Fiction: La feuille partit chercher le sable...

Un an après la vengeance de son maitre, Shikamaru reçoit une mission de rang B a Suna mais attention: celle-ci pourrait très bien changer du tout au tout... Une occasion pour lui de revoir la belle Temari, qu'il n'a pas vu depuis si longtemps, beaucoup trop a son goût d'ailleurs...
Classé: -12D | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 19021 | Comments: 79 | Favs: 64
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Karyl (Masculin), le 14/12/2009
Je sais, mes chapitres sont jamais très long, ils sont petits, et je crois que la cause est toute simple: j'aime pas en faire des couches sur l'histoire, sa me ferait penser au tome 5 de harry potter...
Chapitre que j'ai quand même voulu travaillé, avec quelques notes d'humour, que j'ai voulu finir avant les vacances ( enfin, surtout avant jeudi 17 décembre, parce que je vois l'intégrale de la trilogie star wars, soit 11H de films, chez un pote ^^), en tant que cadeau à mes lecteurs.
Sur ce, agréable lecture.




Chapitre 11: Une bien belle soirée



Un peu plus d'une semaine s'était passée depuis le fâcheux incident du restaurant, Shikamaru commençait à prendre quelques repères rapides, comme le toit de l'appartement où il résidait pour fumer, le terrain d'entrainement, certains magasins intéressants...

Cependant, le Nara ne connaissait toujours qu'à peine ses élèves, et bizarrement, il se sentait vraiment proche de ces trois enfants, pourquoi ? Il n'en savait rien et il avait la flemme de chercher, le fait était la, il commençait à tisser des liens prof-élèves.

Se grattant le crâne, alors que le soleil se couchait à Suna, Shikamaru tira machinalement une cigarette de sa poche et l'alluma, cerner les capacités de chacun n'avait pas été une mince affaire, même pour lui : les techniques sont parfois vraiment subtiles, comme quoi, on peut maitriser une ombre, on verra toujours des choses plus loufoques.

Sa clope était finie, le soleil en avait profité pour finir son trajet, la nuit étoilée de Suna était installée, faisant apparaître plein de lumières qui faisait penser à un rassemblement de lucioles.
Shikamaru avait la flemme de se faire à manger, heureusement, un stand de Râmens se trouvait a quelques minutes de chez lui, habillé de vêtements noirs il sortit.

[/i]Mmm il fait bon le soir à Suna, c'est agréable...[/i]

Oui, Shikamaru savourait chaque pas dans le sable qui le rapprochait de plus en plus de son repas, quoiqu'il ressassait une nouvelle fois certains évènements.
Oui, depuis ce fameux jour, il n'avait de cesse de réfléchir sur le pourquoi du comment, mais il ne trouvait toujours pas de réponse à sa question qui le rongeait déjà dans l'ombre : Qu'est ce qui avait bien pu arriver à Temari ? Ce Leng, selon lui, n'était pas du tout le type de garçon de la miss à couettes, et pourtant...

Arrivé à bon port, le jeune ami des cerfs commanda un bol, en constatant qu'il était tout seul, et attendit tranquillement sur son tabouret son repas plongé dans ses pensées...

Un autre brun marchait aussi dans les rues de Suna, un fourreau accroché au dos, ses parents n'étaient pas la à cause d'une mission d'une grande importance, bref, la routine, une soirée de plus tout seul, la solitude était son amie de longue date... Ou aller ? Le restaurant ? Nan, le dernier lui avait laissé de mauvais souvenirs... Le marchand de crêpes ? Nan trop léger... Le stand de Râmens ? Mmmmm... Mouais allez, après tout... Een plus, le patron était vachement sympa...

Il allait rentrer lorsqu'il entendit une voix:

- Hé Noïoj, c'est bien toi ?
- Mmmm...? Répondit-il mollement en retournant sa tête.

Une tête blonde se trouvait à quelques mètres de la, aucun doute sur son identité : c'était Reizo qui l'avait interpelé, apparemment soulagé de trouver quelqu'un qu'il connaissait dans les grandes rues de Suna, le soir. Il s'avança vers Noïoj et lui tendit timidement sa main, main que le brun n'hésita pas à empoigner chaleureusement : ce soir, il voulait changer ses habitudes, envoyer valser au loin le petit train-train quotidien.

- Tu es souvent en ville ? Questionna l'épéiste.
- Ouais, et comme j'avais la flemme de rentrer, je me suis dit qu'un bon bol de Râmens ne pouvait pas faire de mal, répondit Reizo avec un clin d'œil.
- Et comme je suis un prof sympa, c'est moi qui paye, répondit Shikamaru en sortant du stand, car il les avait entendus discuter.
- Vive le Senseï, firent les deux pré-ados souriants.

Comme quoi, le hasard faisait bien les choses : l'équipe presque au complet, avec des liens qui commençaient à se tisser, de plus le contexte était parfait pour se lâcher, la soirée promettait d'être bonne, bonne comme la nourriture.

- Au fait Noïoj, y'a un truc qui m'a interpelé : pourquoi tu parles souvent en marquant des temps de pauses ? Lança tout à coup son ainé brun.
- Bah, pourquoi pas ? Il existe une règle qui m'oblige à parler sur un rythme soutenu ? J'aime profiter du temps, prendre le temps de répondre... Tranquillement.
- Pas bête, je sais pas vous, mais personnellement, je regrette que Ladela ne soit pas la...
- Bah pourquoi ça Reizo ? Demandèrent dans une synchronisation parfaite les deux bruns.
- Parce qu'elle fait aussi partie de l'équipe voyons... Fit-il avec un léger rougissement.
- ...Ou parce que tu l'aimes un peu beaucoup. Le taquina son sacré coquin de prof, un grand sourire au lèvres. ( quelle honte, bouh ! )
- Un peu comme vous et la fille blonde à quatre couettes nommée Temari non ?
- Ha ha.. P'tit malin, c'est pour ça que tu m'as accompagné jusqu'aux toilettes ?
- En gros, oui, surtout que sa faisait d'une pierre deux coup : je vous observais et je laissais Reizo avec Ladela.
- Genre, j'étais aussi peu discret que ça ? Demanda le principal concerné.
- Mon ami, si tu voulais être discret, il fallait moins la regarder et moins baver.
- Effectivement, j'avoue...
- Au fait Noïoj, le type blond qui accompagnait la fille blonde à quatre couettes, c'était qui au juste, et pourquoi il t'a frappé ?
- Ce type est Leng, c'est le meilleur de Suna, il a une maitrise du vent assez exceptionnelle, capable de créer, selon la rumeur – car aucun ennemi n'a survécu à ses attaques – , les pires rafales de vent connues de l'histoire, et accessoirement, il ne supporte pas le fait que j'ai des prédispositions naturelles à contrer ses attaques, je vous explique : durant l'entrainement, vous avez remarqué que j'utilise mon Chakra pour améliorer le tranchant de mon arme, cependant, dans notre clan, à un certain stade, nous pouvons même trancher l'air, d'où le symbole de notre clan : les plumes de l'oiseau qui tombent suite à nos coups puissants...
- En gros, il ne veut pas de concurrent au titre de meilleur ninja de Suna.
- Ca m'en a tout l'air... Cool hein ?

La conversation tournait bon train, parlant des sentiments de Reizo envers Ladela, qui prétextait que les filles étaient son sujet d'observation favori, de Noïoj, qui était plus ou moins timide, et de Shikamaru, qui tentait de tourner la page sur ' couette-couette-blondinette '. La fin du repas arriva, et alors que le groupe allait partir, un homme fit irruption.

- Excusez moi d'interrompre votre conversation, je recherche un certain Shikamaru Nara, dit un ninja visiblement de service.
- C'est moi, répondit le concerné en se levant.
- Je vous prie de me suivre, le Kazekage aimerait vous parler maintenant.
- Est-ce grave ?
- Il ne m'a pas donné de détails, si vous voulez bien me suivre.
- Juste deux minutes s'il vous plait... Les jeunes, passez une bonne soirée, on se retrouve demain, monsieur, tenez, c'est pour nous trois et gardez la monnaie, c'était vraiment bon, merci beaucoup. Désolé de l'attente.
- Ne vous en faites pas, je comprends parfaitement, fit le ninja en souriant. Allons-y.
- Je vous suis...

Les deux ninjas allèrent rapidement au palais, lui-même peu éloigné, ils ne mirent pas plus de deux minutes pour atteindre le bâtiment et y entrèrent, puis furent automatiquement soulevés par du sable jusqu'à la porte du bureau, le ninja fit signe au Nara de toquer et s'en alla. Mais alors qu'il allait toquer, une main de sable ouvrit la porte de l'intérieur; Il entra, se posta bien droit, et fixa Gaara, lui laissant l'initiative de la parole, il put remarquer que Temari était la aussi, et que tous deux s'évitaient soigneusement du regard.

- Shikamaru, je t'ai convoqué à une heure tardive, et je te prie de m'en excuser. Cependant, j'ai eu vent d'évènements récents peu tolérable et en tant que Kazekage je me dois de crever l'abcès le plus tôt possible.
- Ce que je comprends parfaitement, maître Kazekage, je vous écoute, bien que j'ai une idée assez précise de ce que l'on me reproche.
- Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il paraît qu'un de tes élèves aurait provoqué Leng et que pour le calmer, il l'a giflé, chose que tu n'aurais apparemment pas supporté, et donc, tu l'aurais assommé. Qu'as-tu à répondre à cela ? Répondit le Kazekage.
- Un seul mot : foutaises.
- Ce qui veut dire ?
- Ce qui veut dire que mon élève et moi étions partis aux toilettes pour des raisons évidentes, et alors que nous allions retourner à notre place pour commander à manger, Leng s'est ouvertement mis en face de mon élève, et l'a insulté; Ce dernier a donc réagit de la même manière, ce qui n'a pas plu a Leng qui l'a frappé, et après je suis intervenu et, effectivement, je l'ai assommé, expliqua machinalement l'ananas.
- Temari, tu vas m'aider à trancher entre la version de Leng et celle de Shikamaru, vu que tu étais aux premières loges, répliqua Gaara en se tournant vers sa sœur.

Totalement désemparée, la blonde regarda son frère, aux yeux vides d'expression, puis Shikamaru, dont les yeux disaient clairement « Je t'en prie, dis la vérité... », elle baissa la tête, sous les yeux étonnés des deux hommes, et répondit faiblement :

- Leng a menti... La scène s'est déroulée comme Shikamaru l'a décrit...

Le Nara écarquilla les yeux sous l'effet de la surprise, il aurait juré par tous les saints qu'elle allait dire qu'il avait menti, que Leng avait raison.

- Mouais à vrai dire, Leng n'aime pas vraiment le clan de ton élève, mais il dépasse un peu les bornes, je le convoquerais demain pour mettre les choses au clair, bon, ce n'est pas tout mais j'ai à faire, merci à vous deux, vous pouvez disposer.

Shikamaru inclina légèrement la tête en guise de remerciements et sortit de la pièce, suivi de près par Temari, il se retourna, la regarda dans les yeux émeraude pendant quelques secondes, puis finit par dire doucement un mot...

- Merci...

A l'entente de ce mot, Temari sût tout de suite que son ami l'avait pardonné pour hier, et lui fit un grand sourire étincelant, puis finir par répondre :

- On fait un bout de chemin ensemble ?

Shikamaru acquiesça de la tête et ils s'en allèrent du palais tout sourire, ils allaient enfin pouvoir s'expliquer, se parler, après trois ans sans lettres, sans se voir, sans rien...

De leur côté, dans leurs chambres respectives, Noïoj et Reizo étaient contents, chacun ayant découvert un peu de l'autre, et s'entendaient bien. Le brun s'endormit en se disant que finalement, avoir des amis ça peut faire du bien, le blond lui, se dit qu'il fallait absolument remettre sa mais à quatre cette fois-ci...

- Vraiment ? Juste un camarade d'entrainement ? S'étonna le brun.
- Oui, maitrisant le Chakra vent comme moi et étant très entrainé, il faisait un excellent partenaire de combat... Expliqua Temari
- Hnnn...
- Bah quoi ? Tu serais pas un petit peu jaloux, en plus d'être pleurnichard ?
- Un homme ne peut se permettre d'avouer ce genre de choses, face à une fille.
- Fais gaffe l'ananas macho, j'ai toujours mon éventail sur moi.
- Merci de l'avertissement la couettineuse féministe je m...

Blam

- Aïeuh.
- La prochaine fois que tu me donnes un surnom débile, je t'envoie de l'autre côté de la ville, non mais !

Sur ce, Shikamaru tira la langue, bien mal lui en prit. Une bonne partie des gens, bourrés à cette heure-ci, eurent l'impression d'avoir vu un garçon poursuivi par une tornade blonde... Impossible, les hommes ne se font jamais courser par les filles, c'est l'inverse...

Après avoir reçu un second coup d'éventail, et après avoir parcouru un bon bout de chemin, ils arrivèrent chez Temari.

- Bon ben, me voilà revenue chez moi, merci de m'avoir raccompagné.
- Tout le plaisir était pour moi mademoiselle, fit l'ananas en s'inclinant.
- Monseigneur, répondit-elle en tendant la main, se prenant au jeu en rigolant.

Ce dernier lui fit un baise-main, elle l'embrassa... Sur la joue, et lui souhaita une bonne nuit, elle rentra chez elle, et lui devait encore rentrer chez lui....................... Galèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèère...



D'habitude, je répond aux commentaires dans l'espace commentaire, cependant j'aimerais clarifier une ou deux petites choses dignes d'intérêts:

- Noïoj, tout comme Leng, Ladela et Reizo, les noms de familles des élèves d'ailleurs hein, sont des prénoms sortis de... ma tête, en effet, si êtes un lecteur régulier, vous savez donc surement que j'écris avec le style " au fil de l'eau", en gros, tout ce que j'écris, c'est de l'improvisation totale, parfois je fait des pauses ( assez longues ), mais part le fil conduteurs ( méchants, gentils, couples, en gros, le décor quoi), jen'ai rien prévu, et d'ailleurs scoop pour vous, Leng, je l'avait même pas inclut dans ma fic à la base, c'est dire...

-Les coms parlent beaucoup de "lire la suite", à ceci je répond: pas d'inquiétude, quelque soit le temps que j'y mettrait, je m'engage finir cette fic, j'aime pas laisser les choses en plan.

Voili voilou, petites précisions au passage.
Au passage, merci aux lecteurs, réguliers ou de passages.

Ceci dit, Kankûro et Kakashi ne sont pas apparus depuis un bout bout de temps :D . ( comment sa "spoil"?)

P.S: Spéciale dédicace à la personne la plus engagée dans ses commentaires: Nayel^^




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