Fiction: La Quête du Pouvoir - Les Chroniques d'Hyuuga Hinaru

Le monde a bien changé depuis la Mort de Pein et de ses six corps. Un Naruto en exil, une mystérieuse organisation qui fulmine de desseins obscurs, un désir de reconquête militaire pour un Pays bafoué, une fille ignorant son véritable destin dans les tourments de l'humanité... Quand Hinaru Hyuuga Uzumaki, la fille d'Hinata reçoit son titre de Genin, les choses changent. La paix n'est qu'illusion et la guerre se cache, tapis dans l'ombre de Kimare, une organisation scientifique de Kiri...
Classé: -12I | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 293605 | Comments: 150 | Favs: 161
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Sideral88 (Masculin), le 03/02/2015




Chapitre 59: Entre Annihilation et Soumission



Entre Annihilation et Soumission

Sai’Shin’Ka - 再 進 化


Dernière partie



Rêve d’Hinata


« RENDEZ-MOI MA FILLE ! »

Elle avait crié de tout son cœur. Ses poignets attachés sur les rambardes de son lit d’hôpital, la Hyuuga s’agitait avec toutes les forces qu’elle avait encore. L’accouchement l’avait exténuée et c’est impuissante qu’elle contemplait l’homme qui tenait son nouveau-né dans ses bras musclés. A côté de lui se tenait un autre qui mâchouillait bruyamment un chewing-gum. Ils l’ignoraient et les pleurs de la petite fille leurs donnaient un mal de crâne.

Alors que la Hyuuga continuait de se débattre, un autre de ses ravisseurs, resté un peu en arrière, lui bâillonna la bouche avec une serviette chirurgicale. Les cris d’Hinata furent étouffés.



- Brillante idée que tu as eue là, Terui ! Approuva celui qui portait Hinaru.

- En effet, j’commençais à péter un câble !

- Toa ! Si tu avais suivi le plan, on n’aurait pas eu à se la trimballer !

- Désolé, mais moi, je ne tue pas des femmes qui viennent d’être maman dans la seconde. J’trouve ça immoral ! Se défendit l’Hanamura.

- De toute façon, Saitora-san a été clair. Seule la petite-fille compte. Le reste n’est que bonus !



Soudain, on entendit une explosion à quelques mètres d’ici. Tous se retournèrent vers le couloir. Une fumée noire commençait à envahir les lieux dans la pénombre du corridor, accompagnés de rires lointains. Hitsuma déposa le nourrisson dans le berceau avant de s’avancer vers le seuil. Derrière-lui, les autres membres de Kimare se mirent en position de combat.



- On dirait que le boss rencontre de la résistance. Sourit Toa en se craquant les cervicales.

- Et encore, vous n’avez rien vu ! Fit une voix derrière eux.



Surpris, ils se retournèrent vers la grande fenêtre. Debout, un homme avec des Sharingan les regardait d’un air méprisant. Il avait une épée qu’il tenait fermement dans sa main droite, la lame couverte d’étincelles bleutées. La Hyuuga poussa un soupir de soulagement derrière son bâillon à la vue de l’Uchiwa.



- Oh !? Un possesseur du Sharingan. Je n’en avais jamais vu en vrai ! S’extasia l’Hanamura, un large sourire triomphant sur son visage enfantin.

- Focus, Toa !... C’pas le moment de se laisser prendre par surprise. Conseilla Terui en armant sa faux.

- Vous êtes entrés dans le village sans déclencher la sécurité… Qui êtes-vous ? Demanda l’Uchiwa.

- De simples touristes de passage. Nous ne serons pas longs.

- Dommage. J’ai tout mon temps moi… Ricana Sasuke en sautant dans la salle.



Le ténébreux jeta un furtif regard à Hinata avant de se mettre en position. De l’autre côté, il entendit les pleurs de la petite dans le berceau. Il ne pouvait pas se battre ici… Les dommages collatéraux seraient beaucoup trop fatals pour la mère et sa fille. Alors que Terui arma son kama et se plaça au côté de Toa, Sasuke fit une proposition.



- Vous tous, contre moi. Mais pas ici…

- Désolé, mais nous sommes pressés ! Expliqua l’Hanamura en offrant un sourire béant.

- Hinaru est votre objectif d’après ce que j’ai compris. Il n’est pas dans votre intérêt de risquer votre but pour un combat…

- L’Uchiwa a raison. Approuva Hitsuma en bloquant Terui qui voulait déjà commencer. Cependant…



Soudain, un corps vint s’écraser dans le mur, juste à côté de Toa. Le choc fut si violent qu’il créa une épaisse fumée blanche de poussière qui recouvra la chambre. Puis, la silhouette se releva en essuyant un filet de sang coulant de sa bouche à l’aide de son poing, avant d’émettre un rire des plus crispants. Les membres de Kimare se retournèrent vers lui :



- Saitora-sama ?... Vous… allez bien ?

- Moi ?... Souffla-t-il en grimaçant. … Très bien pourquoi ?



Sans pouvoir répondre, le responsable entra à son tour dans la pièce. Sasuke dévisagea son ami blond, les poings en sang, contemplant avec une haine sans borne l’Arame qu’il venait d’envoyer s’encastrer dans les fondations. Hinata gémit de soulagement en voyant son amoureux ici. Tandis que les hommes de Kimare se mirent en position, Naruto lança de vifs regards à Hinata et Sasuke, avant de poser ses yeux sur le couffin. Sa fille était trop près pour pouvoir engager le combat. Il serait totalement idiot et irresponsable de tenter n’importe quels jutsu ici… Un silence de cristal s’installa, laissant pour seuls bruits, les pleurs incessants de la petite Hinaru. Se sentant impuissant, le blond tourna la tête vers son ami qui hocha lentement la tête, comme pour lui dire d’attendre avant de faire n’importe quoi. De son côté, Saitora s’épousseta les épaules avant de racler sa gorge :



- Diable… Que de tensions en ces lieux ! Peut-être pourrait-on discuter calmement afin de conclure à un accord.



Naruto faillit sortir de ses gonds mais Sasuke prit les devants.



- A quoi vous jouez ? Quelles sont vos intentions ?

- La domination du monde ! S’extasia Toa d’une voix criante.



Hinata continuait d’observer la scène sans pouvoir faire grand-chose. Soudain, et sans raisons apparentes, le temps s’arrêta. Plus personne ne bougeait, ni respirait. Elle était comme suspendue dans une faille temporelle. Puis la chambre disparu dans un fondu avant de devenir un immense hall vierge de toutes couleurs. Toujours attachée et bâillonnée à son lit d’hôpital, la Hyuuga s’activa dans tous les sens pour comprendre ce qu’il se tramait. C’est après quelques secondes de profondes horreurs qu’une silhouette se dessina au loin, marchant les mains dans les poches, vers elle. Le son de ses pas résonnait dans les oreilles de la belle. Plus la silhouette se rapprochait, plus les bruits s’intensifièrent, comme une sentence inébranlable. D’abord, elle crut reconnaître Kazumo, car l’homme portait un chapeau semblable au mercenaire, mais sa courte réjouissance fut balayée quand ce dernier se révéla enfin, emmitouflée dans un duffel-coat.



- Bonjour, Hinata Hyuuga, Princesse héritière du clan Hyuuga de Konoha. Je vous salue honorablement.



Comme par magie, le bâillon s’effaça et les liens qui retenaient Hinata sur son lit firent de même. Baignant dans l’incompréhension, la Hyuuga ne comprit pas de suite qu’elle était enfin libre de ses mouvements. Ce fut après quelques secondes de long regard qu’elle remarqua sa liberté. Par reflexe, elle sauta hors du lit et recula doucement. Pied nu et en robe de chambre, la belle se heurta à une sorte de miroir qui apparut derrière-elle.



- Ne vous inquiétez pas, ce n’était qu’un cauchemar des plus pénibles à endurer. Ajouta l’homme.

- Qui... êtes… vous ?! Demanda-t-elle, apeurée.

- Je pense que vous avez d’autres questions plus importantes à poser…



La Hyuuga resta interdite. Sentant le malaise, l’homme se découvrit, révélant sa chevelure platine et surtout, ce symbole si connu…



- Vous êtes… un Arame ! Parvient-elle à dire.

- C’était facile à deviner. Approuva-t-il en se jetant nonchalant sur le lit. Mais là n’est pas la raison de mon apparition. Alors pour couper court à vos interrogations, je me nomme Kenji Arame. Je vous épargne mon histoire personnelle, sans grand intérêt pour vous. La seule chose que vous devez savoir est que je suis votre seul ami ici.

- Ou est ma fille ?!

- Du calme… N’avez-vous pas encore remarqué ?... C’est un cauchemar que vous venez de faire…



Un déclic trembla à l’intérieur de la tête de la belle. Enfin, elle comprit. Tout ce qu’elle avait vu n’était que le fruit de son imagination. Une sorte de réalité alternative où ses désirs les plus profonds avaient resurgi. Une vie normale, une vie de famille. A quelques exceptions près… Elle se souvenait de son combat contre Neji, de sa fille de douze ans… Perdue, elle se massa le visage avec sa main, se frottant les yeux. Kenji resta silencieux et attendit qu’elle reprenne la parole :

- Un cauchemar ?... Ou une vision ? Dit-elle d’une voix résignée.

- Bingo ! Cria-t-il en la pointant du doigt, ce qui fit sursauter Hinata. Ca ! C’est la véritable question !



Prenant ses aises sur le matelas, Kenji croisa ses bras derrière la tête. Il observa le plafond sans fin et laissa son invitée dans le noir. Prenant sur elle, Hinata se dirigea vers lui, à tâtons. Kenji attendit qu’elle soit à ses côtés avant de reprendre.



- Quel est votre souhait le plus cher, chère Hinata ?... La richesse ?... La gloire ?... Le pouvoir ?

- Comment peut-on rêver de quelqu’un que l’on n’a jamais vu ? Fit-elle en lui coupant la parole.

- Bonne question. Répondit Kenji avec un sourire.

- C’est simplement impossible. Scinda-t-elle avec assurance. Donc j’en déduis que ceci n’est pas un rêve ou une vision, mais un Genjutsu… Votre Genjutsu !

- Votre intelligence vous fait grâce. Je dois l’avouer.

- Qu’est-ce qu’il se passe ?

- Ce qu’il se passe ?... Il ne se passe strictement rien comme vous pouvez l’admirer.

- Qu’est-ce que vous me racontez ! Ou est-ce qu’on est !! Vous allez me répondre !

- Et si, tout simplement, vous étiez en train de perdre la tête ? Et si c’est votre esprit mourant qui se délecte de la réalité et imagine une scène complétement incompréhensible pour votre cerveau ? Et si, en ce moment même, vous quittez la réalité ?

- Arrêtez vos inepties et répondez à ma putain de question ! Fit-elle sous l’emprise de la colère.



La Hyuuga commençait à monter dans les aiguës. Kenji tourna la tête vers elle et sourit.











« Vous êtes morte »

Kenji Arame























Le sol s’écroula sous les pieds d’Hinata, mais celle-ci ne chutait pas pour autant. Autour d’elle, la blancheur de la pièce laissa place à un rouge sang terrifiant. De son côté, Kenji se releva, descendit du lit avant que celui-ci ne tombe dans les abysses. L’Arame alla vers une porte qui se dessinait et l’ouvra. Sans comprendre, la belle aux Byakugan le suivit. Après un long couloir plongé dans l’obscurité, ils arrivèrent dans une grande salle taillée dans la roche. Cinq statues colossales les surplombaient. Au centre, une étrange table ronde avec cinq emplacements, dessinant le contour des épées. Kenji l’effleura du bout des doigts avant de se retourner vers son invitée.



- Et maintenant, parlons un peu de ce qui va se passer dans les heures qui vont suivre.

- Je ne suis pas morte… Affirma la Hyuuga d’un calme olympien.

- Certes, mais vous allez mourir de toutes manières. Eluda-t-il.

- Pourquoi devrais-je vous croire, je ne vous connais même pas !

- Vous êtes plongée dans un coma que vous ne pourrez vaincre. Lors de votre combat, votre corps s’est imprégné de Tenchakra.

- Tenchakra ?

- Une invention de notre cher Saitora national. Expliqua l’Arame en croisant les bras. Une sorte de chakra naturelle pure, condensé au maximum, qui, une fois au contact d’un sujet, ronge votre énergie, et au final, vos organes. C’est irréversible. Une sorte de bombe à retardement. C’est ce même chakra qu’utilise l’Ureegan.



Hinata releva lentement ses manches, révélant de longues traces noires qui serpentaient sur sa peau blanche. Elle poussa un soupir, fermant ses yeux comme pour fuir la réalité. Kenji hocha la tête sur le côté et d’une fausse condescendance, il fit :



- Ne vous inquiétez pas… J’ai le remède !

- Mais ?...

- Mais j’ai besoin que vous fassiez quelque chose pour moi. Que diriez-vous de sceller un petit accord à l’amiable ? Je vous soigne de ce mal qui vous ronge à petit feu. En contrepartie…



Il s’approcha doucement de son oreille. La belle écouta attentivement les conditions de son possible sauveur mais au fur et à mesure qu’elle buvait ces paroles, son visage fut envahi par la peur. Elle écarquilla ses grands yeux blancs tandis que Kenji s’éloigna doucement d’elle.



- Alors ?... Sommes-nous d’accord ?

- Vous me demandez…

- Je n’ai pas envie de débattre. C’est à prendre ou à laisser. Soit vous mourrez et je trouve une autre façon de vouloir ce que je veux, soit*…

- Soit je trahis mes amis ? La coupa-t-elle.

- Trahir ?... Dois-je vous rappeler que nous avons tous les deux le même objectif ? Je veux que Saitora-san soit annihilé de la surface de cette planète. Où est la trahison la dedans ?

- Vous voulez que je m’assure que ce Shinji reste vivant avant votre arrivé ! Ce même Shinji qui a essayé de nous tuer quelques heures plus tôt. Ce même Shinji qui est venu pour tuer Naruto ?

- Pardonnez le comportement de mon élève, mais son esprit était encore dans le brouillard à ce moment-là. Mais je peux vous assurer qu’il se bat de tout son être contre celui qui empoisonne sa vie depuis sa naissance. Expliqua l’Arame en joignant ses mains.

- Je ne peux accepter cela…

- J’ai proposé la même chose à Naruto-kun et Iko. Ils avaient l’air très sceptique aussi. C’est pourquoi je recommence avec vous…

- … non… je ne peux pas…



Kenji approuva lentement de la tête. Déçu, il soupira longuement avant de rebrousser chemin. Hinata le regarda s’en aller, serrant les poings. Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Des visions de sa fille déferlèrent sous ses yeux. Ses souvenirs la harcelèrent telle une tempête et ses genoux tremblèrent. Martyrisée, elle supplia du regard l’Arame qui continuait à disparaitre de son champ de vision. Soudain, elle secoua sa tête et cria :



- D’ACCORD !...



L’Arame s’arrêta, se retournant vers elle.



- … d’accord… Fit-elle, résignée.

- Heureux de vous l’entendre dire…



Aussitôt, un symbole apparu sous les pieds de la Hyuuga. Cette dernière poussa un cri de surprise, avant qu’une force surhumaine la plaque au sol. Elle avait l’impression de peser une tonne et c’est avec mal qu’elle essayait de se relever, alors qu’un chakra étranger commençait à l’entourer. Kenji lui conseilla de se laisser faire tandis qu’il tendit ses mains vers elle. Le processus commença et le chakra transperça la Hyuuga telles des pointes. Elle hurla à la mort avant qu’un chakra noir s’évadait de sa peau, attiré par les mains de l’Arame. Ce supplice dura quelques minutes qui passèrent pour des heures entières pour Hinata. Entre les mains de Kenji, le Tenchakra fut emprisonné dans une sorte de boule transparente avant de rétrécir. L’Arame chuchota une formule en ancien Aramien et un sceau apparu sur ses bras. De ce fait, il put sceller le poison invisible qui rongeait la Hyuuga à petit feu et cette dernière s’écroula au sol, luttant pour chaque respiration. Mais la douleur était trop forte et le corps d’Hinata se figea dans un dernier soupir.

De son côté, l’Arame scella le chakra à l’intérieur d’un parchemin avant de le ranger dans la poche intérieure de sa veste. Il observa longuement le corps inerte de la jeune Hyuuga, lui donnant quelques coups de pieds gentillets sur les côtes. C’est après quelques minutes que la belle fit surface, relevant doucement ses paupières. Sa vue était brouillée et le poids de son propre corps lui faisait l’effet d’une enclume posée sur elle. Elle tourna lentement la tête, scrutant les environs. Elle vit Kenji, dos à elle, en train d’observer le paysage qui s’offrait à lui. Et sans se retourner, il lui dit :



- Au fait ! Si jamais tu voudrais me doubler… Je serai dans l’obligation de te tuer… Vois-tu, j’assure mes arrières…



A ces mots, Hinata sentit une chaleur envahir son épaule gauche. Une sorte de marque apparue dans un rouge flamboyant avant de s’évanouir. L’Arame continua :



- Je n’ai pas tout prélevé. Dans cette marque, une quantité infime, mais suffisante, de Tenchakra est scellée. Si je venais à être dans l’obligation de me venger à cause de ton jugement, il me suffira de rompre le sceau en déchirant le parchemin que j’ai dans ma poche, et ton corps sera de nouveau perdu dans les méandres de l’inconscience… Me suis-je bien fait comprendre ? Demanda Kenji d’une voix plus grave.



Hinata ne répondit pas.



- Bien… Dans ce cas… Bon retour parmi les vivants…





















« Maman ? »















Première étage d’une maison – Kirigakure no Sato



Hinata se réveilla en sursaut, haletant comme un chien. En se relevant subitement, elle rouvrit ses blessures qui la firent tressaillir de nouveau. Se tenant la hanche droite, elle vit le pansement s’imbiber de son sang. Mais son esprit était ailleurs. Soudain, elle sentit une ombre s’abattre sur elle. Encore sous le choc, elle aperçut son amour, debout devant le lit, l’air hagard.



- Na* ?...

- Seulement un clone. Répondit le blond.

- Qu’est… Qu’est-ce… que j’ai fait… Chuchota-t-elle en plongeant sa tête dans ses mains.



Le clone resta silencieux sous les sanglots de la Hyuuga, avant de prendre une serviette humide. Il se dirigea vers elle, attendant qu’elle se calme, avant de la plaquer doucement sur le lit :



- Tu dois te reposer. Tu as rouvert ta blessure. Il faut que j’arrange ça !

- Non ! Fit-elle en lui saisissant la main. Il faut… que je parte… maintenant !

- Hinata-san !



Elle enleva la couverture, sous les conseils peu accueillants du clone de l’Uzumaki. Elle se rua vers sa veste, posée sur une chaise. C’est alors qu’elle vit Neji et Nirui, encore assoupis. Prise de peur, elle scruta le corps de son cousin, mais aucune trace de Tenchakra n’était visible. Idem sur celui de Nirui. Soulagée, elle prit un court instant pour reprendre son souffle, son cœur battant à une vitesse phénoménale. De son côté, le clone ne savait pas trop quoi faire. Mais il n’eut pas à attendre longtemps avant de recevoir des ordres de la part de la Hyuuga.



- Toi, tu restes ici à les surveiller.

- Tu comptes faire quoi ?


« Rejoindre la bataille »
Hinata Hyuuga






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