Fiction: Forever (terminée)

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Quelques heures auparavant...

La jeune femme lâcha un dernier soupire avant de retomber sur ses genoux, dans la boue sale et mouillée par la forte pluie. Elle resta dans cette position longtemps, avant qu'elle voit arriver deux pieds sous ses yeux. En relevant les yeux, elle vit que c'était son coéquipier. Elle ne savait pas si elle devait encore le considérer comme le chef de l'unité, et encore moins si cette unité existait encore. Après tout, trois ans s'étaient écoulés et l'un des leurs manquaient à l'appel...

Elle tenta de se redresser, tout en restant par terre, mais avant qu'elle n'eut le temps de dire quoique ce soit à la personne devant elle, cette dernière fit tomber une longue cape noire sur sa tête, semblable à celle qu'il portait.

Karin soupira.

- Qu'est-ce que c'est encore ? Soupira-t-elle.

- Met-la et arrête de te plaindre, fit Sasuke alors qu'il s'éloignait déjà.

Karin le regarda partir avant de se lever et d'enfiler la cape, pour ensuite partir à sa suite en courant. Elle s'accrocha à ses épaules, le faisant grogner.

- Ton entraînement est trop dur, Sasuke-kun !

Ce dernier ne dit rien et entra dans la petite grotte, là où le dernier membre devait déjà être. Une petite caverne, trouvée par hasard au milieu de la forêt, sous les arbres et grands sapins. À l'intérieur, ils étaient tout les trois en sécurité et au chaud jusqu'au lendemain. Si le lendemain il y avait.

Le jeune Uchiwa se laissa tomber aux côtés de Juugo, qui lui semblait méditer.

- Alors ? Insista la seule fille de l'équipe. Qu'est-ce qu'on fait ?

Voyant qu'aucun des deux garçons devant elle ne répondit, elle haussa le ton.

- Hé oh ! On peut répondre quand je parle ?

- Ça serait bien un petit moment de calme, Karin, affirma Sasuke en ouvrant des yeux rouges de fatigue.

La jeune fille ne dit rien et une longue minute silencieuse s'écoula. Le seul bruit qu'il y avait était le bruit de la pluie qui tappait contre les parois en roches, sur les feuilles d'arbres et dans les troues boueux de la forêt. Le matin était presque arrivé, cependant le soleil était bien caché sous une couche épaisse de nuages gris, et le vent était glaciale. Heureusement, les trois jeunes ninja s'étaient trouvé un trou où passé la nuit.

Pendant que Karin admirait les détails de ses ongles, que Sasuke dormait presque, la tête appuyé contre le mur, Juugo lui, semblait agité. De la sueur perlait sur son front et il plissa les yeux, alors que ses doigts entremêlés tremblaient, et qu'il essayait pourtant de garder contrôle de son jutsu.

- Quelque chose ne va pas ? murmura Karin en fixant Juugo.

Sasuke ouvrit les yeux et tourna sa tête vers son coéquipier. Il ne dit rien cependant, il attendit qu'il parle.

- Je crois que j'entend quelque chose, dit-il simplement.

- Enfin ! Cela fait plus de 24 heures que tu essayes de capter quelque chose ! S'exclama Karin, d'un ton amer.

- Chute ! fit Sasuke en reportant son attention au blond.

- Qu'est-ce que tu entends ?

- À cause de la pluie, je ne peux pas en être certain mais, il y a... deux personnes qui viennent de pénétrer la caverne d'Orochimaru...

- Quoi ? S'exclama Sasuke, à qui la situation commençait à interessé...

- Et puis c'est quoi déjà, ce don spécial que tu as Juugo ? Ne fallait-il pas que tu entres en contact avec les animaux ? Questionna Karin

- Avant oui, fit Juugo, ignorant la colère soudaine de l'Uchiwa, maintenant il ne me suffit seulement d'entrer en contact avec les ondes présentes... La nature, quoi !

Karin ne fit qu'acquiescer d'un coup de tête, alors qu'à côté de Juugo, Sasuke était déjà perdu dans ses réflexions. Et si c'était Naruto et Sakura qui venaient d'entrer dans le nid d'Orochimaru ? Et s'ils se faisaient tuer ? Ça serait de sa faute... Sa seule et unique faute à lui.

Il fut alors tiré de ses bêtes pensées quand Karin lui tira le bras.

- Ça va ? dit cette dernière, sérieuse.

À moitié conscient, il secoua faiblement la tête avant de se lever et de sortir dehors, sous les regards curieux et inquièts de Juugo et Karin.

La jeune femme sortit sa tête juste pour voir Sasuke s'éloigner avant de se retourner vers Juugo.

- Il est bizarre lui, marmonna Karin, inquiète malgré elle.

- Tu sais, il s'en passe des choses en trois ans...

Juugo tourna la tête pour regarder dehors, là où, un peu plus loin, leur coéquipier restait immobile sous la pluie, regardant le ciel gris. Effectivement, son comportement était des plus étranges, et ils avaient de quoi se poser les questions.

- Et puis, je pense qu'il est retourné du bon côté maintenant, poursuivit Juugo.

Karin lui lança un regard pour qu'il continue.

- Quand je l'ai retrouvé, il avait l'air totalement soumit aux supplices d'Orochimaru, expliqua le blond, et il ne donnait pas l'impression d'être là de son gré...

La brune baissa la tête quelques secondes, observant ses doigts s'entrecroiser nerveusement, puis elle releva la tête pour regarder au loin, Sasuke faire les cents pas sans lâcher le ciel des yeux.

Elle se mit debout.

- Je... hum... je vais aller le voir, dit-elle d'une voix quasi-silencieuse.

- Ce n'est pas la peine, Karin, tu le connais, il ne t'écoutera pas, fit Juugo. Cependant, la jeune femme se trouvait déjà dehors, se dirigeant vers son coéquipier et ami, si elle osait l'espérer. Elle l'approcha doucement, en souriant à peine.

- Tu... tu vas attraper froid, marmonna-t-elle, nerveuse.

Le jeune homme se tourna lentement vers elle, comme s'il avait le regard vide. Il la fixa longtemps, indifférent.

- Ça m'est égal, murmura-t-il en retournant à la contemplation du ciel.

Karin rougit légèrement, puis elle se tourna en direction de la grotte, quelques mètres plus loin. Après avoir soupirer longuement, elle ferma les yeux et se retourna à nouveau vers Sasuke.

- Je pense savoir comment déterminer l'identité des deux personnes, dit-elle en un seul souffle.

L'Uchiwa se retourna vers elle.

- Comment ? Dit-il simplement.

- Je... en faite, non... Je ne peux pas... Soupira-t-elle en baissant les yeux, honteuse.

Elle s'attendait au pire. Le garçon ne fit que soupirer. Karin ferma les yeux et pendant au moins deux grosses minutes, elle réfléchissait à une solution. Mais la seule qui lui vint en tête...

- Il suffit d'aller voir alors, dit-elle.

- Aller voir ?

- Oui, aller voir. Retourner au point de départ, autrement dit.

- Hm... C'est une idée qui tient debout.

- Je peux cependant appeler à l'aide, ajouta systématiquement la jeune femme.

Sasuke lui lança un regard plein d'espoir, malgré lui, et Karin sourit inconsciemment.

- Je peux invoquer un aigle, et lui donner comme mission d'envoyer un message à... à un village avoisinant... Leur expliquant notre situation.

Le jeune homme se mit devant Karin, et il la prit doucement par les épaules.

- Tu peux réellement le faire ?

- Bien sûr ! Et puis, d'après Juugo, Konoha, le village de la feuille est tout près d'ici. Regarde, dit-elle en pointant du doigt, un point derrière Sasuke.

Ce dernier se retournant, et, apercevant le minime de ce qu'elle venait d'affirmer, il s'avança et finit par arriver au pied d'une falaise, là où, en bas, il aperçut au loin le village de la feuille. De là il voyait les cinq visages taillés dans la roche. Était-ce une illusion, où il était vraiment debout devant cela ? La vue était tellement magnifique, qu'il perdit conscience de ce qui l'entourait, Karin y comprit.

- Alors ?

Sursautant, il se tourna vers elle, et d'un sourire, il lui donna le feu vert, et tout de suite, la jeune femme s'agenouilla, débutant le travail. Sasuke se dirigea vers la grotte, là où devait attendre patiemment le troisième, mais avant d'y être totalement arrivé, il se tourna une dernière fois.

- Karin ?

Celle-ci ne fit que tourner la tête, sans lâcher des mains son parchemin invoqué depuis plus de cinq secondes.

- En combien de temps Konoha recevra le message ?

La jeune femme plissa le front, perdu dans ses réflexions. Elle semblait réfléchir, et Sasuke attendit qu'elle lui donne l'information.

- Au plus tard demain matin, affirma-t-elle, sérieuse.

Il acquiesça et continua son chemin, jusqu'à ce qu'il reprenne place, assit en face du blond. Ce dernier semblait encore réfléchir, le visage dans la paume, la tête basse.

- On... qu'est-ce qu'on fait ? Demanda Juugo, ayant sentit son partenaire entrer dans la grotte et prendre place à ses côtés. Ce dernier sursauta. La voix grave de Juugo avait déchirer de silence, et il ne s'attendait pas à ce qu'il parle aussi fort.

- Euh... Karin est en train de... d'appeller en renfort et elle nous a suggerer d'aller voir nous-même... ce...

Il prit une grande respiration, essayant d'oublier ou de chasser ces images horribles qui se faufilaient dans son esprit, et que l'idée que ce soit Naruto qui soit dans la gueule du loup prenait place dans sa tête.

- ...Ce qui se passe, finit-il en essayant de fuir le regard inquiet de Juugo.

Les minutes s'écoulèrent ainsi. Aucun des deux ne voulant prendre la parole. Ils savaient tout deux que les prochaines heures n'allaient pas être de tout repos. Les combats allaient s'enchaîner les uns après les autres, c'était à peine s'ils auraient un moment pour souffler. Juugo fixa Sasuke, qui semblait totalement perdu, une fois de plus. Il était bien curieux de savoir ce qui lui était arrivé pendant ces trois années. Jamais il n'avait vu le jeune Uchiwa aussi... vulnérable, fragile... Enfin. Lui qui s'attendait à plus. Plus d'autorité, en d'autre terme. C'est à ce moment là que Karin entra, affolée et épuisée.

- Ça ne fonctionne pas ! Sanglota-t-elle, d'une voix aiguë et franchement énervante.

Juugo plissa le front, dans une grimace, puis il se leva debout pour sortir rejoindre la jeune femme mais pour prendre un peu d'aire aussi. Quoique la pluie n'avait pas encore cessé. Sasuke les rejoint quelques secondes plus tard.

- J'ai dû faire quelque chose de mal, dit-elle après un long soupire.

- Ça ne fonctionne pas ? demanda l'Uchiwa

- Non !

Il baissa la tête pour observer ses pieds. Il avait un plan B, même si c'était dangereux. Il refusait à abandonner et il allait sauver son blond, même si rien n'avait encore prouver que c'était bel et bien Naruto qui avait entré dans l'antre du serpent. Il n'allait pas attendre qu'il soit trop tard... Il n'allait pas faire comme autrefois, et regarder son monde s'écrouler une deuxième fois. Cette fois-ci il n'avait plus cette faiblesse lourde qui l'avait empêcher d'agir. Il allait se battre, seul s'il le fallait.

- Pouvez vous y aller... à pied ? marmonna-t-il en faisant voyager son regard de Karin à Juugo.

- À... à pied ?! S'exclama Karin.

- Attend une petite minute, fit Juugo, nous ?

- Oui, vous, approuva le jeune homme en fronçant les sourcils, c'est à vous qe je parle !

- Tu ne penses quand même pas à retourner chez Orochimaru tout seul ? S'écria Juugo, dégouté par cette dangereuse idée... Idée qui semblait être la seule possible, cependant.

- Oui ! Pour qui tu me prends ? Je peux le tuer moi-même, je n'aurai aucun mal à le faire !

Il se retourna quand il sentit Karin lui agripper les épaules.

- Non, c'est trop dangereux, fit-elle, fâchée. Regade toi bon sang, tu n'as pas encore totalement reprit toutes tes forces !

Furieux, l'Uchiwa se retourna en se décollant de l'étreinte de la jeune femme, qui elle rencontra les pupilles rouges sang de Sasuke.

- Ma mère est morte il y a de ça dix ans, s'écria-t-il, alors arrête de me dire quoi faire et je ne vous ai même pas demandé votre avis !

Après quoi il se couvrit la tête de sa capuche, et il partit sans regarder en arrière. Il s'en fichait après tout, que des renforts soient appellés. Il en aurait bientôt finit avec ce vieux Senin. Il marcha encore quelques secondes avant de se retourner.

- Allez-y, murmura-t-il dans le col de sa longue cape.

Juugo et Karin se tenait encore sur le bord de la falaise, à attendre ou espèrer qu'il daigne changer d'avis. Puis, ils partirent en direction du village. Ne savaient-ils pas qu'il ne fallait pas jouer avec les nerfs d'un Uchiwa ? Eh bien là, ils doivent le savoir.

Sasuke resta là de longue minutes, alors qu'une partie de lui se demandait s'il avait bien fait. Il était seul maintenant. Terriblement seul, et terriblement faible. Il fallait qu'il se l'avoue. Karin avait raison, il n'avait pas encore reprit ses forces, depuis qu'Orochimaru avait... lui avait...

Dans un gémissement de douleur, il posa sa main sur sa nuque, à l'endroit exact où ce vieux serpent l'avait mordu, la veille. Pour qu'il se soit évanouit à ce moment là, il avait bien fallut qu'il ai fait quelque chose, non ? Il devait sans doute y avoir une marque, mais Sasuke luttait pour ne pas penser à ça maintenant, et plutôt regarder en avant, et d'espérer, prier pour que Naruto ne fasse pas de bêtises. Qu'il ne se jette pas dans le tas, autrement dit. Après tout, il restait Naruto Uzumaki, et tout bon ninja ne change pas ses vieilles habitudes de combats, du jour au lendemain.

Un sourire étira ses lèvres fines, malgré lui, et c'est en riant doucement que Sasuke se remit en route. Ce qu'il pouvait l'aimer son blond ; même absent, il était en mesure de le faire rire.


***

Lorsqu'arrivé à son visage, j'eus un mouvement de recul. C'était son visage, sa lame, ses vêtements, ses cheveux et ses yeux rouges sang qui me fixait comme s'il n'attendait que le moment propice pour se jeter sur moi et me dévorer telle une proie sans défense.

Mes yeux, mes membres et mon coeur, ne voulant croire à ce que malgré moi, je voyais, je détournais le regard. Mais je n'eus à peine le temps de rouvrir les yeux, que Naomi se tenait à mes côtés, grognant et fusillant le Senin du regard. À ce moment là, je crus sérieusement que j'avais rêvé.

Orochimaru se tenait devant nous, les bras croisés sur son torse, les yeux plissé, grimaçant de colère.

Je clignais des yeux plusieurs fois pendant qu'Orochimaru et Naomi se fusillaient du regard. J'avais bel et bien vu Sasuke derrière... Il était là, je sais qu'il était là. Il se tenait bien droit derrière le Senin, appuyé sur son arme fétiche, cette lame qui brillait et qui me rendait aveugle... Il était là, me fixant comme si j'étais sa nourriture. Il était là...

- Vous en avez du courage, les enfants, de vous aventurés ici, fit le serpent d'une voix sensuellement dégoutante.

Naomi lâcha un gémissement et elle fronça les sourcils, alors que moi j'en fis de même, fixant mon regard sur cet être qui ne mérite que la mort, et rien d'autre. Je le fixais de toute ma rage, de mes yeux rouges sang. Kyubi comme moi ne désire qu'une chose, et c'est de se jeter sur lui pour lui arracher la tête. J'étais entré dans une grande colère, et j'ignore si Naomi pourra me retenir, mais d'ici deux minutes, tout au plus, s'il ne disparaît pas, il mourra.

J'eus un mouvement de recul lorsqu'il fit un pas vers nous.

- S'il y a une chose que je peux dire, continua le serpent, c'est que vous ne sortirez pas d'ici vivants.

Tous les poils de mon corps se dressèrent et je perdis presque l'équilibre. Puis, plus je le regardais, et plus les souvenirs s'enchaînaient dans ma tête, me rappelant tout ce qu'il avait fait de mal, je me jetais sur lui, l'instinct meurtrier ayant prit le dessus sur tout autre sentiment en moi.

Dès qu'il me vit approcher, il se mit en position de combat, ne me repoussant pas pour autant. Je retombais sur lui, par terre, alors que j'entendis Naomi lâcher un cri de stupéfaction. Mes mains entouraient rageusement sa gorge et lui il riait encore et toujours, alors que je lui crachais presque au visage. Il riait alors que je resserais mon étreinte pour mieux l'étouffer. Il riait ! Comment pouvait-il être aussi cruel ? N'y a-t-il pas de coeur dans cette poitrine ? C'est à se demander s'il fait partit des humains...

Il riait toujours et c'est alors que je levais mon coude au ciel, dirgeant mon point vers son visage tandis qu'il reprennait le souffle que je lui avais coupé.

- Rend moi le ! Hurlais-je

Il avait cessé de rire cependant il me regardait toujours de ce sourire moqueur, comme s'il ne s'attendait pas à ce que je le frappe réellement. Tant pis, il l'aura cherché.

Mais alors que je vins pour le frapper, mon bras fut retenue par une force inconnue. Je tournais lentement la tête, incrédule, et vit à peine qu'un serpent entourait mon bras. La seconde qui suivit, je fus violemment fracassé contre le mur à droite. À peine conscient de cette force venue de je ne sais où, j'ouvris lentement les yeux, pendant qu'un filet de sang coula de ma lèvre inférieur. Tout mon corps me faisait souffrir et j'aperçus Naomi se jeter sur l'ennemi à son tour.

J'eus à peine la force de crier pour l'en empêcher.

- Naomi ! Non ! Arrête, hurlais-je, tu ne fais pas le poids contre lui !

Je me concentrais cependant plus sur mon état. Je ramenais mes jambes vers mon torse et tentais de me relever, m'appuyant vers l'arrière par l'un de mes bras, tandis que l'autre s'emparait d'un kunaï dans ma poche à shurikens, placé sur ma jambe droite. Une fois cela fait, je balayais les lieux sombres d'un regard, espèrant retrouver Naomi et Orochimaru. Plus furieux que jamais, j'entendis les gémissements étouffés de Naomi et j'aperçus un peu plus loin dans le couloir, cette dernière, collée au mur alors qu'Orochimaru la tenait par la gorge. Je lâchais un cri, le déconcentrant, et il se tourna vers moi.

- Lâche-la !

Il étouffa un rire et lâcha Naomi, qui s'écroula au sol, essayant en vain de reprendre une respiration normale. Convaincu qu'elle était hors d'état de combattre, il fit un pas vers moi.

- Tu es compétitif mon petit Naruto, dit-il en souriant.

- Ferme-là et rend moi Sasuke !

Il lâcha un rire.

- Tu es convainu que c'est moi qui le tient prisonnier, c'est ça ?

- Oui, exactement ! Je sais que tu lui veux du mal, affirmais-je en colère, je vais t'en empêcher, tu m'entends ?

Sans que j'ai le temps de le voir, il me lança un kunaï que j'eus esquivé de justesse. Lorsque je relevais la tête, il était trop proche pour que j'ose espèrer m'enfuir. Sa main vint entourer ma gorge et j'aperçus, par dessus son épaule, Naomi se relever tranquillement, prenant silencieusement le kunaï que j'avais désespérément lancé tout à l'heure, et, alors qu'Orochimaru m'étranglais, elle se précipita vers lui en hurlant et en pointant l'arme dans les airs. C'est à peine si j'eus le temps de voir Orochimaru grimacer que je me rendis compte qu'elle venait réellement de lui planter l'arme au milieu du dos.

À suivre...



Le prochain chapitre : Aimer à en mourire

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