Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Après de longues années d'errance et la mort d'Orochimaru, Sasuke revient à Konoha par nostalgie et parce qu'il se sent seul. Mais là une grande surprise l'attend...
Le lendemain, je m’éveillais dans la poussière en toussant, j’avais faim et j’avais mal dormi. Je m’étais réveillé plusieurs fois durant la nuit en pensant à lui, je rêvais de lui. J’étais d’humeur exécrable. J’en avais assez de penser à ce gosse sans comprendre pourquoi. Je partis vers le centre du village pour remplir mon estomac affamé. J’errais dans les rues du village tout en pensant au gosse. Je me sentais mal, j’étais triste, je ne comprenais pas pourquoi… Shôji… Sa mère avait toujours aussi mauvais goût, elle aurait pu choisir quelque chose de mieux… Cependant aussi tôt après avoir pensé cela, je m’énervais et me reprenais en main en me disant que je ne devais arrêter de penser à lui.
Plus tard, je m’étais assis près de la rivière pensif. Je me rappelais de mes moments de solitude où je me souvenais de mes parents et de mon frère tout en regardant l’eau s’écouler, où je voyais cet idiot de Naruto. Soudain, mes pensées s’interrompirent quand j’entendis une petite voix me demander :
« Pardon Monsieur, je peux m’asseoir ? »
Je levais les yeux et vit le gosse qui me souriait avec un livre à la main. Mes yeux s’écarquillèrent, je baissai la tête et regardai l’eau. Son reflet était le même que le mien à son âge. Je relevai la tête et je l’hochai en signe d’approbation. Je me sentais mal à l’aise. Il s’assit tranquillement en ouvrant son livre et regardant des images de plantes. Je l’observais et il me proposa souriant :
« Tu veux regarder mon livre ? »
Je fis non de la tête. Je n’arrivais pas à lui parler, je ne savais pas quoi lui dire… J’eus soudain la merveilleuse idée de lui demander pourquoi il venait à cet endroit, je connaissais bien ce coin de Konoha et personne n’y venait. Il me répondit une masse de chose, malgré sa timidité, il était très sociable et bavard :
« Bah j’aime bien venir ici parce que c’est joli et c’est calme… Puis les autres ne viennent pas m’embêter en m’appelant « sale Uchiwa », ils sont méchants Ils m’appellent comme ça parce que mon vrai papa s’appelle Uchiwa et qu’il est méchant. Tous les Uchiwa sont des méchants ! Les gens disent que c’est un clan maudit… C’est quoi un clan maudit ? »
Je levai la tête en colère… On m’insultait mais aussi ma famille… Mon regard était rempli de haine et fixait le gosse qui prit peur et qui continua :
« Puis même si c’est un méchant, j’ai un papa, c’est l’Hokage, il est gentil, il m’apprend à lancer les shurikens puis ma maman est ninja médical, je veux devenir aussi ninja médical pour soigner les gens et les aider, je veux devenir encore mieux que Tsunade. Puis à la maison, j’ai plein de livres sur les plantes pour soigner ! »
Bref, il tenait bien de sa mère, il était aussi lourd qu’elle mais amusant. Malgré nos ressemblances, il n’avait pas le caractère d’un Uchiwa. Il était doux, gentil et simple. Après m’avoir dit ça, j’arrêtai de le fixer et je me remis à fixer l’eau qui miroitait. On se ressemblait comme deux gouttes d'eau mais il ne pouvait le remarquer à cause de mon masque.Cependant, il n'avait pas le même regard et la même allure que moi. Les membres du clan Uchiwa étaient fiers et arrogants, moi, je suis pareil. Cependant, je lui demandai qui lui avait dit que les Uchiwa étaient méchants, il me répondit que c’étaient les gens du village mais que son père et sa mère lui avaient dit que c’était un grand clan. Sakura et Naruto n’avaient pas discriminés les membres du clan Uchiwa comme les villageois. J’étais en colère que la réputation du clan soit ternie et le gosse en subisse les conséquences. C’était étrange que j’aie cette réaction. Je ne me comportais pas comme à l’accoutumée. Mes anciens compagnons de l’équipe sept n’avaient pas caché la vérité au petit, peut-être l’avait-il découvert par lui-même parce qu’un imbécile du village lui avait dit et qu’il était parti voir sa mère en pleurant et en lui racontant ce qu’il s’était passé ? J’imaginais à ce moment-là comment tout cela avait-il pu se produire.
Pendant qu’il me parlait de plantes et de leurs effets médicaux, je le regardais. Il était si innocent ! Moi à son âge je ne l’étais pas autant malheureusement ! Il était si souriant, avenant et sociable. Cet enfant ne me ressemblait pas, moi, j’étais froid, cynique, associable et cruel.
Ensuite, il ferma son livre et se leva en me disant :
« Je suis désolé Monsieur, il faut que je parte… Maman va me gronder si je suis pas là pour le goûter… »
Je fus surpris par sa réaction. Le gosse devait déjà partir, je baissais les yeux quelque peu attristé mais il ajouta en me souriant :
« Mais si tu veux, je reviendrais demain, à la même heure et on parlera… »
Je fis un sourire amusé. C’était lui qui me parlait à longueur de temps, moi, je ne disais rien. J’hochai la tête tout en faisant un grognement d’approbation. Il me sourit et me dit au revoir puis il se retourna et partit. Je regardais longuement le gosse s’éloigner de moi. Pourquoi voulait-il me revoir ? Peut-être qu’il n’avait pas d’amis ou qu’il avait compris que j’étais seul ?
Le lendemain, il revint et ce fut la même chose pendant plusieurs jours. Il me parlait des plantes, ce gosse était très intelligent. Il me disait qu’il voulait devenir ninja-médical comme sa mère pour aider les gens et protéger le village. J’étais déçu, il était un des derniers héritiers du sharingan et au lieu de rêver de puissance, il ne pensait qu’aux plantes et à soigner les gens. Ce gosse était loin de la réalité de la vie de ninja et je voyais bien qu’il n’avait aucune idée de ce que pouvait être la vue du sang ou des morts. Enfin, il sera bien parmi les meilleurs s’il apprend à utiliser le sharingan.
Toutes les après-midi, il me parlait de son père et de ce qu’il faisait avec lui. Il me parlait de sa mère et du fait qu’il voulait un petit frère... Les banalités de la vie d’un gamin de huit ans qui a eu une enfance normale. Il était très proche de Naruto qui semblait l’adorer. Il n’était pas seul… Un sentiment étrange m’envahit quand il me faisait le récit de ce qu’il faisait avec son « papa-hokage ». J’étais jaloux… Naruto faisait ce que je ne pouvais pas faire avec le gosse : l’apprendre à lancer les shurikens ou les bases du taijutsu, l’emmener manger un bol de nouille… Chaque soir, en rentrant chez moi, j’étais en colère mais envers qui ? Tout simplement envers moi-même…
C’était moi qui devais faire ça ! Pas lui ! C’était mon fils ! Pas le sien !
Je voulais faire toutes ses choses mais je ne pouvais pas, j’étais rejeté par la communauté, ma tête était mise à prix… Je ne me rendais pas compte que petit à petit ce gamin comptait vraiment pour moi.
J’étais tellement jaloux et en colère qu’un jour j’interrompis le gosse lui criant sans penser à ce que je lui disais:
« Si tu veux, je vais te montrer une technique et je vais te montrer quelque chose de bien mieux que les shurikens ! »
Je me levai et ordonna d’une façon autoritaire au gosse de me suivre. Il se leva apeuré et me donna la main tout en tremblant. Je la serrai fort et fis quelque pas. Ensuite, je m’étais arrêté et je baissais la tête pour voir le garnement qui tenait son livre apeuré. Je lâchai sa main et je le pris soudainement par la taille pour le porter sur mes épaules, je lui demandai toujours aussi froidement de me donner son livre. Après l’avoir installé finalement sur mes épaules, je me dirigeai vers le quartier des Uchiwas. Le petit trembla quand il vit l’entrée du quartier et me dit qu’il était hanté et remplis de fantômes. Je ris narquoisement à sa remarque et lui répondit que les fantômes n’existaient pas. Je m’engouffrais dans le quartier avec le gosse qui tremblait. Sa mère en avait fait une poule mouillée et un pleurnichard comme elle… Pour le rassurer, je lui racontais l’histoire du clan Uchiwa et de la police de Konoha mais pas d’Itachi et du massacre de la famille. Je lui fis comprendre qu’il devait être fier de ses origines. Je lui fis faire la visite du quartier. Le petit regardait d’un air ébahi ce quartier en ruine. Il me posa des masses de questions. Il était curieux comme d’habitude. Cependant, il ne me posait pas toujours les bonnes. Il me demanda pourquoi les Uchiwa étaient maudits et ce qu’était un clan maudit. Je lui répondis en rétorquant ce que les parents répondent en général dans ce genre de situation :
« T’es trop petit pour comprendre ! T’es pas assez grand ! »
Je l’emmenai dans le temple Nanako pour lui montrer les secrets de la famille Uchiwa. Arrivés dans le souterrain, je lui expliquais ce qu’était le sharingan mais j’évitais de lui parler du Mangekou Sharingan. Il me demanda qu’elle était la technique que j’allais lui apprendre. Je lui répondis que connaître l’existence du sharingan et en quoi il consistait, c’était déjà pas mal. J’ajoutais comment l’utiliser, qu’il ne pouvait pas l’utiliser tout de suite, que c’était une technique importante et qu’il était l’un des derniers héritiers. Après avoir fait mon merveilleux topo sur la technique familiale, je lui demandai s’il avait compris. Il me répondit que oui pour me demander ensuite à quoi il ressemblait et si je l’avais. Enthousiasmé par l’interêt que portait le gosse, je lui fis imprudemment une démonstration. Il fut impressionné et me dit tout bonnement que j’étais un membre du clan Uchiwa. Je fus interloqué par sa déclaration, le gosse avait tout compris, il n’était vraiment pas un petit idiot, bien au contraire, il était très perspicace et intelligent. Je lui souris et je décidai de le faire rentrer chez lui parce qu’il se faisait tard.
Le lendemain, je le retrouvais au même lieu de rendez-vous et je l’avais encore ammené au quartier des Uchiwas. Après l’avoir expliqué les signes, ce qu’était le chakra et comment l’utiliser, je lui fis une belle démonstration de la Boule de Feu Suprême, exactement au même endroit où mon père me l’avait fait apprendre. Il resta abasourdi, je lui dis que pour obtenir la reconnaissance du clan, il fallait maîtriser les techniques de Katon.
Il me répondit bêtement :
« Mais il n’y a plus de clan… »
Je tournai la tête pour le fixer d’un air méprisant. Il la baissa, il regrettait sûrement ce qu’il avait dit.
Nous commençâmes l’entraînement. J’avais remarqué que l’enfant était vraiment intelligent, je m’attendais à un exploit de sa part même s’il était jeune et qu’il n’avait jamais fichu les pieds à l’académie. Le petit se mit à regarder le lac et soupira longuement. Il se mit à faire les signes, je le regardais intensivement espérant qu’il réussisse, il prit une bouffée d’air à un point qu’il ressemblait à un crapaud lorsqu’on regardait son visage. Je me disais que ce gamin était sûrement un prodige vu sa perspicacité, je serrais les poings et espérait que mon souhait se réalise. Malheureusement, je fus déçu, il n’avait recraché qu’une minuscule boule de feu qui s’était aussitôt volatisée. Ce n’était pas gagné, et c’était bien mon fils… Une chose était sûre, il ne serait pas comme Itachi et deviendrait ninja à la sueur de son front comme son père, en espérant qu’il ne devienne pas un déserteur…
Il se retourna vers moi et me dit naïvement et timidement :
« Je suis désolé, j’ai pas réussi, je vais réessayer… »
Il réessaya le résultat ne fut pas mieux… Après différentes tentatives, le gosse s’écroula fatigué et me disant que sa gorge lui brûlait. J’arrêtai l’entraînement par peur que sa mère ne se doute de quelque chose. Je l’amenai chez moi en le portant sur mes épaules pour le soigner un minimum.