Cette fiction raconte l'histoire de plusieurs personnage dont la vie aura été influencée, d'une manière ou d'une autre, par la 3eme Guerre Mondiale des Ninjas.
Chaque chapitre raconte l'histoire d'un personnage, et comment, par ses actions, il a influencé celle des autres.
Gclems (Masculin), le 17/08/2006 Deuxième histoire pour le recueil.
Nouveaux personnages, nouvelle époque -mais pas si lointaine- et l'apparition d'un personnage que vous connaissez forcément ^^
Chapitre 2: Nagaiude Reisei
Nagaiude Reisei. Tel est mon nom. Enfin tel était-il avant l`événement que je vais vous compter. Non, je ne suis pas mort. Disons que Nagaiude Reisei est parti, car il n`avait plus sa place dans ce monde.
Reisei était, ou plutôt j`étais (pourquoi utiliser la troisième personne, alors que c`était le moi de cette époque ?) en passe de devenir le co-président de l`une des plus grandes entreprises du monde. Mon oncle allait me nommer officiellement à la tête de sa multinationale à la fin de la semaine. Dans 7 jours, j`allais fabriquer le meilleur armement Ninja du monde.
Pour la cérémonie, il avait fait venir des représentant de chaque pays, accompagnés par leur Kage et quelques ninjas de niveau supérieur. En ce lendemain de guerre, mon oncle était surement le seul homme capable de réunir tous ces ninjas sans qu`il n`y ait aucun risque de conflit.
Tout se passa pour le mieux. Je signais des papiers sous l`oeil attentif de l`assemblée, des dizaines de photos étaient prises, et j`ai même lié amitié avec un ninja dont le clan était quelque chose comme Ketsuki, ou Metsuki. Peut importe.
En l`espace d`une journée, du haut de mes 20 ans, j`étais passé du stade du jeune premier de la classe à celui de l`un des hommes les plus influents n`ayant jamais existé. D`un ado maigrichon et boutonneux à l`un des hommes les plus attirants. Du fils d`un modeste ouvrier dans une entreprise de construction de pont à l`une des personnes les plus riches au monde. - ce qui a sans doute entraîné les deux bouleversements précédents.
Mon ego gonflé à bloc, je m`occupais avec zèle de la comptabilité de l`entreprise, ne manquant pas de conseiller mon oncle sur tel ou tel projet.
Un an plus tard, notre multinationale avait absorbé tous ses concurrents, et avait diversifié ses activités. De nombreux laboratoires nous appartenaient, permettant d`avoir le monopole sur les ventes de médicaments, poisons, et autres armes chimiques.
C`est lors d`une conférence de presse que tout s`arrêta pour le moi d`autre fois. Mon oncle avait décidé de convoquer la presse afin de confirmer au monde notre suprématie. Nous ne nous montrions jamais en public sans protection. Aussi, nous avions loué les services d`un mercenaire. En effet, en quelques mois, de nombreuses entreprises avaient mit la clé sous la porte par notre faute, et certains de leurs anciens patrons étaient surendettés.
Plus par pression de nos proche que par réel sentiment de nécessité, nous avions donc proposé une somme conséquente d`argent à ce mercenaire pour nous protéger en cas d`attaque "qui ne se produirait sûrement jamais", pour reprendre mes propres propos.
Qu`on est naïf quand on est jeune et aveuglé par tout cet argent !
Une centaine de journalistes était regroupée dans la salle, un dojo dont toutes les portes étaient blindées et verrouillées. Encore une idée de ma mère... "A croire que le cordon n`a jamais été coupé" c`est ce que lui avait dit mon oncle, recevant une paire de baffe comme jamais je n`en avait vu !
Toujours est-il que la sécurité était optimum.
La conférence débuta dans un calme olympien. A croire que tout le monde attendait le début d`une pièce de théâtre. Mon oncle entama la conférence, et ce fut moi qui la finît. Généralement, les journalistes commencent à s`agiter dès l`annonce de la fin de la conférence. Pourtant, bien 5 secondes passèrent avant que je puisse entendre le moindre bruit.
Celui d`un homme s`écroulant lourdement. Pas le temps de réagir, et le mercenaire que nous avions engagé était déjà derrière moi, la lame de son katana me chatouillant presque la pomme d`Adam. Les journalistes ne bougeaient pas non plus. Pas tétanisés non. On aurait plutôt dit que c`était ça, le spectacle qu`ils attendaient.
Je tremblais comme jamais je n`ai tremblé de ma vie, et ce n`était pas le fait que j`étais en train de me faire dessus qui retenait mon attention, mais bien cette foutue lame qui menaçait de pénétrer ma gorge comme un kunaï dans du yaourt.
Je ne sais pas vraiment ce qu`il s`est passé ensuite. L`homme qui se tenait au dessus de moi à mon réveil m`expliqua surement cela au moment où je recouvrais mes esprits. Toujours est-il que je n`ai rien comprit à ce qu`il dit à cet instant. Je palpais ma gorge. Rien. Enfin si, une légère coupure mais qui s`apparentait à une coupure de rasoir. Négligeable. Quelques secondes plus tard, je parvenais enfin à comprendre ce que m`expliquait le ninja.
Il était jeune. Plus jeune que moi semblait-il. Le bandeau du village de Konoha cachait son oeil gauche, et son air endormi me faisait penser qu`il n`avait pas pu me sauver seul. Il ne devait pas dépasser les 2 de tension une fois sous excitants.
Il m`expliqua que Konoha l`avait envoyé pour me persuader d`arrêter immédiatement toute activité de notre entreprise. Notre monopole nous permettait de varier les prix à loisir, et les villages cachés étaient nos meilleurs clients. Mais surtout, on les empêchait de reconstruire.
Pour un tas d`autres raisons économique que je n`expliquerais pas ici, ce ninja me menaçait, au nom de son village, mais aussi des autres villages cachés, de cesser toute activité. Deux jours plus tard, on érigea une sépulture à mon oncle. Sa mort, je l`avait décidé, marquerait la fermeture de l`entreprise.
Je décidais également de changer de vie. En un an, j`étais devenu l`homme le plus méprisable que le monde ait connu. Du jeune adolescent insouciant j`étais passé à l`homme pourrit jusqu`à la moelle par sa cupidité. Du garçon serviable à l`homme d`affaire sans scrupule.
Nagaiude Reisei était parti, car il n`avait plus sa place dans ce monde.
Aujourd`hui je m`appelle Otonashii Akirame, je suis serveur dans une taverne d`un petit village du pays du feu. Et enfin, les gens de récolte pas de douleur après m`avoir parlé.
Bon, sauf s`ils sont bourrés à la fermeture !
Les commentaires sont évidamment les bienvenus.
En tout cas j'espère ne pas vous avoir endormit :P