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Fiction: The Naruto's Legend - Final Version

Le conteur de son village raconte une histoire vieille comme le monde à une nouvelle génération d'enfant, mais ce n'est pas la première fois, cette histoire si passionnant remonte au temps où les démons et les ninjas cohabitaient et se battaient, le temps des techniques dévastatrices ou bénéfiques, un temps où chaque "ninja" maîtrise les éléments, un monde ou la paix est menacé, un monde ou la haine a grandi, un compteur s'est déclenché en même temps que sa naissance, et sa fin ne tardera plus.
Classé: -16I | Spoil | Horreur / Spirituel / Tragédie | Mots: 38578 | Comments: 16 | Favs: 55
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sathna (Masculin), le 16/03/2009




Chapitre 7: stacatto



flash-back : La mort de Naruto

Il avait bien rigolé durant quelques heures en pensant à ce qu'il avait fait subir à Hiashi. Mais à présent, Naruto commençait à reprendre son calme. Il avait encore pas mal de travail devant lui. Pour l'instant tout se déroulait comme prévu. Il se trouvait, au milieu d'un vieux bois tout proche de la frontière, il avait laissé là un sceau de téléportation, en cas de départ d'urgence de Konoha. Il pouvait sentir dans le vent l'odeur de la guerre, elle n'en était pas si loin que ça, après tout. Il s'assit en lotus et écouta les lamentations de la forêt, les gémissements des vieux bois sous la froide brume ambiante, les glapissements des animaux et les hululements des oiseaux nocturnes se préparant à sortir. Petit-à-petit, néanmoins, le silence s'installa, cette fois-ci ce n'était plus Fuusoku qui écoutait la forêt mais bien la forêt qui écoutait Fuusoku.

Un renard sortit des fourrés et s'approcha, les oreilles repliées pour voir qui était cette étrange créature qui avait et une odeur humaine et une odeur de renard. Pas après pas le renard paraissait plus inquiet, cette étrange créature ne bougeait pas, elle semblait morte, pourtant le renard sentait la vie émaner d'elle. Il sentait aussi l'odeur du sang, humain, qui émanait de son opposant. Lorsqu'il ne se trouvait plus qu'à un mètre de Fuusoku, ce dernier ouvrit doucement les paupières, pour ne pas effrayer l'animal, qui s'était aussitôt arrêté lorsqu'il avait perçu un mouvement. Avec le même calme, Fuusoku alla chercher dans une des poches de son ceinturon un morceau de viande qu'il mit devant lui.

Ils se dévisagèrent un temps, le renard en arrêt, s'apprêtant à bondir pour fuir, ou dans le pire des cas, se battre contre ce nouveau prédateur. Fuusoku, sans lâcher le renard des yeux, reprit le morceau de viande et mordit dedans, n'en prenant qu'une bouchée. Il remit ensuite le morceau de viande où il était. Les secondes s'écoulèrent. Le renard avança une patte, et ne voyant pas de mouvement de Fuusoku, se jeta sur le morceau de viande et se recula aussitôt d'un autre bond. Il l'avala en une fraction de seconde. Le renard se tourna vers Fuusoku et le regarda dans les yeux. Il n'émit qu'un son, et aussitôt la forêt reprit vie. D'autres renards sortirent des buissons entourant et reniflant Fuusoku, tous plus curieux les uns que les autres. Celui qui avait mangé le morceau de viande s'approcha de lui et se coucha devant lui, inclinant légèrement la tête sur le côté.

Calmement et avec lenteur mesurée, Fuusoku tendit la main et caressa la bête devant lui qui, bien que moins méfiante, était toujours sur ses gardes. Un jeune s'approcha de lui et se mit à se rouler par terre un peu plus loin, invitant ainsi les autres à le rejoindre pour le jeux, sous le regards attentifs des parents. L'un d'eux s'approcha de Fuusoku et appuya l'une de ses pattes sur l'une de ses jambes. Fuusoku tendit l'une des mains vers le renardeau mais à une dizaine de centimètre, l'un des parents se mit à grogner. Fuusoku arrêta aussitôt son geste et ramena sa main à lui. Soutenant le regard du renardeau. Ce dernier se désintéressant de Fuusoku retourna jouer avec ses frères et sœurs. Naruto fit un signe des mains et dans une explosion de fumée et une détonation, qui surprit tous les renards qui se retirèrent d'un bond de la proximité de Fuusoku. Tous les oreilles repliées et les crocs sortis. Les jeunes avaient déjà été évacués par les parents. Le chef était, lui, encore devant Fuusoku, mais son regard avait changé, il était curieux, contrairement à ses camarades, il savait pour l'avoir déjà vu que si cette créature avait voulut le tuer, ce sera fait depuis longtemps.

Un renard cendré sortit du nuage de poussière s'étira dans un bâillement avant de se tourner vers Fuusoku et de remarquer ensuite les autres renards autour de lui. Il se coucha sur l'herbe et resta un moment les quatre pattes en l'air, la langue pendante. Finalement, sans changer de position, il s'adressa à Fuusoku.

- Et bien, et bien ... je vois que vous êtes fort bien entouré ... je dois vous avouer que je préfère mes congénères à vos anciens frères d'armes qui sont ... ennuyeux...
- Merci de ta remarque et je vais t'avouer que c'est également mon cas, mais j'ai besoin de toi pour m'aider à communiquer.

Les renards sauvages, qui ne comprenaient pas comment un renard avait put apparaître ainsi ni comment il pouvait parler la langue barbare et dénaturée des humains, avaient cessé de grogner et perdu leur position d'attaque, attendant la suite des évènements. Les plus jeunes s'étaient rapprochés du nouveau venu par curiosité et lui tournaient autour.

- Et moi qui pensait que depuis le temps vous aviez appris à comprendre notre langue ... Ironisa le renard
- La comprendre est plus facile que la pratiqué.
- Alors que l'humain c'est l'inverse.

Le renard se mit sur pattes et s'avança du renard en chef, ce n'est qu'en s'approchant que les autres renards remarquèrent qu'il était deux fois plus grand qu'eux. Il se présenta rapidement et leur expliqua par jappement et aboiement, qu'il leur servirait d'interprète.

- Je me nomme Fuusoku, je suis l'héritier de Yokoto. Je tiens à demander assistance aux fils du grand renard, car j'ai besoin de vous pour rétablir l'équilibre de ce monde.

Le renard traducteur répéta dans son langage les propos de Fuusoku, le renard de tête regardait Fuusoku pendant qu'il écoutait son congénère lui traduire ses paroles. Il jappa et aboya longtemps. Le renard traducteur essaya de traduire une partie, mais abandonna, il s'excusa auprès de Fuusoku car les créatures de ce bois parlait apparemment dans une langue qu'il ne connaissait.

- S'il vous sied, je vais me révoquer, je ne peux rien faire ?
- Pas de soucis vas-y.

Lorsque le renard eut enfin disparu dans un écran de fumée, le renard de tête bailla négligemment puis se lécha les babines.

- Nous voilà dans une impasse. Marmonna Fuusoku.
- C'est fort possible, mais je crois que tu sous-estimes nos capacités. Cela pourrait être insultant ...

Fuusoku fit un bond en l'air se raccrocha à l'une des branches au dessus de lui grâce à son chakra, se mettant par réflexe hors de portée d'un danger potentiel. Tous les renards regardaient cette étrange énergumène qui se prenait pour un chimpanzé se balancer sur une branche.

- Tu veux bien descendre, je ne tiens pas à attraper un torticolis en te regardant d'ici bas ! L'interpella toujours avec la même voix moqueuse le renard en chef.

Fuusoku ne se fit pas prier et redescendit rejoindre les renards tout en douceur.

- C'est déjà mieux ...
- Comment se fait-il que vous parliez la langue des humains ? Demanda suspicieusement Fuusoku, s'attendant à une ruse de ninja.
- Comme l'a dit ton ami, il est plus facile de la pratiquer que de la comprendre.
- Si la nature a du mal à la comprendre c'est parce que notre langue a été construite autour de la notion de profit, et non pas la notion de besoin.
- Sans doute ... sans doute ...
- Et pour ce que je vous avais demandé ?
- Tu ne m'as rien demandé.
- Mais si, j'ai besoin de votre aide.
- Est-ce du profit ou est-ce vital ?

La remarque du renard laissa perplexe Fuusoku, il ne s'attendait pas à ce que ce renard soit si intelligent et si fourbe. Il avait plutôt l'habitude de discuter avec des renards qui se prosternaient devant lui quand il disait être l'héritier de Yokoto mais celui-ci était l'exception qui confirme la règle.

- Je ne suis qu'un jeune humain, j'ai encore du mal à faire la distinction entre le besoin et le profit.
- Si c'est le cas, mon peuple ne t'aidera pas.
- Mais ...
- De plus, tu connais tellement mal les renards que cela me fait presque pitié.
- Que voulez vous dire ...
- As-tu déjà vu une meute de renard ? As tu déjà vu autant de renard en même temps au même endroit, crois-tu que ce que nous préférons manger c'est de la viande ? Tu ne sais pas répondre à toutes ces questions, je refuserai dont de t'aider, et les autres aussi.

Le renard se releva et partit sans rien ajouter. Peu à peu la place se déserta pour finalement ne laisser que Fuusoku, accroupi, perplexe et en colère. Il fit une série de mudra et fit apparaître neuf sièges, tous sortis de terre. Chacun avaient des motifs et représentations différentes. Il s'installa lui-même nonchalamment sur l'un d'eux tandis qu'une série de personnages semi-fantomatiques apparaissaient, néanmoins plusieurs sièges restaient vides d'occupant. Ils avaient tous un même manteau sans motif sur l'avant mais des séries de traits dans le dos ainsi qu'un bandeau portant pour seul marque un chiffre différent pour chacun d'entre eux.

- Qu'y-a-t-il ? Demanda le ninja portant le bandeau sur lequel était gravé le kanji du "5". Il s'agissait de Tomijuro.

Tomijuro avait déjà récupéré une grande partie des objets dont sa mission dépendait, et il ne lui restait sans nul doute plus que trois jours maximum avant que la supercherie ne soit éventée. Et il n'avait qu'à peine réussi à lancer la première phase de sa mission.

- Je tiens à vous annoncer, que je quitte Konoha ...
- Comment ça ?! S'écria un autre personnage, petit dont la voix faisant penser à celle d'un enfant. Tu quittes Konoha après tout le mal que l'on s'est donné ?! C'est une mauvaise blague sensei ?!
- ... Pour un court moment. Termina froidement en dévisageant la personne, lui faisant bien comprendre de ne pas recommencer une seconde fois.

Un silence lourd de propos s'installa entre l'assemblée et Fuusoku. Lorsque ce dernier reprit, c'était d'un ton militaire et carré.

- J'ai accompli les premiers repérages et je me suis déjà introduit dans la racine. Leur quartier est nettement plus protégé que celui de l'Akatsuki. Nous n'y avons pas droit à l'erreur. Les défenses consistent à détruire le bâtiment ainsi que les preuves. Les Anbu de la racine y compris.
- Ca ne m'étonne guère de Danzo, mais il est à prévoir des pièges que seul lui pourrait déclencher.
- Ce n'est pas à négliger mais c'est en second plan pour l'instant. Je vais maintenant parler de la shiroshuin-hime et de la fukkou-hime. La première ne s'est pas réveillée, contrairement à ce que l'on avait prévu avec cette guerre. Je commence d'ailleurs Konoha de ne pas avoir autant oublié comme nous le pensions. Et d'empêcher le sceau de s'ouvrir, en tout cas, c'est la seul raison pour laquelle une telle guerrière n'est toujours pas montée au front.

Il fit une pause pour reprendre son souffle alors que les autres membres discutaient entre eux de tout ce que cela impliquait. Le nombre de chose qu'il faudrait réviser dans leur plan, et tous les paramètres qui changeaient subitement.

- Quant-à la Fukkou-hime, elle est en voie de se réveiller, mais elle tient à rester au chaud sous la couette, elle a peur de ce qu'elle pourrait voir en dehors.
- Il ne reste donc qu’à la jeter au bas du lit.
- Je pense plutôt qu'il faut y aller en douceur, la peur risque de la pousser plus loin encore sous son duvet, alors que si on lui apprenait en douceur que le monde qui l'entoure est autre chose que des façades derrière lesquelles se terrent des monstres.
-Fuusoku-senseï, tu dois comprendre que le temps nous manque et que nous ne pouvons attendre plus de deux semaines. Et que votre congé, si je puis me permettre, n'est qu'une perte de temps plus que fâcheuse.

Naruto se tourna pour avoir l'individu en face. Il le dévisagea deux secondes puis se tourna un siège vide.

- Où est Nazako.

La question d'une froideur laissait parfaitement entendre le mécontentement que cette absence provoquait chez lui. Ainsi qu'une réponse sans appel.

- Cela vient du fait que contrairement à Konoha, le monde s'en court, le fils d'Hachibi a posé son premier pas sur notre monde, et en deux jours il a déjà réussi à tuer deux unités de shinobis, sans compter les cadavres mutilés qu'il laisse derrière lui.

Nazako aurait dû être là, lui aussi, pour l'aider à trouver la trouver. Mais la mise sous silence du fils d'hachibi était sa priorité, vu qu'il était le seul à savoir le calmer lors de combat. Mais aussi pour réparer les dégâts après son passage.

- De plus il semblerait que le fils d'hachibi n'ait pas mis pieds seul sur notre terre, mais qu'il soit accompagné d'un groupe quasiment aussi puissant que lui, bien que différent dans chacune de leurs capacités comme le jour et la nuit. Expliqua l'un des membres tandis que Fuusoku réfléchissait à tout cela qu'entrainait également comme modification.

Ce dernier point le laissa tout simplement sans voix, jamais aucune légende n'avait parlé d'un groupe de reugyavo accompagnant le fils d'hachibi.

- Nazako a-t-il pu établir le contact ?
- Non.
- S'est-il déjà manifesté devant les reugyavosten ?
- Non plus.
- Très bien, je déconseille tout contact sans motif urgent.

Fuusoku réfléchit encore à tout ce qu'il devait revoir dans ce qu'il avait prévu ses dernières années. Il fallait bien qu'il s'en rende compte un jour ou l'autre, tout ce qu'il avait prévu ces dernières années s'était effondré en quelques jours. Il lui faudrait à présent prévoir et parier sur le futur.

- Merci pour ces rapports, j'attends de vos nouvelles, de mon côté je pars au front faire en sorte que Tsunade m'accorde un peu plus de sa confiance, car à force de me moquer d'elle, il fallait s'attendre à une représaille. Mais je vais essayer dans la semaine de faire bouger les hime, mais également de faire tomber le masque de Danzo.

Expliqua Fuusoku tout en dévisageant les uns après les autres les membres présents à l'assemblée.

- Très bien, mise à part une série d’évènements inattendus, on peut dire que tout se passe comme prévu sensei ?
- Oui ... mais à partir d'aujourd'hui, ne vous conformez au plan que comme une sorte de squelette, de guide, et non pas de table de lois.

L'assemblée disparut sans donner de réponse, seule Tomijuro resta un pu plus longtemps.

- Même si tu ne le montres pas, je sais ce que tu ressens. Et je peux t'assurer que t'enticher d'une de ces princesses ne t'apportera rien de bon. Le ton mauvais qu'avait pris Tomijuro lorsqu'elle avait parlé des princesses sous-entendait parfaitement ce qu'elle pensait d'elles.
- Même si tu le montres plus que nécessaire, sache que je n'ai aucun sentiment pour toi.

Ce fut Fuusoku qui rompit le contact.

Naruto se tourna vers le plus grand arbre qui se trouvait à proximité, y posa sa main, sentant la vie s'écouler calmement et doucement en lui. Brusquement et violemment, il crispa les doigts de la main en contact avec l'arbre qui se plantèrent dans ce dernier. Il envoya une onde de chakra qui empoisonna l'arbre. Laissant une marque qui allait s'agrandir très rapidement. Condamnant cette terre. Il éclata alors de rire. Le rire du méchant dans les mauvais films qu'il avait pu voir. Bien qu'il ne se qualifiait pas de méchant. Ce n'était que le rire d'une personne à bout de nerf, d'une personne qui en faisait justement une crise.

Il se sentait mort.

Il n'avait l'impression de n'être qu'un stupide couteau dans la main du boucher, ce n'est pas le couteau qui bouge mais, le boucher. Pourtant c'est le couteau qui découpe la viande. Alors lequel peut-on traiter de monstre ?

Il comprenait.

Il se calma petit-à-petit, retrouvant sa lucidité des temps normaux, bien qu'une voix lui répète sans cesse qui il est, et ce qu'il a fait. Tout comme ce qu'il comptait faire et faire subir. Il fallait qu'il se trouve des alliés, mais lesquels ...

Quand Naruto quitta cette forêt, son choix était fait. Tsunade allait tomber, et Konoha lui reviendrait.

Et il est plus tranquille d'être un pays entier que neuf contre tous.

C'est ce qui le poussa à monter aux fronts, sans l'autorisation de qui que ce soit. Autant qu'il se rende utile dans cette période de quatre, cinq jours. Et Tsunade oubliera sans doute un petit peu ses doutes envers Naruto.

Lui laisserai entrevoir une faille, et la dernière sannin chutera ...




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