Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Une nouvelle génération

Une jeune fille est pris en poursuite par l'Akatsuki dans le pays de la barrière provoquant des troubles notables. Ce pays fait appel à Konoha pour leur venir en aide. Naruto, Hokage, décide d'envoyer ses chuunins les plus prometteurs ainsi que lui-même, Shikamaru, Tenten et Lee. Venez découvrir les enfants de nos ninjas dans des aventures riches en émotions. Plusieurs couples se formeront. Aventure, humour et romance.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 22178 | Comments: 8 | Favs: 11
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mimichan (Féminin), le 25/03/2009
Salut, c'est ma première fic, elle est plutôt longue, cela fait un moment que je l'ai écrite. Je posterai assez souvent vu qu'elle est déjà écrite. Je voulais créer des persos qui m'appartiennent sans trop me casser la tête et je suis plutôt contente du résultat. Je ne pense pas avoir mis du spoil.
Enjoy...




Chapitre 8: Palais



Le matin se levait à peine, elle était restée sous le lit du petit toute la nuit dans une position inconfortable. Ses ennemis s’étaient déplacés dans toute la ville sans la trouver. Ils prenaient un peu de repos ensemble, ils étaient assis l’un près de l’autre et…Elle ne le crut pas sur le coup…ils s’embrassaient passionnément !

L’Akatsuki recrutait par couple maintenant !

Une tête ébouriffée à l’envers lui souhaita une bonne journée avant de disparaître.
Il sauta sur le lit, abaissant du coup son matelas et l’écrasant par la même occasion.
Elle décida en son fort intérieur qu’elle n’aurait jamais d’enfants, non jamais, tant pis pour ses dons héréditaires, elle n’endurerait pas ce calvaire.

Le cher enfant partit se laver, revint s’habiller puis retourna la voir.
« Tu pars quand ?
- Tout à l’heure ! Quand tes parents seront sortis !
- Ils fermeront la maison à clef, tu ne pourras pas partir.
- Je passerais par une fenêtre, ne t’inquiète pas pour moi. Ne dis rien, c’est tout.
- Pas de problème. »

Elle attendit patiemment que la maison se vide de ses occupants. Elle descendit dans la salle à manger, déjeuna copieusement en prenant soin de laver ses couverts ensuite, elle mit sa cape dans la cheminée et la fit brûler en utilisant un petit Katon. Elle prit la peine de se laver.
De l’eau chaude, du savon et du shampoing. Le rêve.
Elle ébouriffa ses cheveux avec la serviette, ils séchaient à une vitesse extraordinaire, elle s’habilla en faisant attention au moindre détail. Elle se regarda dans le miroir satisfaite. Elle ressemblait vraiment à un garçon.

Elle prit l’argent qui traînait sur un meuble, elle avait de quoi se payer un repas.
Elle se posta à une fenêtre, attendit qu’il n’y ait personne dans la rue pour sortir. Elle se dirigea vers le lac espérant trouver le port.
Elle demanda son chemin à un passant qui se fit un plaisir de lui répondre, elle en profita pour savoir où elle pourrait se faire engager en tant que matelot. Il la renseigna à merveille.

Elle reprit son chemin suivant la direction indiquée.
Plus elle avançait, plus elle s’inquiétait. Il lui semblait qu’elle se rapprochait du couple ennemi.

Evidemment, ils surveillaient le port tout en se bécotant de temps en temps.
Elle se sentit moins sûre d’elle tout à coup.
Le port n’était certainement pas grand, il y avait peu de bateau en partance de la barrière, elle n’avait aucune chance de passer.

Elle préféra attendre, et se renseigner sur un autre moyen d’atteindre le pays du feu.
Elle revint sur ses pas. Personne n’accordait de l’importance sur le moyen de quitter le pays. Poser des questions directement là-dessus serait malvenu.
En marchant, elle écouta les discussions des gens l’air de rien.
Ils discutaient plutôt travail. Le meilleur moyen de savoir les potins du quartier serait de trouver le banc des commères.
Elle fit un petit tour des environs, et repéra une bande de personnes âgées discutant avec entrain sur leurs bancs attitrés.

Elle s’adossa contre un mur tout proche, tendit une oreille attentive.
« Lin sama a osé. »
Ils parlaient du dirigeant.
« Attends, jamais il n’aurait autorisé cela.
- Si, je vous jure.
- Ce n’est que des rumeurs…tu te trompes. C’est impossible.
- C’est officiel ! Lis le journal de ce matin !
- Ce n’est pas vrai ! »

Ils se tenaient la main devant la bouche. Que pouvaient-ils se passer de si extraordinaire ?
« Lin sama…
- Et oui, des ninjas arrivent aujourd’hui pour nous aider à vaincre les nuages rouges. »

Elle sourit, des larmes de soulagement au bord des yeux.
« Encore des ennuis, la situation va empirer.
- D’où viennent-ils ?
- Du pays du feu ! »
Elle nageait en plein rêve, il fallait qu’elle arrive à les approcher et elle serait en sécurité. Elle écouta la suite en se mordant le bout des doigts pour ne pas hurler de joie.
« Combien ?
- Il paraît qu’ils sont douze.
- Que même, leur dirigeant s’est déplacé pour l’occasion. »
L’hokage, lui-même ! Son cœur battait la chamade, elle allait s’en sortir, tout s’arrangeait.
« Où vont-ils séjourner ?
- Au palais, pardi ! Ils ont droit à tout !
- Je dis que tout cela n’est pas bon. Ce sont des êtres maléfiques, ils vont nous rouler.
- Si çà se trouve, ils sont pires que ceux que nous avons déjà… »
Elle devait se faire engager au palais, ce ne serait pas facile mais elle y arriverait.
Elle alla donc vers la colline sur laquelle siégeait le palais de Lin sama.
Elle s’arrêta près de l’entrée. Il y avait une ribambelle de gardes.
Une fille la bouscula.
« Je suis désolée….Je…dois…y aller. »

Elle était au bord des larmes, la fuyarde l’attrapa par le bras avant qu’elle ne s’en aille.
« Reprends ton souffle ! Tu vas t’asphyxier à force !
- Je…suis…pressée.
- Comment t’appelles-tu ?
- Gin. »

Gin finit par reprendre une respiration normale.
« Pourquoi cours-tu ainsi ?
- Je dois préparer les chambres des invités qui arrivent cet après-midi. Rien n’est fait.
- Je pourrais t’aider.
- Tu n’es pas au service du palais.
- Non, c’est vrai… Enfin, je cherche du travail et si je peux te rendre service.
- Je peux t’arranger cela. On est surchargé de boulot. Suis-moi, on va voir Dan sama. »

Elles rentrèrent dans le palais. Elle n’avait jamais vu autant de luxure, elles traversèrent d’abord un parc magnifique contenant des plantes qu’elle n’avait alors vu qu’en illustration, puis l’intérieur du palais dont les murs étaient peints avec délicatesse jusqu’au bureau de Dan sama.

Un vieil homme accueillit Gin avec gentillesse. Gin lui expliqua alors sa demande.
« Très bien, jeune homme. Donnez-moi votre nom ! Et enlevez-moi ce chapeau ! »
Elle s’exécuta. Le vieil homme siffla époustouflé :
« Vous avez un très beau visage…Alors votre nom ?
- Suyi
- Très bien, enfilez ces vêtements, en vitesse. Et aidez Gin. »
Suyi prit les affaires, se changea dans la pièce d’à coté et partit à la suite de Gin préparer les chambres de ces sauveurs.

Elle venait de finir la dernière chambre. Gin s’étira de tout son long en soupirant.
« Ils ne vont pas tarder à arriver, les ninjas.
- Hn.
- Ils vivent de l’autre côté de la barrière. Je me demande comme c’est là-bas.
- Moi aussi.
- Bon, il va falloir prendre de nouvelles instructions chez Dan sama.
- On a le temps, un petit peu…
- Dan sama n’aime pas ceux qui farnientent entre deux. Allez viens.
- Attends…
- Qu’est ce que je viens te dire, Suyi !
- Qu’est ce que c’est ? »
Suyi venait de remarquer un pot en argile blanc un peu suspect dans un coin de la pièce. C’était le chakra de cette femme encore ! Un explosif, les chambres étaient piégées. Ils avaient tout prévu pour l’arrivée des ninjas.
« C’est sûrement une nouvelle décoration !
- Gin, prends ce vase et jette-le dans un endroit désert. Je vais voir s’il y en a d’autres.
- Je n’ai pas envie de me faire virer pour avoir saccagé du matériel.
- Gin, je viens d’un village attaqué par les nuages rouges. Je sais comment ces types fonctionnent. Je suis sûr de moi. Tu me fais confiance.
- D’accord. »

Suyi fit le tour des chambres et repéra tous les objets explosifs. Elle fit un examen plus minutieux afin de repérer d’autres pièges mais il n’y avait rien de suspect. Gin mit tous les vases dans un sac.
« Je vais les jeter dans un lieu sûr.
- J’ai une idée. Mets-les dans de l’eau, ils vont se désagréger.
- Pas de problème. Va voir Dan sama pour qu’il te confie une tâche.
- A toute à l’heure ! »

Elle se rendit au bureau de Dan sama sans difficulté.
« J’ai fini les chambres.
- Où est Gin ?
- Elle est allée porter du linge sale aux lessiveuses.
- Tu tombes bien. J’ai besoin de quelqu’un pour porter un repas à un noble malade : Majal sama. »

Il lui indiqua comment trouver les cuisiner et la chambre de Majal. Elle ne tarda pas à toquer à la porte du noble, un serviteur lui ouvrit.
Elle attendit que Majal se redresse tant bien que mal dans son lit. Il n’était pas malade, elle le sentait. Méfiante, elle positionna le plateau sur une table adaptée au lit.
Majal la regarda attentivement puis sourit. La lueur mauvaise dans ses yeux la fit reculer, il lui attrapa férocement le poignet.
« Mais qui voilà ! »
Elle sentit une décharge violente dans son bras, elle perdit connaissance.

Elle ouvrit doucement ses yeux endoloris, elle était plongée dans le noir, elle essaya de bouger. Elle fit le point, elle avait une cagoule sur la tête, elle était ficelée et on la transportait certainement à l’arrière d’un véhicule.
Elle s’était finalement faite attrapé comme une débutante. Elle n’avait pas envisagé la possibilité que ses ennemis fussent venus en plus grand nombre. Les deux autres avaient servis à la rabattre vers un piège. Elle s’était vraiment comportée en imbécile.
Elle joua des poignets pour se libérer, ses liens n’étaient pas si serrés et elle s’était entraînée à ce genre de situation. En un rien de temps, elle eut les mains libres. Elle enleva la cagoule et délivra ses jambes.
Elle se trouvait dans une carriole recouverte d’une bâche. Il y avait seulement un conducteur.

Elle se plaça discrètement derrière lui. Inversons un petit peu les rôles, pensa-t-elle en saisissant la corde qui avait servi à l’emprisonner. Elle le tira subitement en arrière, l’attachant sans qu’il ne s’en rende compte et prit les rênes engageant l’attelage dans une rue peu fréquentée.

Elle se retourna pour s’occuper de son geôlier. Elle lui enleva la cagoule. C’était le serviteur qui lui avait ouvert tout à l’heure. Ses yeux verts détonnaient avec ses cheveux roux, il portait tout comme elle l’uniforme des servants du palais. Il avait un couteau à la ceinture qu’elle lui emprunta pour le menacer.
« Où sont mes armes ? »

Il lui indiqua d’un mouvement de la tête un petit coffre dans un coin. Elle le saisit rapidement, l’ouvrit avec agilité et mis son katana sous la gorge du serviteur.
« Où m’emmenais-tu ?
- A Ita et Deï sama.
- Qui sont-ils ?
- Des membres de l’Akatsuki. »
Il souriait narquoisement. Elle vérifia les alentours, ses ennemis étaient tout proches et se dirigeaient vers elle. Elle décida d’écourter l’interrogatoire :
« Es-tu un membre de cette organisation ?
- Oui, nouvellement recruté. J’ai hâte de travailler avec toi, ricana-t-il.
- Dans tes rêves. »

Elle l’assomma avant de rejoindre la foule de la rue adjacente. Elle se mit à se faufiler entre les gens en s’éloignant le plus possible de ses poursuivants. Ils voulaient la recruter, ils s’y étaient vraiment mal pris.
Ils ne la lâchaient pas. Elle devait avoir un mouchard sur elle. Elle s’examina de la tête au pied, et arracha un bandeau qu’elle avait autour de la jambe en le déposant dans le sac d’un innocent.

Elle porta la main à son cou, un collier. Elle s’en débarrassa dans un chariot.
Elle vérifia encore, ces objets étaient trop évidents. Elle sentit dans le bas dans son dos, un diffuseur de chakra. Elle s’escrima à l’enlever en s’arrêtant. Ce genre d’appareil était aussi précis qu’un GPS.
Ils étaient à quelques mètres.
Elle l’arracha enfin, garda sa main dans le dos. Elle chercha quelqu’un qui pouvait lui ressembler en reprenant sa course.
Ils étaient derrière elle.
Elle trouva enfin sa cible, elle cala son pas sur le sien pendant un petit bout de temps et lui colla le mouchard au même emplacement.
Elle s’éloigna rapidement tandis que ces poursuivants se jetaient sur le pauvre malheureux.

Elle était déjà loin quand ils s’aperçurent de la supercherie.
Elle s’arrêta, reprit son souffle en s’adossant à un mur.
Ils étaient maintenant quatre jusqu’à preuve du contraire. Deux d’entre eux monopolisaient l’attention tandis que les deux autres se cachaient vicieusement dans le palais pour assassiner les ninjas du pays du feu. Elle se demandait même si, en fait, elle n’était qu’un appât pour les attirer ici.

Elle devait avertir les ninjas de Konoha au plus vite, elle s’était trop éloignée du palais.
Il devait y avoir sûrement un de leurs membres postés à l’entrée, elle aurait du mal à entrer.

Elle avait eu de la chance d’être tombée sur le moins expérimenté lors de son transport, elle n’aurait pas eu autant de facilité à s’évader avec les deux autres à moins qu’ils n’aient tout fait pour.
Elle devait trouver Gin.

Elle retourna vers le palais en restant constamment sur ses gardes.



Donc me revoilà, après une petite abscence. Je tiens à préciser que si je n'ai pas minimum 2 commentaires je ne continue pas ma fic sur ce site.
J'ai un compte sur fanfic.fr au même nom pour les intéressés où j'ai deux autres fics, une terminée et une en cours.




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