Fiction: La Quête du Pouvoir - Les Chroniques d'Hyuuga Hinaru

Le monde a bien changé depuis la Mort de Pein et de ses six corps. Un Naruto en exil, une mystérieuse organisation qui fulmine de desseins obscurs, un désir de reconquête militaire pour un Pays bafoué, une fille ignorant son véritable destin dans les tourments de l'humanité... Quand Hinaru Hyuuga Uzumaki, la fille d'Hinata reçoit son titre de Genin, les choses changent. La paix n'est qu'illusion et la guerre se cache, tapis dans l'ombre de Kimare, une organisation scientifique de Kiri...
Classé: -12I | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 293605 | Comments: 150 | Favs: 161
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Sideral88 (Masculin), le 20/04/2012
Nouveau personnage plein de surprise !
Bonne Lecture !




Chapitre 26: La Noirceur de Saitora Arame



La Noirceur de Saitora

Kaz, le chasseur de prime




Massacre de Kiri – dix ans auparavant

Quatre heures sans informations. Quatre heures sans renforts. C’était un beau bourbier et personne n’osait sortir des tranchées pour prendre du terrain, c’était beaucoup trop risqué. Ils étaient sortis de nulle part ces pirates, assiégeant les villages voisins de Kiri. Seuls quelques Ninjas de l’Eau avaient réussi à établir un QG provisoir près des lignes ennemies. Enfin, un QG était un grand mot : une bâche pour se protéger de la pluie et un vieux poste radio qui n’allait pas tarder à rendre l’âme. D’ailleurs, l’homme qui devait s’occuper de la communication balança son casque. Les fréquences étaient brouillées, impossible de contacter les lignes de soutien. A côté de lui se trouvait un homme qui semblait être un commandant important de l’armée de l’Eau, ainsi qu’un shinobi étranger à Mizu.


- Kaz’, je crois qu’on ne pourra rien en tirer…
- Je déteste la technologie. Et les communications par Chakra, pourquoi ça ne fonctionne pas ? Fulminait-il en essuyant son chapeau plein de flotte.
- Ils ont des shinobis saboteurs qui interceptent toutes nos communications par chakra, ça ne servirait à rien… Répondit l’homme à côté de lui.
- Ouais… Naruto a raison. De plus, cette pluie ne nous rend pas la tâche facile.
- Je hais Kiri et son arrière pays. Des femmes en bikini, on a en tous les jours, mais quand c’est la guerre, on se prend un typhon sur la gueule.


Naruto sourit à cette remarque. Il aimait le caractère bien trempé de son tout nouvel ami. En effet, ils s’étaient rencontrés alors que Naruto était en difficulté. Kaz’ s’était porté à son secours en pétrifiant les ennemis, un par un, les transformant en pierre. On appelait ce ninjutsu l’Ishiton : l’art de contrôler la Pierre, une combine entre le Youton et le Suiton. Un des rares à encore utiliser cet art ancestral oublié de tous. Kaz’ avait pris l’Uzumaki comme son nouvel élève provisoire. Il était vêtu comme tout chasseur de prime : une longue veste, un énorme chapeau qui lui cachait ses yeux noirs, des bottes et gants. Il aimait avoir une brindille de blé dans la bouche, ça faisait « Western » comme il disait, mais il l’avait perdu dans la boue des tranchées. Il se leva en laissant s'échapper un râlement masculin. Il fallait bouger.


- Yo, Naru’, Haki, on s’en va. J’commence à avoir des fourmis dans les pattes…
- C’est bien prudent ? Fit Haki.
- ‘Discute pas mes ordres, petit, et tu vivras !
- Enfin de l’action ! Une bonne petite promenade entre les salves de Kunaï ! Rien de mieux pour rester en forme ! Ajouta Naruto en se massant la nuque.


Le trio sortit de leur tente aménagée, sous les soupirs constant d’Haki, visiblement pas du tout ravi de montrer le bout de son nez face à ces barbares. La pluie continuait d’inonder les champs qui ressemblaient de plus en plus à d’ignobles marais infestés de cadavres se vidant de leur sang. Haki enjamba avec dégout les corps inertes de ses semblables. Il n’était pas un réputé dans l’armée de Mizu, ce n’était qu’un simple technicien en communication. Il s’était retrouvé seul, éloigné de sa division quand il avait croisé la route de ce Kaz’. Impressionné par son charisme et sa force, il l’avait suivi, se préoccupant de monter la garde à chaque halte.

Kaz’, un homme sorti de l’inconnu, appartenant à aucun étendard et pourtant, il savait des choses et c’était la raison de sa présence. Il n’en parlait pas, affaire personnelle, au plus grand désespoir de Naruto qui essayait tant bien que mal de lui tirer les vers du nez. Soudain, une énorme explosion se produit près d’eux, ils étaient repérés. Kaz’ sortit de sa veste son « fusil à Kunaï de chakra », un prototype inventé par ce dernier, tirant des salves à une vitesse fulgurante. Ses munitions ? Son Chakra qu’il concentrait dans son arme avant de l’envoyer sur la tête de ses ennemis. Car le chasseur de prime n’avait qu’une valeur : les tuer en une fois, dans la tête.

Naruto activa son mode Kyuubi avant de se replier car un dragon aqueux lui fonçait dessus. Haki, terrorisé par la situation, se plaqua à terre, essayant de repérer le maximum de personne dans leur périmètre.


- Naruto ! Trois à quatorze heure ! Kaz', six devant toi ! Hurla-t-il.
- C’est parti ! Firent les deux concernés.


Kaz’ tua, un par un, ses ennemis. Il souffla sur le canon de son fusil qui fumait d’un chakra noir. Naruto lança trois Rasenshurikens, soulevant la boue et la flotte qui tâcha la veste du mercenaire. Ce dernier afficha un regard blasé. Naruto voulait toujours impressionner la galerie, et sortait l’artillerie lourde pour quelques malheureux brigands sans grande force. Mais, à la surprise de Kaz’, ils étaient tombés sur un qui en valait la peine. En effet, ce dernier trancha le Rasenshuriken avant de lancer une énorme vague vers le blond. Le trio n’eût pas d’autre choix que de se diviser, au grand dam d’Haki qui faisait dans son pantalon, horrifié à l’idée d’être tout seul au milieu d’un No Man’s Land. Il releva la tête mais ne vit personne, l’énorme vague avait tout raflé, emportant des tonnes de roche et de boue sur son passage. Il cria le nom de ses amis, mauvaise idée. En effet, il n’eut pas le temps de se retourner qu’un homme lui trancha la gorge, comme on égorgeait un porc.


Kaz’ réapparut sur un vieil arbre mort, le visage fermé. Il savait qu’Haki avait quitté ce monde. Il chuchota une prière pour son ami avant de faire le signe de la croix. Il fallait retrouver Naruto. Il fallait qu’il retrouve son élève. Il se précipita sur le champ de bataille, armant son fusil. Il les avait sur sa ligne de mire et après quelques coups bien placés, il captura le dernier survivant.


- J’te préviens tout de suite, tu vas crever pour ce que t’as fait à mon gars. Mais avant, où est passé le blond casse-couille ?
- J… J… Je… Je sais… pas ! Répondit-il en crachant des caillots de sang.
- Ce Haki n’a pas discuté mes ordres, il a toujours fait ce que j’ai dit et il est mort ! ET JE DETESTE CA ! ALORS JE REPOSE MA QUESTION, ENCULE ! OU EST LE BLOND !?
- J… JE... SAIS PAS ! … Pitié !!!
- Pitié ? … Pitié ? … Désolé, ce mot ne fait pas parti de mon vocabulaire…


Il posa le canon sur le front de son ennemi qui le regardait, terrifié.


- Headshot… Lâcha-t-il en soulevant son chapeau, laissant voir ses yeux de psychopathes.


L’homme tomba raide mort, figé comme un roc, un énorme trou parfaitement circulaire sur son crâne. Le mercenaire rangea son arme avant d’inspecter les environs mais personne en vue. Il remarqua le corps du pauvre Haki, si paisible maintenant. Il creusa un trou avant de poser le corps du défunt à l’intérieur et le reboucha, récitant des paroles pieuses dans un dialecte ancien. Après cette cérémonie, il réajusta sa veste, le visage fermé.


« Naruto, attends-moi… »





*****************

Kirigakure no Sato – 10h23



Alors que le soleil régnait sur Konoha, ce n’était pas le cas sur le Cité de l’Eau. Elle était plongée dans un brouillard qui lui donnait une allure de ville fantôme, où quelques rares commerçants avaient osé ouvrir leurs boutiques. Dans un bar d’une petite ruelle, un homme encapuchonné et vêtu d’une longue cape noire s’installa sur un des tabourets. Il ne voulait pas être reconnu, et pour cause, depuis quelques temps, il n’était pas vraiment le bienvenu au sein de la population civile, au sens où tout le monde l’avait oublié… Le barman remarqua sa présence et se dirigea vers lui pour lui demander sa commande, bien qu’il fût surpris que quelqu’un vienne boire un saké à cet heure-ci, mais surtout en ces temps-ci. Après quelques minutes et tout en versant le liquide, le barman brisa le silence de mort.


- Alors ? Que me vaut le plaisir de votre venu ? Vous venez chercher quelque chose, ici, à Kiri ?
- Passer voir la famille. Cela faisait longtemps que je n’étais pas venu leur rendre visite…
- Vous n’avez pas choisi le meilleur moment… Les temps sont durs ici.
- Je sais, j’ai appris, et c’est pour ça que je suis ici !
- Si vous le dites. Ca vous fera trois Ryos.


L’homme sortit de sa poche une liasse de billet. Il précisa au barman qu’il pouvait garder la monnaie avant de remettre son grand chapeau. Le gérant regarda la somme qu’il avait laissé sur le comptoir, près de cinq cents Ryos ! Il balbutia quelques mots, puis, se risqua à lui demander :


- M-Mais… qui êtes-vous ?
- Vous tenez vraiment à le savoir ?
- O-Oui !
- … D’accord, mais promettez-moi une chose ! Répondit-il sans se retourner.
- Tout ce que vous voudrez !
- Quand je vous aurai dit mon nom, criez-le sur tous les toits, si vous en êtes capable !
- Si... Si j’en suis capable ? P-Pourq… ?
- Je suis un mercenaire fantôme depuis ce triste jour.
- Un… mercenaire … ?
- On m’appelle Kaz’. Et je suis revenu régler quelques litiges avec mon père ! Et maintenant respecte ma demande !


Sur ces mots, le chasseur de prime disparut dans un coup de vent. Le barman resta interdit suite aux aveux de son client. Alors il était vivant ? Comment était-ce possible, lui qui s’était sacrifié pour que les défenses de Mizu tiennent face aux barbares responsables de ce massacre ? Mais curieusement, personne ne devait parler de lui, sous peine d’être arrêté pour haute trahison. Le gouvernement de l’Eau avait tout fait pour être très clair sur ce sujet. Aucune statue à son effigie, aucune apparition dans les livres d’histoire, les mémoriaux et pire, dans la mémoire collective. C’était devenu un fantôme, un nom à ne pas prononcer, alors imaginez-vous la surprise de cet honnête commerçant. Mais une question restait encore à éclaircir :

Pourquoi revenir maintenant ? Parce que les Arame étaient au pouvoir ? Mais pourquoi revenir vers eux s’ils ne voulaient pas en entendre parler ? Le mercenaire le savait, et son heure se rapprochait à chaque pas qu’il faisait vers le Palais de l’Eau, là où Saitora avait fait son putsch. En effet, c’était son premier jour en tant que nouveau Mizukage. Il avait renversé le conseil et fait arrêter tous les opposants. Les prisons regorgeaient, la population se taisait et les quelques soldats restés en maigre garnison dans la ville furent contraints à servir leur nouveau Kage, sous peine d’être exécutés. Il n’était pas bon d'y vivre.

En parlant du patriarche, Saitora se tenait debout sur l’énorme balcon qui surplombait la ville. Il affichait un sourire satisfait, son plan marchait comme prévu et une grande partie de son armée incalculable était déjà en route pour annexer les autres seigneurs féodaux. Il fallait attendre encore un peu avant de s’attaquer à des géants comme Konoha, Suna ou Kumo. Soudain, il sentit un chakra familier. Naitora arrivait derrière-lui au même moment.


- Nirui a perdu, elle a déposé les armes.
- M’en fous. Tu ne ressens pas quelque chose d’agaçant ? Fit Saitora en se retournant.
- Non… Je… ne ressens rien d’inhabituel. Pourquoi ?
- J’étais sûr de l’avoir senti, il a dû… Non, c’est impossible. Comment aurait-il… ?
- Mon frère, calme-toi ! Et dis-moi qu’est-ce qui se passe ?


Saitora souleva son vieux juste-au-corps, laissant apparaître un énorme tatouage. Il était composé d’un énorme rond auquel étaient reliés plusieurs plus petits. Certains étaient noirs, d’autres… blancs. Mais les craintes de Saitora se révélaient être vraies ! Un des ronds qui était blanc depuis plus de dix ans, se retinta d’un noir opaque. Naitora fronça les sourcils, il avait compris et d’un pas déterminé, il invoqua son sabre.


- Non… Naitora ! Pas toute de suite… J’ai toujours voulu voir ce qu’il était capable de faire. Attendons-le ! ... Kazumo Arame, mon batard de fils...



****************

Dans une grotte près de Kiri – 10h25



« Rends-moi le ballon ! Allez, t’es chiant, pourquoi tu joues perso à chaque fois… »



« Dis fréro… Pourquoi papa n’est jamais à la maison ? »



« Je veux devenir un mercenaire aussi fort que toi ! Et je te défierai ! Kaz’. »




« Kaz’ ! KAZ ‘ !! Reviens !! KAAAAAAAZZZ’ !!!! »





Iko se réveilla en sursaut, trempé de sueur. Sa respiration saccadée et ses pupilles dilatées indiquaient qu’il était en état de choc. Il avala difficilement, il avait soif, très soif. Il donnerait n’importe quoi pour de l’eau. Il souleva la couverture et vit son corps recouvert de bandage, mais bizarrement, il n’avait pas mal. Il se leva en direction de la fenêtre et l’ouvrit. L’air frais lui faisait du bien, mais le temps de chien qui régnait dehors l’obligea à s’écarter de la fenêtre. Il pleuvait à torrent. Il se retourna et trouva des habits fraichement posés sur une chaise. Il les enfila avant d’ouvrir l’unique porte d’accès.

C’était une petite maison en plein milieu de la campagne de Kiri. Kaora était assise en pleine méditation. Elle était vétu d’un léger voile, son chakra lévitant autour d’elle. Iko regarda le spectacle avant de racler sa gorge. La rose rouvrit les yeux, puis sourit :


- Enfin, tu t’es levé, je commençais à devenir folle à force de parler au mur.
- On est où là ? Demanda Iko en se frottant le front, un énorme mal de tête en prime.
- Dans une illusion. Mon genjutsu permet de créer cet espace invisible pour n’importe qui en dehors d’elle. Mais je dois refaire le plein de chakra à chaque fois pour qu’elle tienne. D’ailleurs, je vais m’habiller.
- Oh, non ! Pas la peine, répliqua le mercenaire en louchant sur les seins de sa compagne.


Et une baffe, une ! Kaora ferma la porte de sa chambre tandis qu’Iko se malaxa sa joue endormie. Il aimait la taquiner, surtout sur son physique bien attirant pour une femme de trente ans. Mais le mercenaire n’était plus comme avant, plus depuis sa cuisante défaite contre son père, mais surtout ce rêve, cette voix. Il s’assit sur un fauteuil en fermant les yeux. Il se concentra quelques minutes dans un silence complet avant de les rouvrir.


- Alors tu es vivant… Chuchota-t-il.
- Qui est vivant ? Demanda Kaora qui venait de réapparaître.
- Personne… Ecoute, je dois retourner à Kiri ! Répondit-il simplement en enfilant son manteau.
- Quoi ?! Mais tu es complètement idiot ! Tu as vu comment on s’est fait battre ? C’est de la pure folie.
- Je ne t’ai pas demandé de me suivre !
- Au lieu de faire une connerie, j’ai réussi à communiquer avec Naruto. La guerre est terminée et il s’apprête à nous rejoindre, alors tu te tiens tranquille et on l’attend ! C’est la meilleure chose à faire !
- Si tu veux que je reste, alors je t’ordonne de me faire un strip-tease intégral, déclara-t-il.
- Quoi ?! Mais c’est hors de question !
- Alors je n’ai rien à faire là. Merci quand même pour les soins, répondit Iko en ouvrant la porte.


Kaora regarda son ami sortir de son illusion. Ce n’était plus le même, son état crétin des Alpes avait évolué en une arrogance démesurée. Pourquoi voulait-il y retourner aussi rapidement ? Et « qui » était vivant ? Il agissait bizarrement et la rose dut se résoudre à le suivre, sans grand enthousiasme. Maintenant, elle espérait juste que Konoha serait bientôt là…



****************

Palais du Mizukage – 11h03

Kaz’ arriva près de l’entrée principale du majestueux Palais de l’Eau, des gardes moribonds surveillant l’entrée. Il continua de marcher d’un pas assuré et provocant ce qui commençait à énerver les trois membres de Kimare, l’Ureegan activé. Kaz’ s’arrêta à quelques mètres d’eux avant de demander « poliment » l’autorisation de pouvoir entrer. Il eut comme réponse un regard agressif des gardes utilisant leurs nouveaux Dojutsu. A la surprise générale, Kaz’ ne ressentait rien, les effets du vieillissement ne semblaient avoir aucun impact sur lui. Il redemanda la même faveur en oubliant les formules de politesse mais les gardes, bien qu’impressionnés, ne voulaient en aucun cas le laisser passer.


- Bande de cons… Fit-il en soulevant son chapeau, laissant apercevoir ses yeux.


En quelques secondes, les trois possesseurs de l’Ureegan se pétrifièrent, leurs corps se transformant en pierre. Ce n’était plus que des statues grecques, avec cette peur omniprésente dans leurs yeux. La pluie avait cessé de tomber et Kaz’ prit la peine d’entrer. Les longs escaliers richement décorés lui ouvraient le passage. Ses pas résonnaient dans tout le bâtiment, il n’y avait pas âme qui vive ici. Il sortit de sa poche un paquet de cigarettes et enleva l’emballage qu’il jeta volontairement sur le carrelage. Il n’en avait rien à foutre de la bonne conduite, surtout pour les personnes qui l’attendaient dans la salle du trône. Après avoir allumé une clope, il poussa les énormes portes, faisant valser les deux gardes de derrière. Il avança la tête haute vers l’homme assis comme un roi sur le trône tout en trouant les gardes de son arme fétiche. Il voulait être seul.


- Kazumo. Comme tu as changé, tu as pris un sacré coup de vieux ! Plaisanta Saitora.
- J’ai passé ces dix années caché pendant que tu me traquais, mais quand j’ai appris que tu avais réussi ton putch, je ne pouvais plus rester les bras croisés.
- Tu ne fais plus confiance à ton supposé élève ?
- Je me suis dit qu’il aurait besoin d’un petit coup de main, mais d’un autre côté, il a réussi plus de choses que je ne l’aurais fait !
- A savoir ? Demanda Saitora perplexe.


Kaz’ dégaina son arme et tira des rafales sur son père. Ce dernier disparut dans une flaque.


- A savoir protéger Iko de tes intentions et le retourner contre toi !
- Si tu crois que ça m’affecte, tu te trompes, comme toujours, Kazumo !
- A ta place, je serais déçu, voir tes propres fils souhaitant ta mort, c’est un bon moyen de se pendre de honte, répondit-il en baissant son fusil.
- Iko n’est resté que le pauvre imbécile que j’ai connu lorsqu’il était gamin…
- Ne le sous-estime pas trop, tu risquerais d’être surpris ! Répondit Kaz’ en retirant une nouvelle fois vers l’endroit où avait réapparu Saitora.
- Encore raté, je te sens un peu rouillé, je m’attendais à beaucoup plus venant de ta part. Là je suis déçu !


Saitora fit une série de mudra avant de les plaquer au sol. Un énorme serpent surgit, fonçant les crocs en avant vers sa cible. Kaz’ resta immobile et attendit le dernier moment avant de remonter son chapeau. Le cobra s’arrêta à quelques centimètres du visage du mercenaire, immobile.


« Et là ? Tu es toujours déçu ? »



Merci de m'avoir lu !
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