Fiction: Le Pacte du Démon

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Chapitre 28 : Le Ténébreux

Bonjour ! Vous lisez ces lignes, abandonnez tout espoir car la guerre se réinvite de nouveau dans les esprits…. À l’origine, ce chapitre devait être deux fois plus long, mais je trouvais que je mettais trop de temps, alors le voilà ! La partie retirés sera couplée au prochain chapitre. Enjoy !





Il courait à travers la forêt depuis trop longtemps à son goût. Il n’aimait pas les arbres, trop verts, même pendant le rude hiver qui avait étendu son manteau blanc sur les pays ninjas. Il éternua et s’énerva. Décidément, il détestait cette saison froide et inhospitalière. Pour lui, qui était originaire des brûlant déserts du pays du vent, une telle fraicheur en plein jour était inconcevable. En plus, il avait sottement oublié de prendre une carte et n’était même pas sûr de faire route vers les troupes de son équipier. Il frissonna en imaginant sa rencontre avec le ténébreux Fukashi qui, bien qu’il gardât son sang-froid dans presque n’importe quelle situation, était parfois sujet à des colères aussi sombre que son âme. Ça faisait déjà deux jours qu’il avait combattu Shouha et son corps se régénérait lentement des blessures qu’il lui avait infligées. Il grimaça en regardant son bras que l’eau avait rongé. En réalité, cet étrange liquide avait continué de dissoudre sa chair lentement et ses effets n’avait cessé que quelques heures auparavant. Cependant, il pouvait désormais voir l’os de son avant-bras. Il songea que son cercueil de régénération ne pourrait peut être faire repoussé la chair dissoute par cette attaque.
Tout en étant plongé dans ses pensées, il tomba par chance sur une équipe d’éclaireurs du groupe de Fukashi. Ces deux conscrits se mirent en garde en l’apercevant et semblaient menaçant, bien qu’ils aient d’or et déjà reconnu l’élu du Dieu de la destruction. Sousou, énervé, leur ordonna d’abaisser leurs armes mais ils n’obéirent pas. Ils lui demandèrent de décliner son identité et Sousou leur cria dessus. Il était déjà très énervé et se dit mentalement que Rendan les aurait déjà déchiquetés s’il avait été là. Rendan… Il songea à son disparu coéquipier. Bien qu’il n’en n’avait aucune preuve, il était certain qu’il avait été vaincu par son adversaire. Il avait pourtant ressenti qu’il avait activé son don de buveur de sang et il savait à quel point la force et la vitesse du Dépeceur étaient décuplées lorsqu’il était dans cet état là. Revenant soudain à la réalité, il se rendit compte que les deux recrues de Fukashi l’avaient finalement conduit devant la tente de leur chef.
Il entra sans autre forme de procès et chercha des yeux le Ténébreux. La tente n’était absolument pas éclairée et il ne voyait presque rien, même après que ses yeux se soient accoutumés aux ombres omniprésentes Ne le trouvant point, il se retourna et son cœur failli s’arrêter lorsqu’il vit des yeux de ténèbres et d’émeraude briller devant lui, un visage masqué à quelques centimètres du sien. Fukashi lui demanda « Que fais-tu là ? » avant de disparaître dans les ombres, laissant une brume noire derrière lui. Le maître des roches se retourna et vit les yeux de Fukashi briller alors qu’il était assis sur son siège, qui ressemblait plus à un trône qu’à autre chose. Sousou savait que les troupes du Ténébreux le révéraient au moins autant que Jashin-sama lui-même. La peur qu’il pouvait inspirer réduisait souvent à néant le courage du plus déterminé de ses adversaires. Et encore, cela n’était rien comparé à la redoutable intelligence qui brillait dans ses yeux verts. Disparaissant encore une fois pour réapparaitre adossé à la toile de la tente à la droite de Sousou, il répéta :

- Que fais-tu ici ? Toi et Rendan étiez censés vous trouver au nord-ouest du pays du vent. Et où sont Rendan et vos troupes ?

- Nous avons eu un problème.

- Un problème ? demanda-t-il en réapparaissant soudain dans le dos de Sousou. Quel genre de problème ?

- Toutes nos troupes ont été décimées par un groupe de tarés. L’un des leurs a vaincu Rendan, après qu’il ait bu du sang.

Fukashi le regarda avec un air situé quelque part entre la fureur et l’hilarité. Cette dernière l’emporta apparemment car il éclata de rire, bien que Sousou ne sache pas s’il devait rire aussi. Il commençait à ricaner lorsque Fukashi lui asséna un puissant coup qui lui brisa la mâchoire avant de crier, manifestement animé par la fureur la plus noire que Sousou ait vu depuis des années :

- Tu veux dire que le Dépeceur a été vaincu dans son état de transe ? Que tous les hommes sous ton commandement ont été décimés par quelques ennemis ? Tu te fous de moi ?! Nous sommes tous immortels, mais le Dépeceur est le plus difficile à abattre de nous tous ! Il est impossible qu’il ait été vaincu !

- Et pourtant, c’est la vérité, articula difficilement Sousou. Rendan à été vaincu et certainement enfermé par une fille et j’ai combattu celui qui à éliminé à lui seul toutes nos troupes restantes. Il m’a salement amoché d’ailleurs.

- Un seul homme a vaincu à lui seul autant d’adversaires ? C’est impossible !

- Mais vrai.

Fukashi était sur le point de le frapper à nouveau, mais il sourit en pensant à une autre méthode, bien plus jouissive pour lui. Il tendit le bras vers Sousou, qui sentit deux mains enserrer sa gorge et soulever de terre. Il mit ses mains sur son cou et trouva deux membres noirs appuyant sur sa gorge. De plus, ces bras d’ombre jaillissaient de nulle part, apparaissant au niveau des coudes.

- Et pourquoi es-tu venu me trouver ? Pour être puni peut-être ?

- Tu… Tu ne peux pas décider d’un châtiment. Seul Hidan le peut, en tant qu’avatar de Jashin-sama !

- Tu ne penses tout de même pas qu’un tel détail me dérangerait ?

Sousou sentit la poigne des membres d’ombre se resserrer autour de sa gorge. Il songea un instant que les vertèbres de sa nuque ne tiendrait pas longtemps sous la pression exercée sur elles lorsque Fukashi fit disparaître les bras de ténèbres. Le maître des roches s’écroula au sol, cherchant désespérément à faire passer de l’air par sa trachée broyée. Il releva les yeux vers le membre d’Einin lui faisant face et blêmit encore un peu plus, si s’était possible. Malgré les profondes ténèbres dans lesquelles il était plongé, il parvenait parfaitement à distinguer la forme monstrueuse d’une créature qui se tenait devant lui. Il allait crier lorsqu’un des musculeux bras sombres du monstre lui enfonça le crâne dans le sol, lui brisant le nez au passage. La main se retira lentement, ses griffes tailladant la chair du visage de Sousou, puis la forme démonique se dissipa, comme si elle se diluait dans les ombres environnantes, jusqu’à disparaître totalement, subitement remplacée par Fukashi, qui s’accroupi à côté de son coéquipier, murmurant d’une voix de velours à son oreille :

- Ne t’inquiètes pas, je ne vais pas encore te démembrer. Après tout, tu peux encore m’être utile… Que sais-tu de ceux qui vous ont vaincus, toi et Rendan ?

- Pre… Presque rien, bégaya difficilement Sousou, autant gêné par la douleur que par la terreur que lui insufflait le Ténébreux. Je n’ai vu qu’une troupe de cinq personnes en plus de celui que j’ai combattu. D’ailleurs, celui-ci est un utilisateur de Suiton un peu bizarre, passablement idiot et qui s’énerve quand on abime ses vêtements. Il rend l’eau assez gélatineuse pour qu’on puisse marcher dessus. Il semble aussi avoir une autre personnalité : il devient soudain plus calme et puissant. Dans son deuxième état, il peut se régénérer comme Rendan, il peut aussi rendre l’eau corrosive et ses yeux changent de couleur : ils deviennent noir et or, avec un iris losange. Quand à la fille qui à vaincu Rendan, je l’ai vu dresser un mur d’acier devant elle pour se protéger d’une attaque de Rendan, juste avant que j’entre dans la caverne dans laquelle se terrent ces enfoirés.

- Comment est-ce qu’ils vous sont tombés dessus ?

- En réalité, c’est Rendan qui leur est tombé dessus, au propre comme au figuré d’ailleurs…

- Quoi ?!

- Ben oui, on faisait la course dans la forêt, il gagnait mais il a pas vu le bord de la falaise…

- Rassure moi, c’est une blague ?

- Eh bien… non…

Fukashi soupira de lassitude. Pourquoi n’était-il entouré que d’incapables ? Il demanda :

- As-tu reconnu leurs bandeaux ninjas ?

- Euh… En fait, ils n’en portaient pas. Par contre, l’un d’entre eux était dans le Bingo Book que tu nous as refilé.

- Qui ça ?

- Je ne me souviens plus de son nom… Un blond avec des traits sur les joues et des yeux bizarres…

- Uzumaki Naruto ! Le jinchuriki de Kyubi, banni de son propre village il y a 7 mois et poursuivi par les ANBU pour le meurtre de plusieurs membres du clan Hyuga, alors qu’ils étaient en mission diplomatique à Suna !

- Oui ! Ce mec là !

- Ça, c’est un gros problème… Ce type est au moins aussi puissant qu’un Kage… Sousou, demande aux gardes de m’amener un traqueur, tout de suite !

Sousou acquiesça et obéit instantanément. Très vite, un homme encapuchonné pénétra dans les ombres de la tente du Ténébreux. Fukashi lui ordonna de retrouver le groupe de Naruto et de les suivre dans chacun de leurs déplacements tout en le tenant informé de leurs faits et gestes. L’homme parti très rapidement, accompagné d’une petite troupe. Fukashi annonça alors au maître des rocs :

- À partir de maintenant, toi et moi allons réfléchir à un moyen de les anéantir…


***


Une semaine après le duel qui avait opposé Naruto à Aëlthas…

Le jinchuriki du démon renard ouvrit les yeux. Tout autour de lui s’étendait une plaine au sol gris et stérile, creusée ici et là par de nombreux et imposant cratères et couverte sur toute sa surface par le membres de cadavres déchiquetés par quelque explosion titanesque. Certains de ces corps râlaient encore, implorant qu’on mette un terme à leur souffrance. Le ciel était empli de noirs nuages et ses éclairs déchiraient constamment le ciel de leur plainte rugissante. Le vent fouettait le corps du Jinchuriki, créait des tourbillons de cendre et de poussière et son hurlement strident tentait de couvrir les rugissements de la foudre. Alors qu’il promenait un regard horrifié sur la scène qui s’offrait ainsi à lui, son cœur se serra douloureusement et les larmes commencèrent à couler sur ses joues : parmi les corps démembrés se trouvaient ceux d’Okami et d’Hinata, blêmes et couverts de leur propre sang. Naruto les rejoignit d’un bond, son cœur battant la chamade, et il s’agenouilla aux côtés des corps intacts mais sans vie des deux êtres qu’il chérissait le plus au monde. Il les prit dans ses bras, les suppliant de se réveiller, pleurant désormais à flots. Il tentait désespérément de les faire respirer, la tristesse et la peine lui déchirant le cœur lorsque les têtes des deux corps sans vie se tournèrent vers lui, leurs yeux désormais horriblement pâles le fixant tandis que leurs lèvres mortes soufflaient de concert :

- Naruto… C’est de ta faute si tout cela est arrivé…

Le jinchuriki avait beau leur hurler qu’il ne comprenait pas de quoi ils parlaient, les deux cadavres répétaient ça sans cesse, l’accusant d’innombrables fois de leurs morts. Soudain, la chair des deux corps commença à pourrir et à se dissoudre en accéléré et, tandis que leurs orbites se vidaient de leurs yeux, les deux cadavres tendirent le bras vers le blond terrifié en hurlant d’une voix horrible :

- Tu nous as tués !

Le cœur de Naruto manqua un battement. Comment ? C’était impossible, il n’aurait jamais fait une chose pareille ! Alors que les os des deux êtres qu’il aimait tant venaient de disparaître en poussière, le sol s’ouvrit à ses pieds, révélant des abîmes de flammes insatiables. Un gigantesque bras décharné jaillit de ces flammes infernales, sa chair putréfiée rongée par d’innombrables asticots. Le bras pointât le renégat de Konoha du doigt, avant qu’une voix sombre et démoniaque ne retentisse dans son esprit :

- Tu les as assassinés de es propres mains, mortel ! À partir d’aujourd’hui, ton âme est mienne pour l’éternité !

Naruto allait s’abandonner à l’immense peine qui le consumait lorsque les noirs nuages furent déchirés par une lumière d’une incroyable blancheur qui empli soudain le ciel. Le temps sembla s’être ralenti, le mistral hurlant se changea en une douce brise, les corps sourirent et cessèrent de gémir. Un rayon de blancheur frappa le bras décharné qui se consuma peu à peu dans un cri de rage et de douleur. Une colonne de lumière s’abattit soudain devant Naruto et une majestueuse forme ailée dégageant une lueur incroyable descendit du ciel à traves ce pilier de lumière. La forme angélique tendit la main vers Naruto, qui pleurait toujours autant la perte de son unique amour et de leur fils. La forme sourit et déclara d’une voix cristalline et respirant la confiance :

- Naruto, je t’offre la possibilité de rejoindre ceux que tu aimes. Prend ma main et je te guiderais à eux…

Le blond toujours en larmes tendit lentement la main vers celle de l’ange lorsque soudain, ce fut comme si le temps s’était arrêté. Une voix profonde résonna dans sa tête :

- Non ! Ne fais pas ça gamin !

Puis, lentement, l’image sembla se briser comme un miroir tombant au sol. Et Naruto fut plongé dans le noir.

Naruto rouvrit les yeux juste à temps pour distinguer deux lames de vents filant vers sa gorge. Il s’abaissa in extremis et sentit que la technique venteuse lui avait coupé quelques cheveux. Il maudit intérieurement Kyubi pour son temps de réaction si lent et vit Hoshiko qui s’écroulant en hurlant tout en s’enserrant le crâne, subissant les effets secondaire de son propre genjutsu. Arashi créa de nombreuses autres lames de vent assez tranchantes pour entailler la paroi de la grotte. Le blond sût donc qu’il s’en était vraiment fallu de peu pour qu’il ne se soit pas retrouvé la tête tranchée. Il déglutit et se concentra sur le combat. Profitant d’une faille dans la garde de son élève, Naruto envoya une volée de shurikens en direction du garçon aux yeux d’émeraude, qui l’esquiva de peu. Cependant, il failli ne pas apercevoir Daiki qui allait lui asséner un puissant coup de point. Le blond esquiva avant d’attraper le bras du garçon aux cheveux couleur de flammes avant de le projeter sur Arashi, qui le réceptionna avant de se rendre compte de l’erreur qu’il venait de commettre. Alors qu’ils étaient tous deux immobilisés, l’un portant l’autre, le jinchuriki pouvait en profiter pour riposter. Et la plupart du temps, les contre-attaques du renégat prenaient la forme d’une explosion produite par un petit missile de chakra démoniaque ou encore par une technique futon douloureuse. Et ils ne furent pas déçus par leur enseignant qui psalmodia :

- Futon : Daitoppa no jutsu !

Une petite tornade naquit du souffle du blond et alla s’écraser contre les deux garçons. Une fois la fumée dissipée, on distinguait clairement les deux jeunes enfants encore debout bien que couverts d’entailles superficielles, même si elles saignaient abondamment. Ils allaient repartir au combat lorsqu’ils sentirent le contact froid de la lame de cristal noire du sabre du jinchuriki sur leurs gorges, l’homme qui le maniait à un pas d’eux leur souriant comme à son habitude. Il rengaina son sabre et se dirigea vers Hoshiko, qui semblait se remettre de la terrible illusion qu’elle venait de subir et qui lui lança son habituel regard glacé. Il les fit se réunir en ligne devant lui avant de dire :

- Vous avez tous trois fait des progrès incroyables ! Je n’ai que rarement vu ça !

- Super ! cria Arashi. On va pouvoir vous accompagner alors, Naruto-sensei ?

- Je n’avais pas vraiment prévu de vous laisser là de toute façon vous savez…

- Génial ! s’écria le jeune ninja.

- Pff… ajouta Daiki.

- Cependant, je vais devoir vous laisser sous la garde de Tenrô…

- Quoi ?! s’étrangla Arashi tandis que Daiki ne faisait que blêmir légèrement.

Hoshiko, quant à elle, resta de marbre, comme toujours. Naruto décela cependant un fantôme de sourire sur ses lèvres. N’écoutant pas les protestations du jeune shinobi, le renégat de Konoha quitta la salle d’entraînement, trouvant justement Tenrô adossé au mur juste devant lui. Le fuyard était revenu dans leur repaire le lendemain du combat qui avait opposé Naruto à Aëlthas une semaine plus tôt. Il était couvert d’un sang qui n’était pas le sien et avait semblé être en pleine forme depuis lors, les cernes autour de ses yeux ayant disparu. Personne n’avait osé lui poser la moindre question sur la provenance du liquide rouge puisque personne n’avait envie d’entendre la réponse, qui pourrait bien faire passer plus d’une nuit blanche à celui ou à celle qui l’entendrait. Seule Tsukyo n’avait pas eu l’ai étonnée, mais plutôt inquiète pour Tenrô lui-même. Naruto avait conscience que Hoshiko était l’élève que préférait Tenrô et supposait qu’il entretenait la flamme de l’haine dans l’esprit de la petite, ce qui ne lui plaisait pas. Cependant, il ne pouvait rien dire, se savant lui-même rongé par cette même flamme.

- Alors, déjà dangereux pour toi, renardeau ? demanda le fugitif.

Ne répondant pas à la provocation, Naruto s’éloigna dans le couloir, ignorant ostensiblement Tenrô. Alors qu’il marchait dans le dédale de couloirs creusés à même la roche, il entendit la voix cristalline d’Aëlthas résonner dans la grotte. Ses muscles se détendirent et une sensation de bien être intérieur l’envahit. Sentant que la voix venait de derrière lui, il se retourna pour apercevoir le nécromancien debout quelques mètres derrière lui, chantant sa « Prière de réconfort », comme il l’appelait lui-même. Lorsqu’il vit que Naruto s’était retourné, Aëlthas interrompit son chant et sourit, avant de dire :

- Naruto-san… pas devoir… être en colère.

Bien qu’il ait un accent horrible et qu’il cherchât ses mots constamment, le jeune homme avait fait des progrès considérables. Aidé par Tsukyo et Hinata, il apprenait peu à peu la langue natale de sa sauveuse. Il faisait preuve d’un incroyable talent et apprenait à une vitesse époustouflante. C’était à cette occasion que Naruto avait appris que Tenrô et Tsukyo partageaient tous deux un don incroyable : le don des langues. La maîtresse du métal lui avait expliqué : « Les mots que je prononce et ceux que tu entends sont différents, et vice-versa. Nous sommes aussi capables de décrypter n’importe quel dialecte, du plus ancien au plus contemporain. Cependant, lorsque nous nous concentrons sur un interlocuteur en particulier, tout le monde entends la langue qu’il comprend. »Décidément, les deux jinchurikis étrangers étaient plein de surprises. Le blond avait beau les bombarder de questions sur leurs origines, ils restaient de glace à chaque fois.
Naruto félicita Aëlthas sur ses progrès, bien que ce dernier devinât plus qu’il ne compris le compliment, avant de se diriger vers la chambre de Shouha. Le jinchuriki s’était officiellement remis de ses blessures la veille et toutes les traces du combat qui l’avait opposé à l’immortel étaient désormais réduites à un morceaux de peu plus claire que le reste de son torse. Le Kyubi entra dans la chambre de Shouha, mais ne l’y trouva pas. Alors qu’il essayait de deviner la localisation du jeune jinchuriki, la grotte trembla comme si on venait de jeter une masse énorme avec une violence inouïe contre la paroi extérieure. Sans réfléchir plus que ça, Naruto sortit à toute vitesse de la pièce et se dirigea vers l’entrée de la grotte, craignant une attaque ennemie imminente. Il fut vite rejoint par son fils qui lui adressa un signe de tête et ils sortirent de la caverne sabres dégainés et prêts à se battre. Ils furent stupéfaits lorsqu’ils ne virent personne aux abords du lac, à l’exception du jinchuriki de Sanbi apparemment fatigué. Ce dernier ne semblait pas les avoir remarqués et continua se qu’il faisait : il leva brusquement les deux mains en direction de la falaise et deux geysers aqueux jaillirent de la surface du lac pour aller se fracasser contre la dite falaise avec violence. Naruto rengaina son arme et cria par dessus le vacarme provoqué par la technique de Shouha :

- Mais qu’est-ce que tu es en train de faire ?

Shouha stoppa son jutsu et les deux jets d’eau se tarirent d’un coup. Il se tourna vers le père et son fils en disant :

- Quoi ?

- Qu’est-ce que tu faits, Shouha ? Pourquoi u essaye de détruire la falaise ?

- C’est… C’est parce que je m’entraine. Cet enfoiré ne battra pas une seconde fois.

- Et tu essayes de tous nous tuer en même temps ? Si jamais tu perces la paroi, toute la grotte risque de s’effondrer !

- Excuse-moi, c’est juste que…

Naruto remarquait que Shouha serrait les points assez fort pour faire blanchir ses articulations et tremblait légèrement de rage.

- Ne t’inquiètes pas, tu auras ta revanche, mais essaye de ne pas tous nous tuer par mégarde, OK ? Tu peux demander à Jishin de s’entrainer avec toi, ses pouvoirs sont proches de ceux de cet immortel.

- Oui, tu as raison.

Ils rentrèrent tous les trois alors que les autres rappliquaient, visiblement désireux de savoir ce qui se passait. Naruto leur dit que c’était fini et Shouha demanda à Jishin de s’entraîner avec lui, ce dernier accepta volontiers.
Le soir même, alors que tout le monde était réuni dans le réfectoire, Naruto déclara en réclamant leur attention :

- Reposez-vous bien ce soir, car demain, nous sommes en route vers le front Nord-Est du pays du vent. Dès demain, Kage no Uzu fera son apparition sur la scène de la guerre.




Naruto et son groupe reviennent enfin sur la scène internationale. Mais que prévois de faire Fukashi ? Vous le saurez peut être au prochain chapitre…

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