Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Une nouvelle génération

Une jeune fille est pris en poursuite par l'Akatsuki dans le pays de la barrière provoquant des troubles notables. Ce pays fait appel à Konoha pour leur venir en aide. Naruto, Hokage, décide d'envoyer ses chuunins les plus prometteurs ainsi que lui-même, Shikamaru, Tenten et Lee. Venez découvrir les enfants de nos ninjas dans des aventures riches en émotions. Plusieurs couples se formeront. Aventure, humour et romance.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 22178 | Comments: 8 | Favs: 11
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mimichan (Féminin), le 08/02/2009
Et deux chapitres en un de plus. Que dire ? On retrouve notre petite fuyarde et nous aurons le point de vue de Laji, ce petit monstre innocent. J'aime bien ce perso, désolé.



Chapitre 4: Pince à linge



Les vêtements décents tant convoités se balançaient au grès du vent retenu par des pinces rouges sur le fil à étendre.
Notre fuyarde attendait le moment propice pour se jeter dessus, dissimulée dans un buisson. Elle était assez rapide pour les subtiliser sans problème mais elle ne voulait pas prendre le risque de se faire repérer en plein jour. D’un autre côté, on ne tarderait pas à venir plier le linge. Elle devait se lancer avant qu’il ne soit trop tard.
Que pouvait-il lui arriver ? Elle était une experte en la matière, elle enlevait les pinces avec vélocité et pliait le linge en un temps records. Et puis derrière le drap noir personne ne la verrait. Elle se mit à compter à rebours dans sa tête à partir de cinq.
Elle s’élança dans la rue, passa par-dessus un petit muret et se rua sur l’étendoir tellement vite que les passants clignèrent des yeux.
Elle accomplit son méfait avec assurance jusqu’à ce qu’une pince ne fasse des siennes. Elle tira comme une forcenée.
Et évidemment, ce n’est pas la pince qui céda mais le fil !
Le drap la recouvrit entièrement, elle agrippa les vêtements qui l’intéressait, son cœur battant la chamade, puis souleva avec précaution un pan du drap.
Deux petits pieds !
Elle maudit le gosse quand il appela sa mère d’une voix criarde.
Plus qu’une solution pour ne pas qu’on la reconnaisse, elle resserra le drap autour d’elle, se leva et prit la poudre d’escampette.
Elle s’enfuit avec succès en ne se prenant les pieds dans le tissu qu’une ou deux fois pas plus.
Enfin à couvert de la forêt, elle osa lâcher le drap. Elle s’assit par terre, reprenant son souffle. Bon sang, elle n’était pas capable de faire quelque chose sans que la malchance ne s’en mêle.
Elle éclata en sanglots.
Le stress, la fatigue et les coups durs accumulés sortirent.
Elle se mordit rageusement ses lèvres en étouffant un gémissement plaintif.
Elle avait perdu sa mère, son village et sa fierté.
Sa poitrine se soulevait par soubresaut tandis que sa peine se déversait.
Elle fuyait dans un état lamentable depuis plus d’une semaine ne pouvant faire son deuil… Personne ne lui venait en aide, elle était seule, si seule… Ils n’abandonneraient pas avant de l’avoir attrapée…Que lui voulaient-ils à la fin ?
Elle respira amplement essayant de retrouver son calme et son aplomb. Elle devait tenir le coup car elle était seule à pouvoir se sortir de cette déveine. Se concentrer sur le présent, elle pourrait pleurer qu’en sécurité.
Elle était maudite à coup sûr.
Elle regarda son butin en chassant le flot de larmes qui s’écoulait de ses yeux déplorés. Un short, un haut sans manche noirs et une veste longue marron. Une ribambelle de chaussettes et de sous vêtements accessoirement.
Elle se lava et se changea en vitesse tout en reprenant son calme.
Elle se sentait beaucoup mieux.
Elle considéra son drap avec intérêt, elle le déchira pour se faire un ballot, un bandana, une ceinture et des bandages.
Elle noua le bout de tissu sur sa tête en y enfouissant ses cheveux en ramenant ses mèches pour cacher ses yeux ténébreux. Elle se sentait enfin propre.
Elle chercha partout dans la forêt une plante spéciale. Enfin satisfaite, elle prépara une onction dans une écorce incurvée d’arbre. La texture enfin satisfaisante, elle y plongea ses doigts pâles et se recouvrit la peau de crème. Son teint devint hâlé.
Elle reprit sa route à travers champs se sentant comme mise à nue loin des couverts des forêt. On ne l’avait pas aperçue mais qu’importe. Elle ne devait pas rester longtemps au même endroit. Elle ne cessait de scruter le ciel guettant le grand aigle blanc d’argile servant de moyen de locomotion à ses poursuivants..

La suite de sa journée se déroula sans problème aucun. Elle avait même déjeuné de manière satisfaisante. Elle se sentait beaucoup mieux, le chakra de ses ennemis et les nuages inexistants, elle marchait détendue avec détermination.
Elle réfléchissait.
Ses ennemis ne la lâcheront pas avant de l’avoir attrapée. Seule, elle était excessivement vulnérable. Elle avait pris la bonne décision. Elle devait rejoindre Konoha, il y aurait des gens prêts à l’aider. Sa mère l’avait toujours assuré que l’Hokage lui viendrait en aide si par malheur, elle n’était plus en sécurité derrière la barrière.
Sa mère lui avait enseigné durement les arts ninjas, les sciences naturelles et à se débrouiller. Elle avait bien fait, elle ne se serait jamais imaginé sans elle, il y a quelque temps. Elle lui manquait. Son odeur, son amour et son sale caractère.
Sa mère… n’avait pas de sépulture ! Elle s’en rendit compte à cet instant, elle n’avait été préoccupée que par sa survie depuis l’attaque. Qu’allait-elle faire ?
Elle le savait bien au fond d’elle. Et elle le lui promit.
« Ce n’est pas prudent de voyager seule, ma jolie, l’interpella un homme d’apparence juvénile. Et de rêvasser par la même occasion !
- Mêle-toi de tes oignons !
- Les routes sont peu sûres, ces temps-ci. Si tu croises les nuages rouges, tu ne feras pas long feu.
- Que dit-on sur eux ?
- Ils se dirigent vers la capitale, en ce moment. Ce sont des monstres sans pitié provoquant désolation et chagrin…
- Epargne-moi ton passage théâtral ! »
Ses ennemis n’arrivaient pas à la rattraper. Ils avaient déduits ses intentions et tentaient de lui couper la route vers le pays du feu. Elle ne pouvait pas faire autrement, pourtant. Dans la capitale, elle serait difficilement repérable. Ce serait proche de la barrière que cela se corserait. Elle ne pouvait pas espéré qu’ils s’en aillent et la laissent tranquillement vivre dans le pays de la barrière. Son interlocuteur sourit et s’approcha doucement d’elle.
« Une beauté pareille ne se croise pas tout les jours. Ce serait dommage de mourir en les rencontrant.
- Hn.
- Je m’appelle Monamaru. Et toi ?
- T’regarde pas. »
Elle se méfia de lui, un de ses sourcils se leva mécontent. Tout dans son attitude sonnait faux. Il essayait de la draguer, d’être sympathique tout en ayant un regard calculateur et mal intentionné. Il était tendu. Elle avait le flair pour saisir vite les intentions des gens, il ne lui voulait pas du bien. Il mit une main dans ses cheveux bruns en riant et en fermant les yeux. Elle fronça les sourcils.
« Qui a-t-il de si drôle ?
- Tu es dans mon champs…
- Hn ?
- Tout ce qui se trouve dans mon champs…
- Dans tes rêves », s’exclama-t-elle en lui collant une droite bien méritée.

Monamaru à terre la regarda avec des yeux aussi gros que des soucoupes. Cette gringalette lui avait collé une belle raclée, d’où tirait-elle sa force ?
« Je ne t’appartiens pas, c’est clair », affirma-t-elle en lui tendant la main pour le relever.
Il s’épousseta en essayant de se faire le plus petit possible. On ne pouvait décidemment plus draguer ni avoir la plus petite once romantique.
« Que sais-tu d’autres sur les nuages rouges ?
- Pas grand-chose. Ils sont deux, un homme ténébreux avec des yeux rouges maléfiques et une femme blonde avec des bouches dans les mains. Ils sont dangereux…c’est tout. »
Elle avait l’air déçue. Monamaru n’était pas idiot, ce ne pouvait être qu’elle, la fille recherchée par les nuages rouges. Elle était magnifique même s’il la trouvait un peu trop maigre à son goût.
« M’en vais…
- Attends… »
Elle se retourna interrogatrice.
« Un repas, des provisions çà te dirait… »
Elle prit un air songeur, elle opina affirmativement de la tête et le suivit. Parfait, un petit soporifique et le tour était joué.
« Tu vis seul ?
- Oui, pour l’instant. Ce sera un dîner en tête à tête. »
Elle le suivit docilement. Il lui tourna le dos pour ouvrir sa porte, et perdit connaissance.

Les hommes sont des imbéciles, il pensait vraiment pouvoir la rouler. C’était d’un classique, il ne se trouvait personne d’honnête et d’inintéressé en ce monde. Il ne valait pas mieux que tous les autres. Elle rentra chez Monamaru en le tirant à l’intérieur, se servit copieusement. Des chaussures toutes neuves, une dizaine de couteau, du saucisson, du pain, un nouveau sac, une cape. Elle allait sortir de la maisonnée quand ses tripes s’entremêlèrent. Ils étaient là, elle ferma les yeux pour se concentrer. Dans le ciel,… à quinze kilomètres...Leur vitesse était rapide…vers la capitale…en ligne droite...
Elle soupira, elle n’était pas sur leur chemin. Ils ne savaient pas où elle se trouvait exactement. C’était un hasard… Elle savait maintenant comment les éviter jusqu’à sa destination.
Elle décida de rester à l’abri tant qu’ils seraient dans les parages. Elle ne savait pas exactement quelle distance ils pouvaient observer de leur hauteur. Elle retourna près de Monamaru, il ne tarderait pas à se réveiller celui-là. Elle le bâillonna avec expertise. La nuit serait longue.



Elle avait fini de barricader toutes les entrées, elle se laissa choir sur la chaise la plus proche et un regard noir la fusilla. Monamaru semblait remis de son petit coup sur la tête, pas très résistant pour un paysan.
« Mes amis ne tarderont pas à s’apercevoir de mon absence. Ils viendront voir ce qui se passe. »
Elle ferma les yeux nullement intéressée et peu convaincue en s’affaissant un peu plus et en croisant nonchalamment les jambes.
« Ils mettront la maison à feu et à sang pour t’attraper, écorcheront vif mes cochons, voleront les œufs de mes poules pour t’avoir aidée… »
Elle sourit en le coupant :
« Et alors, je sauterais de la fenêtre du troisième étage dans une pluie de verre en exécutant trois tours sur moi-même et je protègerais tes bêtes en les mettant en déroute en un rien de temps grâce à mes techniques maléfiques.
- Cool… »
C’était la phrase la plus longue qu’elle avait prononcé depuis qu’elle avait quittée son village natal. Un peu de compagnie lui manquait. Discuter un peu lui ferait du bien, même si c’était avec un homme qui avait essayé de l’embobiner.
« Je reste juste pour la nuit, le temps qu’ils s’en aillent.
- Qui ?
- Mes ennemis, l’Akatsuki.
- Ils sont là, détache-moi ! Je sais me battre. Je ne me laisserais pas saigner comme une bête sans rien faire. »
Elle le regarda des pieds à la tête d’un air dubitatif. Il avait un peu de courage quand même, c’était réconfortant. Elle ria doucement.
« Tu ne me crois pas, dit-il déçu.
- Un ninja saurait déjà qu’ils ne sont pas sur le pas de la porte.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- J’ai réussi à leur échapper en partie grâce à mes dons pour repérer les ninjas sur de longues distances.
- Ah… Ils sont plus forts que toi, non ?
- Hn.
- Alors comment as-tu fait pour leur échapper ? Ce n’est pas seulement en sachant leur position.
- Je suis très rapide pour une ninja.
- Je me doutais que tu étais un peu spéciale pour intéresser des individus pareilles. Ils viennent des pays ninjas, qu’as-tu de plus que les autres ninjas ? »
La mine de la jeune fille se renfrogna.
« Certains ninjas ont des techniques héréditaires, et les étudier permet dans certains cas de se les approprier…et je suis la dernière à la posséder.
- Ton don pour repérer les autres.
- Hn. Entre autres…
- Tu es venue te réfugier dans notre pays pour leur échapper et ils ont réussi à franchir eux aussi la barrière. Tu es bien attrapée.
- J’ai toujours vécue ici.
- Il n’y a pas de ninjas, ici.
- Je suis née ici. C’est ma mère qui a franchi la barrière il y a seize ans.
- Ah… Et ta mère ? »
Des plis barrèrent le front de la jeune fille, elle se prit le visage entre les mains et se replia sur elle-même. Monamaru sentit qu’il venait d’aborder un sujet très délicat.
« Elle les a retardé pour que je puisse m’enfuir en mettant toutes mes chances de mon côté.
- Je suis navré pour toi.
- Hn. Ainsi meurt un Shinobi, en protégeant les autres. Je devrais être fière d’elle.
- Tu peux l’être », sourit-il.
L’attitude de Monamaru la surprit. Il la fixait comme s’il la redécouvrait.
« Je comprends ta tristesse… ce que je veux te dire…c’est…
- Oui ? »
Elle attendait avec impatience ce qu’il avait à lui dire, elle joignit ses mains sous son menton et lui prêta toute son attention. Il rougissait à vue d’œil.
« J’ai honte d’avoir cru toutes ses sornettes sur les ninjas.
- Hein ?
- J’admire votre courage. Ta mère, pour te défendre et toi, pour avoir survécue sans l’aide de personne. »
Sa bouche se décrocha.
« Je voulais te capturer toute à l’heure en te faisant boire un somnifère. Je pensais que tes poursuivants nous laisseraient en paix s’ils obtenaient ce qu’ils voulaient. Il ne faut pas céder face à ses monstres. Merci de m’en avoir empêché. »
Des larmes glissèrent sur ses joues.
« Merci, balbutia-t-elle, tu me redonnes la force de continuer. »
Ils se sourirent chaleureusement. Elle finit par le détacher pour préparer le repas. Finalement, leur petit dîner en tête à tête eut lieu.


Laji se mit à ronfler pour que Sasuke s’arrête de s’acharner sur lui. La délicieuse odeur du repas parvint jusqu’à ses narines mais il resta impassible tandis que Sasuke tentait de l’allécher en lui décrivant le menu. Il ne bougea pas un cil.
Son tortionnaire le secoua dans tous les sens, rien à y faire. Il ne bougerait pas.
« J’ai faim, Laji ! Arrête de faire semblant ! Kuso ! »
Sasuke s’éloigna prendre son repas.
Laji se concentra sur sa manière de ronfler en essayant de la rendre la plus crédible possible.
Il avait pourtant fait bien attention quand il avait subtilisé les mouches. Personne ne l’avait vu. Tenji avait dû activer son Biakugan à un moment ou à un autre, c’était la seule possibilité. Et encore, son Biakugan n’était pas assez sensible pour détecter les insectes aussi précisément. Non, il l’avait deviné. Shin comptait vraiment ses mouches, il avait dû dire à Tenji qu’il lui en manquait et alors il avait compris.
En plus, Laji n’avait pour une fois eu aucune mauvaise intention à l’égard de Tenji. Il voulait juste comprendre les capacités spécifiques des mouches de Shin, nouvelle lignée d’insecte utilisée par les Aburame, en les étudiant avec son Biakugan. De plus, en les relâchant ensuite, il aurait aimé savoir si sa technique héréditaire lui permettait de les distinguer de toutes les autres. C’était des intentions louables, enfin presque, la famille Aburame n’aurait pas apprécié.
Laji aimait avoir toujours une longueur d’avance sur les autres. Il connaissait tous les points faibles et forts de ses camarades ce qui en mission était capital. Prévoir les défaillances, savoir qui envoyer, répartir les tâches pour un maximum d’efficacité, réduire les pertes…tout cela tournoyait dans sa petite tête.
Cette nouvelle lignée de mouche l’intriguait à un point innommable. La mission actuelle était d’un niveau supérieur. Il ne fallait rien laisser au hasard. Ne pas connaître toutes les capacités de son coéquipier pourrait lui faire prendre des mauvaises décisions. Et être en mauvais rapport avec lui ne faciliterait pas leur travail d’équipe.
En général, il établissait les stratégies d’attaque de son groupe et il était généralement désigné comme leader par l’Hokage quand ils partaient sans leur senseï.
Il soupira entre deux ronflements. Ce n’était pas le plus urgent, il aurait tout son temps durant le reste du voyage pour se renseigner sur ses mouches. Il devait trouver une excuse valable compatible avec son pseudo caractère timide pour sa tante Tenten.
Pourquoi attrape-t-on des mouches pour les mettre dans un bocal ?
A part les étudier.
C’était corsé mais son esprit génial trouverait une solution.
Tenji…aurait pu le coincer sur autre chose. Il callait un petit peu sur ce coup là.
Laji se dit qu’il l’avait bien mérité. Il sourit, si Tenji arrêtait de bouder et commençait à riposter, ce serait encore plus excitant de l’embêter. Rien n’était plus exquis que de tout calculer pour faire ses coups en douce et de se faire passer pour un être inoffensif et timide même aux yeux de ses camarades.
Il ne voulait pas être séparé d’eux à cause de ses capacités extraordinaires. Il n’atteignait jamais ses aptitudes maximales lors d’un combat, il avait le niveau d’un Jounin, il le savait bien. Il se sentait trop jeune pour assumer tout cela et en même temps, il s’ennuyait lors des missions trop facile. Il ne pouvait combler son ennui quand faisant fonctionner ses neurones pour persécuter Tenji sans se faire attraper ce qui n’était vraiment pas honorable.
Ah, il avait une excuse un peu bidon mais elle ferait l’affaire. Il tendit l’oreille, et sursauta. Des cris terrifiants s’échappaient des bois. Que se passait-il ? Il reconnut les voix de l’équipe de Tenji.
Il activa discrètement son Biakugan. Il faillit s’étrangler de rire. Kin et Temi tiraient les cheveux de Tenji dans tous les sens.
Il regarda s’il pouvait mettre la main sur quelque chose de comestible avant de retourner discrètement dans la tente de son équipe. Les senseï ne décollaient pas du feu.
Il se mit à ramper doucement sans faire de bruit vers les tentes. Tant pis pour son petit ventre affamé. Un kunaï vint se planter devant lui. Repéré par sa tante.
Elle l’attrapa par la peau du cou le relevant par la même occasion. Elle planta son regard furieux dans le sien. Il rougit par réflexe et baissa les yeux.
« Tu peux m’expliquer ta conduite ?
- Heu…je…c’est que…enfin…je…je…
- Tu en as jusqu’à minuit, Tenten, à ce rythme, plaisanta Naruto.
- Heu…je…
- L’interrompt pas sinon on en a jusqu’au petit matin, cria-t-elle presque.
- …c’est que…heu…je…ben…heu… »
Elle commençait à perdre patience, commençons l’explication.
« Les mouches de…Shin…ben…heu…elles…enfin…elles …m’embêtaient…et…heu…je voulais pas blesser mon coéquipier…alors…j’ai rien dit…et…là…elles m’embêtaient trop…
- Et tu les as capturés pour être tranquille.
- J’av…j’avais…l’intention de les libérer ensuite, Tenten chan… Oh ! Je suis désolé…
- Va dire cela plutôt à ton coéquipier. »
Il prit à manger et entreprit de s’excuser auprès de Shin ce qui dura du fait de sa grande timidité et de la susceptibilité de Shin une bonne partie de la nuit.









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