Fiction: The Naruto's Legend - Final Version

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Sakura reste un instant silencieuse, ne sachant plus quoi dire, c'était si monstrueux qu'elle n'osait plus penser à ce que cela allait apporter.

- Intéressant.

C'était Fuusoku qui était de retour, et ne semblait pas le moins du monde inquiet par l'échange qu'il venait d'avoir lieu.

Et encore moins par ce que venait d'annoncer le démon, au contraire, il paraissait même très intéressé.

- Je ne pensais pas qu'il y aurait la naissance d'un fils véritable avant longtemps mais il est probable que d'ici un siècle, ou deux, nous puissions voir des enfants mi-démon, mi-humain ... Quel avancée cela ferait ! ... Mais que se passerait-il si à chaque fois, la haine et donc le ying des parents se faisait absorber par l'enfant ... Les parents mourraient mais l'enfant serait plus parfait qu'eux ne le serait jamais ...
- Na... Naruto, tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Parfaitement, je parle de personnes infectées par un mal incurable qu'il nous faudrait soit mettre à profit, soit exterminer tous les contaminés et récupérer chez chacun le ying pour l'isoler... le collecter, et pourquoi pas, essayer de le canaliser dans un seul être...
- Narut... Naruto...
- Ou bien, toute la population évoluerait vers un équilibre parfait, tous auraient une part égale de haine et de ying, et l'enfant recevrait le ying qui circule encore dans l'atmosphère et ses parents lui apprendraient à haïr ... Mais le ying présent dans l'atmosphère est limité... est-ce que les morts libéreraient leur ying ou bien l'emmèneraient-ils avec eux chez Shinigami...
- Ca suffit ! Hurla Sakura, plaquant ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre de tels propos sortir de la bouche de son compagnon d'armes.

Fuusoku se tut, mais il regardait la shinobi, se demandant ce qu'il avait bien pu dire qui la mette dans cette état. Il attendit qu'elle se calme pour aller s'assoir en s'appuyant contre le poteau. Il l'invita à s'assoir, mais elle refusa.

- Nous devons en parler à Tsunade-sama, et au conseil.
- Bien, Sakura, toi qui est med-nin, dis-moi, quelles sont les paramètres lors d'une pandémie virale mortelle ?

Elle resta un moment surprise puis énonça comme toujours les règles qu'elle avait apprises par cœur.

- " En premier lieu, déterminer la zone et le nombre de contaminées . Ensuite mettre la zone et les contaminée en quarantaine."
- Et dans le cas, où aucun soin n'est possible ni aucun vaccin ?

* ...

Sakura baissa la tête, se rendant compte de cee que ferait le conseil s’il apprenait cela. " Brûler la zone de quarantaine, ainsi que les corps des contaminés." En tout cas, je ne sais pas si le conseil attendrait que les contaminés soient morts, mais je ne pense pas qu'il les brûleraient vivants. De plus, le virus en soi n'est pas dangereux, c'est la réaction d'équilibre qui l'est. Il faut donc empêcher la production de yang !

Fuusoku la dévisagea, puis pouffa, ne sachant plus se retenir. Ce que venait de dire Sakura était tellement absurde dans le monde ninja qu'il se demandait si elle réalisait bien qu'on était en guerre, terrain favorable à la production d'énergie négative. Que ce soit la peur, la haine, la colère ou tout simplement la mort. Car les morts changent le monde bien plus que les vivants ne le peuvent.

- Tu voudrais donc que tous les shinobis s'aiment et n'éprouvent plus de haine ? C'est absurde, c'est à l'encontre de tout ce que tu sais de ce monde!

Sakura garda le silence, se rendant compte de l'utopie qu'elle venait de prononcer. Fuusoku préféra rompre ce silence, le temps s'écoulait et la nuit approchait. Or la nuit n'est plus sûre c'est temps-ci...

- Sakura, à mon tour de t'apprendre une petite chose, à ton avis, pourquoi Sasuke a-t-il rejoint Orochimaru?
- Tu le sais, pour gagner de la puissance et se venger.
- Mais, de qui comptait-il se venger ?
- De son frère, tu le sais bien ! S'exclama la rose, se demandant pourquoi il lui posait soudainement toutes ces questions sur Sasuke.
- ... Jusqu'à ce qu'il rejoigne Orochimaru et se confronte à Tobi, c'est ce qu'il croyait aussi. Mais cette histoire est bien plus noir et s'ancre bien plus profondément dans les racines de Konoha. C'est bien Uchiwa Itachi qui a éliminé son clan, mais uniquement parce que tel était sa mission.
- Je ne comprends pas...

Elle avait plus peur de voir la réalité que de ne pas comprendre. Elle n'avait jamais été aussi loin dans ses investigations, mais elle ne savait plus pourquoi, par peur de se faire avoir, ou par peur de voir ces informations. De perdre son seul et dernier repère qui est, était, Konoha. Fuusoku, lui, n'avait eu aucun scrupule à fouiller jusqu'à la moindre miette des vies de tous ces membres du conseils, Hokage, au plus profond des racines les plus pourries qu'est le grand arbre de Konoha. Il ne prétendrait pas tout savoir, même s'il n'en pense pas moins, mais en sait bien plus que ce qui est marqué sur papier.

Surtout sur le papier "officiel"

- Sarutobi, Danzô et les conseillers ont confiés comme dernière mission à Itachi, avant de le déclarer miss-nin, de tuer tout son clan.

* C'est ... impossible ... Sakura s'effondra.

La flamme de Konoha vacilla et Fuusoku prenait un malin plaisir à souffler dessus.
- Sarutobi, tout bon qu'il soit, avait les mains couvertes du sang des Uchiwa, hommes, femmes, enfants ... Seul Sasuke y a survécu, non seulement parce que c'est le digne frère d'Itachi, mais parce que ce dernier à trouvé sa limite. Son frère.

Il la laissa digérer ça, se relevant il s'apprêta à partir, mais elle le retient par la manche. Il la regarda du coin, elle était surprise, se demandant pourquoi elle avait fait ça. Il se dégagea doucement puis reprit son chemin. Après quelques pas, Sakura l'interpella.

- Tu ne m'as toujours pas expliqué à propos de cette histoire de Hime, ni ce qu'elle a à voir avec les démons !
- Si tu veux on peut faire ça demain soir ? Je vais être occupé demain toute la journée.
- Où ça ?
- Chez moi, 19h30.
- Et on mange où? Parce que c'est pas que je n'aime pas les nouilles instantanées, mais si on peut éviter.

Encore une fois, il rit. Puis disparut, la laissant seule. Elle ne s'attarda pas, et partit à son tour. La nuit derrière elle et les lumières de la ville devant elle. Elle sourit. Elle était heureuse. Naruto n'était pas totalement revenu de ses aventures, mais contrairement à ce qu'il voulait faire croire, il n'était pas entièrement parti.

Elle quitta la nuit et entra dans la lumière. Cette lumière l'accueillit par les rires d'amis chers à elle. La traînant contre son gré vers un bistrot sympa pour passer la soirée et la nuit, fêter les missions réussies et se retrouver, les quelques derniers représentants des neuf de Konoha, qui avaient été les premiers d'une nouvelle génération à briller d'un firmament étincelant.

Mais la lumière n'est pas là pour tous. Les ombres et les ténèbres n'existent que pour cacher ceux qui s'enfuient de toute cette chaleur, qui ne supportent pas de voir tant de lumière, ayant été blessée en son cœur. Tandis que la rose s'illuminait, une ombre se détachait des autres, aussi noire que la profondeur des forêts de Konoha au cœur de la nuit sans lune. Là où les plus grands fauves ne vont pas.

L'ombre tremblait, une rage blanche fumant littéralement de cette dernière. Qu'on aurait pu prendre pour un brouillard ou une condensation, ce qui était tout bonnement impensable dans la chaleur de cette fin d'été.

- Le roi a réveillé l'une des princesses apparemment... et pas des moindres... Pourquoi a-t-il fait ça ? Il nous met tous en danger...
elle doit disparaître...

L'ombre se retourna et lorsqu'elle passa à côté du poteau, esquissa un mouvement, le toucha. Il prit feu. Éclairant ces ténèbres de flammes blanches.

Éclairant l'ombre dont le visage était caché par un masque représentant un chien. La cape noir ont la capuche était rabaissé portait deux signes. Le premier, une plaquette d'un métal sombre portant le kanji 5, et cinq traits de différentes couleurs qui partaient d'un point qui devait se situer au centre de son dos.

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Le soleil se levait, la pleine lune retourna dormir pendant ces 28 jours. Attendant de retrouver ses forces, tout comme le conteur le ferait.
Les enfants avaient les yeux fatigués, mais derrière leurs paupières tombantes, de grands éclairs d'imagination en ressortaient, dans leur mémoires, ils vivraient éternellement ces combats d'antan. Les faisant vivre également indéfiniment.

Il ramassa les quelques affaires qu'il avait fait circuler parmi les enfants. Tandis qu'il fermait sa besace, son regard s'attarda sur sa bague, une chevalière orné d'un étrange sceau, qui le rendit nostalgique. Son regard glissa à l'horizon et attendit leurs arrivés, éteignant les quelques braises restantes.

Je me demande s'ils s'en sortent de leurs coté... particulièrement Kutar, il n'a jamais avoué qu'il appréciait les enfants... en contre partie il a un sacré manque de patience

Se souvenir de ses anciens compagnons le fit sourire, la nostalgie l'habitant en entier. Ils avaient tout partager, l'amour, la famille, l'amitié...

... la mort...

Le feu était éteint depuis longtemps quand les parents vinrent chercher leur progéniture. Comme à chaque fois, ils apportaient des denrées dont il lui arrivait fréquemment de refuser une partie que ce soit dû aux mauvaises récoltes, la disparition d'un gibier ou un accroissement de la population. Mais étrangement, il refusait parfois l'une d'entre elles, sans raison apparente, et les jours, ou les semaines, qui suivent une catastrophe se produit, réduisant cette production de manière dramatique. Obligeant les villageois à vivre sur les réserves, épargnées par le refut du vieil homme. Depuis ils ont pris pour habitude de ne pas discuter et, lorsqu'il vient à en refuser une ils le prennent comme une prédiction, et font ce qu'il faut pour endiguer le mal. S'ils apportent des denrées, ce n'est pas seulement pour remercier le conteur, mais aussi pour lui permettre de vivre jusqu'au mois prochain. Trop âgé que pour travailler la terre.

Car il est vieux.

Terriblement vieux ...

En réalité, personne ne savait l'âge qu'il avait, il était là, quand ils étaient enfants, et de même pour leurs parents, et leurs grands-parents. Cette longévité incroyable ne semblait pas les préoccuper. Au contraire, tout ce qu'il apprenait aux enfants par ses histoires permettaient à ceux-ci d'appréhender plus facilement la vie qui les attendaient.

Et puis, ce ne sont que des histoires, qu'est-ce que des fables peuvent faire comme mal ?

... que des fables...

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