Fiction: Let's Get Lost

Dans le secret de la nuit, des patrons abondonnent leur intégrité sans le moindre scrupule. Des pères perdent aussi toute l'estime que leur portaient leurs enfants. D'autres travaillent. Vandales, bandits, voyoux, mafieux. La nuit est à eux; la nuit, c'est eux. Du moins c'est ce qu'ils pensent. Moi, je sais que la nuit, c'est les étoiles aussi, le clair de Lune...l'éclat de ses yeux, la saveur de sa peau, sa voix à mon oreille: "D'accord Sasuke. Allons nous perdre. Une dernière fois."
Classé: -12D | Romance | Mots: 3144 | Comments: 14 | Favs: 13
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-soror- (Féminin), le 27/12/2008
Bon. Cette fiction est une sorte de défi, pour moi alors répondez moi franchement si elle en vaut la peine. Sinon, je m'excuse d'avance pour les fautes. Pour le style.(Aïe !) Et aussi pour le vocabulaire. J'ai tenté de donner un certain niveau de langage au personnage (vous le constaterez très vite) et je ne suis pas sure que ce soit une réussite... Sur ce, bonne lecture, bon courage. Et Merci.Surtout.



Chapitre 1: A l'époque



A ma mort, celui qui dira "Sasuke Uchiwa n'a jamais eu de chance", et bien il aura totalement tort. Honnêtement, je suis le salaud le plus chanceux que cette Terre n’ai jamais porté. Puisque j’ai eu l’honneur d’aimer un ange, et que cet ange m’a aimé en retour. Me demandez pas comment, ni pourquoi ; Je cherche encore la réponse. Et je crois qu’à ce stade, on n’appelle plus ça la veine, mais un miracle.
A ma mort, celui qui dira « Sasuke Uchiwa n’était un petit con », et bien il aura absolument raison. Quoique ce n’soit sûrement pas assez fort…mais voilà : Je suis un minable. Puisque j’ai laissé la fille de mes rêves se détruire. Je devrais préciser « pour moi » mais cela fait trop mal, je n’arrive pas à me l’avouer entièrement. La culpabilité me tuera bientôt, et ce ne sera pas une mauvaise chose.

Je l’aime depuis toujours, je crois. Sa famille est l’une des plus puissante de Konoha, comme la mienne. On aurait du se marier, en fait, on était promis l’un à l’autre, au début. Son père et elle venait régulièrement chez nous et mes parents prenaient toujours soin de m’amener avec eux lors de leur visite dans la demeure Hyûga. C’était ainsi (et ce depuis toujours, et il n’y a aucune raison que cela cesse) dans la haute société. Maintenant on ne parle plus de « mariage arrangé » mais on fait juste en sorte que les héritiers se côtoient depuis la plus petite enfance et se trouvent un tas d’affinités ; comme l’argent, l’avidité, le pouvoir par exemple… Ca ne s’est pas exactement passé comme cela pour nous deux, car avant de suivre ce chemin tout tracé, mon frère a massacré toute notre famille. Vous en avez sûrement entendu parlé, ça a fait la une des tabloïds durant un certain temps : La famille Uchiwa décimée, tous morts…un seul survivant…Itachi Uchiwa recherché pour assassinats, problème de succession…Uchiwa Industrie nationalisée…le dernier des Uchiwa sans fortune et orphelin…blablabla… Vous voyez le tableau ? Bref, le père Hyûga m’a vite rayé de sa liste d’amis et n’a plus semblé me trouver aussi intelligent et courtois qu’auparavant. J’étais bien moins intéressant une fois dé hérité…

Honnêtement je m’en foutais, mais ça m’embêtait de ne plus revoir sa fille. Je me rappelle ( à l’époque où je pouvais encore découper des bonshommes en papier dans les billets de 500 $ ), qu’une fois j’avais escaladé le grand cerisier derrière le domaine pour tenter de l’apercevoir. Je suis resté coincé en haut de l’arbre un bon moment, trop peureux pour redescendre, trop fièr pour appeler à l’aide. Je l’avais à peine entraperçue, et pourtant j’étais satisfait.
Un mercredi sur deux, ma mère et moi allions prendre le thé chez les Hyûga. Nous étions reçus par Hinata et sa mère, alors forcément, j’attendais toujours le mercredi avec impatience… Nos génitrices respectives nous oubliaient vite, alors qu’elles débattaient si l’orchestre de telle soirée mondaine avait été à la hauteur, moi, j’espionnais passionnément ma voisine. Ma main frôlait la sienne, je humais discrètement ses cheveux qui sentaient la fleur et j’étais repu de bonheur. C’était ça l’amour pour moi à l’époque : la sensation du thé brûlant qui réchauffe le ventre et la délicate odeur des cheveux d’Hinata. J’avais 7 ans, et j’étais déjà accro à elle.

Allez pas croire que je ne lui parlais jamais, non, je la connaissais déjà mieux que personne. Mieux que personne, je pouvais vous décrire la courbe de ses cils, ou la manière dont ses lèvres se retroussent lorsqu’elle sourit. J’évitais juste de trop la regarder dans les yeux parce que dans ses cas là, je me sentais tout simplement mourir et ce ne me paraissait pas très saint de vouloir crever, encore et encore, avec tant de force.
Bon, d’accord, on ne s’adressait pas la parole, mais je n’étais pas prêt, à l’époque, mon cœur n’était pas prêt. Jamais je n’aurais osé. Jamais je n’avais osé, à l’époque. Et pourtant, je l’avais dans la peau, Hinata Hyûga.




Bon. Je ne sais absolument pas dans quoi je me lance, mais bref. Merci si vous avez tout lu. Je sais que Sasuke est très OCC et absolument crétin, ja sais que le Sasu/Hina n'est pas le couple le plus populaire mais cela n'a pas d'importance. On verra. Adieu, merci.



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