Fiction: Le Noël des Miséreux

Temari est seule pour Noël. Shikamaru, aimerait bien l'inviter mais Kurenai.... Pour la jeune femme de Suna, cette fois les fêtes de fin d'années ne seront pas réjouissantes... Quoique...
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byakugan02 (Féminin), le 27/12/2008
Voila un one shot qui ressemble un peu à ce que je rêve pour Noël....

un jour peut-être, cela existera...

haaaa c'est beau l'espoir !




Chapitre 1: Le Noël des Miséreux -CONCOURS FICTION DE NOËL-



Une jeune femme arriva aux portes de la ville. Elle savait que c’était sa dernière chance. Mais elle savait aussi qu’elle n’aurait aucune chance d’avoir de la compagnie

Il s’agira certainement de son pire Noël.

Les premiers flocons tombaient lentement sur la ville de Konoha. Les gens fermaient leurs magasins, les lumières de Noël envahissaient déjà les rues de la cité.

Un jeune homme ferma sa boutique en rouspétant. La neige, ce n’était pas pour lui ! Il détestait plus que toute cette poudre blanche qui lui valait chaque année un os cassé. Et tout ça ne l’aidait pas, au niveau de son commerce !
Cela avait beau bien fonctionner, il ne pouvait se permettre de se casser quelque chose pendant la période des fêtes de fin d’année.

Shikamaru n’était pas un grand bosseur et pourtant il tenait plus que tout à sa petite librairie. Il y vendait énormément de livres sur et pour les ninjas mais sa plus grande fierté était sans aucun doute l’étalage des propres manuscrits des Nara.
En effet, depuis quelques années, le clan avait décidé de rendre public certains médicaments et autres onguents facile à préparer.

Le jeune garçon éteignit la lumière et sorti dans le froid. Il regarda sa vitrine et aperçu qu’un livre était tombé. Il rentra à nouveau dans la librairie, non sans pester, remis le livre à sa place et lorsqu’il sorti de la vitrine, une jeune femme entra dans la librairie.

- Shikamaru ! Tu es mon sauveur ! fit la jeune femme en regardant le concerné.
- Te… Temari ? fit Shikamaru, surpris. Tu n’es pas à Suna ?
- Je devais normalement fêter la fin de l’année avec mes frères mais ces derniers ont décidé de se mettre au sport d’hiver pendant une semaine dans le pays de la neige !
- Je vois... Tu as horreur de la neige, et horreur d’être seule… et du coup, tu viens à Konoha !
- Toujours aussi perspicace mon p’tit Shika !
- Ne m’appelle pas mon petit ! protesta-t-il.

Un coup sur la tête lui fit ravaler sa langue illico. Il demanda à la jeune femme pourquoi il était son sauveur et cette dernière répondit tristement que toutes ses amies célébraient Noël et le nouvel An en famille.
Elle savait que Shikamaru, depuis l’attaque d’Akatsuki, fêtait tout cela avec Kurenai et sa fille, Emiko. Il avait perdu ses parents, il détestait être seul et la mort de son maître ainsi que de sa famille l’avait rendu plus proche de la jeune Yuhi.

- Ben… Je ne sais pas trop. Kurenai ne te connaît pas énormément, je ne sais pas si ça la tentera que tu sois de la partie ! C’est qu’on ne fait pas un Noël comme les autres, c’est très… calme ! On parle beaucoup de nos souvenirs, et pis…
- S’il te plaît Shikamaruuuu, supplia Temari. Je n’ai pas envie de finir toute seule ! Et avec tes 200 points de QI, tu devrais pouvoir réussir à la faire changer d’avis !
- Mais si ça se passe mal, elle ne voudra plus que je le fête avec elle et dans ce cas là, c’est moi qui vais me retrouver tout seul !

Temari soupira et lui répondit que ce n’était pas grave, elle se débrouillerait. Elle s’en alla lentement dans la rue, marchant vers son hôtel.
Shikamaru l’observa et se sentit stupide. C’était bien la première fois qu’il voyait Temari si triste ! D’habitude toujours battante et souriante, elle ne lui avait donné qu’un coup sur la tête et le comble de tout ça, elle ne l’avait pas obligé lorsqu’il s’était montré réticent.

Finalement, il sorti en trombe de sa librairie, après avoir bien vérifié que c’était fermé et courra après son amie. En vain, cette dernière avait disparue de son champ de vision parmi les flocons. Il regarda droit devant lui, puis à gauche et enfin à droite. Pas même un chat trainait dans les rues.
Seule une douce musique de Noël sortait des haut-parleurs que le Kazekage avait tout spécialement placés pour l’événement. Des chants que les jeunes de l’académie soufflaient d’une voix façon gospel. Ces enfants étonnaient particulièrement Shikamaru.
Leur village avait été saccagé il y a quelques années par Akatsuki, et malgré le fait que cette dernière avait été enfin démantelée le mois dernier, Konoha restait mal en point. Beaucoup trop de gens encore vivaient sous les ponts, n’avaient rien pour combattre contre le froid et mourraient dans l’ignorance totale des autres.

Shikamaru s’emmitoufla dans sa veste. Au moins, il avait la chance d’avoir une maison confortable, un boulot qui marchait très bien et de la nourriture à sa portée. Il soupira.
Il fallait qu’il trouve Temari au plus vite. L’imaginer sous un pont, en train de se refroidir toute seule le rendait malade !

Il observa de tous cotés. S’il était Temari, où irait-il pour se réfugier du froid et espérer avoir un abri pour la nuit ? Shikamaru se tapa le front. L’hôpital bien sûr ! Ceux-ci offraient un lit et de la soupe pour les plus démunis du village. Ils proposaient cette solution depuis l’attaque d’Akatsuki il y a environ 6 ans.
Et elle marchait du tonnerre ! Cela ne se faisait que lors des fêtes de fin d’années et lors des jours où le froid glacial envahissait le village.

Le jeune homme regarda sa montre. Encore une heure et demie avant d’aller chez Kurenai. C’est bon! Il faut tout de même savoir que le temps d’aller à l’hôpital, de s’emparer Temari –certainement de force-, aller chez lui pour se changer, lui donner une joli robe et enfin partir en direction de chez Kurenai, cela lui prendrait facilement le temps qui lui reste, en courant bien entendu.

Shikamaru cavala de toutes ses forces pour arriver après dix bonnes minutes devant les portes de l’établissement. Il souffla lentement puis entra l’air de rien.

Alors qu’il s’attendait à un endroit avec quelques personnes seulement, il se retrouva nez à nez avec une bonne cinquantaine de gens sans le sou, mangeant une simple, toute conne soupe aux légumes.

Les lumières de la cafétéria éclairaient à peine tout le monde. L’endroit était triste, sans décorations, juste 4 murs gris de chagrin.

Mais Shikamaru fut attiré par le fond de la salle, où une jeune femme aux couettes blondes mangeait honteusement sa soupe seule. Ce dernier se gratta la tête. Toutefois, il ne se dirigea pas vers elle. Il alla vers la cabine de téléphone, composa un numéro.

- Allo ? Retentit une voix à l’autre bout.
- Kurenai ? C’est Shikamaru !
- Tu appelles de l’hôpital ? J’ai reconnu le numéro ! il t’est arrivé quelque chose ?
- Non ! Enfin… Oui ! Heu… Je ne sais pas ! Peut-être !
- Mais qu’est ce que tu racontes ? Shikamaru, tu es sur que tout va bien ?
- Non rien ne va, pour être franc. Kurenai, je ne pourrai pas venir ce soir. Je vais rester à l’hôpital.
- Tu as quoi, Shikamaru ? Tu veux que je vienne ?
- Je n’ai rien, Kurenai. C’est les autres qui ont quelque chose ! Désolé, mais il le faut. Il y a trop de pauvres et de miséreux sur cette terre pour que je reste les bras croisés ! A bientôt !

Shikamaru ne laissa pas Kurenai riposter, il posa le combiné et sentit ses yeux se mouiller. C’est vrai. Comment peut-on manger comme des goinfres alors que certaines personnes souffrent du froid et de la solitude ? Et le pire dans tout ça, c’est qu’ils ne sont pas plus malheureux. Ils apprennent à vivre avec ce qu’ils ont, même si aucun ne souriait vraiment…

Le jeune homme s’essuya les yeux et, bien déterminé à faire de bonnes actions avant la fin de l’année, sortit de la cabine. Il regarda autour de lui, à la recherche d’une quelconque infirmière ou autre personne faisant le service de garde. A sa plus grande surprise, il remarqua une jeune femme très appréciée dans le secteur ; il s’avança.

- Sakura ? Que fais-tu ici ? Tu ne fêtes pas Noël avec ta famille ? Et ton homme ?
- Shikamaru ? Je te retourne la question ! Tu laisses Kurenai toute seule ?
- Ho heu… je l’ai prévenue !
- Pareil pour moi. J’ai prévenu ma famille et Lee que je resterais ici. Voir ce spectacle, ça me rend triste.
- …? Questionna du regard le jeune homme.
- Oui, je m’occupe d’eux, je leur ai fait de la soupe et pendant une semaine je me suis amusé à faire des friandises. J’aime leur rendre service, mais toute seule, je ne peux pas m’occuper chacun d’eux. Et tout le monde préfère fêter Noël avec la famille. Eux, ils n’en ont pas la possibilité. D’ailleurs, devine qui je viens de voir !
- Temari, oui je l’ai vu… C’est un peu à cause de moi qu’elle est là. Je suis un idiot.

Sakura lui en demanda plus et lorsque Shikamaru eut finit son histoire, cette dernière lui proposa d’aller la voir. Temari était arrivée en catimini, honteuse d’aller demander quelque chose qu’elle pouvait se payer dans un restaurant, contrairement aux autres.

Shikamaru voulut se taper la tête contre le mur. Quel égoïste, non mais franchement ! Comment a-t-il pu réagir ainsi ? En même temps, il ne pensait pas qu’autant de monde vivait comme ça.
Le jeune homme prit son courage à deux mains, prit un bol de soupe et s’avança timidement vers son amie.

- Je peux te tenir compagnie ?
- Shi… Shikamaru ? Que fais-tu ici ?
- Hé bien… Je pensais que manger toute seule, ce n’était pas drôle.
- Si… Si tu pense que je suis seule, tu… Tu te trompes ! réagit la concernée, peu sûre d’elle.
- Arrête de nier, Temari… Je t’ai vu… manger honteusement ta soupe, comme si tu étais une moins que rien !

La jeune femme baissa la tête, impossible de mentir à cet ananas-là !
Shikamaru prit la main de la fille et lui sourit. Temari rougit et sourit à son tour.

- Que dirais-tu d’aller aider les gens qui ont besoin de nous ?
- Je suis bien d’accord avec toi ! Nous avons les moyens d’aider. Profitons de le faire !

Les deux amis se levèrent, posèrent leur bol de soupe et prévint Sakura qu’ils allaient faire deux-trois courses de dernières minutes.
Ils s’habillèrent en toute vitesse, coururent aussi vite qu’ils le pouvaient vers la maison d’Ino. Ils frappèrent comme des fous à la porte et lorsque l’ancienne coéquipière de Shikamaru daigna à ouvrir, ce dernier lui cria dessus qu’il avait besoin de toutes sortes de fleurs de Noël.

- Hey ! Calme-toi, Shikamaru ! C’est Noël merde ! Pourquoi as-tu besoin de ces fleurs ?
- C’est pour l’hôpital ! Aller dépêche toiiiii !!!!

Ino grogna et leur ouvrit la porte arrière. Temari prit soin –mais toute de même rapidement- de choisir les plus belles roses rouges et autres plantes de Noël. Quant à Shikamaru, ce dernier calculait tout derrière la jeune femme et paya Ino. D’ailleurs, la jeune fleuriste se demandait bien pourquoi l’hôpital !

Shika et Tema partirent en courant, en direction de la boutique artisanale d’Hanabi. Ils sonnèrent impatiemment et lorsque la sœur d’Hanabi, Hinata, ouvrit la porte fébrilement, Shikamaru se retenu de lui hurler dessus. Il valait mieux éviter qu’elle accouche sur le pas de la porte !

- Hinata, sourit Temari. Ta sœur est-elle ici ?
- Heu... oui, oui elle est ici. Hanabi ? Peux-tu venir s’il te plait ?

Aussitôt Hanabi arrivée que Shikamaru s’excita sur elle, pour qu’elle lui donne tout ce qui lui restait dans les boules de Noël artisanale et autres décorations de sapin !
Elle partit un court instant et revint avec toute sorte d’ornements festifs. Il lui tendit l’argent et cette dernière sourit en refusant l’argent, à condition qu’ils lui disent pourquoi tout ce raffut.

- C’est pour l’hôpital ! Sourirent les deux amis, avant de se lancer dans le froid, chez Shikamaru.
- L’hôpital ? S’interrogèrent les deux femmes.

Enfin, les deux amis arrivèrent en soufflant bruyamment dans la maison du jeune homme. Ce dernier s’empara d’une hache et alla derrière la maison.

- Celui-ci, Shikamaru. C’est le plus beau !
- Tu as raison, Temari, il est superbe !

Après énorme « Crac », le sapin fut trainer de l’autre côté de la ville. Temari portait le reste, des sacs remplis de gants, écharpes et vêtements chauds fabriqués par la défunte mère de Shikamaru. Elle portait aussi les autres, remplis des plantes d’Ino et des décorations artisanales d’Hanabi.

Lorsqu’ils arrivèrent devant l’hôpital, Shikamaru prévint Temari qu’il devait encore passer à quelque part. Cette dernière sourit, elle savait où il voulait en venir. Elle appela Sakura et lui demanda de l’aide, afin de mettre le sapin debout.

Les miséreux virent arriver les deux jeunes femmes. Ni une ni deux, plusieurs se levèrent et allèrent les aider.
Ils posèrent le sapin au milieu de la pièce, ce dernier touchant presque le plafond, tant grand il était. Sakura emmena les cinq sacs de décorations puis les posa sur une table et déballa tout ce qu’elle put.
Comme des petits enfants curieux, tous les sans-abris coururent en direction de l’infirmière et observèrent ce qu’elle sortait.

- C’est… c’est pour nous tout ça ? demanda l’un d’eux.
- Bien sûr, sourit Temari, en arrivant avec les autres paquets, remplis de fleurs.
- On… on peut décorer ? fit un autre.
- Sans problème ! c’est votre sapin de Noël, décorez le au gré de vos envies ! rigola Sakura en allant aider Temari.

Les deux femmes finirent de mettre les fleurs sur les tables, joliment décorés à présent, lorsque Shikamaru revinrent avec d’autres sacs, fumants.

- A Noël, il est interdit de manger que de la soupe ! Rigola le jeune homme

Les pauvres se retournèrent vers lui, et remarquèrent qu’il déballait des plateaux plus qu’alléchant ! Des yakitoris, des ramens, des sushis, des kuri manjyu… Toutes sortes de bonnes choses.

Sakura rit au éclat en voyant tout ce que ses deux amis faisait pour les démunis de Konoha. Elle en pleura presque et remercia le ciel qu’il existait encore des gens avec un cœur gros comme ça.

Elle alla s’emparer de la radio et l’alluma. Cette dernière diffusait des chants de Noël continuellement, les mêmes que ceux qui parcouraient les rues du village.

Mais alors qu’elle s’occupait à offrir de la nourriture digne d’un réveillon aux démunis, elle entendit une voix derrière elle.

- Sakura… ? Tu es là aussi ?
- Kurenai ? Emiko fit la concernée en se retournant. Oui je suis là aussi, je suis de garde ce soir. Regardez comme Shikamaru et Temari ont rendu plus vivant ce lieu !
- Oui. C’est magnifique, de voir ces pauvres rirent aux éclats… ils ont l’air beaucoup plus heureux que nous.
- Maman ? Ou qu’il est, Shikamaru ?
- Je ne sais pas, Emiko, sourit la jeune fille. Va voir du côté des personnes qui mangent, il doit être avec eux.

Sakura affirma d’un signe de tête et continua à faire son service. Kurenai laissa sa fille partir en quête de son parrain. Elle enleva sa veste, se mit à côté de Sakura et se chargea d’offrir son aide aussi.
Quelques minutes passèrent lorsque la porte de l’établissement s’ouvrit à nouveau. Ino entra, légèrement inquiète puis ouvrit la bouche en voyant la salle étincelante. Elle sourit et alla vers ses amis.

Vint ensuite le tour d’Hanabi et de sa sœur, tout aussi intrigué par la réponse que leur avaient dit Temari et Shikamaru. Tout aussi époustouflés, elles s’en allèrent vers les pauvres.
Shikamaru parlait avec d’assez vieilles personnes lorsqu’une petite fille de 6 ans sauta dans son dos. Il cligna des yeux.

- Emiko ? Que fais-tu ici ?
- Ben… Je suis ma maman ! Elle voulait savoir ce que tu faisais à l’hôpital ! C’est cool la décoration ! C’est toi qui as fait ?
- Non c’est mon amie, Temari. Tu sais, la jeune fille dont je t’avais parlé, celle qui vient de Suna.
- Haaaaa ton amoureuse !

Shikamaru en devint rouge cramoisi. Les personnes âgées en rigolèrent énormément, surtout que la concernée se trouvait juste derrière, et avait tout entendu ! Le jeune garçon prit sa filleule dans les bras et prit congé des démunis pour aller vers Kurenai.

- Kurenai…
- Shikamaru ! Regarde, j’aide Sakura pour la nourriture, la pauvre, toute seule elle n’arrive pas ! et pis, il y a aussi Ino, Hanabi et Hinata qui sont arrivées ! mais elles viennent de repartir les trois, elles m’ont dit qu’elles ont été chercher deux trois petites bricoles pour rendre encore plus heureux ces pauvres gens ! Et pis…

Shikamaru ne laissa pas le temps à Kurenai de finir. Il la serra tendrement dans ses bras, en laissant sortir un « merci » de sa bouche. Sakura souriait, bienheureuse. Tant d’amour, ça lui faisait chaud au cœur. Elle sentit tout à coup des bras l’entourant.

- Lee ! Mais tu fais quoi là ?
- Je viens te tenir compagnie, ma douce ! tu as besoin d’aide, c’est beau ce que tu fais ! Digne d’une fleur de cerisier !
- Merci ! Si tu veux m’aider, va donner toute ton énergie pour faire bouger ces pauvres bougres ! Sinon d’ici dix heures trente, ils dorment tous !
- Oui, ma chérie, tu vas voir, je vais les faire danser jusqu’au petit matin!

Shikamaru éclata de rire en voyant Lee partir en courant, prenant tout le monde par la main et les emmenant sur la petite piste de danse. La musique n’était pas super pour se trémousser dessus!
Ino, Hanabi et Hinata arrivèrent en courant, tout sourire.

- J’ai pris toutes sortes de fruits frais et légumes pour accompagner les plats de viandes et poissons ! Sourit Hinata.
- Et moi des jeux de société! Rigola Hanabi.
- Et moi de la musique pour les faire danser ! fit Ino en sortant ses CDs.

Temari les virent arriver mais n’osa pas les approcher, Shikamaru étant juste à côté. Elle leur fit un signe de la main et les trois s’avancèrent en courant.

Alors que les miséreux dansaient frénétiquement, mangeaient ou encore jouaient au shogi, d’autres personnes, tous de la famille –ou presque- des animateurs, arrivèrent les uns après les autres, tous intrigués par ce qu’il se passait.

Temari devait dresser de plus en plus de tables. Alors qu’elle avait commencé avec deux tables de vingt-cinq chacune, elle était en train de mettre la sixième ! Le monde affluait, un élan de bonté et d’amour ressurgissant parmi les habitants de Konoha.

Shikamaru regarda les plus pauvres et les plus riches se mêler ensemble, tous plus frères les uns que les autres. Temari s’avança timidement vers lui, et le regarda.

- Je suis sur que tu n’imaginais pas fêter Noël comme cela !
- Non pas vraiment ! Mais c’est beau non ? Un mini Konoha réunit !
- C’est grâce à toi ! C’était une très bonne idée.
- Tu y es aussi pour quelque chose. Sans toi, je n’aurais jamais su qu’il existait autant de pauvres et de démunis dans Konoha.

Temari se surprit à fixer Shikamaru dans les yeux. Elle lui prit la main tendrement et posa sa tête sur son épaule tout en regardant d’éternels grands enfants se divertir, rire et recréer Noël tous ensemble.


Finalement, il s’agit certainement de son plus beau Noël.




Voili voilou !

j'espère que ça vous a plu :)

oubliez pas les commentaires, ça fait toujours du bien ! :)




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