Fiction: La vie vaut la peine d'être vécue. (terminée)

Sasuke rentre à Konoha après avoir accomplit sa vengeance et à présent la seule chose qu'il veut, c'est mourire. Y aura-t-il quelqu'un pour lui redonner le goût à la vie ? Couple mystère et léger Yaoi ! =)
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Angel Of Hell (Féminin), le 15/12/2008
Poster aussi sur fanfiction.net sous le pseudo Tsukii no Tenshii



Chapitre 1: OneShot



Il y a maintenant deux semaines que je suis rentré. Naruto m'a ramené, comme il l'avait promit à Sakura. D'ailleurs il est en couple avec elle aujourd'hui. À ce que Kakashi-san m'a raconté, j'étais presque mort quand Naruto m'a retrouvé, au milieu de cette grotte, dans laquelle reposait le corps inanimé de mon frère. J'avais réussit. Ma vengeance était accomplie. Mon clan était vengé. Cette lourde décharge qui pesait sur mes épaules avait enfin disparute. J'étais libre et je me sentais léger.

Je suis cependant resté longtemps à l'hôpital de Konoha, muet comme une tombe. Je ne voulais parler à personne. J'étais frustré d'avoir perdu face à mon rival. Je ne parlais à personne. Jusqu'à ce qu'il vienne me parler. Mon senseï, mon maître, mon professeur. Celui qui m'avait apprit la technique avec laquelle j'avais pu tuer mon grand frère.

J'ai longtemps voulu mourir après mon retour à Konoha. Tsunade m'avait fait réintégrer le village mais moi je me fichais pas mal de tout ça. La seule chose qui me rattachait à cette misérable vie était lui, Uchiwa Itachi. Maintenant qu'il est mort, je fais quoi ? Que me reste-t-il ? Rien.

Mais Kakashi avait insisté pour m'accueillir chez lui. Mon appartement était dans un état pitoyable après trois ans d'absence, et le quartier Uchiwa, je n'avais plus aucune envie d'y remettre les pieds, et encore moins de ravivé des douleurs que j'avais - presque - réussit à oublié. Alors je voulais mourir. Oui. Je voulais disparaître. Je n'avais plus aucune envie d'exister. Mais Naruto, Sakura et Kakashi ne me lâchaient pas et ils se fendaient en quatre pour essayer de remettre un sourire sur mon visage. De toute façon, il y a fort longtemps que je n'ai pas sourit. Je ne me souviens plus comment on fait, d'ailleurs.

Naruto était, entre temps, devenu Hokage et, à l'intérieur de moi, je ne pouvais m'empêcher d'être heureux pour lui. C'était son rêve et il l'avait accomplit. Tout comme moi. J'avais eu ma vengeance et lui avait eu son titre d'Hokage.

Le matin de ma sortie d'hôpital, Kakashi m'avait emmené chez lui. Il voulait à tout prix partager sa maison avec moi. J'ignorais pourquoi, moi, un misérable ninja, autrefois déserteur et traître, devrait partager la vie d'un shinobi qui s'est tellement battu pour protéger un village que j'ai lâchement abandonné pour arriver à mes fins.

J'ai alors suivit, en silence, mon senseï, si puis-je encore l'appeler comme tel, jusqu'à sa demeure. Il m'avait fait entrer, après m'avoir répété d'innombrables fois qu'il était heureux que je sois de retour. Je m’obstinais à ne pas comprendre pourquoi il était heureux que je sois là, alors que j'aurais mérité la pire des punitions.

Tout d'abord, vous m'avez dit que vous alliez vider une des chambres pour que je m'y installe. Je me sentais bien tout en me sentant de trop. Je n'avais pas le droit. Pas le droit de vivre avec vous. Je me demandais même si j'avais encore le droit de vivre.

Mon cœur battait vite alors que je suivais mon senseï jusqu'à la chambre en question. Une grande chambre.

J'avais insisté pour vous aidez à déménager mes choses mais vous me répétiez que je devais me reposer, que mes blessures n'était pas encore toutes guéries. C'est vrai d'un côté, j'avais encore mal. J'avais encore des bandages ici et là sur mon corps. Itachi n'avait pas été facile à battre. J'avais faillit mourir.

Je le regardais : il défaisait mes boîtes et rangeait mes vêtements dans un placard. Ça me faisait quand même chaud au cœur de savoir que quelqu'un s'occupait de moi. Il y a longtemps que je ne m'étais pas sentit en sécurité. Je ne pouvais toujours pas réaliser que j'étais assit sur le lit de mon senseï, alors que celui-ci m'aidais à emménager chez lui. Pourquoi est-ce qu'il y avait ce sentiment étrange d'attirance envers cet homme qui, soit dit en passant, doit être de dix ans mon aîné ? Est-ce que je l'aimais ? Après trois longues années de séparation, je sentais que ça me faisait du bien de le revoir.

Ne sachant pas trop d'où venait ce semblant de courage, j'avais osé dire un mot. Chose que j'avais très rarement fait depuis mon retour à Konoha.

« Kakashi-san, pourquoi insistez vous à m'accueillir chez vous ? » Avais-je demandé.

Vous m'aviez regardé. Une lueur brillait dans vos yeux. Vous me regardiez avec tant... d'amour ? Non. Ça ne se pouvait pas. Je ne voulais pas y croire. Personne ne devait m'aimer. Je n'étais pas quelqu'un de bien. J'étais destiné à passer le reste de ma vie seul. Et vous, Kakashi, vous méritiez quelqu'un de mieux que moi.

« Je vis seul et tu vis seul. Alors pourquoi pas vivre ensemble ? » Avais-tu répondu alors.

Je m'étais surpris à rougir. Moi qui rougissais, c'était assez rare. Mais la vérité était là et mon cœur battait de plus en plus vite. Vivre ensemble. Oui, mais ensemble comme un prof et un élève ou ensemble comme...

« Je... Je mérite d'être tout seul »

Vous aviez lâchez les vêtements que vous teniez et m'avez une nouvelle fois regardé. Avant de ressembler à une tomate ambulante, je détournai le regard. Mais je sentais que vous me regardiez toujours, et ce, avant que vous ne lâchiez le tout et que vous ne vous approchiez de moi. Je restai assit au fond du lit, nerveux. Je vous regardais alors dans les yeux quand j'avais sentit vos mains touchés mes cuisses. J'avais alors comprit, dans votre regard, que j'étais beaucoup plus qu'un élève à vos yeux. Je ressentais également ce sentiment et je te considérais beaucoup plus qu'un maître. C'est aussi pour cette raison que j'avais arrêté de te vouvoyer.

« Personne ne mérite cet enfer »

Tu avais dit cette phrase sans la moindre hésitation ni même de regret. C'était peut-être vrai, au fond. Même pas moi méritais d'être seul. Tu t'es finalement levé, en disant qu'il serait bientôt l'heure de dormir et que tu n'avais toujours pas finit ce que tu avais à faire. Je me levai de ton lit et me rendis en silence à la salle de bain, si je daignais la trouver.

Une fois là, je passais mon visage à l'eau. Une ou deux fois, histoire de me remettre les idées en place. Ce n'était pas possible. Moi, le dernier d'un clan qui n'existe plus, être amoureux, non seulement d'un homme, mais de celui qui pourrait facilement être comparé à mon tuteur... ? C'était impossible.

Lorsque je sortis de la salle de bain, je me retrouvais face à toi. Tu étais tellement grand. Plus que moi, et je me sentais petit à tes côtés.

« Viens, tu vas dormir dans ma chambre cette nuit, la tienne n'est pas prête »

Ta main dans mon dos, je tremblais presque alors que tu me guidais doucement jusqu'à ta chambre. Pourquoi fallait-il que tu sois si gentil avec moi ? Ça me rendait mal à l'aise.

Tu m'avais dit que j'allais dormir dans ta chambre. Dans ton lit. Tes draps qui sentent ton parfum. J'avais accepté, bien sûr à l'intérieur je sautais de joie. Mais pourquoi à l'intérieur ? N'avais-je donc pas le droit d'exprimer ma joie ? Je me sentais bien rien qu'à l'idée de dormir parmi tes couvertures mais j'étais incapable d'en sortir un son, ne serait-ce qu'un « OK ».

Une fois dans ta chambre, je m’assis sur ton lit alors que toi, après m'avoir souhaité bonne nuit, tu es repartit dans le salon, là où tu allais passer la nuit, sur ton futon.

Lorsque tu as éteint la lumière et que je me retrouvais seul dans les ténèbres, un mauvais souvenir me revint. Un souvenir que je sais réel. Itachi. Je me souvenais qu'à chaque fois que je dormais profondément, je rêvais, ou plutôt, je cauchemardais. Des horribles cauchemars me hantaient, et ce, depuis cette nuit là...

Je devins alors nerveux. Je ne voulais pas aller me coucher. Je refusais d'y aller. Je fuyais le sommeil. Je me levai alors et quitta ta chambre. Ne voulant plus remettre un pied dans ta chambre, qui était déjà plongé dans l'obscurité. Cette obscurité là, celle que je crains depuis des années. Je me rendis en silence au salon, m'y faufilant discrètement. Il y avait une lampe allumée et toi tu étais assis, regardant la télé.

« Quelque chose ne vas pas ? » M'avais-tu demandé.

« Je... Euh, non... C'est juste que... » Balbutiais-je avec difficulté.

Tu m'avais pris par surprise et voilà, c'était mon tour de chercher mes mots. Comment expliquer à l'homme que j'aimais que je refusais de dormir parce que je faisais des cauchemars ? Il allait me prendre pour un gamin. Un enfant qui a peur de dormir tout seul. Quel honte. Mais, d'un autre côté, j'avais réellement peur de dormir tout seul.

« Sasuke ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Tu insistais de trouver la cause de mon malaise soudain.

Tu étais assit sur ton futon, visiblement prêt à dormir, quand j'étais venu m'assoir à tes côtés, faisant semblant de rien alors que tu avais remarqué que je n'allais pas bien du tout.

« Il y a quelque chose qui te tracasses, je le vois dans tes yeux »

Je rougis alors. Que voyais-tu dans mes yeux ? J'hésitais à te le dire. Mais ton regard se faisait lourd plus les minutes avançaient. Je t'aperçus alors qui me faisait signe de m'approcher. Tu tapotais le futon avec ta main, m'invitant à aller m'asseoir. Je m'approchai alors, et m'assis près de toi. J'essayais du mieux que je pouvais de garder mes distances. Tu fermais la télé et je sentais ton regard sur moi.

« Allez, que se passe-t-il ? »

« C'est que... enfin, je n'arriverai sans doute pas à dormir tout seul mais... mais tu sais ce n’est pas grave ! Désolé pour le dérangement ! »

Je me levai alors, terriblement gêné. Mais tu me retins le bras et me ramenas contre toi. Je tombai assit entre tes jambes et je sentis ton souffle dans mon coup. Je frissonnais. Qu'allais-tu faire ?

« Alors tu n'as qu'à dormir ici, avec moi. Le futon est assez grand pour deux et de toute façon, tu ne prends pas beaucoup de place »

C'est vrai. J'avais beaucoup maigrit. Je ne mangeais plus. Mais bon, ce n'est pas ce qui me préoccupait le plus à l'instant. Le fait que Kakashi me tenait serré contre lui. Le fait que je sentais son torse chaud contre mon dos. Le fait que ses bras musclés entouraient mon corps maigre. Tout ça me rendait mal à l'aise, mais soulagé en même temps. Je me sentais, pour la première fois depuis la disparition de mes parents, en sécurité. Je me demandais soudainement si c'était normal qu'un senseï agisse comme ça avec son élève.

« Euh... je... ok ».

J'avais répondu assez rapidement. Tu avais défais le futon et tu t'étais allongé confortablement. Moi j'étais resté assit par terre comme un idiot. Tu me regardais en souriant, m'invitant du regard à m'allonger à tes côtés. Mais il y avait quelque chose qui clochait. Depuis quand deux hommes dormaient ensembles... dans le même lit ?!

« Tu viens ? »

Ces deux petits mots que tu répétais m'ont fait décider à m'allonger à côté de toi. Je me faisais tout petit. Je ne voulais pas te déranger et surtout pas t'empêcher de dormir, sachant que tu devais être fatigué après avoir passé la journée à défaire des boîtes et à ranger des vêtements... les miens.

Je frissonnais. Oui, j'avais froid. Mais je n'en montrai aucun signe. À part peut-être mon corps qui tremblait légèrement. Tu l'avais sans doute sentis puisque tu me couvrais avec la seule couverture que tu avais. Je sentis le rouge me monter aux joues une nouvelle fois. Pourquoi est-ce que tu faisais tout ça pour moi ? Depuis quand te préoccupais-tu de mon bien-être ?

Je finis par m'endormir. Mais ce fut terrible. J'avais crains de faire un cauchemar plus horrible que les précédents. Et c'est ce qui arriva. Je revoyais la scène clairement. Moi, enfant, qui courait parmi les rues désertes de mon quartier. Les cadavres des membres de ma famille gisaient au sol, parmi les flaques de sang. Le temps que j'avais mit avant de comprendre que mon grand frère était l'auteur de ces meurtres.

Mon cauchemar continua et ma vie défila sous mes yeux. Je me voyais, à l'académie. À l'examen chunin, au moment où Orochimaru a mit sa marque sur moi. Au moment où j'ai revu Itachi. Mon combat contre Naruto que j'ai remporté. Les trois horribles années que j'ai passé chez ce vieux serpent. Mon combat final contre mon frère et aujourd'hui.

Cependant dans mon rêve, Itachi n'était pas mort. Non, il était revenu au village pour tuer tout les gens qui m'étaient chers. Naruto, Sakura et... Kakashi. C'était atroce. J'assistais au spectacle. Itachi les tuait un après l'autre. J’eus envie de vomir. Mes jambes me lâchèrent et je me retrouvai à terre. À ce moment là, j’ouvris les yeux en entendant un cri. Un hurlement qui sortait de ma bouche.

Je regardais autour de moi, la respiration saccadée. Je mis quelques secondes à me souvenir que j'étais chez Kakashi. Que c'était ici ma maison maintenant. Je me mis à pleurer. À pleurer si fort que Kakashi se réveilla. Il s'assit et me prit dans ses bras pour tenter de me consoler. Il y avait là fort longtemps que je n'avais pas versé une seule et unique larme. Pas une. Et là, je pleurais presque toutes les larmes de mon corps. Pourquoi ? Je ne le savais pas. Mais il fallait que ça sorte. Je m'accrochais à Kakashi, recherchant un contact rassurant. Une chaleur qui calmerait mes craintes. Puis j’entendis ta voix rassurante me murmurer des mots doux à l'oreille. Des mots que ma mère me disait, je me rappelle, quand je faisais un mauvais rêve.

« Chuuute... Ça va, c'est terminé maintenant, je suis là. Je suis là. »

J'appuyais ma tête contre ton torse et mes pleurs s'arrêtèrent. Je me sentais réellement bien, là, dans la chaleur de tes bras. Puis je murmurais à mon tour.

« C'est bien que tu sois là... »

Bercer par Kakashi, je finis par me calmer. Je séchai mes larmes et me risquais à poser la question qui me brûlait la gorge depuis mon retour.

« Ka... Kakashi-san ? »

« Nani ? »

« Pourquoi est-ce que tu t'occupes de moi ? »

Je savais que ma question t’avait pris par surprise. Sinon tu n'auras pas mit autant de temps à répondre. Pendant ce temps là, je me rendis compte que j'étais toujours dans tes bras, et que tu caressais le dessus de ma tête pour me rassurer.

« Je tiens à toi Sasuke. Quand tu es rentré tu as affirmé vouloir mourir, et ça m'a fait peur. J'ai cru qu'une fois seul chez toi, tu tenterais de... »

« Je le désire toujours »

Je t'avais coupé la parole et tout de suite je m'en suis voulut à moi-même.

« Pourquoi veux-tu la mort ? Tu es si jeune, de belles années t'attendent devant toi »

C'était à ton tour de me clouer le bec. Je ne savais pas quoi répondre. C'était vrai d'un côté. J'étais jeune et la vie m'accueillait à bras ouvert vers un avenir qui doit surement être merveilleux. Mais j'ai toujours aussi peur. Mon passé n'a rien de facile. Et j'ai peur que mon futur ne soit aussi désastreux. J'ai peur de refaire les mêmes erreurs.

« C'est que... enfin... »

Une nouvelle fois je cherchais mes mots. Mais tu semblais les avoir trouvés à ma place.

« Tu as peur de souffrir autant qu'avant ? Est-ce que je me trompe ? »

Je soupirai.

« Non »

Tu avais raison. J'avais peur de souffrir autant qu'avant. Mais j'avais comme l'impression qu'à tes côtés, la vie n'allait que sourire et être joyeuse. Mais je crains d'avoir oublié la signification du mot joyeuse. Je sentis alors tes bras me serrer fort contre toi et tes lèvres se déposé sur ma tête. Encore une fois, mes joues devinrent roses.

« Sasuke, je ferais tout pour que tu vois la vie en rose »

Le rose. C'est vrai qu'en y repensant, quelle magnifique couleur.

« Je serai là, et petit à petit, je t'aiderai à tracer une énorme croix sur ton passé »

Tu insistais sur le mot énorme. Oui. Moi aussi je veux qu'elle soit énorme cette croix. Je ne veux plus le voir ce passé. Je veux l'oublier. L'oublier à jamais. Je veux oublier que j'étais un enfant heureux pendant un temps, et que du jour au lendemain, je me retrouvais seul, avec la seule intention de tuer mon grand frère, qui, jusqu'ici, avais été un grand frère que j'aimais et admirais. Oui, je voulais oublier tout ça. Et j'ai comme l'impression, le sentiment que j'y arriverai avec Kakashi. Je me redressai alors, te regardant dans les yeux.

« C'est... c'est vrai ? »

Lentement, tu avais passé ta main sur ma joue, me regardant dans les yeux, là où je m'étais perdu et le temps que ça m'a prit pour réaliser que tes lèvres s'étaient posées sur les miennes avec envie, je me sentais fondre dans tes bras.

« Est-ce que cela répond à ta question... ? »

Je souris timidement en demandant un second baiser, que tu m'offris sans hésiter. Après que nos langues se soient livrées un doux combat, je m'étais endormit dans tes bras, en rêvant cette fois, à un avenir rose. Un avenir heureux que je vivrai à tes côtés. Un avenir où le monde entendra enfin mon rire. Celui que j'ai refoulé à l'intérieur de moi. L'avenir sera là, et moi aussi. Car oui, la vie vaut la peine d'être vécue.




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