Fiction: Un jour de trop...

Voici mon premier ecrit non entierement fantasy.... Et si tout a coup la magie se mettait a deferler sur Konoha... Le sort n'en serait il pas grandement changer pour nos heros?? (Petite inspiration venant de Terry PRATCHETT et de Michael GERBER, lo_ol) (Les annals du Disque-Monde et Barry Trottrer ---> par extension, Harry Potter ^_^)
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belgarion (Masculin), le 28/06/2007
The day of the death

Tout en regardant le ciel
Je vois des ailes
D'une noirceur ténébreuse
D'une blancheur attendrissante

Tout en sentant le vent
Je sent la mort m'approcher
Pourtant je ne ressens aucune douleur
Je ne ressens que de la douceur

Il transperce mon coeur
Oui j'en suis sur...
L'ange de la mort

*refrain*
Retiens ses effroyables paroles:
Il n'y a de place
Ni pour toi ni pour moi
En ce monde
*refrain*

Oui je me rappelle de toi
Qui m'as enlevé toute ma vie
Je t'emmenerai avec moi
là ou tu ne peux rien

Cette endroit,
c'est ni l'enfer ni le paradis
mais les ténèbres de mon coeur
Qui te detruiront...petit à petit

*refrain*
Retiens ses effroyables paroles:
Il n'y a de place
Ni pour toi ni pour moi
En ce monde
*refrain*

~Lord Siraiyu~




Chapitre 4: Entre fumée et brouillard



Le soleil ne fermait pas ses paupières. Bien qu’il rayonnait de mille feux, personne où presque ne dormait sous la chaleur assommante ; et la place n’en demeurait pas moins vide. Le son envoûtant de la musique du cortège suffisait à garder les yeux ouverts et à maintenir l’esprit à peu près éveillé. Mais depuis toujours existent des exceptions ; en effet, alors que la foule se massait derrière les lourdes barrières en fer blanc décorées pour l’occasion, un sombre contour se profilait sur les toits de la grande avenue. Cette ombre, c’était celle d’une grosse cheminée ; rien d’étrange n’en soit. Mais de plus près, celle-ci en comprenait une autre plus petite ; celle d’un ninja à l’abondante chevelure, assis tranquillement sur un tabouret en bois, un journal sur les genoux, les mains à l’ombre des yeux de la lumière.

Jiraiya, du haut de son toit, tenait entre ses mains de tendres bonbons au caramel. Ces derniers lui avaient été offerts par le vieux monsieur tout bizarre qu'il avait rencontré un peu plus tôt dans la seul taverne de Konoha - l'officielle j'entends, car de nombreuses autres avaient pignon sur rue, mais peu avait de clientèle officiellement fréquentable.

Lebarapouf était donc un établissement à peu près correctement entretenu, donc la clientèle était plutôt assidue - ce qui ne manquait pas de faire plaisir au patron – et dont les voyageurs de passage ne manquaient pas de venir visiter, attiré surtout par un nom dont la plupart des dialectes connaissaient au moins l’existence, si ce n'est la signification...
Jiraiya c’était lui-même fait prendre au piège en offrant généreusement de l’argent, il y a de cela des décennies, à l’oncle de Choji qui, en lui faisant partager son rêve d’enfance - tenir une taverne, lui avait annoncé la couleur, peut être la huitième, en prononçant le nom de sa futur entreprise, Lebarapouf ; cependant rien de tel à l’intérieur. On comprend maintenant pourquoi Jiraiya c’est jeté corps et âme dans l’édition de ses rêves, qu’il n’a jamais pu réaliser à travers l’œuvre des Akimichis.

Ainsi, se perdant à nouveau un instant dans cette nostalgie qu’il n’avait encore jamais développé avaec autant d'intensité auparavant, il repensa à la discussion qu'il avait eut avec le vieillard.
« Je ne vous aurais pas déjà vu quelque part ? J’ai bien l’impression qu’on s’est déjà rencontrés…
-Heu…, répondit le vieil homme. Je suis un artiste, mais c’est rare que je sorte hors de mon antre…
-Hum… Ha, un artiste ; vous devez sans doute connaître le nouveau best-seller, Le Paradis du Batifolage ? C’est un livre à la mode depuis un moment ; tenez ça ressemble à cela ».

Jiraiya sortit des replis de sa tunique le Tome 3 et le présenta aux mains de son interlocuteur.
Ce dernier le prit, le fit tourner entre ses doigts crevassés et le regarda sous toutes les coutures. Enfin il ouvrit la bouche et prononça dans un langage plutôt guttural ces quelques mots :
« Qu'est ce travail de chien. Save même plus travailler de nos jours. Les jeunes, c’est vraiment de la pourriture. Je fré’ mieux, même par une nuit sans lune ! Qui a dessiné ce put… (Un brouhaha emplit soudain la salle, et se dissipa aussi vite qu’il n’était arrivé) de dessin ? Et sa veut dire quoi c'te titre ; un dialecte du pâys des arbres?
-C'est quoi le pays des arbres? le coupa Jiraiya, baillant d'ébahissement devant cette attaque monstrueuse contre sa chère oeuvre.
-T'es trop jeune pour comprendre, vieillard !
-C'est là où on trouve tout un tas de magnifiques créatures gambadant librement en petite tenue? répliqua-t-il immédiatement, l'espoir brillant dans ces yeux comme un millier de phares en haute mer.
-Burin de Bonsoir, c'es quoi cette langue de mYrde ke tu m'parle!
J'te montrerai p'tre la porte si t’es sage quand cette foutu histoire sera finie! »

Sur cette réplique, il balança négligemment sur la table le livre qui, par miracle, en fit toute la longueur sans renverser un seul objet. Jiraiya le reprit vivement, mais le conserva bien au chaud, au creux de sa grosse patte. Réfléchissant aux paroles de l'étranger, il essaya d'imaginer le bénéfice supplémentaire que lui procurerait le perfectionnement de son ouvrage, si toutefois, celui-ci était intéressant.
« Et comment pourrai-je améliorer ce torchon d’encre et de papier ? demanda-t-il d’une voix semblant presque désintéressée ?
-Hum… »

L’ambiance avait pour une seconde fois étrangement changé. Les sons provenant de l’extérieur semblaient distants, comme distordus dans leur course, tendant misérablement leur main chargée de signification, pour parvenir avec grande difficulté aux oreilles d’autrui. Et pour comble, l’air semblait comme électrifié, mais pas avec de paisibles éclairs jaunes ; non, cela aurait été trop banal pour un ninja d’exception ayant voyagé par monts et vaux ; point d’or non plus dans cette taverne municipale, mais de violent éclairs violets, de ceux qui vous agressent la vue et qui vous font dresser les cheveux sur la tête.
Jiraiya, tirant une pâle figure, comme assommé par une révélation mystique de premier ordre, sentit des frissons lui parcourir tout le corps et entendit son être raisonner de ces mots.
Ainsi parla le vieillard d’une voix qui aurait pu fendre des montagnes :

« Hum…, continua-t-il, le son devenu rapidement empli d’une profonde réflexion. En premier lieu, trouve un lieu véritablement sûr pour conserver ceci, dit-il en désignant d’un doigt majestueux ce que renfermaient les doigts blanchis par la pression de Jiraiya. J’ai lu dans la pierre que cet objet serait source d’intrigues emmêlées et de conflits mythiques. De nombreuses forces sont à sa recherche ; l’une le perdra, l’autre le détruira. Tu dois donc impérativement te retirer dès maintenant pour partir en quête d’un lieu à toute épreuve, un endroit sacré où personne ne pourra le reconnaître… »
Ainsi mourra la voix de l’Homme, grave aux accents suaves et argentés.

Jiraiya reprit pied sur terre, et contempla, pour la première fois avec circonspection, la personne en face de lui. A ces yeux, ce n’était plus un homme croulant sous les années, un vieillard aux dimensions difformes, les yeux torves et les paroles pleines d’alcool. Il avait en face de lui un Homme. Pour Jiraiya, lorsqu’il emploie ce mot, la personne en face de lui n’est pas une personne à proprement parler, mais un Homme avec un grand H, une personne qui ressemble à ce H, par la carrure et la tonalité de sa voix entre autres, mais aussi par l’aura qui s’y dégage, survolant l'espèce humaine de sa sourde résonance.

Pour ce dernier, celle-ci semblait à un raz de marée, d’une puissance telle qu’il aura pu tout dévaster par son passage. D’une eau violette, elle semblait prendre vie par intermittence, dépassant tout ce que Jiraiya avait déjà vu, tant sa connaissance que son savoir. Il repensa à son très cher disciple, le bien heureux Naruto, une pensée lui traversa l’esprit - blond les jours de soleil, mouillé les jours d’orages - mais disparu aussi rapidement qu’elle était apparue, et qui possédait lui aussi une aura toute aussi hors norme ; mais d’une manière différente à bien y réfléchir. Ceci était permis grâce à ce qu’il possédait au fond de son être, l’un des sept démons de la légende, Kyuubi, le Renard à Neuf Queues. Avait-il devant lui un autre réceptacle à démons ? Mais alors, lequel était-ce ?
Durant ce moment de réflexion qui devint une source de conscience, plus rien n’avait de sens, plus rien n’avait de valeur pour Jiraiya. « Il n’y avait plus que moi et lui, se dit-il ; le lui et l’autre, extériorisa t-il.

Jiraiya brisa soudain le silence: « Qui disiez-vous être déjà ? » Et il repensa à la réponse étrange de son interlocuteur : « Depuis des millénaires, je taille des pierres. »

Sortant de cette espèce de transe sans logique, il sentit le relief d’un petit boîtier et repensa au paquet de gomme à mâcher que lui avait gentiment offert le mystérieux personnage. Celui-ci était arrivé dans sa main sur le dos de deux magnifiques vers, se dandinant d’un air sérieux, laissant sur leur passage une longue traînée visqueuse de ce qui - le ver de terre étant dénué complètement de sens de l’orientation dans le but d’optimiser leur vélocité - leur permettrait de retrouver le chemin vers la maison, c'est-à-dire sans grande réflexion, vers la barbe broussailleuse de son interlocuteur, agitée continuellement de mouvements imprévus.
Il n'avait pu refuser ce présent fait avant tant d'amour par ce jeune homme, né peut-être avec un attribut héréditaire, à savoir une belle barbe argentée, débordant de magnificence devant les yeux terne d’un vieux pervers. Et cette extraordinaire personne avait ajouté en conclusion qu'il saurait quand les utiliser.

A ce moment précis, il se saisit de la boite rectangulaire, sorti la barre qui, d’après ses allures ne sortait pas de l’usine, et il la fourra dans sa bouche, rangeant consciencieusement le reste dans une de ses poches pour un usage ultérieur. Il commença à la mâcher, observant le convoi arriver au milieu de la place. Il voyait distinctement s’échapper de toute cette masse en mouvement de vaporeuses fumées violettes. En un premier temps, il se dit que cela pouvait être du au nouveau carburant bio que s’efforçait de rependre le gouvernement, dans le but d’endiguer la chaleur toujours croissante au sein du pays du feu. Continuant à mastiquer le produit au doux goût de la nature, il observa de plus près ce phénomène nouveau, et conclut que ces volutes violettes émanaient aussi des personnes, et plus particulièrement du centre de cette attraction. C'est-à-dire d’un jeune blondinet monté sur un piédestal, visible ainsi de tout, agitant gaiement avec un semblant de contenu une petite branche de bois clair, ressemblant vaguement à la forme que l'on a d'une véritable baguette magique.

Il repensa soudainement à la mise en garde de l'étrange Homme et décida d'alerter les gardes, mais au comble de son horreur, sa bouche était collée. Il ne pouvait absolument pas parler, et décida immédiatement de faire un jutsu, mais ses mains étaient elles-aussi soudées, au papier cette fois-ci. Il tenta donc désespérément un jutsu avec ces pieds, mais ceci ne fit que l'éloigner du bord, le cachant encore plus de la foule, le mettant bien à l’abri de regards indiscrets, derrière de hautes cheminées noirâtres.
Et il pensa avant de s'effacer dans l'obscurité : " Et merde, va y surement y avoir une attaque de ces fous à la tete pleine d'icones, ou de ce foutu pays du pétrole dont on sent les relents à des mètres à la ronde, et je vais pas pouvoir y assister... Ca va sans doute me retomber sur le crane... D'ailleurs, je crois que je ne sens rien..."
Pour finir, Jiraiya se sentit comme aspirer par une force irrésistible ; et il ne fût pas le seul dans ce cas là...

Enfin ce qui devait arriver, arriva...
Tout ne fût que fumée mauve ; tout n’était plus que bouillard violet.




Derrière tous ces voiles obscures, que ce passe-t-il donc véritablement?
Quel est le rôle de ce mystérieux vieillard à la langue lourde de sens et le coeur dur comme pierre?
Comment Naruto va-t-il sortir de cette fumée opaque?
Qu'elle va donc être la suite des évènements, sachant que les ninjas assistent, sans se rendrent réellement compte, à la renaissant d'une antique puissance ennemie?
La fin d'une vie calme est-elle proche, ou les éclatants rayons de soleil provenant de notre petit blondinet, Uzumaki Naruto, suffiront à chasser les nuages gris qui s'amassent au dessus du paisible village de Konoha?

(Vous pouvez aussi commenter le commentaire du début de chapitre)




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