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Fiction: The Naruto's Legend - Final Version

Le conteur de son village raconte une histoire vieille comme le monde à une nouvelle génération d'enfant, mais ce n'est pas la première fois, cette histoire si passionnant remonte au temps où les démons et les ninjas cohabitaient et se battaient, le temps des techniques dévastatrices ou bénéfiques, un temps où chaque "ninja" maîtrise les éléments, un monde ou la paix est menacé, un monde ou la haine a grandi, un compteur s'est déclenché en même temps que sa naissance, et sa fin ne tardera plus.
Classé: -16I | Spoil | Horreur / Spirituel / Tragédie | Mots: 38578 | Comments: 16 | Favs: 55
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sathna (Masculin), le 08/02/2010




Chapitre 8: sonata



Lorsque Nisshoku et Hoshizora trouvèrent finalement la chambre de Fuusoku, il n'y avait eu que 5 minutes de passées dans le temps réel.

Mais Neji et Fuusoku paraissaient avoir tout deux passé une longue et éprouvante nuit blanche. Neji avait un regard hagard, complètement désarçonné tandis que Fuusoku arborait toujours son regard froid, distant. Mais pour la première fois durant son séjour dans Konoha, une lueur de sympathie apparaissait à la place de celle de l'amusement pervers qu'il prenait à faire tourner les gens en bourrique.

Les sceaux étaient toujours en place, mais ils semblaient plus estompés et le papier était jaune, comme s'il s'agissait d'ancien rouleau.

Neji remercia Naruto d'un petit son rauque et lorsqu'il voulut se relever, défaillit. Retombant sur un genou. Il se releva doucement et passa le pas de la porte sans prêter la moindre attention aux gamins qui le regardaient avec un mélange de respect, de crainte, mais également de curiosité par rapport à ce qui était arrivé à Neji qu'ils avaient vu il y a peine 5 minutes en pleine forme.

Ils l'oublièrent néanmoins relativement rapidement, se jetant auprès de Fuusoku pour l'emmener les entrainer. Et à l'occasion leur apprendre de super technique très forte. Fuusoku rigola gentiment, en refusant pour l'instant, mais que dès qu'il serait en forme, il viendrait les entrainer.
Et comme lui à son époque, il eut droit aux protestations et aux jérémiades des enfants, qui ne comprenaient, et ne pouvaient pas encore imaginer, comment il pouvait être fatigué, il était pourtant en pleine forme quelques minutes auparavant.

A bout de force, il accepta d'entrainer les élèves sur la concentration d'eux-mêmes, ainsi que sur l'activation de leurs Byakugan. Il fut surpris de voir que l'un deux avait déjà réussi à l'activer, et le félicita de sa performance. Se tourna alors vers l'autre et lui expliqua rapidement comment fonctionnait le Byakugan.

Le premier qui en avait déjà percé les secrets, trouva bizarre qu'un non-Hyuuga, en connaisse autant sur le sujet, mais également sur la manière de l'activer la première fois, ainsi que quelques astuces qu'il avait lui-même trouvé pour l'activer plus facilement.

Fuusoku fit néanmoins assoir les deux enfants en position du lotus, et les invita à méditer. Ces derniers n'étaient apparemment pas habitués à méditer en groupe, ou devant d'autres personnes. Gêne que Fuusoku balaya en leur expliqua qu'un bon ninja devait être au mieux de sa forme peu importe l'instant, et même si pour ça il devait méditer en présence d'autres personnes.

- Mais alors expliquez-moi donc pourquoi êtes-vous si fatigué ? Si vous ne suivez pas vos propres enseignements, comment pensez-vous pouvoir prétendre au titre de senseï ? Les interrompit un parent, qui avait écouté derrière les enfants les conseils que leurs avaient donnés Fuusoku.

Cette interruption, et plus encore la remarque, fit perdre aux enfants le peu de concentration qu'ils avaient mis en place en suivant les directives de Fuusoku. Ce dernier, les cheveux cachant son regard au monde, ne répondit rien, par contre tous sentirent la température de la pièce chuter de plusieurs degrés par seconde de silence.

Lorsque Fuusoku releva la tête, il ne fit apparaître qu'un seul de ses yeux, dans lequel se trouvait enfermé autant d'exaspération que de colère froide. Il dévisagea le vieillard qui avait détruit en une phrase tout un travail.

- Les enfants, sortez un instant j'ai à m'entretenir avec ... peu d'importance pour ton nom, il ne m'intéresse pas.
- Mais, ...
- Pas de mais cette fois-ci. Prononça froidement le vieillard, coupant court à toute forme de protestation.

Les enfants sortirent, tout en montrant bien leur mécontentement. Une fois à l'extérieur le vieillard s'installa après avoir fermé la chambre. Le poids des années étaient marqués sur son visage, ces yeux aveugles n'étaient pas ceux d'un Hyuuga, ni même ceux d'une personne normal. Fuusoku ne doutait pas qu'il s'agissait là d'un secret de la branche principale.

L'ancien, chauve avec pour seul pilosité une moustache extraordinairement longue, leva une main, lentement, en mesurant chaque mouvements. Comme si, à elle seule, elle devait supporter le poids de tout son corps.

L'ancêtre plia deux doigts.

Deux mouvements.

Fuusoku fut soulevé du sol et s'écrasa à une vitesse impressionnante sur le mur, qui malgré le choc avait résisté. Il se retrouva épinglé au mur par des forces invisibles. Il ressemblait à un insecte encadré sur un mur.

Il n'avait aucun souvenir du vieillard, il ne pensait même d'ailleurs l'avoir jamais vu, que ce soit durant son enfance, ou durant les 2 ans d'épiage de Konoha. De plus une aura grisante se dégagea de la personne. Elle endormait les sens et calmait ses victimes. Fuusoku ne s'y trompa pas, et fit tout ce qui était possible pour éviter ces effets. Car il s'agissait sans nul doute d'une forme de genjutsu.
En une fraction de seconde Fuusoku passa par différentes émotions, allant de la surprise à la colère froide et puis, comme le chemin des vaches, revenir vers une nouvelle forme de haine qu'il n'avait pas encore eu à éprouver. Une forme de haine qui est sans doute la plus noire, mais ce fut également celle qui le répugna.

[i]"Comment le plus puissant des Jinchuuriki ! Des ninjas ! De plus, un voyageur des terres lointaines ! Peut-il avoir été battu par une vieille branche sèche tel que ce vieillard !"[i]

Celle du condamné qui haït le bourreau.

Il testa tout ce qu'il avait pour se libérer, passant du chakra pur au chakra du Kyuubi, pour finalement tester les techniques du monde d'origine des reugyavosten. Ces dernières eurent plus d'efficacités que le chakra, mais ne lui permirent que de surprendre le vieillard. Et malgré la marque douloureuse des ans, il retournera sa main d'un geste souple, paume vers Naruto, qui se retrouvera définitivement collé au mur.

La seule manière que trouva Fuusoku pour exprimer son mécontentement fut un terrible cri de rage, qui ressembla plus au hurlement d’un animal qu'a un cri humain. Pas une fraction de seconde il n'avait quitté des yeux le regard ridé de l'ancêtre. Et pas une seule fois celui-ci n'avait scille. Comme on lui avait enseigné dans l'Ertna, le monde des reugyavosten, la puissance provient de la volonté et de l'énergie des dieux. Pour une personne à ambition, cette volonté lui permet de refaçonner le monde. Que ce soit pour un monde de ténèbres ou de lumières.

Et cet homme ne venait pas de Konoha, même s'il avait des Byakugan.

- Tu veux bien te calmer ? On ne s'entend plus penser ici.

Ce ne fut pas la recommandation du vieillard, ni son ton autoritaire qui poussa Fuusoku à se calmer. Mais son accent. Cet accent venait d'au delà des mers, du fond des plaines obscures où les morts côtoient les vivants. Pour le meilleur et pour le pire.

- Je me nomme Acredo, la lame de Zirbino. Ainsi tu sais mon nom, peu importe ton désir de le connaitre mais il vaut toujours mieux placer un nom sur un visage ... On s'en souvient mieux lorsqu'on le tue. Bien que dans l'état actuel des choses je ne pense pas que tu puisses me toucher ... n'ai-je pas raison ?

Fuusoku ne répondit rien, préférant taire sa haine, la museler pour reprendre le contrôle de ses pensées et chercher une échappatoire. Il remarqua que la main du vieil homme tremblait de plus en plus au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Il décida de jouer sur le temps et de rester diplomate un certain temps.

- Et pour quelles raisons devrais-je te tuer ? Rétorqua Fuusoku, en accentuant son accent sur le "te".
- Oh... question imbécile, et ne mérite pas de réponse. Par contre j'aimerais savoir ton nom, c'est toujours intéressant de connaître le nom des gens, on s'en souvient mieux.
- Je m'appelle Naruto, vieux débris, et je te signale que tu radotes.
- Vieux débris ... surprenant, je m'attendais à pire, ou à plus élaboré. Mais je t'ai demandé ton Vrai nom.

Il joint sa seconde main à son autre et Fuusoku sentit soudainement l'un de ses doigts, l'annulaire en l'occurrence, prendre une direction étrange et impensable.

Il ne parla pas, ni ne cria et ne pensa même pas à hurler.

Il ne porta même pas un regard à sa main, un chakra or et vermeil sortit de sa blessure, redressa le doigt et referma les plaies, souda les os et cicatrisa les muscles. Cette fois-ci ce fut le vieillard qui parut surpris, et ce fut avec une touche de nostalgie dans la voie qu'il posa une question tout en libérant Fuusoku de son sortilège.

- Toi, qui as été l'élève de Maître Prismo, dis-moi comment se porte-t-il ?
- Ainsi tu viens bien de l'Ertna vieillard.
- Il me semble que tu aies mauvais caractère, Maître Prismo a dû avoir un sacré mal pour t'enseigner, je me demande même ...
- Tu ne réponds pas à ma question. Coupa Fuusoku, en se rasseyant, essayant par tous les moyens de ne pas se jeter sur le vieil homme pour l'étriper, car non seulement il connaissait certains "atouts et capacités" qu'il avait durement acquis, mais il connaissait donc aussi ses faiblesses.
- Il me semble que toi non plus, tu devrais suivre tes propres conseils, tu es plein de mauvaise exemple tu sais, c'est mauvais pour les jeunes.
- Mes senseïs n'étaient que plein de mauvais exemple, et Prismo n'en n'est pas exempte.
- Maître Prismo ! S'exclama le vieil, comme s’il s'agissait du pire blasphème.

S'en suivit un silence que Fuusoku ne souhaitait absolument pas briser. Laissant au vieillard le soin de le briser lui-même. La seule chose qui Brisa le silence fut l'arrivée brutale d'une Sakura d'une colère aussi noire que ses cheveux étaient roses.




un long temps s'est ecoulé, mais l'encre n'a de cesse de couler également.

J'espere qu'il sera publié pour les fetes, marquant le retour de cette histoire.




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