Fiction: Dunes meurtrières

Plusieurs années se sont écoulées depuis la défaite de l'Akatsuki, et les villages de Konoha et de Suna se sont d'autant plus rapprochés. Quand le Kazekage demande à Shikamaru Nara de se déplacer à Suna pour résoudre un meurtre, celui-ci ne se doute pas du guêpier dans lequel il s'est plongé. Enquête, intrigues noires et une Temari plus mystérieuse et sensuelle que jamais...
Classé: -16D | Romance / Suspens | Mots: 30131 | Comments: 73 | Favs: 46
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Elfian (Féminin), le 18/02/2009
Voilà le 2° chapitre, un peu court mais il aurait été trop long si j'avais mis la suite avec, donc j'ai coup la poire en 2 on va dire. Dîtes moi ce que vous en pensez ;)



Chapitre 2: Un repas étourdissant



Shikamaru entra dans la grande salle. A son entrée, de nombreux regards le fixèrent. "Ah j'aime pas ça..." pensa-t-il très fort tout en essayant de ne rien faire paraître.

Voyant les regards interrogateurs de bon nombre de personnes, il prit la parole :

"Bonsoir" dit-il simplement " Je suis Nara Shikamaru, du village de Konoha.

Votre maître le Kazekage m'a fait appeler ici car il se trouve apparemment que vous êtes en sous effectifs.
Afin que des ninjas doués comme vous puissent accomplir les missions difficiles qui vous incombent, je viens pour vous soulager dans les tâches administratives et les petites missions, et aussi en tant que professeur".

Les gens présents autour de la tête hochèrent la tête d'un air satisfait, et certains se levèrent même pour venir le saluer personnellement.

Il se dirigea alors vers un siège qui l'attendait près du Kazekage.

Bien sûr, ce discours avait été totalement improvisé, mais il se doutait que Gaara ne l'aurait pas encore présenté aux autres.

Il avait préféré cacher le vrai but de sa mission pour que ses rapports avec les autres personnes ne soient pas faussés.

Gaara le remercia du regard pour cette introduction toute en finesse. "Décidément, j'ai bien fait de faire appel à lui pour cette mission".

Shikamaru se rapprocha de la table et s'assit.

Il portait un pantalon et des chaussures noires, un sous pull noir à col roulé et une chemise à col mao rouge lui arrivant aux épaules.

En définitive, un fringant beau jeune homme.

"Dire que j'en suis réduit à ça..." maugréa-t-il inintelligiblement.

Il commença à observer les gents présents.

Les six personnes autour de Gaara devaient être des membres du Conseil, au vu des vêtements qu'ils portaient et des regards un peu hautains voire condescendants qu'ils affichaient.

Parmi eux, il en isola un : très jeune, peut-être pas plus de 20 ans, il semblait en totale admiration devant le Kazekage, buvant toutes ses paroles.

"Quelqu'un d'innocent, de presque trop naïf..." pensa Shikamaru, qui l'exclu, temporairement en tout cas, de la liste des suspects.

Il tourna la tête vers une autre personne. Il s'agissait d'une femme d'une cinquantaine d'années, à l'allure stricte et pincée. Il l'entendit s'adresser très sèchement au jeune d'homme précédent.

Il se tourna, interrogateur, vers Gaara qui lui dit du bout des lèvres " Nazuoka Mishi, notre gouvernante. Sa famille veille sur la mienne depuis des générations ".

"Le genre de personnes à qui on a appris que la mort valait mieux que la trahison" pensa Shikamaru, " encore une qui, apparemment, ne pourrait pas commettre de meurtre".

Le jeune homme réfléchit.

Il allait continuer de détailler les personnes présentes, mais une chose le gênait :

"Si je n'ai pas le mobile, je peux observer et interroger autant de gens que je veux, ce ne peut être que des suppositions, aucune certitude..."

Il détailla de nouveau l'assemblée et prit quelques notes dans un carnet qu'il avait emporté et qu'il prit soin de sceller discrètement.

"Quand il s'agit d'enquête, mieux vaut être prudent".

Il se rendit alors compte que Temari n'était pas présente.

Il allait effacer cette pensée et reprendre ses investigations quand la porte s'ouvrit dans un grand fracas et qu'une voix forte et suave s'éleva "Bonsoir tout le monde !"

"Quand on parle du loup" pensa Shikamaru, "apparemment la diva aime bien se faire attendre...".

Il se retourna et se leva pour saluer la princesse, lorsqu'il fut totalement ébahi par ce qu'il vit.

La femme qui venait d'arriver n'avait rien à voir avec la fille qu'il avait connu, il en était sûr même s'il ne se souvenait pas d'elle de façon précise.

Elle s'approcha d'un pas sensuel et assuré. Shikamaru la détailla du regard.

Elle portait une longue robe rouge carmun, fendue à droite de la cuisse au pied et cintrée à la taille par une ceinture d'or.

La robe était décolletée et laissait apercevoir une poitrine pailletée telle une pêche dorée par le soleil.

Ses jambes étaient entourées de résille par endroit.

Ses bras étaient recouverts de chaque côté d'un voile transparent tout aussi carmun que sa robe, voiles rattachés à chaque bras par des anneaux d'or, l'ensemble laissant les épaules à nu.

Les seuls éléments que Shikamaru sembla reconnaître étaient ses quatre sempiternelles couettes en hérisson, devenues énormes tant ses cheveux avaient poussé, et son bandeau de ninja, qu'elle ne portait plus ni au cou ni au front mais à la cuisse.

Même son visage avait changé aussi : elle paraissait à la fois plus mature, beaucoup plus forte et pourtant toute en finesse, d'une aura tellement puissante que l'on se sent écrasé par elle.

Se rendant compte qu'il la fixait intensément depuis bien une minute, il détacha son regard d'elle. Elle contourna la table et vint s'asseoir juste en face de lui.

" Bonsoir, Monsieur Nara..." dit-elle avec un sourire carnassier.

Le jeune homme déglutit difficilement, visiblement encore sous le choc de son apparition.

Il se rassit et finit par articuler "Bonsoir, fille galère" non sans que sa voix ne manque de trembler légèrement.

Il espérait qu'elle ne s'en soit pas rendu compte. Comment avait-il pu oublier une telle fille ? Elle avait changé, mais quand même, il se sentait encore plus gêné.


" Je vois que t'as pas changé, toujours aussi râleur...

- Et toi, toujours aussi chiante" dit-il.


La phrase avait fusé comme s'il avait renvoyé une balle de tennis.

Il s'en mordait déjà les doigts, ne sachant si des réactions de gamin ferait toujours sourire cette fille qui n'en était plus vraiment une.

Comme pour chasser ces questions, Temari ne se laissa pas démonter :

"Et si la fille chiante te proposait un duel là, tout de suite, serais-tu trop lâche ou trop flemmard pour relever le défi ?

- Bien sûr que non ! Un homme ne peut pas perdre la face devant une femme. Quoi qu'un homme ne doit pas se battre avec une femme non plus...

- Hum... Toujours aussi macho à ce que je vois"

En disant cela, ses lèvres formèrent une petite moue mécontente.

Le jeune Nara sentit sa poitrine se comprimer, mais très vite un sourire empli de mystère se dressa de nouveau sur les jolies lèvres de la blonde.

Se rendant compte qu'il y était pendu, buvant chacun de ses mots, il secoua la tête comme pour se réveiller.

Il avait beau lutter et tenter de continuer à observer les autres invités, son regard revenait incessamment vers elle, comme un pendule attiré en son centre de gravité.

Gaara se levant pour parler à un de ses conseillers en privé, Shikamaru se retrouva seul, cerné par Temari.

Il décida alors de l'interroger pour ne pas avoir l'impression de perdre du temps et d'être ridicule.

" J'ai appris pour ton maître d'armes, Baki, je suis vraiment désolé.

- C'était un homme fort, c'est lui qui m'a quasiment tout appris. Si j'ai ce niveau aujourd'hui, c'est beaucoup grâce à lui je pense.
Mais ne soit pas désolé, tu ne le connaissais pas et ce n'est pas quelqu'un qui mérite qu'on l'encense après sa mort, comme si c'était un héros. "

Les paroles dures de Temari résonnèrent dans sa tête : il ne put s'empêcher de faire un parallèle avec la mort d'Asuma, et ressentit un profond sentiment de nostalgie, avant de se recentrer sur les dernières paroles de la blonde.

"Pourquoi ne le mériterait-il pas ?

- Parce que ce n'était pas un saint, loin de là.

- Pourtant Gaara semblait beaucoup l'apprécier. Il m'a même dit que c'était un homme bon.

- Un homme bon certes, quand il s'agit des intérêts du village, mais ses décisions tranchées de manière impitoyable et ses agissements souterrains écornent assez son image.

- Tu sembles en savoir beaucoup plus que ton frère sur la question."

Un sourire énigmatique traversa le regard de la blonde. Elle se leva, fit le tour de la table et s'approcha de Shikamaru, qui ne put retenir un frisson.

Elle lui susurra alors à l'oreille "Allons donc discuter calmement sur le balcon".




Shika : Pourquoi est-ce que j'ai l'air d'un abruti dans ce chapitre ? Entre ces habits de merde et mon comportement de langouste, franchement....

Auteur : 1) Temari est tellement belle que t'en es sans voix, personne t'en veux tu sais
2) les lecteurs sont souvent des filles qui fantasment sur toi alors faut bien que je leur fasse plaisir
3) de toute façon, je suis l'auteur, je fais ce que je veux....




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