Fiction: La Quête du Pouvoir - Les Chroniques d'Hyuuga Hinaru

Le monde a bien changé depuis la Mort de Pein et de ses six corps. Un Naruto en exil, une mystérieuse organisation qui fulmine de desseins obscurs, un désir de reconquête militaire pour un Pays bafoué, une fille ignorant son véritable destin dans les tourments de l'humanité... Quand Hinaru Hyuuga Uzumaki, la fille d'Hinata reçoit son titre de Genin, les choses changent. La paix n'est qu'illusion et la guerre se cache, tapis dans l'ombre de Kimare, une organisation scientifique de Kiri...
Classé: -12I | Action/Aventure / Romance / Suspens | Mots: 293605 | Comments: 150 | Favs: 161
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Sideral88 (Masculin), le 25/03/2012




Chapitre 23: L’eau contre le Feu - La botte secrete d’Iko



Deux côtes cassées. Kyuubi se releva péniblement de son cratère avant de se masser l’arrière de la nuque, engourdie par le choc. Il avait lâché sa bombe, une concentration de son chakra dans une boule si petite que la pression à l’intérieur pulvériserait n’importe quel bunker. Le ciel était noir, recouvert par un amas de poussière en apesanteur, cachant le soleil matinal. Le démon renard s’élança afin de profiter de sa victoire.

Après avoir atterri sur un arbre pas encore déraciné, il plongea son regard vers l’emplacement ou Hashuro gisait, inconscient. Un sourire sadique se dégagea de son visage, puis un hurlement lugubre. Cette soif de sang enfin satisfaite… Ou presque.

En effet, le corps d’Hashuro s’échappa dans un filet de vapeur. Un pathétique clone. Encore berné. Kyuubi grommela quelques insultes avant d’inspecter les lieux. Il perdait du temps, ce temps précieux. Pour une fois qu’il pouvait contrôler entièrement son hôte, le voilà contraint de jouer au chat et à la souris avec son adversaire.


- Montre-toi ! Cria le Renard.
- Juste là…


Hashuro surgit de la terre, empoignant de sa main de colosse la nuque de son ennemi. Kyuubi n’eut pas le temps d’esquiver, son adversaire, bien qu’imposant, était rapide et agile, et en quelques seconde, le renard fut projeté contre le cratère d’où il venait…

Ce dernier laissa échapper un râle de mécontentement très audible… Lui, le démon Renard, se faire lourder de cette sorte ? Inimaginable… Ce Hashuro cachait certainement quelque chose.


- Alors c’est ça ?! La toute puissance des neuf queues ? Je suis déçu… Lâcha le Général de l’Eau visiblement irrité de cette première victoire jugée trop simple à son gout.
- Comment as-tu pu esquiver ma bombe Bijû aussi facilement ?
- Ah, c’était une bombe... Tout s’explique, du moins je te l’ai déjà dit mais visiblement tu n’écoutes rien à mes paroles.
- Ne joue pas avec mes nerfs, gamin…
- Gamin ? Reprit Hashuro.


Le démon Renard grinça des dents. Cette putain de technique ! Il lui fallait plus. Beaucoup plus de liberté. Dans la prison, Naruto était assis sur son museau, la tête plongée vers le bas, comme soumis mais pas tout à fait.


- Bordel, gamin, j’ai besoin de plus !
- De plus ? Tu te fous de ma gueule ! Répondit le blond en relevant la tête.
- Tu as beau me donner le contrôle total de ton corps, ce maudit sceau m’empêche d’acheminer correctement mon chakra ! Mes mouvements sont ralentis et mes attaques beaucoup moins puissantes ! Il a réussi à stopper ma bombe !
- Minute ! Je ne t’ai laissé te défouler contre ce mec parce que je savais que je ne pouvais pas le battre ! Je t’ai juste donné une chance de te dégourdir les jambes. Si tu n’es pas capable de t’en occuper, je reprends les rennes !
- Arrête de te foutre de moi ! Je te demande de rabaisser d’un niveau la sécurité du sceau !
- Hors de question ! T’as encore une bonne dizaine de minutes avant que je te rappelle dans ta pokéball ! Ne me déçois pas trop, j’aimerais retrouver mon corps dans un bon état !
- Enfoiré…


Dix minutes de liberté. Le temps était compté. Kyuubi reprit appui et se propulsa vers Hashuro, visiblement surpris de cette attaque furtive du Démon Renard. Mais ce dernier para le coup facilement. Kyuubi retomba sur ses pieds et tenta de le frapper dans le dos tout en dégageant son chakra de la paume de ses mains.


- Sérieusement ? Demanda Hashuro avant d’esquiver l’attaque.


Le coup était tellement puissant que le sol se fractura, laissant apparaître une énorme fissure qui s’enfuyait vers la falaise. Kyuubi regarda son ennemi avec dédain. Il en était sûr maintenant, il n’y arriverait pas tant que le niveau de sécurité de filtrage du chakra était réglé si haut. Il était fou de rage, bouillonnant de l’intérieur et Naruto pouvait le sentir. Ce dernier feignit un rictus amusé. Pour une fois qu’il pouvait donner des ordres à son mentor.

De son côté, Hashuro activa sa technique secrète à la suite d’une série de mudras effectuée à une vitesse impressionnante. Il tenait sa revanche, il pouvait venger son honneur…





**Flashback**


Mizu no Kuni – Kirigakure – Onze heures du matin – Dix ans auparavant


La salle de réception était pleine à craquer. Dans le palais du Mizukage, c’était la fête. Un bal costumé où toute l’aristocratie de l’Eau s’était donnée rendez-vous pour savourer la victoire et manger des petits fours à s’en faire éclater la panse. La pièce, richement décorée de multiples sculptures en marbre blanc, matériel emblématique de la région, ainsi que de tableaux représentant les grands moments et les grandes batailles que l’histoire avait laissé à ce pays, ressemblait plus à un hall de gare de fin de journée qu’à une paisible salle de détente et de plénitude.

Et pour cause, on fêtait la fin de la guerre. La fin de tant de souffrance et de corruption. Ils avaient gagné, bien que leur Godaime Mizukage ait laissé sa vie. D’ailleurs, cette idée de fête venait de son successeur, la Rokudaime Mizukage, plus connue sous le nom de Nirui Onohama, la petite nièce de la feue Meï Terumi. Elle voulait asseoir son pouvoir et montrer au monde entier que l’Eau resplendissait encore et toujours.

Le bal touchait à sa fin et les héros de la guerre firent leurs apparitions sous les applaudissements des vieux bourgeois. Hashuro savourait ce moment, lui qui avait travaillé dur pour en arriver là. Il avançait d’un pas fier, la tête haute, prêt à être promu Général de l’Eau et, pourquoi pas, bras-droit de la nouvelle Mizukage. Oh oui, il aimerait bien !

Nirui pria les personnes civiles de s’asseoir et un silence s’installa. Les militaires, bien habillés de leurs plus beaux uniformes, reçurent, un par un, la Médaille du Mérite et la bénédiction du Conseil de l’Eau qui s’était spécialement déplacé pour l’occasion. Dans un coin, un homme regardait la scène. Les bras croisés, il attendait le discours de Nirui mais surtout, la décision de cette dernière. Qui allait-elle choisir comme bras-droit ? Il devait être fixé, car elle représentait un éventuel danger. Alors qu’il étouffait un éternuement, quelque chose bougea dans sa manche droite.


- Calme-toi ! C’est bientôt fini… Elle faudra bien qu’elle fasse un choix. Garagara !


L’heure tant attendue arriva et l’Onohama prit la parole devant l’assemblée.


- Peuple de l’Eau, mes bien chers compatriotes, aujourd’hui est un jour historique. Un jour que nos enfants et nos petits-enfants connaîtront par cœur ! Le jour ou l’Eau triompha de ce massacre ! C’est en même temps un jour béni mais aussi un jour triste où notre bien-aimée Godaime Mizukage, ma très chère tante, fut vaincue dans la gloire et la postérité. Rappelons-nous de ce jour comme un renouveau pour notre nation, tel un phénix qui renait de ses cendres, car l’Eau est immortelle, incontrôlable, et invincible !


Un brouhaha d’applaudissement et de sifflet retentirent dans la salle. Pour beaucoup, cette journée était signe de renouveau économique, pour d’autre, le retour de la sécurité. Nirui continua par la dictée des cinq-cents prénoms de soldats morts lors de cette guerre encore inexpliquée. Hashuro trouvait le temps long et commençait à scruter les gens présents. Il y avait son éternel ami, Haaro Nozuki qui commençait à somnoler fortement, son général aussi était présent, un vieux bonhomme qui avait perdu le sens de l’humour et dont la seul jouissance qu’il pouvait encore ressentir était le son des os qui craquaient sous ses bottes. Mais Hashuro cherchait quelqu’un en particulier, ce jeune homme, tout droit sorti de l’académie militaire, du moins, c’est ce qu’il pensait. Cet homme qui était devenu une légende en quelques mois et qui, dit-on, avait atteint un rang plus prestigieux que Conseillé de l’Eau. Cet homme aux cheveux jaunes comme le soleil et des yeux bleus comme la mer qui s’étendait à perte de vue…


- … et comme veut la coutume, je vais vous annoncer le nom de celui auquel j’ai une confiance totale et un grand respect, je vous pris d’accueillir, mon nouveau Bras-Droit, le Général Uzumaki Naruto !


Tout le monde se retourna et fixa la grande porte d’entrée au fond de la salle. Nirui souriait, Hashuro ravala sa fierté. Le mystérieux homme qui se dissimulait dans un coin serra les dents et échappa un « Putain ». Le temps passa mais personne n’ouvrit jusqu’à qu’un soldat arriva près de la Mizukage et lui souffla quelque chose à l’oreille. Nirui acquiesça puis reprit la parole.


- Je suis désolée mais mon nouveau bras-droit est encore… occupé ! Fit-elle amusée mais, au fond d’elle-même, très énervée de cet imprévu.


Occupé ? Pas le moins du monde. Naruto s’était assis sur le toit d’une maison qui surplombait la ville. Il avait entendu les applaudissements jusqu’ici. Le blond ne raffolait pas des cérémonies longues et ennuyeuses où on parle beaucoup pour ne rien dire… Il sentait la brise caresser son visage puis, une ombre vint obscurcir son visage.


- Je crois qu’on t’attend à la cérémonie ! Fit une voix féminine.
- Je le crois aussi, répondit le blond sans détourner le visage.


La femme vint s’asseoir près de Naruto. Elle avait les cheveux noirs mi-longs, de magnifiques yeux émeraude et portait un ensemble militaire qui lui allait parfaitement, relevant déjà ses belles courbes pour une jeune femme de dix-huit ans. Un long silence fit son apparition et la femme détestait cela. Elle voulait dire quelque chose, n’importe quoi, mais elle avait peur de l’ennuyer, elle avait peur de parler pour ne rien dire. Elle restait là, à regarder de palais de l’Eau, priant le bon Dieu de trouver quelque chose d’intéressant à dire.


- Toujours aussi gênée ? Fit Naruto d’un ton moqueur ce qui fit sortir de ses gonds la jeune femme qui envoya son poing dans la figure du blond. Ce dernier se dissipa dans un nuage de fumée.
- Je te hais ! Fit-elle.
- Tu hais quelqu’un qui t’a sauvé la vie ? Ce n’est pas très courant comme ressentiment, Yoko ! répondit le blond qui se reforma dans le même nuage de fumée.
- Tu te sens plus pisser mon grand ! N’oublie pas que tu es aussi en vie grâce à moi.
- Avec ou sans toi, le résultat aurait été le même.
- Comment ?! Cria la jeune femme.
- Relax, je plaisante ! Se hâta de répondre Naruto avant de se reprendre un uppercut.
- N’empêche, je n’aurais jamais pensé me sortir de ce bourbier.


Naruto ne répondit pas mais laissa échapper un sourire tout en la regardant, ce qui, d’ailleurs, fit perdre tous les moyens de la pauvre Yoko qui ne pouvait pas se retenir de rougir. Naruto allait avoir bientôt vingt ans. Il avait abandonné ses survêtements extravagants pour quelques habits plus classes, plus masculins. Sa silhouette d’homme prenait le dessus sur celle de l’adolescent et commençait à avoir la cote auprès de la gente féminine. Ils se fixaient depuis maintenant une bonne dizaine de secondes, mais toute situation bizarre a son élément perturbateur…


- Vous êtes attendu, Uzumaki !


Naruto se retourna tandis que Yoko maudissait au plus profond d’elle-même ce grossier personnage qui avait complètement fait foirer ses plans.


- Hashuro ?! ... C’est ça ? demanda le blond en le pointant du doigt.
- Ta gueule et suis-moi ! Répondit fermement ledit Hashuro.
- Non mais pour qui tu te prends ?! S’empressa de réagir la belle aux yeux verts.


Hashuro ne daignait même pas répondre et entraina Naruto plus loin sous le regard de Yoko, désabusée.


"Uzumaki-sama…" Pensa-t-elle.



Arrivé dans une ruelle sombre et peu rassurante, Hashuro stoppa la marche et se retourna pour faire face au blond qui continuait de le fixer. Hashuro ne supportait pas les personnes avec autant de confiance en soi, d’audace, surtout pour un gamin à peine sorti de l’adolescence…


- Écoute-moi bien, enfoiré ! Je t’annonce que la Mizukage t’a nommé comme Bras-droit ! J’espère pour toi que tu prendras ce rôle très à cœur, parce que si jamais t’en a rien à battre, je t'exploserai de mes mains ! Compris, gamin ?! Fit Hashuro en le prenant par le col.
- Auriez-vous l’amabilité de me lâcher !? Ça m’a couté deux cents Ryos, cette veste, fit Naruto d’un ton monotone.
- Et une reconstruction faciale ? Tu sais combien ça coûte ?
- Moins qu’une bonne pierre tombale que je m’empresserai de te payer ! Fit Naruto en repoussant violemment Hashuro contre une poubelle.


Les deux protagonistes se regardèrent méchamment, mais ils ne pouvaient pas se battre. Ça la foutrait mal, le jour de la Victoire, le Bras-Droit et un Général de l’Eau se défiant dans un combat pour voir qui a la plus grosse… Non, décidément, ce n’était pas envisageable.


- Fais honneur à l’Eau, l’Exilé ! Sinon je te tuerai ! Ça, tu peux me croire ! Fit Hashuro en disparaissant dans une flaque.



**Fin Flashback**




Le Général de l’Eau dégagea son chakra impressionnant. Mais quelque chose n’allait pas et Kyuubi l’avait compris. Comment un homme qui ne possèdait pas d’essence naturelle… pouvait ressentir le Chakra ? En effet, Yamoda Hashuro, dit l’Homme sans Chakra, était connu pour être un maître en Taïjutsu et non comme un réservoir de puissance… Il fallait trouver la faille. Et vite…

Kyuubi renforça ses défenses en appliquant une fine couche de son chakra autour de lui. Puis il s’éleva dans le ciel pour retenter sa technique meurtrière. Il joignit ses mains et une boule maléfique fit son apparition. Bouillante et très compacte, elle se rétracta sur elle-même avant que le Démon Renard ne la relâche sur son ennemi en criant à plein poumon. Un faisceau lumineux d’une extrême puissance se dirigea vers le Général de l’Eau qui regardait d’un air vide.


- Crève, sale microbe ! Hurla Kyuubi.


Mais le faisceau s’écrasa lamentablement contre une paroi invisible qui protégeait Hashuro. Ce dernier esquissa un sourire de satisfaction.


- Quand un chakra rencontre un autre plus condensé…
- Comment ?! Mon chakra est le plus condensé de tous ! Je suis le Démon à neuf queues !
- Ce n’est pas assez, on dirait, ricana Hashuro. Mais le pire…
- Impossible ! Fit Kyuubi, toujours en suspension dans l’air.


En effet, le rayon lumineux se retourna contre son créateur. Le Renard ne pouvait pas l’éviter et se prit son attaque de plein fouet. Hashuro regardait son ennemi s’écraser contre la falaise. Ses entrainements avaient enfin porté leurs fruits. Toutes ces moqueries durant des années sur son incapacité à utiliser le Ninjutsu… Il allait montrer au monde entier sa puissance et venger son honneur. Uzumaki Naruto devait crever. Il l’avait juré !



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Base de Kimare - 56E ; 52N. Code 256



Ils avaient l’avantage. Il était à bout de force. Saitora peinait à répondre aux attaques incessantes de la jeunesse. Même son corps avait des limites et il les avait atteintes. Mais son malheur avait du bon. Il sentit un chakra familier. Il souriait et se redressa à la surprise de Kaora et Iko.


- Tu en as mis du temps ! Apporte-moi les nouvelles ! Fit Saitora en reprenant son souffle.
- Le Conseil de l’Eau est renversé. Mizu no Kuni est à notre merci ! Mon frère…


Iko se retourna violemment. Un homme sortit de l’ombre, suivi de quelques centaines d’hommes. Ils les encerclaient. Kaora scrutait ces espèces de mort-vivants, tous munis de ce fameux œil : l’Ureegan. Elle ravala sa salive. Si ces personnes l'utilisaient, c’était fini pour eux. Elle lança un regard à Iko, ce regard qu’elle n'avait lancé qu’une seule fois avant…


- Iko… C’est terminé. On a perdu…


Terminé ? Peut-être. C’est vrai qu’à deux contre deux cents, la balance n’était pas franchement à leur avantage. Naitora fit un geste de la main. L’immense armée se mit en marche en menaçant les deux amis. Iko ferma un instant les yeux, lui qui était d’un naturel braillard avec un brin de folie. Kaora plaqua son dos contre le sien, l’étau se resserrait et Saitora savoura ce moment. Quand Iko et elle seraient morts, il ne resterait plus que Naruto et le plan de la Voix Jaune pourrait enfin commencer. Leur but n’était plus très loin.


- Messieurs les défenseurs de Kimare, voici votre récompense pour votre dévouement… ! Fit Naitora qui arborait un visage de conquérant.
- On est mal ! Répondit Kaora, ses dagues devant elle.


Mais Iko ne répondit pas. Les yeux toujours fermés, il se concentrait.


- Iko ? Iko ?!! Demanda plusieurs fois la femme qui paniquait.
- … rendez justice à Kimare et écrasez-moi ces infidèles… ! Hurla Naitora en plein délire.
- … NE TE FOUS PAS DE MOI ! Cria à son tour Iko en éjectant une de ses épées en plein dans la tête d’un des nouveaux gardes de Kimare.


L’homme s’effondra sous les yeux de ses semblables. Kaora se retourna et sentit quelque chose d’inhabituelle. Un étrange vent violent s’engouffrait dans la grotte pour, enfin, tournoyait autour d’Iko. Saitora arrêta de sourire, tandis que l’armée entière s’était arrêtée pour regarder se spectacle.


- Je suis toujours passé pour l’abruti de service, mais aujourd’hui je vais vous révéler ce que je ressens maintenant, bande d’enfoirés...


La vitesse du vent s’accentua et il était devenu presque impossible de se tenir debout sans fléchir. Kaora, toujours collée à Iko, ne ressentait pas cette pression car elle se trouvait dans l’œil de cette mini-tempête mais elle voyait bien que les autres souffraient de cette « manifestation climatique ». Naitora se protégea. Le chakra d’Iko atteignait son seuil critique.


- … Je vais vous révéler… ma véritable nature…


Dans ce manège céleste, quelque chose commença à apparaître près du bras gauche d’Iko.


- Ce… impossible… Comment ? Bégaya Saitora qui reconnut de suite l’objet en question.
- Tu as bien grandi, Iko-san ! Répondit simplement son oncle.


Soudain, les rafales se retournèrent vers son créateur, libérant la grotte de cette tempête. Puis une énorme explosion de chakra de type vent s’échappa du centre de l’objet avant qu’Iko ne l’empoignât d’une main ferme et déterminée.


"Iko " Pensa Kaora en regardant son compagnon se dresser tel un roc.


- Fûton ! Fûjin no Ten'tai Tsurugi : Technique Interdite du Vent ! L’épée céleste de Fujin !






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