Fiction: The Midnight Fight

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Chapitre II: I Don’t Know Why She Hates Me !
Je sentis le regard des filles derrière moi. Lorsque je me retournai, je vis Temari sourire et Ino bouillonner de rage. Ses pensées étaient tellement fortes que même une personne non dotée de pouvoir aurait pu les entendre.

« - Je t’aime bien Haruno, dit Temari, que dirais-tu de faire partie de notre bande ?
- Hein, elle ?! cria Ino, c’est hors de question !
- Ino, tempera Ten Ten.
- Ce n’est rien, dis-je, de toute façon je ne supporterai pas que des gens soient trop proche de moi, je vous laisse ! »

Je partis vers la salle de cours. Je savais pertinemment qu’Ino ne pouvait pas me voir pour une raison humaine ; elle était jalouse. Je ne savais pas pourquoi elle était jalouse, mais si je ne voulais pas leur faire du mal, je ne pouvais pas ester avec elle. Tout à l’heure j’avais prétendu ne pas savoir le reste de mes pouvoirs, c’était faux. Mes sentiments agissaient sur mes pourvoirs. Lorsque j’étais en colère, je pouvais tuer la personne qui se trouvait en face de moi rien qu’en la voyant mourir… C’est déjà arrivé par le passé. C’est comme ça que mon père fut mort. Un jour lorsque j’étais rentrée chez moi, je vismon père en train de battre ma mère et mon frère. Il se retourna vers moi avec un couteau. J’eus beau crier il continuait de venir vers moi avec un grand sourire méchant. Je lui criai une dernière fois d’arrêter, et il s’arrêta ; pas parce qu’il en avait envie, car son cœur venait de s’éteindre. Je venais de le tuer car je venais de le penser. Depuis se jour j’ai toujours eu peur de faire du mal à une quelconque personne à part au Midnight Demon. J’arrivai dans la salle de classe et je me posai tout au fond. Le professeur arriva peu après. Au bout de dix minutes, je n’écoutais plus. Je crois qu’il le remarqua car il m’interrogea :

« - Mademoiselle Haruno, pouvez-vous me traduire ceci en français ? I’ll have to listen what’s the teacher say !
- Je dois écouter ce que dit le professeur, récitais-je, et de plus je vous écoutais monsieur, vous nous rappeliez comment on forme les questions e n anglais qui est au programme de 6°. »

Il me regarda ébahi tandis que je le toisais. Je ne comprends pas pourquoi les enseignants veulent toujours avoir raison. Peut-être c’est une forme d’égoïsme chez les humains. Ne vous méprenez pas, je viens de dire humain certes, mais je le suis… en partie. Je peux faire des choses que les humais savent faire mais avec des câbles ou des effets spéciaux. Sauter dans les airs, cicatriser assez vite et autre. Je regardais dehors, le temps se couvrait. D’épais nuages gris arrivaient poussés par le vent. J’allais être trempée en rentrant car Sasori, ne viendrait pas me chercher. Sasori est le jeune homme qui m’a accompagné ce matin en voiture, c’est aussi mon frère.
La sonnerie retentit, il était midi, je me dirigeai donc vers le réfectoire en essayant de ne pas prendre en compte les pensées des gens. Passant dans le grand couloir blinder, je prenais garde à ne toucher personne, qui sait ce qu’il pourrait arriver si quelqu'un me touchait… Je pris un plateau, en avançant comme tous le monde pour prendre de la nourriture. Ca n’avait pas l’air succulent mais je pris le plat principal qui était de la viande rouge avec des pattes. Je passai les portes qui menaient à la grande salle remplie de monde et de pensées plus bêtes les unes que les autres. Je tournai les yeux pour trouver une table adéquate, mais je croisai son regard. Il me regardait de son regard noir, sans pour autant être méchant, il avait l’air plutôt intrigué. Mais intrigué par quoi ? Il fronça les sourcils et par la suite acquiesça un sourire charmeur. Le cœur de n’importe qu’elle jeune femme humaine se serait emballé devant cette beauté « parfaite ». Mais moi je savais que tout ça était démoniaque.
Je détournai le regard et partis vers une table qui semblait isolée du monde. Seule dans mon coin, je mastiquai lentement la nourriture qui se trouvait dans mon plateau.
Quelques minutes plus tard, je sentis une présence face à moi. J’ouvris les yeux et regardai cette personne. C’était une des filles de ce matin, la plus timide d’entre toutes. De ses grands yeux perles, elle me regarda avec un regard empli de questions.

« Pourquoi ne viens-tu pas avec nous ? demanda-t-elle
- Mademoiselle Yamanaka n’aime pas particulièrement ma présence, soufflais-je »

Elle baissa les yeux et je compris que j’avais raison. Elle tira une chaise et s’installa face à moi. Je la regardai dans les yeux, elle avait compris que je pouvais utiliser mon pouvoir pour communiquer. J’enlevai un écouteur et toutes les pensées des gens autour de moi me frappèrent comme un coup de poing. Hinata me regarda, inquiète, je le souris. Je me concentrai sur ses pensées qui étaient bien plus claires.

« Ino est comme ça avec tous le monde au début, car elle a été la première Midnight Knight dans ce lycée, et c’est la première à avoir connu Sasuke et sa bande. Mais dis moi, pourquoi restes-tu toute seule dans ton coin ? »

Je la regardai dans les yeux. Un sourire accrocher sur mes lèvres. Rester seule à toujours était une perspective qui faisait peur à certaines personnes qui ne pouvaient supporter ça. Mais sa ne m’avait jamais vraiment dérangée…

« Tu sais Hinata, commençais-je, la solitude fait peur à certaines personnes, mais moi, je l’apprécie...
- Car tu as toujours été seule, tu sais Ten Ten n’était pas très appréciée au début, tous le monde lui disait qu’elle était intello, et elle s’enfermée dans son coin.
- Hinata, soupirais-je, je ne suis pas comme Ten Ten, je peux faire du mal aux gens s’ils me touchent. Ten Ten, elle est juste jalousée à cause de son intelligence. »

Elle baissa la tête, les yeux rivés sur son plateau. Je remarquai une chose. Cette fois-ci, elle n’avait pas bégayé en ma présence. J’en fus heureuse, je ne sais même pas pourquoi. Je me levai doucement et partie sans rien dire à Hinata. Le soudain intérêt des gens pour moi ne me plaisait guère. Lorsque je sortis, le vent froid traversa ma fine veste et me fit frissonnée. Mon cœur s’emballa et mes joues passèrent au rouge. J’avais toujours cette réaction face à quelque chose de froid, idiot me diriez-vous. Mais c’était quelque chose d’inévitable, j’aimais le froid ! Je ressortis mon I-pod de ma poche et écoutai une mélodie douce. Un morceau de piano Japonais envahit ma tête, ce qui m’apaisa. Le peu de personnes se trouvant dans la cour ne pensaient pas si fort. Je me relaxai pour la première fois de la journée. Ma tête était vide, juste le son agréable du piano y résonnait. Quelques gouttes froides vinrent s’écrasée sur mon visage. Les seules personnes se trouvant ici se mirent à l’abri sous le grand préau. Moi, je restais là, j’étais bien, jusqu’à ce que des pensées qui m’étaient pour le moins familières viennent me déranger.

« Tu le fais vraiment exprès toi ! cria la jeune blonde de ce matin
- Qu’ais-je fais ?
- Tu oses attirer l’intention de tous le monde, cracha Ino rageusement
- Franchement, j’aimerais que l’on me laisse tranquille au lieu que l’on s’intéresse à moi.
- Tu…commença-t-elle
- Tu es jalouse, n’est ce pas ? demandais-je calmement.
- Je ne le suis pas !
- Ino, tu es belle, tu as tout pour toi, dis-je d’une voix douce, et moi, je n veux pas que tu me haïsses à cause de ce que les gens pensent. Je veux juste rester seule, j’en ai besoin, alors si tu veux dit à tous le monde des choses horribles sur moi, comme ça, ils m’oublieront…
- Je…commença-t-elle Je te hais !!! »

Elle s’en alla vexée. Je ne lui avais pourtant rien fait. La jalousie est une chose humaine. Elle peut mon montrer à qu’elle point les gens tiennent à ce qu’ils sont. Je levai les yeux au ciel, la pluie, elle ne connait pas tous ses sentiments, elle en a bien de la chance. Il lui suffit juste de tomber quand elle veut et où elle veut. J’aimerais être aussi libre qu’elle, sans avoir à faire le moindre choix. Car je suis, à certains moments confrontée à un dilemme. Par exemple la vie ou la mort des Midnight Demon, quelques un d’entre eux ont une famille. Mais ils restent dangereux.

« Et moi, suis-je dangereux ? »

Je me retournai vers cette voix froide, mais aux accents veloutées. C’était lui, Sasuke Uchiha qui me regardait fixement de ses grands yeux noirs… Es-tu dangereux ? Je n’en sais rien…




Voilààààààààààààààààà
Une fin comme il se doit xDD
BSX

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