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Fiction: The Naruto's Legend - Final Version

Le conteur de son village raconte une histoire vieille comme le monde à une nouvelle génération d'enfant, mais ce n'est pas la première fois, cette histoire si passionnant remonte au temps où les démons et les ninjas cohabitaient et se battaient, le temps des techniques dévastatrices ou bénéfiques, un temps où chaque "ninja" maîtrise les éléments, un monde ou la paix est menacé, un monde ou la haine a grandi, un compteur s'est déclenché en même temps que sa naissance, et sa fin ne tardera plus.
Classé: -16I | Spoil | Horreur / Spirituel / Tragédie | Mots: 38578 | Comments: 16 | Favs: 55
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sathna (Masculin), le 04/02/2009




Chapitre 4: la mort est une vie...



Naruto alla droit au terrain d’entraînement n°7, il venait de perdre du temps et son contact n’était pas homme à faire attendre.

Il s’arrêta néanmoins devant le magasin de fleurs des Yamanaka. Il observa longuement les plantes, et se décida finalement à acheter des fleurs, mais en regardant les fleurs il pensait surtout à une med-nin en particulier, et ça l’agaçait particulièrement. Il entra, faisant sonner les bouts de métaux au-dessus de la porte, il en fut agacé, il avait horreur du bruit du métal, sauf durant un combat.

- J'arrive ! fit une voix dans l’arrière boutique.

Aussitôt dit, aussitôt Ino arrivait, s'attachant un tablier autour de la taille. Elle fut surprise de voir un grand jeune homme, un rien ténébreux, dans son magasin. Elle eut un frisson le long de l'échine en le voyant, mais un client était un client.

C'est étrange, il me fait penser à Sasuke... Fut la première pensée d'Ino en le voyant.

- Bonjour, j'aimerais offrir un bouquet mais, ce n'est pas mon fort, pourriez vous m'aidez ?

Il avait remarqué qu'Ino ne l'avait pas encore reconnu, il joua donc le jeu, après tout, on peut toujours s'amuser un peu. C'est très relatif, car les choses amusantes pour l'un ne le sont pas pour les autres.

- Bien entendu... Mais pour qui est-ce, je saurai ainsi mieux l’adapter.

Elle dit cela en essayant de voir le visage de son interlocuteur. Qui essaya, lui, de ne pas rire. Elle se tordait le cou "sans essayer de se faire remarquer" pour voir le visage du ténébreux personnage devant elle.

- Oups ! Désolé, j'en oublie mes manières ! Je suis vraiment désolé. Je me nomme Fuusoku Kyuusei.

Elle irait jusqu’à se faire un torticolis rien que pour sa curiosité... Pensa-t-il en soupirant, il y avait hélas des choses qui ne changeait pas, et miss concierge qu'avait été Ino était resté.

Il enleva sa capuche, révélant ainsi une partie de son visage, ce qui se résumait à sa tignasse emmêlée et à ses yeux bleus. Qu'Ino ne reconnut pas.

- Ce n'est rien... lui répondit-elle, admirative devant le magnifique blond qui se trouvait devant elle.
- Alors, à quoi ressemble la personne destinée à ce bouquet ?
- Dire que c'est un parent des Hyuuga aidera nettement les choses je suppose... Du moins, je le suppose.
- En effet, leurs cheveux sont tous... Voulut expliquer Naruto, avant d'être interrompu par Ino.
- D’un noir profond
- Plutôt d'un noir sinistre. Reprit-il.

La correction de Naruto choqua Ino, qui ne réagit pas, mais qui en elle même, se promettait une vengeance de son invention sur cette inconnu. Quand à Naruto, il commençait à rire intérieurement de sa plaisanterie.

- Leurs yeux sont...
- Blanc pur, fit-elle, rêveuse.
- Cela se rapproche plus du délavé...

Cette fois-ci, elle ne feignit même pas l'indifférence, mais elle ne le remarqua pas, car il avait commencé à regarder une sorte de fleur mauve qui lui était inconnue. Laissant Ino choisir les fleurs.

- Et leurs peaux pâles, c'est le pire je trouve. On dirait qu'ils ont une grippe permanente ... Continua Naruto tandis qu'Ino se crispait un peu plus à chaque mots. Pas la moindre marque de bronzage, et lorsqu'ils s'exposent, ils virent au rouge ! Auant dire qu'ils sont pas apte à s'adapter ... en milieu ninja bien entendu ...

Il dit la dernière phrase en pouffant, et cette fois-ci, Ino répliqua, avec un sourire de plaisantin :

- C'est a se demander pourquoi vous leur acheter des fleurs !
- Pardon ? Demanda Naruto, plutôt gentiment, en se tournant vers la fleuriste, se demandant ce qu'elle voulait dire.
- Avec ce que vous pensez d'eux, c'est à se demander pourquoi vous voulez offrir des fleurs à l'un d'eux.

L'aura changea un peu, passant de neutre à glaciale, L'échine d'Ino se crispa suite au brusque changement d'ambiance. Elle se leva et alla rapidement fermé une fenêtre, pensant que le courant d'air froid venait de l'extérieur.

- J'ai dit que la personne était un parent de l'actuel clan Hyûgas, pas qu'elle faisait partis de ce clan pourri...
- Je suis désolé si je vous ait offensé. Bégaya-t-elle en se rendant compte que le froid qui imprégnait à présent la pièce avait pour seul origine cette homme.
- Vous faîtes fort bien ... Il termina la conversation sur cette note menaçante.

Ino termina rapidement le bouquet, sans pour autant le négliger. Naruto, alias Fuusoku, le paya, tandis qu'Io continuait d'observer cette homme menaçant.

Elle ne put retenir sa dernière question, mais saurait put être sa dernière, car pour une raison inconnue. Naruto ne la tua pas.

- J'ai l'impression de vous connaître, on ne se serait pas déjà vu quelques parts ? Elle aurait demandé cela à n'importe qui, ce serait passé comme une question anodine, mais ce ne fut pas à la bonne personne.

La seul chose qui lui fit comprendre qu'elle aurait du se taire fut la mort. Car il ne s'agissait de rien d'autre, une aura tellement noir émanait à présent de Naruto que leur fleurs qu'il tenait en main se mirent aussitôt à faner sous le regard transi de peur et ahuris de la Yamanaka.

- Je vais devoir chercher un autre fleuriste, je crois ... Je vous trouve trop impolie à mon gout ... Je ne sais as si je pourrai tolérer plus longtemps qu'une fleuriste de bas étage me traite ainsi.

Cette phrase cloua Ino derrière son comptoir, tandis que les autres fleurs, plus loin de Naruto, commençaient à faner à leur tour. Le regard bleu était devenu noir, non pas de couleur, mais de haine.

Merde ! C'est le seul client de la journée et je le fâche ! Quelle conne ! S'exclama intérieurement Ino tandis qu'elle tentait de bégayer des excuses.

-. Combien cela me coûtera-t-il ? Demanda finalement naruto, ne voulant pas entendre des excuses venir de la part de la Yamanaka.
- Vu que c'est votre première fois ici, je ferai un prix ! fit-elle un faible sourire aux lèvres.
Cela vous fera donc 120 ryos.
- Très bien, tenez, je crois que le compte est juste.
- Mais, il a 150 ryos !
- Je sais, mais je n’aime pas les privilèges.
- Que ? Euh... oui ...
- Bon, au revoir, et merci.
- Je peux tout de même vous faire une carte de fidélité ?
- Bien entendu, même si à mon sens, elle ne sera plus utilisé...

Il tourna le dos pour sortir, mais avant de partir, Ino le rattrapa et lui demanda :

- Et à quel nom ?
- Uzumaki.

Le nom surprit Ino, qui se raidit, avant de commencer à noter Uzumaki.
Rien que le nom arrêta la plume d'Ino, elle pensait ne pas avoir bien entendu.

- Naruto. Termina-t-il. Dans l'officiel, mais si tu viens à me croiser en rue, ce sera Fuusoku-sama

Elle releva précipitamment la tête, mais il avait disparu, la laissant comme ça.
Elle resta immobile un long moment, le temps que l'information soit analysée et que le système cérébral redémarre.

- Maman ! hurla-t-elle.

--Ça y est, ça redémarre--

- Je dois y aller, je reviens d'ici peu ! cria-t-elle en sortant, après avoir jeté son tablier.

Il arriva au terrain d'entraînement hilare, il lui fallut un bon quart d'heure avant de commencer à retrouver sa concentration, et bien plus avant de commencer à méditer.

Il déposa d’abord le bouquet , ou ce qu'il en restait, près de la stèle des morts, mais juste avant de commencer méditer, une autre personne apparut, dos-à-dos avec Naruto.
Il portait le même genre de cape que Naruto, à un détail près, la plaque de métal fixé au niveau de l'épaule gauche, portant le kanji : "5".
On ne voyait que le haut de son visage, car comme Naruto, il portait un masque, seul quelques mèches de couleur rousse dépassait du capuchon de la cape. Elle avait les yeux fermé, paisible.

- Que me veux-tu Tomijuro ? Demanda Naruto, tandis qu'il fermait à son tour les yeux. Je tiens à signaler que je suis suivit, et que ta présence va me poser quelques problèmes.
- Désolé des dérangements que j'occasionnerai, mais j'ai des nouvelles que je ne peux te transmettre par écrit.
- S'agit-il d'un frère ? Interrogea Naruto.
- Macho, il pourrait très bien s'agir d'une sœur !
- Viens en au fait. Déclara-t-il froidement, à Konoha, il en fallait peu pour rameuter beaucoup de ninja, surtout en temps de guerre.
- Il vient d'arriver sur ce monde.

Jamais Naruto n'avait été aussi surpris depuis longtemps. Les yeux grands ouverts, i se tourna vers Tomijuro, voulant voir si elle se moquait oui ou non de lui. Mais voyant la non-réaction de son interlocuteur, il en conclut que c'était totalement plausible.

- En effet, cela ne put être transmis par écrit. Ainsi un rangÿevô s'est égarer ... intéressant, mais n'est-il pas en avance ? Demanda-t-il en reprenant sa position initiale.
- C'est pour cela que j'ai surtout voulut me déplacer. Il a près de trois mois d'avance.

Un silence s'épaissit entre les deux personnages. La dénommée Tomijuro finit par disparaître dans un coup de vent, tandis que Naruto continuait sa méditation.

Le fils d'Hachibi est en avance ... l'avenir est aussi incertain que la mer, pour les personnes n'en ayant pas connaissances... je vais bien rigoler ...

Il remit ses affaires en place et repartit en direction du bureau de l'hokage. Il s'était rappelé avoir oublié de demander quelques chose à le vieille.
Il arriva au bas du bâtiment vingt minutes plus tard, monta les quelques étages, et arriva devant le bureau. Avant de frapper à la porte, il entendit des voix, et en y prêtant attention, il reconnut la voix d'Hiashi, qui fut sans doute la plus difficile à entendre à cause du hurlement de Tsunade.

- Non, Hiashi ! Je ne chasserai pas Naruto ! Peux importe ce que toi et les villageois pensez de lui ! Hurlait justement Tsunade.
- Dans ce cas, je m’en occuperai moi-même ! fit-il énervé.
- Pour ça, il faudra me passer sur le corps ! Et si tu y arrives, il faudra encore réussir à LUI passer dessus, et cela, c'est une autre paire de manches ! hurla Tsunade en appuyant sur le "lui", essayant de faire comprendre à Hiashi sa propre folie.

Naruto, qui avait entendu, composa alors toute une série de sceaux, qui aurait été complexes pour un Anbu moyen, puis disparut sans se faire remarquer, un long et froid sourire sur le visage. Il allait enfin pouvoir s'échauffer un peu ...

- Personne ne m’en empêchera ! Même pas vous, Hokage !

Il avait mis une note médisante sur le mot Hokage, blessant ainsi Tsunade.

- Et quant à ce démon, il ne faudra pas grand chose pour rallier tous les villageois à ma cause ! D'ailleurs, certain se réunissent déjà pour le mettre hors d'état de nuire !

Le ton haineux qu’il avait placé sur la dernière phrase avait profondément blessé Tsunade, mais encore moins que les paroles qu'elle savait pourtant réalistes, les anbus avaient en effet fait compte de diverse réunion anti-kyuubi.

- Tout dépend de qui il s’agit... Déclara une voix longue et caverneuse, surprenant Hiashi, qui se tourna violemment vers la porte, sans rien voir ni personne.

Tsunade le regardait bizarrement, se demandant pourquoi il s’était retourné.

- Qu’y a-t-il ? demanda-t-elle agacée, totalement sur les nerfs.
- Vous n’avez pas entendu ? dit Hiashi en se retournant vers elle, surpris par la question de Tsunade.

- Bien entendu qu’elle n’a rien entendu... Khu ! Khu! Khu ! Fit à nouveau la voix, rigolant sinistrement. Tu es le seul qui puisse m’entendre.

- Byakugan ! s’écria Hiashi, ce qui surprit Tsunade qui se demanda ce qui se passait, elle craignait qu'Hiashi ne mette véritablement ses paroles en action.

En réalité, il tentait de dénicher Naruto, car il savait que c'était lui qui lui parlait, même s'il ne reconnaissait pas la voie.

- Que se passe-t-il ? s’écria Tsunade, essayant de ne pas laisser transparaître sa crainte.

-Là où le vent souffle... Là où le monde s’étend... Là où les neuf queues sont apparues... Et où elles ont disparu ... C’est là que j’apparais à nouveau... À toi de trouver la folie nécessaire pour me rejoindre...

Les paroles se dissipèrent comme des feuilles emportées par le vent, faisant un drôle d’effet à Hiashi.

Néanmoins, Hiashi ne se le fit pas dire deux fois, et partit sans attendre, plantant une Tsunade hors d’elle, qui se calma, un peu, en explosant la moitié du mobilier de son bureau.

- Shizune ! Hurla la cinquième, après avoir réduit en bouillis l'une de ses bibliothèque.

Shizune apparut aussitôt comprenant que c’était sa vie qui était en jeu.

- Qu’y a-t-il, Hokage-sama ?
- Envoie tout de suite deux équipes... Non, envoie tous les Anbus disponibles à la poursuite d’Hiashi !
- Très bien !

Et elle partit en courant, ne voulant pas risquer de froisser Tsunade pour le moment. Car celle-ci aurait pu, en échange, lui froisser quelques os.

Quelques minutes plus tard, Hiashi se tenait face à Naruto, celui-ci lui tournait le dos et regardait, accroupi, la stèle des shinobis morts en mission, les fleurs avaient apparemment disparues, surement enlevé, en raison de leur état.

Hiashi reconnut Naruto car on voyait très bien ces cheveux blonds. Naruto se leva et Hiashi fut surpris de voir qu’il était plus grand que lui, mais aussi plus musclé. On devinait très facilement une puissance hors norme sommeillé en lui, mais aussi à double tranchant.

Son manteau noir tombait jusqu'à ses pieds, un motif était tissé dans son dos, représentant neuf queues rouges se rejoignant au milieu de son dos.

- Pourquoi m’en voulez vous ?
- Je t’en veux car tu m’as volé ma fille ! Elle est l’héritière de son clan, elle n’a pas à traîner avec un démon ! Tu n’es qu’un monstre !

Dès qu’Hiashi eut fini, Naruto se tourna et lui fit face, avant d’éclater de rire.

Hiashi, dès qu’il vit le regard, comprit qu’il ne saurait pas le battre, on peut se battre contre un homme, on peut se battre contre une bête, mais on ne pouvait pas se battre contre ça, il n’y avait plus rien d’humain ni de bestial dans le regard de Naruto, seul la haine y résidait...

- Pars ! hurla Hiashi. Et ne reviens jamais, monstre !
- Non. Arrêtant soudainement de rire en reprenant tout son sérieux, déstabilisant ainsi Hiashi en changeant aussi brusquement d'humeur.
- Dans ce cas là, je te tuerai et j’accrocherai ton cadavre aux murs de ma demeure !

Il dit cela d'une voix de fou, entre l'hystérie et la folie, mais tremblante de peur. Car ce n'était pas Naruto qui serait accroché mort à un mur comme trophée, mais lui.

Il se lança aussitôt sur Naruto en activant son Byakugan. Naruto, quant à lui, fit tomber son manteau, laissant apparaître son armure. Il fit ensuite une série de sceaux et attendit calmement le premier coup d’Hiashi qui le frappa au cœur de plein fouet, déversant au passage tellement de chackra que le cœur de Naruto aurait du littéralement exploser.
Mais à sa surprise, aucune réaction ne se fit voir. Il en plaça un deuxième, puis un troisième et encore un quatrième, toujours aucune réaction.
Il se recula et regarda l’armure, il ne vit aucun changement avec du chackra, mais en observant plus précisément, il comprit que le chackra alimentait l’armure, et qu’elle se faisait une deuxième protection.

- Je me dois de vous signaler que depuis mon combat contre Neji, lors de l’examen chuunin, il y a maintenant quelques années, je suis «immunisé » contre le juuken.

Et il se lança sur Hiashi.

- Bouclier Divin ! hurla Hiashi, inquiet, et ne voyant plus Naruto, il crut l’avoir touché, jusqu’au moment où il se trouva nez à nez avec lui.
- BOUH ! À moi ! S'écria-t-il tout joyeux.

Il sortit un rouleau sur lequel il écrivit rapidement, puis posa le rouleau à terre et partit. Sans bruit et sans nuage de fumée. Mais à une telle vitesse qu'Hiashi ne put le suivre du regard, le laissant, pantois, ne comprenant rien à rien.

Ce n'est qu'après un certain temps qu'Hiashi remarqua le rouleau à terre. Celui-ci était enroulé autour d’un kunaï dont il ne reconnaissait pas la forme. Il ouvrit le rouleau et lu son contenu :

« J’accepte de partir, mais dites simplement que j’ai disparu suite à une bataille, laissez courir le bruit de ma mort. Vous êtes arrivé trop tard, mon corps a été emporté. La seule chose que vous ayez trouvée est ce kunaï. Vous verrez deux sceaux ci-dessous.
Celui de gauche est celui d'une technique, qui n'est pas de ma conception. Il servira à recréer une zone de combat, digne de mes capacités.
Le deuxième, c’est au cas où vous comprendriez votre erreur, ou si quelque chose de "grave" arrivait. »

Hiashi n’en crut pas ses yeux, il était fou de joie et s’empressa d’enclencher le premier sceau sans réfléchir au possible conséquence.
Il s’éloigna, lorsqu’il comprit que la première explosion était faible car elle couvrait déjà une surface quasi égale à celle du bâtiment de l’Hokage, s’ensuivit une série d’explosions toutes plus puissantes que les précédentes. Puis un silence de mort s’installa.

Hiashi, qui avait du fuir plusieurs centaines de mètres plus loin, revint sur ses pas et resta tétanisé par la scène qui s'offrait à lui, sur plusieurs centaines de mètres, rien n’était intact, sauf la stèle, à sa surprise, qui avait été protégé par un cocon de pierre.

Heureusement qu’il n’a pas riposté à mes attaques. Se dit-il alors, constatant que pas une pousse d'herbe n'avait été épargne. Je serais sûrement mort à l’heure qu’il est !

Rapidement, les Anbus, ordonnés par Tsunade, arrivèrent, et tout comme lui, restèrent bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à eux.
Rapidement de nombreux ninjas alertés par les explosions arrivèrent également, et tombèrent à genoux devant le cataclysme. Hiashi s’approcha de la stèle et vit qu’un nom y avait été gravé, on aurait dit, par l'ongle d'une créature : Uzumaki Naruto.
Il cligna de nombreuses fois des yeux, il n'y croyait pas.
Les Anbus arrivèrent et lorsqu’ils virent le nom, lâchèrent un petit cri de stupeur. Un des Anbus se tourna vers Hiashi et lui demanda ce qu’il s’était passé. Il lui répondit qu’il ne savait pas, qu’il était arrivé au début des explosions et n’avait pas pu approcher à cause de leur puissance.

Hiashi retourna ensuite chez lui, en réfléchissant à la manière d’annoncer la « mort » de Naruto. Il passa la porte et une Hanabi en pleurs se jeta dans ses bras.

- J’ai eu si peur ! Sanglota-t-elle, dans les bras de son père, pas vraiment habituer à ce genre de comportement de la part de l'une de ses filles, et encore moins de celle-là.
- Peur de quoi ? demanda Hiashi ? Se demandant ce qui se passait.
- Tu n’as pas entendu les explosions ? S’étonna Hanabi, relevant la tête et le regardant dans les yeux.
- Bien sûr que si, je me trouvais même sur les lieux. Mais en sécurité, ajouta-t-il lorsqu’il vit le visage de sa fille se décomposer.
- Tout le village a tremblé à cause des ondes de chocs, et a aussi été illuminé par la puissance des jutsus. On se serait dit en plein jour ! S'écria-t-elle tandis que les domestiques accouraient partout autour d'eux pour une raison inconnu à Hiashi
- Ah, je ne pensais pas que ça avait été aussi puissant... mais maintenant ça va. Fit il en souriant, chose assez exceptionnel chez lui. ce que ne manqua pas de remarquer sa fille.
- Que s’est-il passé ? demanda-t-elle, curieusement. Voulant absolument savoir ce qui mettait ainis son père de si bonne humeur.
- Apparemment, Naruto s’est battu avec quelqu’un, sûrement un ancien ennemi.
- C’est lui qui a fait ça ? S’écria Hanabi. Et comment cela, Naruto ? Il est mort !
- Je ne pense pas que ce soit lui qui ait véritablement provoqué les explosions. La suite, disons que j'en ai trop dit. Mais , lorsque je suis arrivé, il n’y avait plus la trace de personne.
- Tu veux dire qu’il est mort, véritablement ?
- Je ne sais pas, mais probablement, vu la puissance et l’intensité du combat.

Hinata, qui était encore dans le couloir juste derrière la porte menant au hall, n’en croyait pas ses oreilles. Elle en tremblait, de tristesse, de peur, de chagrin. Tout des sentiments que ne pouvait avoir un ninja, et dont aucun ninja compétent ne faisait montre.

Naruto, non, il ne pouvait pas, non, il... il... nous devions nous entraîner, nous...

Des larmes coulèrent le long de ses joues, elle n’avait pas pu l’aider, elle ne pouvait plus l’aider, elle ne pourrait plus le voir, l’entendre, le sentir.

Il... tu... je suis perdue...

- N... non... ce n’est pas... possible... Sanglota-t-elle, en s'effondrant à terre, les mains sur les yeux.

- Pas lui... pas toi... pourquoi lui... non... ne t’en vas... pas... à nouveau...

Hiashi, ayant entendu, alla dans le couloir et vit sa fille à genoux, effondrée, pleurant toutes les larmes de son corps.

- Hinata ! Qu’est-ce qu’il y a ? demanda le père effrayé et transi de honte de voir sa fille ainsi.
- Il est mort... ? demanda Hinata, avec pour espoir de recevoir une réponse négative.
- Je ne sais pas, sûrement, pourquoi ?

Il dit cela d'un ton désinvolte, qui choqua et attrista Hinata au plus haut point.

- N... non... impossible... je ne vous crois... pas..., dit-elle en pleurant de plus belle.
- Voyons ! Ressaisis-toi ! Tu as la vie devant toi !
- Pas... sans lui... Naru... dit-elle entre deux sanglots.
- Il y a plein d’autres jeunes hommes aussi... intéressants... que lui, et même plus !
- Naru... to...
- Oublies-le, tu ne le reverras plus jamais.
- Non... NARUTO ! hurla-t-elle avant de s’effondrer lamentablement, terrassée par la tristesse.

Hiashi n’en croyait pas ses yeux, il ne comprenait pas pourquoi elle tenait autant à lui, il la souleva et alla l’installer dans son lit. Il la veilla jusqu’à son réveil.

- Hinata ? Ca va ? Insista Hiashi, passablement inquiet lorsque celle-ci reprit connaissance.
- Où est Naruto ?

Elle dit cela d'une petite voix, quasiment un murmure.

- ...
- Où est Naruto ! dit Hinata plus insistante et plus angoissée, reperdant les couleurs qu'elle avait reprit durant son étape d'inconscience.
- ...
- Naru... to... recommença-t-elle à sangloter en collant ses genoux à son front.


Hiashi, après un long silence ponctué par les sanglots d’Hinata, et les murmures des domestiques, demanda péniblement.

- Pourquoi lui ?

Cela calma un peu Hinata, qui se tourna vers son père et dit dans un sourire triste :

- Pourquoi lui ? répéta-t-elle. Je ne sais pas, je l’aime et c’est tout, dire pourquoi m’est tout simplement impossible.
- Je ne comprends pas.
- Moi non plus, mais maintenant ça n’a plus d’importance, fit-elle en recommençant à sangloter.

Ceci laissa Hiashi encore plus troublé qu’avant, il ne comprenait vraiment rien à ce qu’il se passait.

- Je vais te chercher à manger, fit-il en voyant l’heure, et, en pensant au temps sans repas qu'elle avait passé.
- Non merci, je n’ai pas faim, dit-elle, inquiétant Hiashi.
- Très bien, appelle-moi si tu as besoin de quelque chose.
- Oui père, dit-elle tristement. Mais la seule chose dont j’ai besoin n’est pas à votre portée.

Il sortit et dés qu’il eut refermé la porte, il entendit les sanglots d’Hinata reprendre de plus belle.

Ça passera, pensa-t-il. À son âge, ce n’est qu’un amour d’adolescent. Ça passe toujours.



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