Fiction: Un jour de trop...

Voici mon premier ecrit non entierement fantasy.... Et si tout a coup la magie se mettait a deferler sur Konoha... Le sort n'en serait il pas grandement changer pour nos heros?? (Petite inspiration venant de Terry PRATCHETT et de Michael GERBER, lo_ol) (Les annals du Disque-Monde et Barry Trottrer ---> par extension, Harry Potter ^_^)
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belgarion (Masculin), le 28/07/2006
Bonus : Beauty and the Beast

« La Belle avait un grand château,
Mais elle cohabitait avec un monstre.
La Belle était sublime,
Le monstre en réalité n’était pas si moche,
Mais nul ne le comprenais,
Ou n’osait, de peur lui parler.

La Bête adorait la Belle,
Mais la Belle ne s’en souciait pas.
La Bête était si triste qu’elle mourut,
La Belle comprit mais trop tard,
Qu’elle aimait vraiment la Bête.
La Belle ressuscita la Bête, et
Celle-ci se transforma en Prince.

Pourquoi raconte t’on que des mensonges,
Dans les histoires comme celles-là ?
La Bête était un prince, certes,
Et la Belle triste de sa disparition,
Mais personne ne put ressusciter la Bête.

Elle mourut d’amour pour la Belle,
Celle-ci ne put rien faire pour la sauver.
La Bête est morte quelle tristesse,
La Belle va se suicider.
La Bête n’aurait pas voulu cela…
Mais trop tard l’histoire est finie. »

« Telle la Bête incomprise,
Je me laisserais dépérir,
Pour ne recevoir qu’un regard… »

PS : She is beautiful

~Dark Angel~
(Version Original)
Un super ami et écrivain à qui je dédie ce chapitre...




Chapitre 2: Dieu, femme à la barbe ou l'homme de pierre...



Depuis quelques temps, Jiraiya observait les faits et gestes de Tsunade, attendant avec grande patience le moment où, cette dernière quitterait son bureau, le laissant aux mains d'importunés visiteurs aux idées paradoxales.

Finalement sa patience avait payée, et voilà qu'elle s'était absentée, il y a de cela une petite heure, et notre ermite en profitait au maximum pour s'avancer dans ses activités plus ou moins nettes au beau milieu d'une pièce éclairée par un soleil bientôt à son zénith...
De la fenêtre entre ouverte, filtraient des bruits de fête qui n'allait pas tarder à commencer, mais Jiraiya n'en avait cure, absorbé par ce qu'il trouvait être une missions de sûreté nationale.

Il avait acquis un statut d'écrivain à plein temps et comptait bien garder cette position qui le maintenait au calme et au frais depuis ces quatre dernières années sans se soucier ni de son temps, ni de son argent.
Il était en train de passer des vacances bien méritées après la publication de son troisième tome du Paradies du Batifolage, quand son responsable d'édition répondant au nom de Yaka, vu le succès incontesté de son dernier écrit, lui demanda d'en écrire la suite.
Malheureusement, des inconnus, ninjas parfaitement entraînés à ce genre de missions, essayèrent à plusieurs reprises de lui voler son manuscrit bientôt terminé.

Il avait du trouver un lieu véritablement sûr, où cacher l'original de son manuscrit sans que son esprit soit toujours obsédé par ce livre au valeurs culturelles et intellectuelles sans comparaisons.
C'était il a quelques jours déjà. Il devait envoyer à Baka éditions une photocopie de son roman final, mais avait comme qui dirait envie d'un petit verre pour fêter sa liberté retrouvée.
Il se rendit donc chez lebarapouf, la seule taverne de Konoha tenue, depuis la nuit des temps, par Chosho Akimichi l'oncle de Choji.

Quand il eu dépassé le pas de la porte, il embrassa du regard la salle enfumée de ninjas, et avisa une place au fond de la salle à côté d'un vieillard, dormant assis sur une chaise, tremblotante au rythme régulier de sa respiration paisible, le bandeau frontal sur les yeux.
Il s'avança donc à travers la salle, tira une chaise bancale de dessous la table et commanda un saké.
Lorsqu'il fut servit par une belle serveuse blonde, qui se demandait pourquoi à chaque fois qu'elle passait dans le fond de la salle et à proximité de cette table, sa robe à fleurs n'arrêtait pas de se soulever, il porta sa chope de saké à ses lèvres.

Mais il suspendit son geste, arrivé à la phrase finale, arrêté dans son élan par un gros carton marron et nauséabond qui lui recouvrait la tête.
Jiraiya se figea sur place. Puis tout doucement, il leva sa main droite et souleva le rempart gondolé de saletés par un de ses coins pour vérifier si il y avait danger à l’extérieur.
Une tête hirsute apparue soudain dans son champ de visions, et Jiraiya dans un sursaut, rabattit violemment le bout cartonné de moisissure devant ses yeux.

Puis, se rappelant qu’il avait une réputation à tenir, enleva d’un geste vif le bout que papier mâché – qui avait bien du être mâché par quelqu’un vu les coups de dents et la bave qui s’y trouvaient – et prit la pose du vénérable ermite.
Sa longue chevelure argentée flottante au vent, affichant sur sa figure un masque terrifiant de terreur, les jambes légèrement écartées, le genou droit plié de 120°, le bras gauche tendu droit devant lui, l’autre plié de moitié à l’arrière, le poing fermé dans une attitude qui aurait pu paraître menaçante s’il ne contenait pas dans sa poigne de fer son verre de saké, dégoulinant sur le carrelage d’une propreté à donner le vertige à Hanoko – qui n’est pas si propre que ça si l’on s’en réfère à l’article publié dans un journal à scandale parlant d’un souk pas possible dans sa petite maison de campagne.

Mais ce qui sorti de la bouche de Jiraiya ne fut qu'une pitoyable rot qui eut l'effet du bombe atomique dans la salle ; tout ceux qui le regardaient quelques secondes auparavant se trouvaient maintenant par terre, comme abattus par un bombardement, à se tordre sur le sol, tel le ver de terre se débattant dans son verre de saké, peu à peu à sec.
C'est alors que Jiraiya cligna des yeux et la salle se rempli à nouveau du tumulte habituel qui caractérise si bien la taverne de réputation national de Konoha.

Plus personne sur le carrelage ; plus personne à se tenir la tête entre deux mains ; tout était à nouveau normal.
Tout, si ce n'est que le vieillard à la flamme d'intelligence tremblante au fin fond de ses yeux était toujours assis en face de lui.
Ce n'est qu'alors qu'il lui parla de sa voix de basse profonde:
-" Faut faire attention à ce que l'on boit dans cette taverne..."

Il adressa ses mots d'un léger mouvement de la tête, scrutant la pénombre empoussiérée d'un regard chargé d'alcool, tout en enlevant d'un geste désinterrésé du verre, suçant du saké, le ver collé à la paroi - rêvant d'autre chose dans un tout autre lieu .
-" Tu faisait quoi comme bêtise dans le verre du monsieur Bréatrice ???" lui demanda le vieil homme en tenant dans une de ses grosses mains au grands traits noirâtres le vers rampant.

Puis se rendant à nouveau compte de la présence de Jiraiya lui présenta sous le nez le ver bourré.
-" Dis bonjour au monsieur Béatrice" reprit l'inconnu en le trimballant de droite à gauche la forme tortillante de peur, forçant le ninjas à loucher sur son nez, non pas pour regarder, mais en espérant que celui-ci se bouche un bon coup par la puanteur de l'invertébré avant que cette même puanteur ne le térace.
L'étrange personne rangea son animal dans sa poche avant de sa chemise à carreaux de bûcheron - précisons que l'on apprendra plus tard qu'il sera tailleur de pierre - et reporta son attention pour la énième fois sur son interlocuteur interloqué.
Ce fut au tour de Jiraiya de parler en décérant peu à peu ses lèvres - qu'il avait fermées raisonnablement de peur que le ver n'atterrisse dans sa bouche par les tremblements réguliers qui animaient la main du visiteur.

Des bruits de pas dans le couloir le fit tirer de sa douce rêveries, et revenir la tête en bas, les pieds sur l'air.
Il se redressa rapidement, rangea fébrilement les papiers épars qu'il avait bougé durant son absence psychologique, et fut près de la fenêtre...
Il l'ouvrit d'un cou de menton en butant contre une pile de papier, jeta un dernier regard à la pièce en se massant le petit bout rouge vérifiant que son manuscrit du batifolage était bien caché parmi toute la paperasse accumulée par Konoha au fils des âges poussiéreux, et sauta par l'ouverture, disparaissant dans la foret environnante...

C'est alors que rentra Shizune dans le bureau de sa supérieur.
Elle était toute verte, de la tête au pied, mais pu quand même se débarrasser des épines de pins qui lui grattaient le dos, déversant pour l'occasion une mer de verdure odorante sur le tapis sunatéin de Tsunade.
L'odeur et la quantité était telle qu'elle eu peur d'appeler le service de nettoyage, de crainte de la ninjas d'entretien ne saute par la fenêtre ouverte de la pièce devant cette horreur dantesque.
Elle devait donc s'en occuper à sa manière, repensant au brevet de nettoyage qu'elle avait arraché après un dur combat contre une serpillière volante.

Tout ceci ne sera l'affaire que d'une seconde se dit-elle.
Elle releva les longues manches de sa veste, s'humecta les lèvres d'un léger coup rapide, la langue de côté dans un air de réflexion intense et passa à l'action.
Elle effectua un jutsu de vent parfait, chassant autant les épines et l'odeur en direction de l'ouverture que les rouleaux et les feuilles de papiers à travers toute l'arrière-salle.
Puis se souvenant de la raison pour laquelle elle se trouvait chez Tsunade, elle se dirigea vers les archives situées derrière le bureau.
De par son action, qui lui aurait value les acclamations du jury des Nettoyeuses de Konoha, et la présence encore chaude de Jiraiya, la pièce était tout en désordre et Shizune se promis d'y remédier rapidement dès la célébration terminée.

En cherchant à travers le fouillis elle mit enfin la main sur le rouleau secret dont parlait Tsunade, celui caché entre ceux concernant le tourisme souterrain et la fonte des montagnes ; celui marqué d'une patte de cochon rouge et blanche.
Elle prit ce qu'elle était venue chercher, referma la fenêtre ouverte, et sortit en claquant négligemment les deux portes sans un regard en arrière, sans penser à vérifier le rouleau.
Ses pas se poursuivirent dans le couloir puis moururent dans l'escalier.

Sa fine ombre se perdit rapidement dans la foule anxieuse de la célébration qui allait commencer, ombre bien infime sur une toile bien plus sombre que la nuit qui l'avait vu naître.




Bien des questions restent en suspend et l'inconnu ne fait que grandir...
La Magie s'est donc encore éteinte avant même d'être célébrée ouvertement dans le plus grand mystère?

Mais comme Dieu, seul le vent apportera une réponse à ce délire bien sombre, dont seul l'incompréhension nous plonge vers la plus grand désarroi, pour le plus grand plaisir du Maître Chanteur...




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