Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le Pacte du Démon

Deux ans après la destruction de l'Akatsuki, la paix règne de nouveau sur le village de la feuille. Nos héros on maintenant 19 ans lorsque la Godaïme envoie Naruto, Sasuke, Sakura et Hinata sur une mission de reconnaissance, dont le blond ne reviendras pas. Treize années après, une silhouette se dessine sur la route de Konoha, une silhouette qui pourrais bien être un espoir pour certains et sonner le glas pour d'autre. La silhouette d'un homme déchiré entre folie et amour, celle de Naruto. Il
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 115588 | Comments: 143 | Favs: 324
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Baka no Tobi (Masculin), le 13/02/2010
Bien. Nous y voilà. Vous vous apprêtez à lire "Le Pacte du Démon", fanfiction dont j'ai imaginé le scénario depuis plus d'un avant de commencer à l'écrire, alors ne parlons pas du temps que j'ai mis à la publier. Néanmoins, j'y ai moins de mérite que l'on peut le penser : je tiens à préciser que si j'ai moi même penser à une grande partie de la trame, je ne suis pas seul dans cette aventure. Evidemment, j'ai créé la plupart des personnages fictifs, pensé au caractère de chacun de ces personnages, imaginés la plupart des lieux décrits dans ma fiction, je n'aurai jamais réussi à faire du "Pacte du Démon" une véritable histoire sans l'aide de mon frère et je tiens à lui rendre les honneurs qui vont avec ce fait. Sans lui, l'histoire de ce que vous allez lire n'aurai sans doutes pas dépassé la vingtaine de chapitre, alors que je suis désormais parti pour plusieurs années d'écriture grâce à ses dons d'écrivain. Et je ne pourrais jamais le remercier assez pour ça.

Avec ce ton formel, je crois que je donne l'impression qu'il est mort, non ? Il est bien vivant, rassurez-vous.

Pour ceux qui sont plus impatients que les autres, je me sens obligé de vous signaler que je publie cette fiction sur le site http://www.fanfic-fr.net/fanfi sous le pseudonyme de Honoo et qu'il y a quelques chapitres de plus. J'avoue que j'ai tendance à oublier mes fidèles lecteurs de WoN en ne publiant certains chapitres que plusieurs mois après les avoir écrits.

Enfin, tout ça pour dire, Bonne Lecture !




Chapitre 26: Un Nouvel ami



Chapitre 26 : Un Nouvel Ami

Et voici enfin mon 26ème chapitre, tant attendu. Sachez qu’il s’agit du plus long chapitre que j’ai écris jusqu’à maintenant. Enjoy !





La déclaration de Naruto jeta un froid dans la salle. Après un long silence, Shouha toussa bruyamment et ils se tournèrent vers lui. Il était pâle en dépit des soins qui lui avaient étés prodigués et Hinata déclara que malgré sa capacité de régénération due à son statut de jinchuriki, il devrait rester plusieurs jours dans l’infirmerie avant d’être en forme. Naruto hocha la tête, l’air pensif, un peu comme s’il n’avait rien écouté. Soudain, il demanda à Tsukyo de les suivre et sortit. Ils marchèrent dans le dédale de couloirs creusés à même la roche par Naruto pendant ses années d’errance et arrivèrent devant la chambre/cellule où le blond avait déposé le nécromant blessé. Ils s’arrêtèrent juste avant de l’ouvrir, pensant tous les deux un instant que celui qui se trouvait derrière cette porte était peut être assez dangereux pour les tuer tous les deux. Le jinchuriki de Kyubi prit une grande inspiration et ouvrit la porte, prêt à tout, pour s’arrêter dans l’encadrement de cette porte, Tsukyo juste derrière lui. Il s’était préparé à tout, mais pas à ce qu’il voyait à cet instant.

Tsukyo et lui découvrirent le nécromancien assi en tailleur, toujours vêtu de son manteau noir à capuche avec la manche gauche déchirée et la main droite recouverte d’un gant de cuir, son visage magnifique à l’air libre, les yeux clos. Naruto se rendit compte qu’il était très jeune, il ne devait pas passer les 16 ans. Une légère brise irréelle s’échappant d’on ne sais où flottait dans l’air et réchauffait l’air froid de la caverne. Il semblait s’échapper de lui une lueur réconfortante et l’air l’entourant semblait étrangement plus pur que dans le reste de la grotte. Tsukyo s’attendait presque à le voir entouré de papillons et de petits lapins blancs. Les lèvres du nécromancien bougeaient doucement, psalmodiant une litanie digne des plus belles chansons angéliques.

Le blondinet et la fugitive s’arrêtèrent plusieurs instants, émerveillés, et s’enfermèrent dans une contemplation de la scène qui s’offrait à eux, avant de reprendre soudain leurs esprits lorsqu’il arrêta de chanter. Le jinchuriki secoua la tête et se rappela que cet homme était sans doute capable de le mettre à mort de quelques mots. Cependant, Naruto et Tsukyo se posaient exactement la même question : comment un être respirant ainsi la bonté pouvait-il vénérer la Mort ? Le blond allait ouvrir la bouche pour parler lorsque l’homme en noir ouvrit ses yeux couleur d’acier et le regarda droit dans les yeux, un sourire timide sur ses lèvres. Il resta silencieux un instant avant de parler dans sa langue :



- Bolʹshoe spasibo za spasenie. YA hotel by osobo poblagodaritʹ teh, kto lyubil menya, ya dumayu, Hinata. YA by umerla bez nego.

Avant que Naruto ne le demande, Tsukyo traduisit :

- Il voudrait nous remercier de l’avoir sauvé. Il ajoute qu’il voudrait particulièrement remercier Hinata de l’avoir soigné car sinon, il serait mort à l’heure qu’il est.

- Dis-lui que ce n’est rien.

(Pour une compréhension plus simple et moins fouillis, nous allons imaginer que Tsukyo donne immédiatement la réponse dans la langue de Naruto, comme si le nécromant parlait à travers elle. Je n’ai pas l’intention de vous faire un cour de russe.)

- Comment t’appelles-tu ? demanda Naruto.

- Je suis Aëlthas. Et vous ?

- Je me nomme Naruto. D’où viens-tu ?

- Je suis né il y a un peu plus de 16 ans, dans un pays lointain, très lointain.

- Et c’est quoi ce pays exactement ?

- C’est le royaume kvell.

- Et c’est quoi le royaume kvell ?

- Le pays d’où je viens.

-… Passons… Pourquoi es-tu venu ici ?

- Notre dirigeant a lancé une conquête contre votre continent et compte l’asservir. Je faisais partie des soldats qu’il a envoyés.

- Hidan aurait donc des nécromanciens sous ses ordres ?

- Hidan ?! C’est qui lui ?

- Tu veux dire que tu sers quelqu’un d’autre que Hidan ? Il y aurait une autre armée en train de nous envahir ?

- Mais comment vous faîtes pour avoir autant d’ennemis chez vous en même temps ?

- Je me le suis souvent demandé… Enfin, pour en revenir à ma question, qui est ton chef ?

- Eh bien… je n’ai pas de chef…

- Hein ?!

- Bah oui, je suis un déserteur, je n’ai donc pas de chef…

- … Un déserteur ? Pourquoi avoir déserté ?

- Vous n’imaginez même pas ce qu’ils m’obligeaient à faire avec mes pouvoirs… La majorité des humains me considèrent comme un monstre mais me respectent à cause de la peur que je leur inspire. Je veux que ça cesse.

- Intéressant… Qui commande l’armée d’où tu viens ?

- Notre chef suprême est le seigneur Kemriss, mais le commandant de la légion est un homme appelé Maro.

À l’évocation de ce nom, Tsukyo avait pâlit et hésité avant de traduire, ce qui ne passa inaperçu aux yeux de Naruto. Il se promit de la questionner un peu plus tard et rangea l’information dans un coin de son esprit.

- Qui est ce Maro ?

- C’est un homme cruel, répondit Aëlthas. Il est violent, cupide, pleutre, impulsif et impitoyable. Il vient d’un clan composé d’hommes ailés. À ce qu’il paraît, il serait remarquablement puissant, bien que je ne l’aie jamais vu se battre lui-même. C’est aussi un bon tacticien, mais pas imbattable dans ce domaine.

- Hmm… Depuis combien de temps as-tu déserté ton armée ?

- Hé bien, ça doit faire à peu près trois semaines

- Saurais-tu retourner au camp principal de Maro, si possible sans te faire repérer ?

- Il est impossible d’y arriver sans être remarqué, et il doit avoir progressé depuis que je suis parti. Si je me souviens bien, nous sommes en train d’écraser vos armées.

- Et jusqu’où avez-vous progressé ?

- Nous étions au nord-est d’une ville appelée Suna et nous venions de capturer Tanzaku. Nous avons débarqué depuis le sud, dans le pays des rivières comme vous nommez cette région. Le front nord se situait au sud du cratère de Ame. Une autre légion a débarqué dans le pays de la mer et dans le pays du thé et les ont conquis. Une demi légion a coupé les échanges entre le pays de la foudre et les autres pays.

- Votre armée est-elle grande ?

- Une légion est composée de 5000 hommes. Il y a eu plusieurs centaines de morts de notre côté mais beaucoup plus du votre. Cependant, certains de nos morts ont été ressuscités par les nécromanciens.

- Vous… Vous pouvez ressusciter les morts ?

- Un peu pourris et sans aucune volonté la plupart du temps, mais sinon, oui.

- … Il y en a beaucoup qui peuvent faire ça ?

- Une vingtaine dans mon unité, peut-être une dizaine dans les autres.

- Vos soldats sont forts ?

- C’est le service militaire que vous affrontez. Des bleus quoi. Mais, ils ont l’air de pouvoir facilement se mesurer chacun à cinq des vôtres avec leur équipement. Sans nos armures, vous nous écraseriez sans difficultés, je crois. Les seuls dangers sont les plus hauts officiers et les nécromanciens.

- Comment as-tu fais pour t’échapper ?

- Pendant un entrainement nocturne, j’ai profité d’une explosion qui m’a projeté dans la forêt pour m’échapper. Malheureusement, mon adversaire ma poursuivi et m’a lancé un sort de blessure à l’épaule. J’ai répliqué en lançant un sort de mort et pour une fois, je n’ai pas raté ma cible. Je me suis trainé jusqu’ici et les deux hommes que vous avez vu m’ont attaqué.

- Un sort de mort ? Mais qu’est-ce que c’est ?

- L’éclair rouge que je vous ai lancé dessus.

- Attends, tu veux dire que les nécromanciens peuvent tuer en claquant des doigts ?

- Ce sort n’a aucun effet sur ceux qui ont plus d’énergie vitale que le lanceur, répondit-il en fermant les yeux quelques instants. Par exemple, je me rends compte que cela n’aurait marché sur aucun de vous deux. Votre niveau d’énergie est incroyablement élevé, c’est époustouflant. En y repensant, un éclair de blessure aurait été plus adapté. Une telle bêtise m’aurait été fatale sur le champ de bataille. Si mon professeur m’avait vu, il m’aurait fait récurer les écuries pendant des semaines.

- Tu peux percevoir le niveau de chakra des autres ?

- Le chakra ? C’est quoi ça ?

- Je crois que c’est ce que tu appelles l’énergie vitale.

- Ah ! Eh bien, oui. Tous les nécromanciens en sont capables. Je sais par exemple que Tenrô est la seule autre personne de votre groupe qui y aurait survécu.

Naruto frissonna avant de demander :

- Je voudrais bien connaître ton niveau en combat. Je veux savoir de quoi sont capables les nécromanciens.

- Euh, vous savez, bégaya Aëlthas, je ne suis pas très doué. J’ai beau avoir un potentiel énorme par rapport aux nécromants de ma génération, voir même de plusieurs générations avant moi, je suis ce que vous appelleriez un cancre.

- Un cancre capable de tuer en claquant des doigts ?!

- Oh, vous savez, c’est un sort de base. Les nécromanciens sont surtout réputés pour leurs sorts de douleurs, de manipulation d’esprit et de résurrection. Je suis à peine capable de zombifier une belette.

- Je pense qu’il serait tout de même intéressant de savoir ce dont tu es capable. Après tout, que comptes-tu faire maintenant ? Tu vas être pourchassé par les armées de Kemriss et par les ninjas de notre continent.

- Autrement dit, vous me proposez de me joindre à vous ?

- En effet. Nous allons repousser les armées de Kemriss. Tu pourras toujours partir après si tu veux.

- Je suis pour.

Aëlthas se releva et tendit la main vers Naruto, qui la serra tout en regardant le garçon aux cheveux de neige et d’obsidienne droit dans les yeux, y lisant une détermination sans faille. D’un signe de tête, il désigna la sortie. Ils se dirigèrent vers le dojo, une alvéole plus grande que les autres où Naruto et les autres avaient pris l’habitude de s’affronter pour s’entrainer. Quelques semaines plus tôt, ils avaient eu droit au combat opposant Killer Bee et le blondinet, se soldant par la victoire écrasante du renégat de Konoha. Sur le chemin, Naruto posa d’autres questions, relevant plus de la curiosité que de l’interrogatoire cette fois :

- Qu’est-ce que tu faisais lorsque nous sommes entrés, Tsukyo et moi ?

- Oh ! C’est un chant de repos et de relaxation que l’on m’a enseigné dans ma peuplade. Nous vénérons la nature et la vie. Je dois avouer qu’il est très rare que l’un d’entre nous devienne nécromancien. C’est assez étrange qu’un manipulateur de morts vénère la vie. Ça a souvent été la cause de moqueries.

- Ah bon ? Il faudrait que tu m’apprennes… Au fait, c’est naturel ta couleur de cheveux là d’où tu viens ?

- Pas vraiment. Mes cheveux étaient encore noirs il y a trois semaines.

- Hein ?!

- Oui. Le sort de blessure provoque une souffrance si atroce qu’elle provoque parfois le blanchissement des cheveux. J’ai subi ses effets de façon atténués pendant deux semaines et demi, il était mal incanté. Normalement, la douleur et la blessure apparaissent immédiatement. C’est peut être aussi du au fait que j’ai tué le lanceur de sort.

- Vos sorts peuvent se dissiper après votre mort ?

- Cela arrive parfois, mais les nécromanciens vivent longtemps, et meurent rarement.

Sur ces mots, ils arrivèrent au dojo. C’était une immense alvéole de roc, éclairée par des flambeaux. Naruto s’était amusé à en faire une arène : au centre apparaissait le terrain de combat, énorme comparé à celui de l’arène de Konoha, traversé par un cour d’eau souterrain. Autour du lieu des affrontements se dressaient les gradins, situés à une trentaine de mètres du sol. Naruto avait installé plusieurs sceaux formant un bouclier, histoire que les combattants ne détruisent pas les gradins par accident. Ces sceaux étaient intégrés dans les murs, grâce à l’aide de Jishin qui avait utilisé sa manipulation de la roche pour les faire pénétrer dans le roc, et étaient donc indestructibles. Apparemment, la nouvelle que Naruto allait affronter Aëlthas s’était répandue très vite, car tous les membres de Kage no Uzu étaient là, à l’exception de Tenrô que l’on n’avait pas revu depuis qu’ils avaient sauvé Aëlthas. Ce dernier avait accompagné Naruto au centre de l’arène et regardait autour de lui avec une expression d’émerveillement presque idiote collée sur le visage. Il se reprit et demanda :

- Quelles sont les règles ?

- Interdiction de tuer et d’infliger des blessures trop graves. Hinata est une bonne médic-nin, mais elle n’est pas capable de tout soigner.

- On a le droit aux armes ?

- Bien sûr, dit Naruto en dégainant son sabre de cristal noir. Cependant, je crois que tu n’en as aucune.

- Bah, Tsukyo n’a pas l’air plus armée que moi.

- Pas faux…

Naruto fit un bond d’une dizaine de mètre en arrière, s’éloignant ainsi d’Aëlthas. Tsukyo se dépêcha de rejoindre les gradins le plus vite possible. Le nécromancien prononça une courte incantation en faisant quelques mouvements de main. Un chakra noir d’encre entoura aussitôt ses mains, provoquant un malaise chez Naruto, qui ne se sentait pas à l’abri. Le chakra du nécromant se déforma et une immense faux de cristal sombre apparu entre ses mains. Il se mit en garde, à la fois calme et menaçant. Naruto ordonna à Kyubi de ne pas intervenir dans ce combat, avant de se lancer au combat. Il abattit son sabre sur Aëlthas et celui-ci para, avec sa faux, avant de la planter dans le sol et de repousser Naruto d’un coup de pied. Il brandit son arme et l’abattît sur le blond qui esquiva en reculant. Chose qu’il n’avait pas prévu, la faux trancha le sol comme du beurre et Aëlthas n’eût donc pas à arrêter son coup : son attaque continua son chemin et se rabattît sur Naruto, qui dû parer ce coup. Le choc des deux lames produisit des étincelles. Le jinchuriki se rendit immédiatement compte de son erreur : la lame de la faux était entre lui et son sabre. Aëlthas le frappa avec le dos de la lame, le désarmant et le projetant quelques mètres plus loin. Naruto se releva et remarqua que, dans le feu de l’action, la capuche de son adversaire était retombée sur sa tête, le faisant ressembler à la Mort en personne. Sa sombre énergie rayonnait de tout son corps, accentuant encore le trouble du blond. En réalité, si la présence de peau sur le bras gauche de son adversaire ne lui avait pas prouvé qu’il combattait un vivant, il aurait été capable de jurer qu’il affrontait la Faucheuse en personne.

Aëlthas se pencha pour ramasser le sabre de Naruto, mais ne put le soulever. Le ninja blond profita de cet instant pour se jeter sur son adversaire qui réagi à une vitesse fulgurante : utilisant son imposante arme, il se jeta lui même contre le jinchuriki qui ne s’y attendait pas et lui donna un coup d’épaule dans le torse. Cependant, Naruto ne fut pas tellement gêné par cette attaque et donna un puissant coup de genou dans l’estomac du jeune homme, lui coupant le souffle. Le blond enchaina ensuite avec un puissant coup de poing qui aurait projeté Aëlthas plusieurs mètres plus loin s’il ne s’était pas retenu à sa faux toujours solidement encrée dans le roc. Naruto récupéra son arme et tenta de frapper le jeune nécromant mais celui-ci réussi tant bien que mal à esquiver la plupart de ses coups malgré le handicap que lui imposait son arme. Il para finalement un coup de katana au dernier moment et réussi à se dégager du corps à corps. Il prononça quelques mots et tandis les doigts vers le blond. Un éclair de ténèbres jaillit de ses doigts et se dirigea vers le blondinet à toute allure. Naruto se baissa à toute vitesse, effectuant en vitesse quelques mudras avant de prendre une grande inspiration et de psalmodier :



- Futon : Shinkuudaigyoku : La grande sphère du vide !



Aussitôt, il cracha une immense boule de vent, qui avait pour objectif de lacérer son adversaire. Aëlthas régit au quart de tour et murmura quelques mots inaudibles en faisant quelques mouvements avec ses bras avant de les tendre vers la sphère de vent. Deux immenses jets de flammes jaillirent de ses paumes et partirent à la rencontre de la technique de Naruto. À la rencontre des deux puissants coups, il y eu une explosion gargantuesque qui empli une bonne parti de l’arène de flammes et de fumée. Le nécromant n’y voyait même pas le bout de son nez et se dit qui aurait dû simplement éviter l’attaque plutôt que de la contrer. Il ferma les yeux, qui le piquaient affreusement et tandis l’oreille pour entendre le moindre bruit de pas du blond et trouva immédiatement quelque chose qui clochait : il entendait effectivement le blond se déplacer, mais les bruits venaient d’une quinzaine de directions différentes. Il songea un instant que cela pourrait être du à l’écho mais se dit immédiatement qu’il devait s’agir d’autre chose. Par chance, le blond semblait aussi désorienté que lui et la fumée commença doucement à se dissiper. Rouvrant les yeux, il perçut la silhouette du jinchuriki à une dizaine de mètre devant lui, lui tournant le dos. Rapide comme l’éclair, il lui bondit dessus et le transperça de la lame de sa sombre faux. Aëlthas fut horrifié : dans le feu de l’action, il avait tué son adversaire. C’est alors que le corps du blondinet disparu dans un nuage de fumée, laissant Aëlthas à la fois perplexe et soulagé. Il ne savait par quel miracle cela s’était produit, mais le blond n’était pas mort. Alors qu’il soupirait de soulagement, il sentit un sifflement dans l’air et se baissa instinctivement. Il vit alors passer trois des étranges lames de lancer du blond, et des ninjas en général. Mécaniquement, il tenta de se rappeler du nom de ces armes. Des kunaïs, c’était ça. Il se releva tout en se retournant et vit arriver sur lui une imposante volée de shurikens.
Presque par réflexe, il bondit sur le côté. Il ne fut cependant pas assez rapide pour tous les éviter et trois des projectiles se plantèrent dans son bras gauche. Il grimaça de douleur en pensant " Mais qu'est-ce qu'ils ont tous contre mon bras gauche ?". Il dut éviter plusieurs autres lancers d'armes en tout genre surgissant depuis n'importe quelle côté de l'épaisse fumée qui demeurait dans l'arène pour le plus grand malheur du jeune homme aux cheveux blancs. Il réfléchissait à un moyen de dissiper la brume régnant dans l'arène lorsqu'un bruit incroyablement aigu lui lacéra le crane, un bruit venant de quatre côtés à la fois. La fumée se mit soudain à tournoyer et forma quatre petites tornades dissimulant d'autant plus les endroits d'où venaient les affreux sons. Il se rendit compte à cette occasion que ces tornades se situaient à chacun des quatre points cardinaux, l'entourant ainsi complètement. Il vit aussi six Naruto placé de façon à l'empêcher de s'échapper de quelque direction que ce soit. Il ne savait pas ce qui provoquait les tornades de fumée et produisait cet horrible son, mais il sentait que c'était une technique effroyablement dangereuse. Il reconnu la voix de sa sauveuse crier depuis les tribunes :

- Naruto ! Stop ! C'est trop pour un test !

Mais apparemment, Naruto ne l'écouta pas. Le son strident franchi la limite du supportable et Aëlthas commença à serrer sa tête pour calmer la douleur lancinante qui lui emplissait le crane. Soudain, il entendit la voix du blond hurler :

- Futon : Kuwaddo Rasenshuriken ! Le quadruple Rasenshuriken !

À peine s'était-il tu que quatre shurikens fuma entièrement formés de chakra fusèrent hors des tornades de fumée à une vitesse démentielle. Le nécromant planta le manche de sa faux dans le sol et sauta sur le dos de la lame de son arme. De là-haut, il sauta une fois de plus pour s'éloigner le plus possible du futur point de rencontre des shurikens de vent. Il retomba derrière un Rasenshuriken et se crut sorti d'affaire lorsque la taille de lames de chakra des shurikens augmenta soudainement. Il s'aplatit précipitamment contre le sol en priant pour que cela suffise à éviter le déchainement d'énergie au dessus de sa tête. Encore une fois, il pensait être sauf après avoir réussi à esquiver ce coup lorsque les quatre orbes de vent formant le cœur des shurikens entrèrent en contact. S'en suivit une explosion démentielle libérant une quantité de chakra futon plus qu'impressionnante. Lorsque la fumée se résultant du choc se dissipa, seule la faux sombre restait dans l'arène en plus des clones de Naruto qui promenaient leurs regards de feu et de glace sur le résultat de sa technique : la faux sombre avait certes résisté au déferlement de puissance, mais un impressionnant cratère creusait désormais le sol de l'arène. Il songea un instant qu'il en avait trop fait : il avait peut être désintégré son adversaire, ce qui n'était du meilleur effet. Il le chercha du regard sans le trouver. Il commença alors à s'inquiéter pour le jeune homme. Il sentit alors que quelque chose lui tenait la cheville et baissa les yeux : la main du nécromant sortait du sol et s'accrochait à la cheville du blond. Une fraction de seconde plus tard, le jeune homme aux cheveux blancs jailli du sol et colla un remarquable uppercut au blondinet, qui se révéla être l'original. Naruto tomba au sol en regardant le jeune nécromancien d'un air surpris : celui-ci semblait être à bout de souffle et l'engueulait dans sa langue étrange, que Naruto ne comprenait absolument pas. Il devina cependant qu'il devait être en train de le traiter de malade, de taré et de bien d'autres noms d'oiseaux. Le blond se dit qu'il n'avait pas forcément tort... Un des clones du blond bondit sur Aëlthas en abattant son sabre sur lui. Le jeune nécromant ne lui adressa même pas un regard et, tout en continuant à engueuler Naruto, il esquiva la lame du katana et riposta d'un très beau crochet du droit en plein dans le visage du clone, qui disparu dans un nuage de fumée. Naruto ne s'était toujours pas relevé et regardait toujours aussi étrangement son adversaire qui éliminait ses clones sans les regarder et en continuant à lui crier dessus. La situation était assez comique, il fallait l'avouer. Le jinchuriki se releva finalement, coupant court aux cris du nécromant, qui se tut instantanément. Il dégaina son sabre et son adversaire fonça récupérer son arme sans le lâcher du regard. Il ressortit du cratère en brandissant son arme. Ils restèrent un long moment l'un face à l'autre, se jaugeant du regard. Soudain, le blond chargea et l'affrontement commença. Pendant de longues minutes, ni l'un ni l'autre ne réussi à atteindre son adversaire.

Au bout d'un moment, Naruto réussit à le toucher à l'épaule droite, traçant une courte ligne sanglante juste au niveau de sa clavicule. La blessure n'était cependant pas très profonde et le nécromant riposta en le touchant à la cuisse avec son arme imposante. Ils continuèrent ainsi pendant longtemps, rendant coup sur coup, blessure sur blessure. Lorsqu'ils se séparèrent l'un de l'autre, ils étaient tout deux couverts de petites entailles sans importance. Naruto rengaina son arme. "Pas question de me faire battre par un gamin" pensa-t-il. Il fit apparaître une trentaine de clones qui foncèrent tous en direction de l'adolescent, qui se prépara pour les recevoir. Les premières répliques du blond qui l'atteignirent furent coupées en deux au niveau de la ceinture. L'affrontement contre les clones commença. Pendant ce temps, Naruto s'assit en tailleur et demeura parfaitement immobile, les yeux fermés. Aëlthas le remarqua et sentit une effroyable quantité d'énergie emplir son adversaire. " Je ne sais pas se qu'il prépare, mais il faut que je l'arrête maintenant ". Il inspira profondément. Il restait une dizaine de clones du blond. Il n'avait pas le temps de les abattre avec son arme. Il se décida et espéra qu'il réussirait l'incantation qu'il préparait pour une fois.

Il planta sa faux dans le sol, inspira encore une fois et cria une incantation d'une voix étrangement profonde et grave, déclenchant un inexplicable frissonnement de terreur chez ceux qui l'entendirent. Son corps se couvrit d'une couche d'éclairs noirs qui semblaient dégouliner sur le sol. Un autre cri inhumain et cette énergie sombre se déchaina soudain. Les éclairs sombres jaillirent de son corps et foudroyèrent les répliques du blond qui disparurent dans un déchirant cri de douleur. Peu à peu, cette énergie sombre quitta son corps et il récupéra son arme pour se précipiter vers l'original, toujours immobile. Il remarqua que d'étranges cernes rouges entouraient ses yeux et abattit la lame de cristal sombre de sa faux sur le blond. Celui-ci réagit au dernier moment : il attrapa l'arme alors que la lame de celle-ci n'était qu'à quelques centimètres de son crane. Aëlthas tenta de l'obliger à la lâcher mais ne réussit même pas à faire bouger son arme. Naruto se releva lentement et arracha la faux des mains de son adversaire avant de la projeter plus loin.

Aëlthas fut surtout impressionné par le moment ou son arme s'encastra dans le mur. Reportant son attention sur Naruto, il put constater que ses yeux avaient changé de couleur : Ils étaient passés du feu et de la glace à une teinte dorée, fendus d'une pupille horizontale. Aëlthas tenta de le frapper, mais Naruto attrapa son poing de sa main gauche avant de répondre à son coup avec un uppercut, soulevant Aëlthas dans les airs quelques secondes avant qu'il ne retombe. Il tendit les doigts et cria :

- Mortis Arcanum : Fulgur Mortis !

L'éclair écarlate déchira l'air et se dirigea à toute vitesse vers le blond, qui disparu un instant avant d'être atteint pour réapparaître derrière le nécromant. Il le souleva d'une main et le lança à travers l'arène. Voyant le mur se rapprocher à une vitesse inquiétante, Aëlthas réussi à pivoter et atterri sur les pieds contre le mur. Relevant la tête pour trouver son adversaire, il fut effrayé de trouver les yeux dorés de son adversaire à quelques centimètres des siens. Naruto l'attrapa par la gorge et le souleva de terre. Un Rasengan apparut dans son autre main. Le blond sourit et demanda :

- On arrête là ou tu veux continuer ?

Après que Tsukyo ait crié la traduction, Aëlthas répondit :

- Vous avez gagné. Si vous pouviez me lâcher maintenant, ça m’arrangerait...

Naruto le lâcha, ses yeux redevinrent comme avant et le Rasengan dans sa main disparu doucement.

- Bienvenu parmi nous, Aëlthas, dit Naruto en souriant.



Après un intense combat, notre blondinet préféré a encore une fois prouvé sa supériorité écrasante. Comme quoi, il peut être rudement fort quand il veut… À bientôt j’espère !



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