Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le Pacte du Démon

Deux ans après la destruction de l'Akatsuki, la paix règne de nouveau sur le village de la feuille. Nos héros on maintenant 19 ans lorsque la Godaïme envoie Naruto, Sasuke, Sakura et Hinata sur une mission de reconnaissance, dont le blond ne reviendras pas. Treize années après, une silhouette se dessine sur la route de Konoha, une silhouette qui pourrais bien être un espoir pour certains et sonner le glas pour d'autre. La silhouette d'un homme déchiré entre folie et amour, celle de Naruto. Il
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 115588 | Comments: 143 | Favs: 324
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Baka no Tobi (Masculin), le 08/10/2009
Bien. Nous y voilà. Vous vous apprêtez à lire "Le Pacte du Démon", fanfiction dont j'ai imaginé le scénario depuis plus d'un avant de commencer à l'écrire, alors ne parlons pas du temps que j'ai mis à la publier. Néanmoins, j'y ai moins de mérite que l'on peut le penser : je tiens à préciser que si j'ai moi même penser à une grande partie de la trame, je ne suis pas seul dans cette aventure. Evidemment, j'ai créé la plupart des personnages fictifs, pensé au caractère de chacun de ces personnages, imaginés la plupart des lieux décrits dans ma fiction, je n'aurai jamais réussi à faire du "Pacte du Démon" une véritable histoire sans l'aide de mon frère et je tiens à lui rendre les honneurs qui vont avec ce fait. Sans lui, l'histoire de ce que vous allez lire n'aurai sans doutes pas dépassé la vingtaine de chapitre, alors que je suis désormais parti pour plusieurs années d'écriture grâce à ses dons d'écrivain. Et je ne pourrais jamais le remercier assez pour ça.

Avec ce ton formel, je crois que je donne l'impression qu'il est mort, non ? Il est bien vivant, rassurez-vous.

Pour ceux qui sont plus impatients que les autres, je me sens obligé de vous signaler que je publie cette fiction sur le site http://www.fanfic-fr.net/fanfi sous le pseudonyme de Honoo et qu'il y a quelques chapitres de plus. J'avoue que j'ai tendance à oublier mes fidèles lecteurs de WoN en ne publiant certains chapitres que plusieurs mois après les avoir écrits.

Enfin, tout ça pour dire, Bonne Lecture !




Chapitre 18: Maîtres du monde



L’île se dressait, seule et noire au milieu de l’océan. De loin, on voyais comme un immense pic de roche noire et froide. À la base de la titanesque formation rocheuse apparaissait une arche cyclopéenne qui s’enfonçait dans le pic de roche. Une fois le passage franchi, on entrait à l’intérieur de la montagne elle même. Après avoir avancer pendant de longues minutes dans le linceul de ténèbres continu régnant en maître sur les lieux, le vaisseau amiral de la flotte de Kemriss s’amarra au quai interne de l’île d’Ouroboros, aussi appelée Île de la Destruction et du Renouveau et Forteresse des Dieux par ceux qui en connaissaient l’existence, c’est à dire très peu de monde. Kemriss et Madara descendirent de leur navire, après avoir ordonné à leurs suivants de rester à bord. Kemriss fut suivit par l’un des onze cavaliers restant. Ils rejoignirent une personne imposante, littéralement géante, portant une lourde amure de bronze qui s’arrêtait à mi biceps, entourée de fourrure aux extrémités. Ses bras s’ornaient de brassards de bronze qui continuaient en une plaque de métal sur le dos de la main. Il portait aussi de pesantes jambières de bronze et des bottes de cuir, renforcées de plaques d’airain au niveau des semelles. Un étrange casque cornu du même métal était posé sur ses cheveux blonds et le masque qui en faisait partie représentant le visage d’un homme au visage sévère n’empêchant pas son épaisse barbe d’apparaître et d’atteindre le milieu de son torse. Un impressionnant marteau à deux mains se tenait fixé dans son dos. Il semblait les attendre, entouré par une foule d’autres personnes. L’une d’entre elles cria :

- Uchiwa Madara ! Je te défie en duel pour prendre ta place au sein d’Apocalypse !

- Hein ? lâcha le concerné.

- Tout le monde a entendu parler de ton échec il y a treize ans, mais tu n’avais pas reparu depuis. Je n’aurais aucun mal à prendre ta place !

- Excuse-nous pour cet accueil peu chaleureux, Madara, mais je trouve ça très marrant de voir des petits jeunes se faire rétamer, déclara le géant qui les attendait sur le quai d’une voix tonitruante.

- Hn…

- Toujours aussi sociable à ce que je vois… Moi qui me pensais ton ami, lâcha-t-il d’un ton triste en baissant la tête, essayant de paraître vexé.

- Alors, vous avez peur ? Moi, Bjorn Poing-de-Fer, vais prendre votre place !

Dés qu’il eut terminé, il sortit une imposante hache de combat et se jeta sur Madara à une vitesse surhumaine, disparaissant à la vue de la plupart des spectateurs. Il réapparu derrière l’Uchiwa et tenta de le frapper. L’Oeil de sang se baissa, évitant le coup horizontal avant de profiter de son avantage pour lui donner un coup de coude dans la gorge et d’attraper sa tête, et de plonger son regard rubis dans le celui de sa cible.

- Tu as certainement fait ta plus grande erreur aujourd’hui… Et aussi ta dernière.

Le bras de l’homme au masque orange se couvrait de flammes d’une noirceur absolue, des flammes qui se répandirent sur le visage de l’homme qui se mit à hurler de douleur. Alors que Madara venait de le lâcher, il se mit à courir vers l’eau toute proche et plongea dans la mer. Tous les spectateurs se penchèrent pour voir que les flammes inextinguibles de l’Amaterasu de l’œil continuaient de bruler sous l’eau pendant que celui dont elles dévoraient la chair s’enfonçait de plus en plus vers les profondeurs abyssales qui côtoyaient l’île.

- Désolé Käfnir, tu vas devoir te trouver un autre lieutenant.

Le géant rit bruyamment tout en lui donnant une grande tape amicale dans le dos, jetant son ami au sol. Après cela, il dit :

- C’est toujours aussi marrant de te voir tuer quelqu’un à coup de lance-flamme ! Faudra que tu m’apprennes un de ces jours ! En attendant il reste tous les autres prétendants…

Le premier possesseur du Mangekyou Sharingan se tourna vers ceux qui voulaient se mesurer à lui, en ayant visiblement l’intention d’écourter leurs jours. Il se préparait à charger lorsqu’une aura d’une froideur et d’une rage extrême émana de derrière lui, le paralysant sous la peur, ainsi que toutes les personnes présentes sur le quai. Il suait à grosses gouttes alors qu’il entendait les pas de la source de sa peur résonner derrière lui alors qu’il s’approchait. L’immense forme de l’armure d’écailles sombres, ayant appartenues à une créature millénaire, une imposante épée glissée dans un fourreau de métal noir et couvert de runes rouges comme le sang et accrochée à son côté gauche, s’approchait depuis le navire duquel descendait le sharingan. Kemriss passa devant lui avant de s’adresser au reste de la foule, d’une froide et dénuée de sentiments :

- Disparaissez, ou alors vous, votre famille, vos amis et vos descendants subirez ma colère.

Ils s’enfuirent tous en courant le plus vite possible, laissant les quais presque déserts. Kemriss se dirigea vers l’entré de la grotte qui leur faisait face. Käfnir parla le premier, alors que lui et Madara étaient désormais seuls sur les quais d’ébène.

- C’est toujours aussi impressionnant, non ? Mais j’ai l’impression qu’il est légèrement en colère. Tu sais pourquoi ?

- Tu le trouves énervé ? Tu aurais dû le voir hier. Nous étions dans un port pour nous ravitailler lorsqu’il est sortit furieux du navire et a ravagé la ville. Je peux t’assurer que j’ai crains pour ma vie.

- Comme là ?

- Non, ça, ce n’était rien.

- Pourquoi est-il de mauvaise humeur ?

- J’en ai aucune idée. Il nous le dira peut être pendant le conseil.

Ils se dirigèrent à leur tour vers la grotte. Le chemin intérieur était éclairé par des torches brûlant d’une étrange flamme verte. Ils marchèrent pendant près de cinq cents mètres avant de se retrouver devant une immense porte de métal sombre, ornée d’étrange runes, qui luisait d’une couleur sinistre. Alors qu’ils avançaient vers elle, les runes brillèrent plus intensément encore. Le métal se tordit de lui même avant de s’écarter sur leur passage. Le trou ainsi formé se referma derrière eux. Ils évoluèrent dans un dédale de couloirs et se retrouvèrent devant une autre porte de bois noir sculptée, représentant un immense serpent se mordant la queue tout en formant un cercle. Madara ouvrit la porte, qui donnait sur une immense salle dont on ne voyait pas le fond, des piliers gigantesque soutenant un plafond invisible et plongé dans les ténèbres. De ce plafond descendait une chaine qui portait un lustre titanesque, dont les bougies brûlaient de la même couleur malsaine que les torches qui illuminaient le couloir. En dessous du lustre se dressait une grande table de marbre noir ovale autour de laquelle apparaissaient huit sièges. L’un d’entre eux, le plus haut de tous, était fait à partir des os d’une créature qui avait depuis longtemps disparue. Kemriss était debout devant ce siège, la lueur sanguine de ses yeux brulant plus intensément que jamais à travers les fentes en T de son casque d’acier ténébreux, des écailles couleur ténèbres apposées sur la plus grande partie du heaume. L’homme qui l’avait suivi se tenait derrière lui. Cinq autres personnes se tenaient devant les autres sièges, en laissant deux vides, l’un à côté de Kemriss, l’autre près d’un individu aux cheveux d’ébène portant un masque représentant un jaguar, qui portait un long manteau noir cachant tout son corps à l’exception de sa tête et qui cria :

- Enfin ! Vous foutiez quoi pendant tout ce temps ?

- On marchait, répondit Madara d’un ton maussade, avant de continuer : Je pensais qu’en treize ans tu aurais été remplacé, Tizrok.

- Dommage, j’avais presque oublié ta légendaire amabilité…

- Moi je suis heureuse de te revoir, Madara, lança une femme au longs cheveux noirs, vêtue d’une robe légère blanche et portant un masque de porcelaine représentant un visage féminin joyeux.

- Tant mieux pour toi, lâcha-t-il tout en s’asseyant à côté de Tizrok.

- Si c’est pour dire des choses aussi aimables, tu aurais pu rester dans ton trou perdu, dit une femme à la peau sombre et cheveux couleur d’abysse, portant un masque de jade figurant une démente et habillée d’une robe orientale bleu marine et noire.

- Il est quand même sensé être là, Mâ Kali, murmura un homme au masque de chacal, au teint hâlé et aux cheveux couleur de jais, portant un pagne de lin blanc, un ceinture du même tissu de couleur jaune ainsi qu’une armure d’écaille de crocodile, le tout accompagné d’un large collier d’or jaune, de brassards et de bracelets du même métal.

- Sethra, vous autres, est-ce qu’on pourrais faire cette réunion, demanda un homme au teint hâlé et au cheveux blancs, portant un masque représentant un dragon, portant un kimono de soie violette, couvrant une robe cérémonielle sur laquelle apparaissait un dragon doré à cinq griffes.

- Merci Kwo Lang. Ça prouve qu’à part moi, il y a quelqu’un d’efficace, soupira le Portemort.

- J’ai toujours les mêmes problèmes ! J’ai besoin d’une autre boîte de Pandore ! cria Tizrok.

- T ‘avais qu’à pas perdre la tienne, lâcha Käfnir.

- Mais… On en a donnée une à Madara !

- Il avait légèrement dépassé le stade de la perte, je n’ai donc pas eu le choix. Ce sera tout ?

- Mais…

- Suivant.

- J’ai des problèmes, signala Kwo Lang, s’attirant ainsi des regards atterrés.

- De quelle sorte ?

- Les Mangudaïs se sont remis en tête de m’envahir. Le grand mur arrive à peine à les retenir. J’ai besoin de renforts.

- Désolé, mon armée ne peut pas être partout à la fois et elle est sur deux fronts différents, j’ai déjà assez de mal avec la coalition des rois templiers.

- Je vais donc devoir t’en envoyer encore d’autres, soupira Mâ Kali. Ça ne fera jamais que la troisième fois…

- Ce n’est pas de ma faute si tes troupes se retrouvent constamment en première ligne ! se défendit Kwo Lang avant d’ajouter : Si tu veux en envoyer moins, tu n’as qu’as m’offrir autre chose que tes berserks…

- Je te donne mes meilleurs guerriers et tu te plains ?

- Je dis juste que, s’ils sont redoutables, ils ne sont très efficaces faces à des cavaliers armés d’arcs et de flèches, quand ce ne sont pas des arbalètes.

- Mais où est-ce qu’ils se fournissent en armes ?

- Chez eux, sûrement, lâcha Madara.

- Je ne pense pas qu’ils en aient les moyens technologiques

- Ils en sont à ce point ?

- Ce sont des nomades ! Ils n’ont pas le temps de produire le métal nécessaire à leurs armes !

- Alors, où est-ce qu’ils les trouvent ?

- Les Nassadiens d’Ibrahim El Kabir, déclara Sethra.

- Superbe ! Il ne manquait plus qu’eux ! soupira Mâ Kali

- Ha ha ha ha ! ricana Käfnir avant de désigner Tizrok et Kwo Lang : Moi, il ne m’a fallu que six mois pour mettre à genoux mon territoire ! Et vous deux, vous êtes dans la merde jusqu’au cou ! Quant à toi Macaria, tu en es encore au stade de la petite secte qui fout rien !

- Mais c’est pas de ma faute si personne ne veut se convertir à ma religion ! Et l’Inquisition qui est sans arrêt sur mon dos ! Mais j’ai quand même une très grande influence au sein du peuple Hellène !

- Sethra devrait être un exemple pour vous tous, tout comme Kemriss et moi-même ! On a tout réussi, nous. Et en plus, Sethra a même commencé à envahir tes Nassadiens, Kwo Lang !

- Ce ne serait pas parce qu’ils venaient de lui prendre le quart de son territoire, par hasard ? questionna Mâ Kali de façon insidieuse.

- Je l’ai récupéré ! Et je commence aussi à leur prendre leur territoire ! Et puis toi tu te terres dans ton royaume depuis que tu l’as obtenu ! Et en plus, il commence à éclater sous les révoltes ! Tu n’es même pas capable de t’occuper de tes esclaves !

- N’empêche que moi je suis pas autant dans la merde que Madara ! affirma Tizrok.

- Quoi ?! Moi, au moins, je sais toujours où sont mes possédés !

Alors que le débat devenait de plus en plus houleux, Kemriss, qui était resté calme jusque là, se leva tout en frappant du plat de sa main gantée de métal et d’écailles sombres sur la table de roche, produisant un vacarme épouvantable et stoppant instantanément toutes les disputes, dont les acteurs se pétrifièrent de terreur sous l’influence infernale de l’aura meurtrière du géant à l’armure couleur d’ombre. Sa voix d’outre tombe s’éleva, légèrement irritée :

- Taisez vous, ou même vos ancêtres vous entendront hurler. Maintenant que nous avons le silence, nous pourrions peut être nous occuper du principal sujet de la réunion. L’invasion du territoire de Madara, à la demande de ce dernier, se déroule presque sans problème. Presque. L’un de mes agents suivait les possédés que L’Oeil devait attraper, ils se sont tous réunis au même endroit, en plus de mes deux fuyards. D’après le rapport de mon officier, ils se sont fait exterminer.

- Quoi ?! s’étrangla l’homme au masque spiralé.

- Où en êtes vous dans vos royaumes ?

- Hé hé… 10 sur 10 pour moi ! rugit Käfnir.

- 10 ? Mais… Il n’y en a que 9…

- C’est une expression, Tizrok…

- T’en as combien alors ?

- …

- Non, mais c’est parce que moi j’en avais deux dans ma boite avant de me la faire voler.

- J’en ai 7 en ma possession, déclara Kwo Lang. Les deux derniers ont été capturés par les Mangudaïs. Mes espions tentent en ce moment même de les retrouver.

- J’ai fini ma quête depuis très longtemps déjà, souffla Sethra.

- Mon démon à huit queues a disparu de la circulation, lança Mâ Kali. D’après mes informateurs, il serait dans l’immense chaine de montagnes qui sépare mon territoire de celui de Kwo Lang.

- Je n’en ai que 5, soupira Macaria.

- Bien. Réglez vos problèmes internes et amenez ici les boites pleines. Récupérez ceux qui vous manquent et pour ceux auraient fini cette partie, cherchez-en d’autre pour la boîte de Madara.

- Mais, tu as exécuté le dernier à avoir été dans cette position avant de donner ces ordres ! glapi Tizrok.

- Ne me fait regretter de ne pas t’avoir encore ajouté à mon tableau de chasse.

- Euh… je vais essayer…

- Il vaudrait mieux. Madara, retourne chez toi conquérir le reste de ton territoire et vérifie si tes possédés sont aussi morts qu’on le dit. Je retourne là-bas avec toi, pour y régler quelques petites affaires, avant de rentrer chez moi pour m’occuper de certains problèmes urgents.

- Hum… Quels problèmes ? demanda l’homme au masque de fauve.

- Ce sont mes affaires, et je n’apprécie pas que quelqu’un s’occupe de mes affaires.

Kemriss se leva et se dirigea vers la porte, avant de disparaître dans les ombres du dédale de couloirs de l’île. Les uns après les autres, ceux qui étaient restés dans la salle noire sortirent à leur tour. Madara rejoignit les quais et remonta à bord du navire, qui se redirigea vers le continent d’origine du sharingan.




Combien de temps ma fiction va-t-elle devoir durer pour que je fasse tuer tout ça par Naruto ? Ça me fait presque peur…
Lâchez les comms !



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