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Fiction: 7 jours et 7 nuits (terminée)

Naruto ne cesse de penser à elle depuis trois ans. A cette fille, cette mystérieuse et magnifique jeune fille qui dansait nue à la cascade, sous la pâle lumière de la lune. Cette apprentissage durera sept jours et sept nuits. Sept jours et sept nuits durant lesquels il va souffrir, aimer et réfléchir. Sept jours et sept nuits au bout desquels il devra donner sa réponse à la question qu'elle lui pose chaque soir : - As-tu découvert qui j'étais ? Naru / Hina
Classé: -12D | Spoil | Mystère / Romance | Mots: 6130 | Comments: 30 | Favs: 46
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mario10 (Masculin), le 14/12/2008
C'est ma première fanfiction



Chapitre 1: La nuit de la rencontre. Un rêve ?



La nuit de la rencontre. Un rêve ?


Dans sept jours, c’était son anniversaire. Ce jour-là, lui, Uzumaki Naruto, aurait 17 ans.


Le blond aux yeux azurs était assis au sommet d’une falaise surplombant le paisible village de Konoha. En cette douce soirée d’automne, il pouvait apercevoir de la fumée monter des cheminées vers les cieux étoilés. Le soir tombait sur la bourgade. Naruto, les jambes pendantes dans le vide, admirait le lieu auquel il appartenait depuis toujours.

Il était actuellement assis au dessus de la tête du Yondaïme Hokage. Bizarrement, il avait toujours affectionné cet endroit. La pierre n’y était pas plus confortable et le vent n’y soufflait pas moins fort. Et pourtant, Naruto pouvait sentir en ce lieu comme une atmosphère de paix. Il aimait donc s’y réfugier lorsque ses pensées, ses douleurs, ses espoirs, le torturaient.

Le sujet qui l’occupait à cet instant était récurrent depuis maintenant presque trois ans. Le sujet en question était une femme. Une femme ? Il n’en était pas sûr. Peut-être une fée des bois ou de la lune, peut-être une hallucination ou encore, tout simplement, un rêve.

Cette femme, il avait eu dans sa vie une seule et unique occasion de la contempler dans toute sa splendeur. C’était un soir de mission, alors qu’un besoin naturel l’avait fait sortir de l’abri pour aller se soulager contre un arbre. Cette nuit-là, aux alentours de minuit, il avait entendu un bruit et s’était approché de sa source.

Ce qu’il avait vu alors restait à jamais gravé dans sa mémoire. Une jeune femme, nue, dansait à la pâle lueur de la lune. Elle dansait sur l’eau avec aisance, avec grâce. Le temps lui-même avait semblé s’arrêter pour mieux la contempler. Elle avait évolué avec l’eau, fusionnant avec elle, fusionnant avec la nature et offerte à elle.


Ce jour là, en l’espace d’une seconde, Naruto en était tombé désespérément amoureux.


Il ne s’était pas passé une seule nuit depuis où il n’avait rêvé d’elle. Chaque jour, il venait la revoir dans le monde onirique qui envahissait son esprit une fois le sommeil venu. Mais lorsqu’il en avait l’occasion, il tentait aussi de la rencontrer dans le monde réel. A chaque fois qu’il en avait l’occasion, il se rendait, une fois minuit sonnée, à la cascade toute proche où la lueur de la lune venait se refléter.

Mais jamais il n’avait revu la mystérieuse fée des eaux. Et ce soir encore, il se rendrait à la cascade dans l’espoir de la revoir.


Hinata s’était à nouveau perdue dans ses pensées. Son entraînement touchait à sa fin et, comme d’habitude lorsqu’elle se déconcentrait de son objectif, ses pensées se tournaient vers son bien aimé, vers son Naruto.

Le blond n’avait jamais cessé d’occuper son cœur. Malgré les années, son amour pour lui était resté intact. Tout comme la douleur qui l’accompagnait.

Car elle désespérait de trouver un jour le courage de lui avouer. Tout comme elle désespérait de le voir un jour tomber amoureux d’elle.

Aujourd’hui, sur le terrain d’entraînement comme dans son cœur, elle était seule.

Et dans ces moments où la tristesse la rendait élégiaque, il n’y avait qu’un remède à sa peine. Ce remède était la danse. Danser pour oublier le monde. Danser et s’offrir à la lune. Et ce soir, elle allait se rendre à la cascade, comme elle ne l’avait pas fait depuis bien longtemps.


Minuit et cinq minutes. Naruto était en retard. Il était resté trop longtemps chez Ichiraku. Il craignait d’avoir manqué l’occasion de voir de nouveau la femme de ses rêves. Car il ne savait pas combien de temps elle restait là, à danser. La dernière fois, lors de son arrivée, elle s’était éclipsée une fois sa présence remarquée.

Il était proche maintenant. Comme toujours, il espérait que cette nuit serait la bonne. Mais comme toujours, une petite voix dans sa tête lui murmurait que ce n’avait été qu’un doux rêve.

La cascade n’était qu’à quelques mètres. Dans la forêt dense qu’il devait traverser pour l’atteindre, il ne pouvait encore voir ce qui s’y trouvait. Mais dans une seconde, il le saurait. Il contourna à pas de loups le dernier arbre qui barrait son chemin et contempla la vision qui s’offrait à lui.

Il eut le souffle coupé devant se qui se trouvait là. Ses yeux s’écarquillèrent et sa respiration se fit saccadée. Les battements de son cœur s’affolaient.

La jeune femme était là, menant sa danse de la lune sous ses yeux ébahis. Elle évoluait avec grâce dans la nuit. Il ne voyait que la silhouette de son corps nu, mais c’était amplement suffisant pour l’émerveiller plus que nul autre chose ne l’aurait fait. Les lignes pures et sveltes de la fée se dessinaient à la lueur des étoiles. Sa longue chevelure ondulait. Nul spectacle ne pouvait égalé pareil splendeur.

Ce n’était donc pas un rêve, elle existait donc bien. Naruto en eut les larmes aux yeux sous le coup de l’émotion.

Il fallait qu’il lui parle, il fallait qu’il sache. Il allait donc faire un pas, au risque d’interrompre la danse, bien que cela sembla être un blasphème à ses yeux, quand une pensée l’arrêta.

« Il s’agit d’une jeune femme nue. La dernière fois, elle a prit peur et s’est enfuie. Il faut que je l’aborde autrement. »

Il préféra donc attendre la fin de la danse et prit comme précaution de recouvrir ses yeux de son bandeau frontal une fois qu’il pourrait s’avancer.


Hinata prenait plaisir à danser ainsi, nue sous la lune. Elle aimait à être seule, en paix, comme dans un rêve. En fait, la seule fois où on l’avait interrompue était ce fameux soir où Naruto avait failli découvrir son secret.

Elle espérait ne plus avoir à faire face à une telle situation mais, en même temps, elle le désirait de tout son cœur. Pour que son bien aimé la voit comme il ne l’avait jamais vue. Pour qu’il voit qui elle était vraiment, au fond de son cœur.

Elle virevoltait, elle sautait, elle faisait bouger l’eau de ses mains gracieuses. Puis, elle acheva sa danse. Toute chose en ce monde a une fin et son rêve ne faisait pas exception.

Elle venait de reposer le pied à la surface de l’eau qui s’était apaisée lorsqu’elle entendit un bruit. Horrifiée et en même temps fascinée, elle vit son seul amour s’avancer vers elle. Il avait les yeux bandés mais elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri et de faire un bond en arrière.

- Non ! Ne partez pas, je vous en prie !

Hinata s’immobilisa.

- Je désirais tellement vous revoir. Etes-vous…réelle ?

Hinata ne savait si elle pouvait répondre à haute voix. Elle craignait que celle-ci la trahisse. C’est pourquoi, comme toute réponse, elle s’approcha de son bien aimé dont elle toucha la main.

Au contact de sa main froide et délicate, Naruto eut un sursaut. Puis, dans un élan d’audace, il saisit cette menotte de ses deux mains qu’il trouvait rustres et grossières comparées à l’œuvre d’art qu’étaient la paire de main de la jeune femme.

- Ainsi, je n’avais pas rêvé. Ô joie ! Ô délice des délices, vous êtes bel et bien là !

La jeune femme ne répondit pas et Naruto continua son discours enflammé.

- Depuis que je vous ai vu, il y a de cela trois ans, je n’ai pas cessé de penser à vous ! Vous êtes trop belle, trop gracieuse, trop parfaite pour que je puisse vous oubliez ! Je vous en prie, dites moi qui vous êtes !

Hinata était pétrifiée devant la déclaration de l’homme qu’elle aimait. Elle ne savait si elle pouvait se dévoiler à lui. Mais en même temps, elle ne pouvait rester muette.

- Je suis une femme qui aime danser sous la lune. Répondit-elle donc stupidement.

Sa voix, elle le savait, ne l’avait pas trahie. Son ton était dénué de tout bégaiement. Par contre, la bêtise de ce qu’elle venait de dire la plongea dans le remord. Ce ne fut néanmoins pas le cas de Naruto.

- Et quelle danse ! Lorsque je vous regarder, les mots me manquent ! La première fois que je vous ai vue, je ne savais si c’était une fée, une hallucination ou bien la plus belle et la plus gracieuse des femmes que j’avais devant moi ! Ma mie, mon aimée, je ne peux retenir mes mots plus longtemps ! Je vous aime et je vous aimerais toujours !

Naruto, en pleine transe devant ce rêve éveillé, se jeta à genoux devant Hinata qui eut le souffle coupé devant telle déclaration.

Il l’aimait, il l’aimait ! Ce ne pouvait être qu’un rêve, puisqu’il l’aimait ! Elle aurait voulu se jeter sur lui, l’embrasser à pleine bouche, lui enlever son bandeau. Mais elle avait peur, peur qu’il ne retire ses mots une fois l’avoir vue. Elle se mordit la lèvre avant de répondre.

- Moi aussi Naruto, je t’aime depuis toujours et ce sont ces mots que j’attends depuis si longtemps.

Le blond fut surpris que la jeune incarnation de la grâce connaisse son nom. Mais il fut empli de joie à l’état pur lorsqu’il entendit le « je t’aime » sortir de sa bouche. Sous l’impulsion, il décida de retirer son bandeau, mais la femme l’arrêta.

- Non, pas maintenant, je ne veux pas que tu me voies.

- Mais pourquoi ?

- Parce que je ne peux être sûr de ton amour, mon tendre Naruto. Pendant des années, j’ai attendu que tu me dises cela et aujourd’hui, en un instant, tu te déclares à moi sans savoir qui je suis. Je veux que tu apprennes à me connaître.

- Les mots me manquent pour dire à quel point je désire vous connaître, vous aimer !

- Tu peux me tutoyer tu sais ?

- Alors je le ferais ! Mon amour, si tu ne veux m’accorder le plaisir de te voir, alors accorde moi au moins un baiser ! Un baiser, un seul, et je serais le plus heureux des hommes !

Hinata dut mettre sa main sur sa bouche pour s’empêcher de pousser un hurlement de joie. C’était trop beau. Trop beau pour être vrai. Il lui demandait de l’embrasser. Comment pouvait-elle donc lui refuser ?

Elle approcha donc lentement la bouche de la sienne avant de s’arrêter un instant devant son visage, comme pour s’assurer de son amour pour lui. Oui, elle l’aimait, elle l’aimait à la folie et c’est cette folie qui la poussa à combler les deux centimètres séparant ses lèvres des siennes.

Elle l’embrassa alors passionnément. Son premier baiser. Le plus beau qu’elle aurait à connaître. Un souvenir qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire.

Les mains de Naruto pendaient maintenant le long de son corps. Il n’osait toucher la femme qui était en train de l’embrasser. Oui, l’embrasser. Jamais il n’avait connu tel bonheur. Il savourait donc l’instant.

Les mains de Hinata étaient par contre posées sur ses joues. Il en appréciait le toucher délicat et humide.

Puis, au grand malheur des deux amoureux, le baiser dut s’achever. Hinata se détacha de Naruto et enleva ses mains des joues du blond, rompant ainsi tout contact avec lui. Puis, dans un accès de timidité, elle choisit de prendre la fuite.


Elle n’avait fait que deux pas lorsque la voix de Naruto, affolé, l’arrêta.


- Attends ! Quand pourrais-je te revoir ?

Hinata n’eut pas à réfléchir.

- Demain, ici même, à la même heure. Viens seul, mon amour.

- Et ne pourrais-je savoir ton nom ?

- Cela, tu dois le découvrir par toi-même Naruto.

- Mais si je ne trouve pas ?

- Je te donne sept jours, mon bien aimé. Sept jours et sept nuits car depuis sept ans, je me languis d’amour pour toi. Si après ce délai, tu n’as pas trouvé, alors notre amour demeura un rêve car jamais tu ne me reverras ainsi et jamais tu ne sauras qui je suis.

- Alors je réussirai, pour ton amour et on bonheur.

- Je l’espère de tout cœur, Naruto. Au revoir.

- Attends ! J’aimerais te donner quelque chose avant que tu ne partes !

- Pourquoi ?

- Parce que je ne veux plus jamais douter de ton existence ! Tiens, prends ce bracelet, il m’a été offert par le Kazekage de Suna. Cet un bracelet d’argile auquel je tiens beaucoup et sur lequel est inscrit mon nom. Si demain, je ne le trouve plus, alors je saurais que c’est toi qui l’as.

Il confia le bijou à Hinata en lui lançant. La jeune fille ne put faire autrement que de l’attraper au vol.

- Au revoir, mon bien aimé.

- A demain, ma tendre et douce.

Sur ce, Hinata disparut, emportant avec elle ses vêtements et le bijou. Elle avait les étoiles des cieux dans les yeux, des papillons de bonheur dans le cœur et le soleil de midi dans son esprit. Son rêve venait de rejoindre la réalité.




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