Fiction: Un jour de trop...

Voici mon premier ecrit non entierement fantasy.... Et si tout a coup la magie se mettait a deferler sur Konoha... Le sort n'en serait il pas grandement changer pour nos heros?? (Petite inspiration venant de Terry PRATCHETT et de Michael GERBER, lo_ol) (Les annals du Disque-Monde et Barry Trottrer ---> par extension, Harry Potter ^_^)
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belgarion (Masculin), le 16/01/2007
[i]Le grand Horloger[/i]

Une silhouette s’élevait froide dans son coin, cachée de tous par son obscurité amicale. Bien que droite et stoïque, son cœur battait un rythme lent et régulier. D’un coté à l’autre, il se balançait tel un bateau ballotté au milieu d’une mer en furie, sous le regard moqueur de l’astre lunaire.

A intervalles réguliers, son cœur s’échauffait, la chamade s’emparerait de son long corps et un doux souffle s’échapperait de ses lèvres hermétiquement closes en d’autres occasions. A cette échappée, un son s’élevait puis se dissipait dans l’éther environnant, planant sur son nuage à la conquête d’autres cieux.

Au dehors, l’air était lourd et les passants ployaient sous son poids, titubant de manière harassante sous ce ciel gris. Arrivant à l’oreille du passant brisé, l’étonnement prendrait ce dernier à la gorge et le ferait changer en un autre Homme à la curiosité débordante d’une vitalité retrouvée.

Guidé par les notes de cette plainte empreinte de puissance, ses pas le mèneraient à un bâtiment en fort mauvais état. Traversant un jardin à l’herbe folle, montant un perron à la margelle glissante de mousse, il pénétrerait entre les murs de pièces obscures. Et toujours suivant le fil doré de ce cri déchirant, à jamais inassouvi, il se dirigerait vers le cœur du temple, vers un angle sombre d’une pièce à l’air lourd et argenté.

Arrivant devant une haute ombre, l'être éveillé s’arrêterait pour tendre l’oreille et entendre à nouveau le long et dur son, se laissant bercer entre temps par le tintement régulier qui émanerait de la froide statue.

Enfin lorsque le dong s’élèverait une nouvelle fois, l’ombre du dormeur s’agiterait encore et encore, reprenant vie pour s’arrêter à la fin de son rayonnement.

Et laissant la lune retomber sur la scène, les deux silhouettes deviendraient froides et rigides dans leur coin, l’une sombrant dans l’attente du jour nouveau, l’autre veillant à la proclamation d’une nouvelle poussière, passant dans la cataracte du temps.

~Bth~




Chapitre 3: Un engouement magique...



Naruto se dirigeait à grandes enjambées en direction du vertigineux bureau de Tsunade. A la vitesse où il se déplaçait, seul le vent le ralentissait et la lumière le dépassait. Enfin jusqu'à ce qu'il n'entre en collision avec Shizune, dont le cochon doubla Naruto, sans se rendre compte que sa maîtresse n'était plus dans la course à ses cotés. Cette dernière, mettant en pratique l'ancestrale roulade arrière, les mains derrières les oreilles, imita du mieux qu'elle pu les rares lapins qu'elle avait pu observer durant son existence dans une foret tropicale du sud ouest du pays des roches. Par cette technique qui, dit-on sauva un jour la vie à un orang-Outan, Shizune atterrit la tête la première dans un massif d’hortensias tandis que Naruto, s’étalant sur le chemin, mangea la poussière lorsque Tonton passa sur sa tête en grognant de joie.

Lorsque les deux ninjas furent à nouveau sur pied, Shizune voulu remettre Naruto dans le droit chemin, et s’improvisa pervenche pour lui soutirer sa bourse avec un rictus méchant de représentant de la loi et de l’ordre.
« -C’est bon, je vais pouvoir faire un tour au casino ce soir, se dit-elle tout bas, en s’entendant dire à voix haute : « Outrage à l’ordre public, heureusement que la justice n’est pas pointilleuse sur la somme exacte… Et puis, pourquoi tu courais comme un dératé sans regarder devant toi ?
- Je me rends chez Maître Hokage, je suis mandé de toute urgence. Mais si vous me rendiez mon argent, je pourrais peut-être me payer un taxi, répondit Naruto en tendant la main, un sourire timide au coin de la bouche. »
- C’est cela mon petit ; il n’y a que la charrette du vieux Baggins qui passe sur cette route une fois par semaine. Bon accompagne moi, je vais te mener à elle, mais regarde où tu vas. »

Shizune jeta la bourse dans son sac sans regarder derrière elle, sous le regard atterré de Naruto, qui suivit de ses yeux immensément larmoyant la grande parabole que suivit son argent avant de disparaître dans un trou noir. Soudain, dans un coin de sa vision, un champ de flamme s’éleva et son attention se dissipa pour s’y porte, simple effet de hasard ou de luminosité, la chance lui sourit une nouvelle fois – ou était-ce le soleil ? A quelques pas de lui, dans un fossé, au milieu des herbes folâtres, luisait une belle bourse de toile marron. Quand Shizune donna le signal du départ et tourné le dos, Naruto se jeta sur ce qu'il croyait être la compassion de la perte de sa bourse. La fourrant dans une des poches de sa robe, il partit sur les pas de Shizune et Tonton, ayant recouvré le sourire et la joie.

Ils arrivèrent à l'orée de la forêt qui couvre le versant oriental de la ville, là où la procession devait partir pour rentrer par la porte Est de Konoha, répétant l'entrée de Shodai, le premier Hokage et fondateur du village. Les gens en déguisement courraient dans tout les sens, l’activité était fiévreuse et les chars attendaient patiemment en ordre le long de la route, le moteur ronronnant. Shizune, suivie de près par Naruto, se dirigea immédiatement vers le groupe compact formé autour de Tsunade. Cette dernière était en grande conversation avec deux sages à la figure desséchée et deux imposants anbus à l'allure chamanique dernière leur masque de papier mâché. Elle agitait violemment un rapport en direction du cœur de la forêt, tout en proférant des injures et intimant d’un geste sec que l’entrevue était terminée à la vue des nouveaux venus. Les sages du conseil se retirèrent en se dandinant vers la carriole qui devait les ramener au village et les anbus distordirent la lumière en s’évaporant, laissant un léger nuage mauve planer derrière eux.

Naruto regarda le pousse-pousse disparaître dans les méandres de la route, et fronça les sourcilles lorsque le conducteur, un vieillard massif à la barbe argentée lui adressa un clin d’œil et un grand sourire de ses dents reflétant le soleil de midi. Le blondinet papillonna bêtement des paupières et ne sut réellement si ce qu’il avait vu s’était réellement produit ou pas ; l’horizon de sa vision n’était plus brouillé que par le chatoiement des couleurs et les volutes ascendantes de chaleur.
L’attention de Tsunade se posa sur ses frêles épaules…

« - C’est pas trop tôt ! Cela fait cinq minutes que je vous attends tous deux ; surtout toi Naruto !
Il faut absolument que tu ne fasses strictement rien, mis à part sourire, agiter la main à la foule et te tenir tranquille ! Je n’accepterai aucun débordement de ta part, ni de la votre à tous, finit-elle par crier.
De nombreuses têtes étonnées se tournèrent dans sa direction et des murmures fusèrent de tous cotés.
-Calmez vous Princesse, il ne faut pas stresser encore plus les troupes. Elles ont déjà assez de pression sans que vous mettiez votre petit grain de sel, lui répondit à voix basse Shizune.
Qu’est ce qui est arrivé ? Rien de grave j’espère, continua-t-elle dans son oreille.
-Nous en reparlerons tout à l’heure ! répliqua impitoyablement Tsunade.
Elle incanta un jutsu de son, et sa voix porta jusqu’aux plus lointains chars.
« Tout le monde à son poste ! Je veux que chacun soit près dans 5 minutes pour le départ.
Pas de bêtises les enfants, que Sandaime veille sur vous. […]
[…] Une autre voix repris : Quelqu’un a vous ma braguette ?
Ta baguette est dans le coffre du premier char Naruto... » entendit-on d’une voix lasse, dont puissance diminua peu à peu jusqu'à ne plus être qu'un murmure.

Tsunade fourra dans les mains de Naruto le parchemin que lui avait remis Shizune, sans prendre la peine de le vérifier. Cette réplique était celle du jutsu qui avait permis à Shodai de couper les mauvaises herbes du terrain que lui avait légué son arrière grande tante, qui en manque d’affection, s’était soudainement rappelée que sa cousine avait eu un enfant avec un vieux jardinier tout ridé, avant de mourir prématurément dans un accident de voiture. A cet instant, il brillait d’une étrange lueur violette, s’échappant discrètement par ses extrémités, mais personne ne semblait remarquer cela, pas même Naruto qui tenta de l’ouvrir ne serait-ce qu’un tout petit peu pour voir ce qui était écrit à l’intérieur.
« Tiens le bien en évidence dans ta main droite et de l’autre, agite de temps en temps ta baguette. N’oublie pas non plus de sourire gentiment, en nous épargnant tes grimaces d’un goût plus ou moins recherchées. Et maintenant, vas ! »
Elle le poussa doucement en direction des chars, mais c’était sans compter sa force herculéenne, qui fit disparaître Naruto en un rien de temps dans la masse grouillante.

Tsunade et Shizune remontèrent rapidement le chemin vers le village, tandis que tous les déguisements prirent les chars d’assaut. Tout ce beau monde se mit en mouvement, et prirent la direction que tous connaissaient sous le nom du chemin des Coquelicots, car ce fut le premier chemin que Shodai dégagea à travers un dru champs de coquelicots pour arriver au village ; et en l’honneur des défunts parterres de fleurs, ce nom fut choisi par la très expérimentée famille Yamanaka. Quand enfin ils arrivèrent en vue du portail, chaque char brancha son émetteur et une musique de fond commença à s’insinuer dans Konoha, rythmant la tente progression costumée.

Lorsqu’ils entrèrent dans le village, de chaque coté, des foules de gens se massaient derrière les barrière, formant ainsi un étroit tunnel où avançaient en rang danseurs, musiciens, chars et de nombreuses joyeux lurons, qui dans leur déguisement, lançaient à la ronde des bonbons et autres petits objets qui donnaient à chaque enfant un sourire rayonnant. Ce n’était qu’un ballet de couleurs et de mélodie ; ce long serpent miroitant sous tous les regards des habitants de Konoha continuait son chemin, se rapprochant de plus en plus de la tribune officielle, dressée pour l’occasion devant le parvis de la Tour de l’Hôtel de Ville. Chaque village avait envoyé sa délégation pour faire acte de présence à cet évènement exceptionnel organisé par la 5ème Hokage en la mémoire du 1er et aussi pour rappeler à tous que rien de disparaît à jamais ; Sarutobi sera toujours présent dans la mémoire et dans le coeur de chacun.

La joie s’exprimait sur tous les visages, mais on sentait bien que la fête était sous une surveillance constante ; de fines ombres flottaient sur les toits et se cachaientt derrière les murs. La tension étant même palpable sur le visage tendu du chef des services secret de Konoha. Ce dernier, assis à coté de l’Hokage était encadrés de deux anbus masqué dont le regard n’était, à ne pas en douté, tourné vers la foule, prêt à intervenir au moindre mouvement suspect. L’ordre avait été donné peu de temps auparavant de se tenir en alerte générale ; en effet, on suspectait un cercle d'érudits fanatiques de profiter de la fête pour mettre en action un plan diablement déroutant. C’était Jiraiya qui en avait informé Tsunade, lui donnant le peu d’information qu’il avait voulu laisser filtrer, car il voulait s’occuper lui-même de ces vieux fous qui avaient ,notamment à plusieurs reprises, tenté de s’introduire chez lui pour voler des documents personnels.

Ibiki Morino, le regard fixé à l'angle de la grande avenue, guettant le cortège de visu, entendant le roulis continue et la musique se rapprocher inexorablement de la tribune officielle, sentait des perles de sueur creuser lentement leur sillon dans son dos. Soudain son attention fut dissipée par le bruissement presque imperceptible du rideau de sa loge que l’on soulevait. Non averti d’une arrivée ne respectant en aucun cas le protocole, les deux anbus dégainèrent instantanément leur sabre, s’apprêtant à arrêter quiconque essayerait d’entrée sans s’identifier et une bonne raison à l'appuie.
« -Plus un geste. Identifiez-vous immédiatement ! dit d’une voix pleine de détermination l’un des deux gardes.
-C’est bon les gars, c’est moi ! J’ai un message très important pour le boss. Je dois lui remettre en mains propres tout de suite, alors enlever votre petit subterfuge de genjutsu d’académie, ça ne prend pas avec moi ! »

Entre de légères volutes d'une fumée violette rasant le tapis de cérémonie, la nouvelle venue s’avança rapidement en direction de Morino, qui avait tourné la tête pour voir ce qui se passait dans son dos. Remettant dans sa poche, avec un long soupir de résignation les chaînes qu’il avait sortie d'avance, pensant s’amuser un peu avec un espion ennemi peu expérimenté, il salua de la tête Hanako Gekko. Cette dernière, rendant son salut sans cacher réellement son essoufflement, lui tendit un parchemin où luisait un sceau inconnu à l’encre violette.
Brisant les scellés d’un geste rapide, il prit rapidement un teint verdâtre quand il eut tôt faire de lire ces quelques lignes :

Deux de vos éminents sages sont sous me yeux, à l’abris du danger qui vous guette.
Ne tentez rien pour les récupérer, sinon il vous en pâtira. J’espère que vous saurez prendre les mesures qui s’imposent lorsque l’Ancien aura renaquit de son ombre. Je lutte dans l’espoir que vous puissiez Lui faire face vous aussi.
B. A. R.





Bon j'ai perdu la fin de ce chapitre, j'ai donc du un peu retoucher l'histoire.
En espérant qu'elle vous plaira.

"Qui a dit que le malheur n'était bon à rien?"
Rogue, tu es le meilleur ! (C'est La voix qui vous le dit.) ^__^




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