Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Gaara...Je t'aime...mais je ne comprends pas...

Elle a souffert. Elle a disparu. Il a souffert. Il est devenu Kazekage. Leurs enfants sont revenus du futur pour soigner les plaies. Le quatrième Hokage a caché un lourd secret qui détruira et sauvera des vies. Kyuubi n'était pas seul lors de son combat contre Konoha. Et Naruto n'est pas le seul Jinchuuriki du village... Résumé du chapitre 13: Sa mort lui cause une souffrance atroce. Elle se sent isolée de tous. Le Nibi lui déchire l'âme et l'achève.
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love_itachi (Féminin), le 14/11/2008
Ça s’achète, des pardons? Quoi? 8 000$? Si chère? Y’a pas de rabais? Non? Et un désolé, ça se vend? Non plus? Bon…

Enfin, bref, nous disions donc?

Ah ouais, la raison de cette extravagant retard curieusement long. Le problème avec cette fic, c’est que je la trouve trop Mary-Sue, et qu’en plus, mon style a changé, et j’ai de la difficulté à rendre ça drôle. Mais bon, on peut pas tout contrôler. Ce que j’ai a dire maintenant, c’est désolé, je vais me rattraper, et…

Enjoy!




Chapitre 13: L'aigle à deux têtes



Morte…Ce mot résonnait dans sa tête telle le son d’une cloche qui répand sa musique lugubre, annonçant le désespoir et la misère dans un futur proche. Morte…Rien que ce mot emplissait sa bouche d’un goût amer, crispant du même coup ses mâchoires. Rien ne serait plus pareil dans sa vie. La joie et le bonheur avaient fait place à la tristesse et aux regrets. Regret de ne pas voir pu passer plus de temps ensemble; regret de ne pas être à ses côtés au moment où elle trépassait; regret de ne plus la savoir joyeuse; regret d’avoir perdu une amie jusqu’à la fin des temps; regret d’être un monstre devant un ange.

Maude leva ses yeux clairs vers le ciel doré de l’aube, songeuse. Les larmes ne coulaient plus sur ses joues. Ils avaient fini de couler depuis la veille au soir. Le soleil se levait paresseusement après une nuit d’un silence mortel. Maude décroisa ses bras engourdis, et se mit sur pied, grimaçant de ses jambes ankylosées. Combien de temps était-elle restée accroupie? Sûrement longtemps. Elle repoussa ses cheveux lisses. Un soupire traversa ses lèvres.

Il n’y a rien de pire comme sentiment qu’un grand vide dans le cœur, qui se repousser chaque déglutition et à le faire ressortir en son entrée, avec du surplus de l’estomac. Ce sentiment vous transperce comme un poignard glacial et vous laisse vous vider de votre âme. Plus rien ne compte dans votre vie, sauf le désir profond de s’élancer et de se noyer dans son chagrin.

« Tu crois qu’on se reverra, Yamanaka Tenshi? », souffla Maude.

Elle se pencha pour ramasser un pissenlit en fleuraison. La Jinchuuriki regarda ce début de vie. ‘’Toute naissance se meurt à un moment de son parcour. Un jour, ce sera mon tour, et je partirais seule, comme tout être qui se respecte. Mon enfant sera loin de moi, mais je saurais au moins que le bonheur la guide.’’

‘’ Tu mûris’’, chuchota Sesshômaru dans son esprit.

« Non. J’ai seulement compris le sens de l’existence »

Maude lâcha a fleur qui se perdit dans l’abyme du monde. Elle fit volte-face pour entrer dans la forêt aux troncs noueux. Le sens de l’existence. Vraiment? Pourtant, l’homme tue et se fait tuer. ‘’ Nous ne sommes pas aussi différent des animaux, malgré ce que l’on prétend. Les dieux ne favorisent aucuns de nous. À nous de trouver notre voie. Et j’ai trouvé la mienne…’’

Sans un regard vers l’arrière, elle regagna le village qui s’animait des préparatifs de l’anniversaire du Hokage. Les hommes accrochaient deux ou trois boules colorées ici et là, alors que les femmes demandaient aux enfants de veiller sur la nourriture tandis qu’elles jasaient aimablement avec leurs voisins. C’était un esprit de famille qui régnait dans Konoha.

‘’ Un esprit de famille…’’

Le « clac! » que fit la porte de l’appartement quand Maude la ferma résonna dans toute la maison. Bien entendu, il n’y avait personne. Ikibi était sûrement partie faire des courses et Zafara s’amusait sans doute à détruire les décorations avec sa scie géante.

‘’ Un esprit de famille…pff! Ridicule.’’

Maude ouvrit la porte du réfrigérateur pour s’emparer d’une pomme qu’elle croqua sans trop le savoir, perdue dans ses pensées sombres.

« Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaauuuude! »

La Jinchuuriki se retourna. Bondissant de l’entrée, Temari sauta dans ses bras, l’étouffant presque. Kankurô et Gaara attendaient, découragés, près de la porte. Cependant, dès que le regard bleuté de Maude croisa celui vert de Gaara, le Jinchuuriki détourda les yeux, comme si la couleur beige du mur l’intéressait davantage que sa sœur et l’autre blonde.

« Tu ne viens pas à la fête? », demanda Temari qui finit par lâcher Maude. « Ça sera sympa. Tout le monde y sera, même le Kazekage! »

« Non. », fit sèchement Maude.

« Ah… »

Temari avait l’air déçue, mais elle reprit contenance.

« Et Ikibi et Zafara alors? C’est bien la seule raison pourquoi mon crétin de petit frère est venu!—Kankurô lui lança un regard noir—Non, ne pars pas, Maude! Gaara aussi voulait que tu viennes!—Si une grimace pouvait tuer, Temari serait déjà six pieds sous terre—Et puis, on aura du plaisir. J’ai entendu dire qu’il y aurait un concours de course! Il faut qui j’y aille. Et même des feux… »

« Tais-toi! »

Un long silence s’en suivit, plongeant la pièce dans un mutisme profond, presque effrayant. Temari regarda Maude, les yeux ronds. Des lignes violettes marquaient les joues de la Jinchuuriki; ses pupilles se rétractaient comme ceux d’un chat.

« J’ai pas l’envie, j’ai pas l’humeur, j’ai pas le désir et j’ai pas le temps de baragouiner dans une fête où je suis sûre que les invités se dispenseraient bien de ma présence. Alors dégage de ma vue et fous-moi la paix, car j’ai autre chose à faire »

Kankurô voulut s’interposer, mais, d’un geste brusque de la main, Temari l’en empêcha avec l’autorité même d’un général.

« C’est quoi ton problème?! J’essaie juste d’être gentille avec toi, mais tu me repousses comme une chaussette sale. Si tu ne veux pas venir, c’est correcte, mais expliques-toi calmement au lieu de faire une crise! »

« Temari… », souffla Kankurô.

« Ferme-là, crétin, je parle! Tout ce que je veux te dire, gamine—Temari enfonça son doigt dans le ventre de Maude—c’est d’arrêter de te prendre de haut et d’écouter tes ainés. »

« Je n’ai nul besoin de t’écouter », dit Maude d’un ton glacial. « Tu n’es ni parente à moi, ni une source quelconque d’autorité. Tu es chez moi, et je te demande de déguerpir avant que Sesshômaru s’en prenne à toi! »

Elle agrippa Temari par le visage et la força à la regarder.

« Tu vois ces marques sur mes joues?! De jour en jour, de semaine en semaine, sa force s’accroît. Dans un avenir proche, son chakra me consumera et mon corps lui appartiennera complètement. Mon âme se mourra alors et il reviendra, encore plus fort que jadis, encore plus cruel qu’au temps de sa grande puissance. Tu comprends maintenant que J’AILLE AUTRE CHOSE À PENSER QUE CETTE FÊTE?! »

La gifle que Temari reçut l’étourdie. Elle se sentait ivre. Sa vision était floue et l’image de Maude se dédoublait. La Suna vit à peine Kankurô se précipiter vers la Jinchuuriki pour venger sa sœur. Lentement, du noir traversa ses yeux, puis du blanc et du rouge. Enfin, ce fut le sommeil qui l’emporta et Temari sombra dans l’inconscience.

XxxX


« Alors? », demanda Ikibi.

L’Hokage ne lui répondit pas. Il se contenta de pousser un soupire de découragement en regardant par la fenêtre.

« Alors? », demanda Ikibi, de plus en plus en colère.

L’Hokage ferma les yeux, les rouvrit et se tourna vers la jeune femme. Celle-ci avait remplacé son habituel top de cuir pour un ample T-shirt grisâtre et portait un pantalon de couleur sombre. Ses cheveux bruns étaient toujours en épis, quoique couverts de poussières. Son visage ressemblait à ceux qui avaient passé beaucoup d’heures au soleil lors d’un rigoureux entraînement. Mais le pire, c’était l’étrange lueur qui s’animait dans ses prunelles. Une lueur d’inquiétude, de colère, de tristesse.

« Elle va bien, mais si elle continue de cette façon, il va la détruire., Lentement, certes, mais sûrement. », marmonna Sarutobi. « Rien ne va pour le mieux. Je suggère avec force qu’elle soit renvoyée de l’examen Chuunin. »

« Non! Il n’en est pas question! On se combattra, je veillerais sur elle, mais si sa présence est annulée, elle sera détruite! »

« Maude pourra facilement te tuer si Sesshômaru décide de sortir »

La réplique de son supérieur fit taire Ikibi.

« Je comprends ton inquiétude, Ikibi, mais je subie beaucoup de pression de la population. Ils y en a qui veulent l’emprisonner à vie, d’autres pensent qu’il faudrait l’exécuter, et une minorité accepte sa présence. Les doyens ne sont pas de ces derniers. Le désastre de la fête d’hier a renforcé le désir des gens de la voir disparaître, la même chose pour Naruto bien qu’il n’ait rien fait. Maude ne se contrôle plus. Le Nibi profite de sa faiblesse—mais comment l’a-t-elle attrapée?—pour prendre de plus en plus possession de son esprit. Maude commence à ne plus distinguer le bien du mal, ce qui devient dangereux. Imagine s’elle avait tué le bambin quelle avait pris en otage hier soir? Imagine s’elle avait fait plus que gifler Temari et blesser Kankurô? »

Ikibi abattit brutalement son poing sur le bureau de bois de l’Hokage. Le bruit sourd se répandit dans toute la pièce.

« Ce sûr que si on l’exclu de cette façon, elle laissera Sesshômaru prendre le dessus! Un peu d’amour et de sécurité ne lui ferait pas de tort! »

« Pourtant, Naruto s’en sort très bien… »

« Elle n’est pas Naruto, justement Naruto avait Iruka… »

« Et Maude avait toi… »

« Kakashi, Sasuke, Sakura… »

« Zafara, Ayame, les Jumeaux… »

« Vous… »

« Dylan. Maude a été tout autant entourée que Naruto, Ikibi. Il n’y a aucune raison pour qu’elle agisse ainsi, qu’elle soit si émotionnellement instable. Je comprends qu’elle traverse l’adolescence, mais il faut l’isoler du monde »

« ALORS ISOLEZ-MOI! », hurla la jeune femme.

La table revola à travers la pièce. L’Hokage resta immobile, stupéfait devant la colère soudaine d’Ikibi. Celle-ci fulminait tel un taureau qui voit du rouge. En ce moment, Sarutobi remarqua à quel point elle ressemblait à Minato, malgré la différence d’origine. Ikibi ferma ses yeux sombres et respira un bon coup pour se calmer. Au bout de cinq minutes de relaxation, elle finit par regarder son supérieur.

« Pardonnez-moi, Hokage-sama. C’est jusque que…j’ai pris Maude sous mon aile alors qu’elle était toute petite, je l’ai élevé malgré mes longues absences. Je…Je ne comprends pas ce qui a pu se produire. J’ai cru a une accalmie infinie lors de sa dernière crise, il y a deux ans. Pardon… »

Et elle éclata en sanglot.

XxxX


Sa tête dandinait de gauche à droite, comme tirée par un poids. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Gauche. Droite. Gauche…Le regard clair de Maude se perdait dans le mur blanchâtre de sa cellule. Une camisole de force l’empêchait de bouger, alors que des chaînes solides s’agrippaient à ses chevilles.

‘’ Un oiseau chante
comme une fourmie
qui travail tel
un chien qui a faim
faim, faim, faim, faim
faim de sang, faim
de SANG! ‘’

Maude sursauta, comme électrocutée. Elle secoua ses cheveux, vide d’une quelconque émotion.

‘’Qu’as-tu fait, ma chérie?
J’ai torturé un enfant, maman.
Pourquoi donc, ma chérie?
Car j’avais besoin de sang, maman.
Toi ou lui, ma chérie?
Moi ou lui, je ne sais pas, maman.
Tu ne sais plus, ma chérie?
J’ai besoin de sang, MAMAN!’’

Maude renifla. Elle leva la tête vers la minuscule fenêtre qui ornait la pièce carrée et sans meubles. Un oiseau s’y perchait. Un oiseau au bec crochu. Un oiseau au bec crochu, ça mange de la viande. Un aigle. Il était beau, avec sa tête blanche et son corps puissant et sombre. L’oiseau de proie fixait Maude, et Maude l’observait avec curiosité.

« Bonjour à toi », murmura la Jinchuuriki, un sourire béat sur les lèvres.

L’aigle Royale cligna des yeux. Maude eut l’étrange impression qu’il lui répondait.

« On m’a donné beaucoup de médicaments. J’me sens toute bizarre, floue, mais très bien en même temps. », continua la jeune fille. « ‘ Faut dire que j’ai agit comme une idiote. J’ai frappé Temari et tabassé Kankurô afin de m’enfuir. J’ai aussi attrapé un môme pour le menacer de mort. À ce que je me souviens, je me suis réveillée dans ce trou à rat. »

L’aigle tourna la tête, puis prit son envole, tel un dieu qui retourne vers son autel.

« Tu m’abandonnes, toi aussi? »

Le silence revint dans la pièce. Maude n’avait pas d’idée de l’heure, mais elle s’en fichait, car des chansons macabres envahissaient son esprit. Elle n’aurait su dire si seulement dix minutes s’étaient écoulées depuis le départ de son compagnon, ou dix heures, mais quand la porte de sa cellule s’ouvrit, son cou lui faisait très mal, comme si les muscles y étaient paralysés. L’Hokage entra dans la pièce, suivit d’ANBUS. Sans même les remarquer, Maude continuait de marmonner des mots inaudibles dont elle seule comprenait le sens.

« Hyuuga Maude », fit l’Hokage d’une voix grave. Il souleva son chapeau avec son pouce et son index. « Tu sais sans doute pourquoi on t’a enfermé. »

La Jinchuuriki hocha la tête dans un mouvement lent et continu. On aurait dit une poupée que l’on bouge avec des fils. Mou, morne, sans vie, presque comme un cadavre ambulant.

« Beaucoup de citoyens veulent que tu sois exécutée. »

« Faites-le alors »

Sa voix étrangement rauque et lointaine fit frémir les ANBUS derrière Sarutobi. Eux aussi n’aimaient pas la gamine. S’en débarrasser les satisferaient sans aucun doute.

« Non, car malgré la présence de Sesshômaru en toi…--La voix de l’Hokage s’éteignit un moment avant de reprendre de la vigueur—tu restes une humaines sous la protection du village, tout comme Naruto. Nous n’allons pas t’exécuter sans raison. Demain, tu retourneras chez toi. Cependant, par mesure de sécurité, tu porteras un bracelet qui nous indiquera ta position et la force de ton chakra. »

« Comme un chien en cage… »

Cette réplique soufflée laissa le vieil homme interdit. Il secoua la tête, puis claqua des doigts. Un ANBU s’approcha de la fillette, enleva la camisole de force et entoura le petit poignet avec un curieux bracelet métallique qui possédait une breloque en forme de rose.

« Si jamais tu le perds, on sera obligé de t’enfermer de nouveau. », l’averti l’Hokage.

L’ANBU revint vers son supérieur, et le petit groupe repartit, ne laissant qu’un « Ikibi viendra te chercher » à sa suite. La porte se referma dans un bruit sourd, enfermant Maude dans le noir le plus complet.

« Menteur », susurra Sesshômaru à travers les lèvres de son réceptacle.

XxxX


« Zafara, c’est la dernière fois que je me répète. NON! »,dit Ikibi d’un ton qu’elle voulait ferme.

« S’il-t’euh-plaît! », brailla la jeune fille, s’agrippant désespérément aux jambes de son aînée. « Au pire, je dormirais dans la chambre de Mau… »

« Pas question! », coupa la concernée, plus irritée que jamais depuis qu’on lui avait installé le maudit bracelet qu’elle ne cessait de grignoter depuis la veille.

« Mais je suis sûre qu’un homme de ménage nous ménagera de nos tâches ménagères! »

Hidan et Kakuzu regardait a curieuse scène qui se déroulait devant eux, tels des spectateurs d’une pièce de théâtre particulièrement amusante. Dans un coin, une adolescente et une fillette de l’âge ingrat se battaient pour vaincre son adversaire sur le thème de « restent-ils dans ce minuscule appartement? », dans l’autre bout de la salle, une gamine se mangeait presque le bras afin d’enlever un étrange bidule coincé contre son poignet. Distrayant. Fascinant, même.

« Je parie pour la brunette. », dit Kakuzu, la bouche pleine de Cashews.

« Pour l’hystérique », répliqua son adversaire qui leva la main pour confirmer son choix.

Au bout d’une quinzaine de minutes de ce spectaculaire débat, Zafara gagna la bataille. Surexcitée, elle brandit son poing en signe de victoire.

« Tu ne dors pas dans ma chambre. »

« Maude, tais-toi, tu veux? »




Cour, mais important.

Merci à ceux qui me restent fidèles ( Il y en a?)

Prochain chapitre : Le calme avant la tempête.

Bizoux!




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