Fiction: Une femme en guerre contre le monde

Niya est une jeune femme de notre monde, ou plutôt d'un monde similaire au nôtre, avec un lourd secret et un rève absurde. Catapultée au beau milieu d'une guerre, elle se fera remarquer par un émissaire de Konoha lors de son combat. Suite à ça, tout se précipitera pour elle...
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Niya (Féminin), le 31/12/2008
Niya est une jeune femme dont l'histoire m'est venue subitement, lorsque j'ai dû trouver un pseudo pour mon nouveau compte. Je m'empresse de vous raconter son histoire.
La fanfiction commence un peu avant son arrivée dans le monde de Naruto, et le résumé est celui du prologue.
Merci de votre visite et bonne lecture =3

Chanson à écouter en lisant: www.youtube.com/watch?v=gHhmir 7uSic&feature=related (en enlevant l'espace avant le 7)




Chapitre 1: Prologue



"C'est elle ?
_C'est elle.
_Elle a l'air normale, bien que bizarre, pourtant.
_Je te jure que mon cousin l'a vu en train de boire du sang !"

Elle soupira. Cela n'en finirait donc jamais, elle ne trouvera pas d'endroit sur sa route où elle n'aurait point à se cacher ?
Le tumulte des sentiments qui secouait la jeune femme qui affichait haut ses "18 ans" lui donnait envie de hurler et de se jeter sur celui qui faisait à présent passer la nouvelle de sa différence.

Après ces siècles d'errances, elle était toujours traquée, et vue comme un monstre. Pourtant, elle s'était maints fois réincarnée...

Car Niya était un vampire. Un vampire qui vivait au grand jour, allait au lycée, préparait son bac, n'avait aucune faiblesse comme l'ail, les croix ou autres, mais un vampire.

Elle se leva et quitta la salle de permanence, faisait fi des exclamations courrouchées du pion qui lui sommait de revenir.
Quel ennui...

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"Eiyo, après ces 300 ans passés sans toi, je doute toujours de ma vérité. Après ces 300 ans passés sans toi, je crains toujours les flammes de la colère des "justes". Sont-ils plus humains que nous, qui nous aimions ?
Eiyo, je dois à nouveau partir loins d'une ville où j'avais cru pouvoir trouver ma place. Tous ces efforts faits pour me contenter du sang des animaux, et mon secret est pourtant à nouveau éventé, je dois à nouveau fuir sans explications...
Eiyo, je suis en train de faire mes bagages, et une larme sourd sous la paupière de mon oeil aveugle. Pourtant, si je n'ai d'oeil, je ne peux pleurer. Si je n'ai d'âme, je ne le peux.
Eiyo, je dois à nouveau quitter un endroit où je me sentais bien, mais où je sens maintenant le regard des autres peser d'un poids mortel sur moi.
Je dois partir, abandonner tout, mais je garde avec moi ton pendentif, et ce journal où jour après jour je te parle, et me sens écoutée, un charme auquel je n'ai droit par ma nature démoniaque.

Eiyo, quand cesserais-je de fuir ?"

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La jeune femme passa sa main dans sa chevelure blanche, que les jeunes trouvaient "branchée". Une décoloration, ses cheveux de neige ? Allons bon. Tout comme son oeil fermé, que ses "amis" trouvaient "classe". Une apparence physique qu'elle conservait lors de ses réincarnations.

Elle referma l'antique livre auquel elle confiait ses doutes et ses mystères, puis alluma négligement sa chaine qui se mit à diffuser les chansons du dernier album d'Evanescence.
Si elle conservait une passion indéfectible à la musique classique, le charme de la voix d'Amy Lee et de sa musique avait su conquérir son coeur.

Elle se leva doucement et commença à empiler ses vêtements dans les valises ouvertes au pied du lit.

Elle pensa à celui qui l'avait engendré, mise au monde, sorti de ses entrailles. Celui que les aztèques nommaient Tezcatlipoca.

"Père...cela fait si longtemps, je me demande ce que vous êtes devenu."

Elle soupira. Ce n'était pas le moment de penser à tout cela. Les histoires du passé, cent fois ressassées, ne lui apportaient rien.
D'autant qu'elle commençait à avoir très faim.

Elle abandonna son ouvrage commencé et sortit, attrapant au passage son sac à main et son manteau, bien qu'elle ne ressentait pas le froid.

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"Que désire madame ?
Madame ?
Madame !
Vous, là, la demoiselle aux cheveux blancs ?!"

Elle releva la tête à cette injonction.
Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué que l'avancée dans la file d'attente l'avait amené devant le comptoir et que c'était elle, la cliente que le boucher apostrophait ainsi.

Elle bégaya quelques mots d'excuse puis se reprit et commanda d'un ton ferme trois litres de sang de boeuf.

Après avoir reçu sa commande et avoir payé, elle s'éloigna, le visage baissé, faisant mine de ne pas sentir les regards étranges que les autres clients faisaient peser sur elle.

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Plantée comme un piquet sur son lit, elle but pensivement son repas et se dit qu'elle aurait dû lui en prendre quelques litres de plus, pour le périple qui la conduirait jusqu'à sa nouvelle ville.
Bah, se dit-elle, elle trouverait bien en chemin une gorge d'animal où se rassasier.

Elle se leva et récupéra son portable sur le sol, puis appela l'aéroport pour qu'il lui envoie un taxi le lendemain à 8 heures.

Après avoir fini de mettre ses affaires dans les valises, elle y rangea la chaine et ses Cd's puis piqua un somme empli de cauchemars.

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Celle qui fut appelée la renarde se dressait face à elle, dans toute sa puissance.

Il ne t'appartient pas, murmurait-t-elle d'une voix emplie de puissance et de conviction haineuse, jamais il ne sera à toi, moi seule le possède...

Une énergie noire suintant d'elle, elle se jeta promptement sur le jeune homme aux cheveux aile-de-corbeau qui se tenait à côté d'elle sans qu'elle ne puisse faire un mouvement. Sachant ce qui allait se passer, elle tenta de fermer les yeux, mais s'en révéla aussi incapable que d'empêcher la mort de son aimé.

Comme dans le pire de ses cauchemars, et elle savait qu'elle y était, elle vit la scène honnie se dérouler devant son oeil valide, de la précision d'une photo numérique que l'on voit dans les rèves de souvenirs, et entendit sortir de sa bouche son cri d'horreur et de folie, comme un lointain écho.

Elle entendit une dernière fois le ricanement de la renarde, rire maléfique proche d'un aboiement, puis sombra dans le noir, le noir de sa sombre âme maudite, interdite à l'amour heureux.

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La vampire se réveilla couverte de sueur, dans son lit complètement défait.
Regardant machinalement l'heure, elle sursauta en voyant qu'il était déjà 7 heures et demi.

Niya se leva précipitament et s'enferma rapidement dans la douche, soulageant les blessures de son coeur par l'eau chaude, apaisante, qui coulait sur son corps.

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"Mademoiselle, je les mets où vos bagages ?
Mademoiselle ?
_Je...je vais les garder avec moi, si cela ne vous gène pas" répondit-t-elle brusquement en relevant la tête.

Elle se morigéna mentalement de sa distraction, puis monta dans le taxi avec ses valises en se questionnant sur l'accoutrement du chauffeur: un bandeau frontal en tissu noir avec une note de musique gravée sur un rectangle de métal et un haut noir moulant avec un pantalon multi-poches gris foncé...

Après y avoir réfléchi, elle abandonna et pensa à ses soucis, en particulier sa nouvelle ville, la façon dont elle devrait à nouveau se cacher...

"Z'avez envie de quitter ce monde, pas vrai ?
_ Ouais, acquiesca-t-elle machinalement avant de s'apercevoir qu'ils étaient en pleine campagne. Mais attendez... Où nous emmenez-vous ?
_Vrai, c'est si morne ici..." rajouta-t-il sans répondre à sa question.

Il prit un chemin de terre alors que la jeune femme s'efforçait de se contenir.

"Prête à partir ?"

Lasse, elle prit le parti de se laisser entrainer et lui répondit affirmativement, avant de hoqueter lorsqu'ils franchirent une paroi qui semblait faite comme une bulle de savon.

"Par contre, je ne sais pas où vous allez atterrir, alors pas de regrets, j'espère."

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Un sifflement. Un sifflement d'un objet tranchant.
Elle se baissa alors qu'un kunai surgi d'on ne sait où vola au dessus de sa tête. L'a échappé belle.

Elle hurla.

"QUI EST LE CRÉTIN QUI M'A BALANCÉ CA A LA FIGURE ?!"

Et sursauta puis se plaqua au sol en voyant ce qu'il se passait autour d'elle.

La bataille faisait rage. Tout près d'elle, de nombreux soldats, des ninjas, combattaient, pluie contre roche, quelques feuilles aidant la pluie. De nombreux adultes et adolescents déployaient des techniques héritées de la force de mère nature, écrasant sans pitié leurs adversaires. Du sang jaillissait de tous côtés, attisant sa faim.

Un ninja au motif de feuille gravé sur son bandeau l'aida à se relever.

"De quel côté êtes-vous ?
_Du vôtre, puisque vous m'avez aidé, répliqua-t-elle sans réfléchir.
_Alors allons-y" répondit-il, cachant sa surprise et en lui passant un des sabres accrochés dans son dos.

Un combat au sabre, voilà longtemps qu'elle n'en avait fait, et plus longtemps encore dans de telles conditions.
Elle sourit. Sacré challenge. Eh bien, elle le relevait !

Elle se jeta dans la bataille, couverte par son compagnon, tranchant sans faiblir tous ceux qui portaient le signe de la roche, jusqu'au moment où une gerbe de sang éclaboussa son visage.
Elle s'arrêta, pétrifiée, puis goûta du bout de la langue le filet rouge qui coulait sur ses lèvres.
Plus rien n'avait d'importance sinon le liquide pourpre qui glissait lentement dans sa bouche, délicieux nectar si longtemps dédaigné.
Même les bruits des assauts de l'un et l'autre des camps s'étaient affaiblis, comme écoutés à travers un tampon de ouate.

Son associé dans le combat, retint une exclamation étouffée en la voyant se jeter sauvagement sur ses ennemis, les vidant impitoyablement de leur sang du sabre et des crocs, les uns après les autres, ne semblant plus pouvoir contrôler un instinct animal enfoui en elle. Elle lui rappela ces chiens affamés qui goûtaient un jour au sang humain et se mettaient dès lors à les chasser avec rage, se délectant de la mise à mort de leur nouveau gibier et découvrant une chose enivrante qu'ils ne connaissaient pas avant: Le meurtre à l'état pur d'être vivants et conscients.

Et cette jeune femme inconnue, habillée si étrangement, mettait à mort de la même façon chacun de leurs ennemis qui croisaient son regard violet qui avait viré au garance puis à l'écarlate avec ces effusions de sang.



Voilà le prologue =3
Ecrit en écoutant Evanescence (j'adore Field of Innocence, je trouve que cette chanson lui correspond parfaitement).

D'ailleurs, écoutez-la en lisant.




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