Fiction: Le Pacte du Démon

Version imprimable




Naruto et les autres n’avaient mis que quelques heures pour arriver au lieu d’habitation du jinchuriki. À peine étaient-ils arrivés que le sable sous leurs pieds remua, avant de remonter pour tenter de les ensevelir. D’un brusque dégagement de chakra, ils se libérèrent de l’étreinte mortelle. Okami et sa mère activèrent leur dojutsu au même instant et aperçurent un homme blond sable au visage fin et qui avait d’impressionnantes cernes en dessous de ses yeux émeraude, injectés de sang. Un sourire dément déformait son visage. Il lança une vague de sable vers ses cibles, qui durent avoir recours à l’aide de Hinata et d’Okami et leurs Kaiten pour l’éviter. L’homme aux cheveux de sable lança :

- Faîtes-moi ressentir que je suis vivant ! Mourrez pour ça !

- Et merde… On se retrouve avec un Gaara bis…

- Qu’est-ce que vous faîtes ici ? demanda le jinchuriki fou.

- Je ne suis pas sûr que ça va te plaire… En gros on aimerait te recruter pour exercer une vengeance envers le village de Konoha.

- Konoha, hein ? J’avais un ami là-bas avant que je ne devienne un jinchuriki… Il m’a jeté des pierres quand il l’a appris. Je ne vous suivrais pas pour autant. Je me fiche de son destin, je veux juste tuer tout ce qui vit, point. Et vous aller y passer…

Il leva la main et des pics de sable sortirent en dessous des pieds de ses proies. Le porteur de Kyubi claqua des mains, produisant une onde de choc qui détruisit les pics et projeta les autres loin de là, en plus de soulever une importante quantité de sable en l’air. Un sable qui se changea en de nouveaux pics qui s’abattirent sur le renard, qui sauta en arrière pour les éviter. Il disparut à la vue du jinchuriki adverse, qui sentit l’impact de son genou dans le creux de son estomac à l’instant où il réapparu devant lui. Alors que le sable se levait pour défendre son maître, sa cible disparut encore, avant de lui donner un violent coup dans le dos. Alors qu’il continuait de cette façon, Okami murmura :

- Il s’amuse là…

- Comment ? s’étrangla Hagata qui n’arrivait déjà pas à le suivre.

- Naruto est infiniment plus fort que ça, termina la perle sans quitter son homme des yeux, étant capable de le suivre du regard.

Hagata déglutit. Elle comprit pourquoi ce n’était pas le père qu’elle avait affronté lors de son combat, quelques jours auparavant : elle en serait morte. Elle demanda comment cela se faisait qu’il soit si fort, et la réponse qu’elle obtint ne fit que la terrifier encore plus : lors de sa fusion avec Kyubi, le blond avait acquis une grande partie des capacités physiques du démon. Sans compter son expérience millénaire, ses techniques et bien d’autres choses. Elle reporta son attention sur ce qui ne ressemblait plus à un combat à son goût, mais plutôt à un jeu. Un jeu presque finit d’ailleurs : le porteur de Shukaku saignait déjà en plusieurs endroits et peinait à rester debout. D’un dernier coup au visage, Naruto l’envoya au tapis. Incapable de se relever, le vaincu avait le souffle court. D’un signe de tête, il indiqua à sa bien aimée qu’il avait besoin d’aide pour le soigner. Elle se dirigea vers le blessé et se pencha vers lui, mais son bouclier de sable l’empêcha de faire quoi que ce soit. De plus, le jinchuriki d’Ichibi ne semblait pas avoir accepté de perdre et voulait ensevelir l’Hyuga, qui s’éloignât précipitamment de lui.

- Acceptes-le, tu as perdu, soupira Naruto.

- … Tue-moi.

- Hein ?

- J’ai perdu, je n’ai plus de raison de vivre. Tue-moi.

- Plus de raison de vivre ? Je vais t’en donner une bonne : tu va me servir jusqu’à ce que tu arrives à me battre, compris ?

- Tue-moi, je ne supporte plus de vivre avec Shukaku… dit-il en ayant les larmes aux yeux.

- C’est quoi ton nom ?

- Hein ? Ah ! Je me nomme Kiatsu.

- Eh bien, Kiatsu, tu ne doit pas céder à la pression qu’il exerce sur toi ! Sinon, tu perdras constamment ! Combat-le et devient assez fort pour me vaincre. Là, tu pourras te demander pourquoi tu vis et agir en conséquence.

- …

- Laisse Hinata te soigner, sinon tu vas mourir.

- …

En silence, il réussit à empêcher sa barrière de sable de s’abattre sur la perle tandis qu’elle lui appliquait les premiers soins. Il décida de suivre Naruto, en tant que vassal. Ce dernier leur proposa d’aller vers le pays du Thé, dernier endroit où Gobi, le chien à cinq queues, avait été aperçu.

- Mais, on va devoir traverser le pays du feu pour ça ! Konoha risque de nous attaquer ! déclara Hagata.

- Ce n’est pas grave, tant que la godaime n’arrive pas, il n’y aura aucun danger.

Voyant la figure gênée de la jinchuriki, il soupira et continua :

- Mais nous pouvons aussi prendre un raccourci en marchant sur l’eau et en coupant à travers la mer.

En entendant ça, Hagata frissonna et, lorsque Naruto lui demanda la raison de ce frisson, elle expliqua, tout en rougissant fortement, qu’elle détestait l’eau. De plus, elle ne savait pas marcher dessus. Okami éclata de rire tandis que son père poussait un nouveau soupir. Il déclara qu’il lui apprendrait en chemin. Kiatsu se demandait ce qu’il foutait là. Ils étaient actuellement au sud est de Suna, il leur faudrait plusieurs jours pour rejoindre la côte, en partie à cause des blessures du porteur de Shukaku.

Le soir même, alors qu’il montait un camp à l’intérieur d’une grotte, trouvée grâce aux indications de Kiatsu, Okami devint assez curieux à propos de l’histoire des deux nouveaux jinchurikis. Ils lui expliquèrent, parfois aidé de Naruto pour certains morceaux théoriques. Lorsque le porteur de Kyubi et son équipe avait détruis la statue qui enfermait les bijuus, ces derniers, trop faibles pour rester en dehors d’un hôte pour le moment, s’étaient échappés sous forme de chakra pur et étaient sortis de la grotte. Ils cherchaient donc des jinchurikis qui leur permettraient de reprendre des forces. Nibi était arrivé près du village de Hagata et trouva cette dernière. Trop épuisé pour continuer son chemin, elle avait pris possession de son corps.

Elle était restée plusieurs jours inconsciente, et Nibi s’était aperçu qu’elle ne pouvait pas prendre le contrôle de son hôte. La même chose c’était à peu près produit pour Kiatsu, à l’exception qu’il avait perdu le sommeil à cause de Shukaku. D’ailleurs, ce denier dit qu’il allait monter la garde pour la nuit.

Au beau milieu de la nuit, Kiatsu remarqua qu’il n’était pas le seul à être réveillé. Il regarda Naruto qui s’était normalement assoupi auprès d’Hinata et d’Okami. Le seul problème, c’était que son œil droit était ouvert et que son iris était rouge sang, fendu à la façon d’un chat par une pupille verticale. Alors qu’il s’interrogeait sur la raison de ce changement, le renard s’adressa à lui. La voix de Kyubi résonna dans la pénombre :

- Possédé par Ichibi, hein ? Ça doit être difficile de dormir. Je le résonnerai bien, mais ça me fait chier de taper la discussion dans une grotte pourave perdue au milieu du désert… Tellement original comme emplacement…

- Mais… Qui êtes-vous ? demanda Kiatsu en commençant à s’inquiéter.

- Ah oui ! Il ne s’est pas entièrement présenté, c’est vrai. Je suis Kyubi no Yoko, aussi appelé le démon renard à neuf queues, mais je préfère entendre mon nom.

- Ky… Kyubi ? bégaya le jinchuriki, terrifié.

- C’est bien, tu n’es pas sourd !

- Que voulez-vous dire par « Je peux le raisonner » ?

- C’est simple : Ça veut dire qu’avec l’aide du gamin, je peux l’empêcher de te pourrir la vie.

- C’est vrai ?

- Oui, mais j’ai besoin du gamin. Parles-en lui demain, il est trop fatigué là.

Kiatsu se tut. Pourquoi Naruto ne lui en avait pas parlé ? Il le découvrirait à son réveil.
Au petit matin, le blond et rubis se réveilla en premier, si l’on excepte Kiatsu, évidemment. D’ailleurs, ce dernier était tellement enfoui dans ses pensées qu’il n’avait pas remarqué le réveil du Kyubi, qui lui adressa la parole, le sortant d’une sorte de transe :

- Bonjour, Kiatsu. Rien à signaler ?

- …

- Alors ?

- … J’ai vu quelqu’un cette nuit…

- Un ennemi ?

- Pas vraiment : c’était Kyubi. Il m’a dit que tu connaissais un moyen de stopper le calvaire que je subit depuis près de quinze ans.

-…

- Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?! cria le porteur de Ichibi tout en saisissant le renard au col, Tu sais ce que ça fait, quinze ans sans sommeil ?

- Oui… Et je connaît aussi la peur que l’on ressent lorsque l’on ne peut rentrer chez soi de crainte de tuer les êtres que l’on chérit le plus au monde. Tu ne m’apprendras rien là dessus, Kiatsu.

- Mais…

- De quoi t’as-t-il parlé ?

- … Il a dit qu’avec ton aide, il pourrait empêcher Shukaku de continuer d’hanter mes songes…

- … Allons en parler dehors, on risque de réveiller les autres.

Une fois qu’ils furent sortis, le blond continua :

- Il a raison. Il est probable que je puisse régler ton problème.

- Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ?

- Cela requiert une grande et très longue préparation mentale. Je vais devoir séparer ton esprit de celui de Shukaku sans te tuer et l’invoquer. Durant le même temps, je vais devoir invoquer Kyubi. Les deux bijuus devront être sous forme physique et Kyubi devra convaincre, de gré ou de force, Ichibi de te laisser tranquille. Tout cela demande plusieurs mois de préparation. De plus, tu risques d’y laisser la vie. Tu es sûr de vouloir tenter le diable ?

- Oui ! Tout plutôt que de rester ainsi !

Naruto sourit. Normalement, la seule perspective d’avoir une chance de mourir aurait dû le dissuader, et lui acceptait comme si de rien était. Il lui dit qu’il s’occuperait de ça après avoir récupéré les autres jinchurikis. Kiatsu accepta cette condition aussi. Quelques dizaines de minutes plus tard, la famille du blond et le porteur de Nibi se réveillait. Naruto annonça avec un grand sourire que l’entrainement d’Hagata allait commencer immédiatement. Le chat lui fit remarquer qu’il était difficile d’apprendre à marcher sur l’eau en étant au beau milieu d’un désert. Le blond régla rapidement le problème : à l’aide Kiatsu, il créa un trou de la taille d’une petite mare et le loup la rempli d’eau, après que son père ait utiliser un futon pour empêcher l’eau de disparaître dans le sable. Naruto lui appris à concentrer son chakra dans ses pieds et à en relâcher une partie pour se maintenir en surface.

Le premier essai de Hagata était plutôt confiant et elle faillit se noyer dans une eau glacée. Okami s’excusa, en étouffant un fou rire, de ne pas avoir chauffée l’eau pour la création de la petite étendue d’aqueuse. Après plus d’une heure d’essais infructueux, le chat décida qu’elle en avait plus qu’assez. Si Okami n’avait pas précisé qu’il avait réussi cet exercice en moins d’une demi-heure, elle aurait arrêté. Impossible de se faire ridiculisé par un gamin. Après une autre heure d’échecs, elle réussi enfin à s’empêcher de couler, maintenant sa tête hors de l’eau.

- Bien ! On va peut être pouvoir y aller maintenant.

Plusieurs jours plus tard, ils arrivèrent enfin en vue de la mer. Hagata avait tout juste réussi à marcher sur l’eau pendant plusieurs heures et était excitée à l’idée d’un concours entre elle et Okami : celui qui atteint le plus vite la côte. Tous avaient fait des paris, et Hagata avait toutes les voix contre elle. Même Kyubi, qui c’était exprimé à travers le blond, avait voté contre elle. Elle était plus que décidée à gagner. Ils arrivèrent au bord d’une falaise.

- 3…

- 2…

- 1…

- GO !

Ils partirent en trombe, Hagata en tête. Alors qu’elle se moquait du loup, celui-ci répliqua par un dragon aqueux qui alla tremper le chat et permis au fils du renard de la dépasser. Elle se plaignît de triche, mais son adversaire lui rappela qu’à part arriver en premier, il n’y avait aucune règle. Elle le prit au mot et lui envoya une quantité de flammes plus qu’impressionnante. Elle en profita pour regagner sa première place. Ils continuèrent comme ça pendant longtemps, au grand dam de Kiatsu, qui se demandait une fois de plus ce qu’il foutait là. Ils arrivaient en vue des côtes et Hagata était en tête lorsqu’une épaisse brume se leva, chose plus que normale en pleine mer. Mais, la température commença elle aussi à chuter. Hagata s’arrêta immédiatement, une expression terrifiée collée sur son visage. Okami, qui ne remarqua rien immédiatement, la dépassa et se retourna pour lui lancer une raillerie et s’abstint au moment où il vit son air horrifié. D’ailleurs, son père aussi semblait préoccupé.

- Que se passe-t-il ?

- Okami… Ça ne te rappelle rien ? Repense au jour où tu as combattu Hagata.

Après quelques instants, il prit lui aussi un air inquiet. Sa mère et lui activèrent leur Byakugan.

- Impossible de voir quoique ce soit ! La brume est tellement chargée de chakra qu’on y voit mieux sans nos byakugan ! déclara Hinata.

- Mais ce n’est pas grave, papa est là ! Il va l’éclater si jamais il pointe son nez !

- Oui…

Ils continuèrent et arrivèrent sur une plage. Naruto s’apprêtait à dire quelle direction emprunter, lorsqu’ils entendirent tous un hurlement sinistre, faisant penser à celui d’une bête sauvage, suivi de près par une explosion. De plus, on entendait clairement des bruits de combat, venant d’un lieu très proche. Ils décidèrent d’aller voir ça, discrètement. Ils arrivèrent près d’une clairière et apercevaient deux silhouettes à travers le brouillard. La température était si basse que ça en devenait insupportable. Une boule de feu venant d’une des deux silhouettes se dirigea vers l’autre, mais le feu s’éteignit avant d’atteindre sa cible. Naruto demanda aux autres de sa cacher derrière un arbre et de s’y accrocher le plus fort possible. Dès qu’ils l’eurent fait, Naruto émit une grande quantité de chakra. L’une des deux silhouettes s’arrêta de bouger et émis à son tour une quantité effroyable de chakra démoniaque. Naruto frappa dans ses mains et provoqua une onde de choc d’une puissance démentielle, balayant la brume, projetant la forme n’ayant rien fait au loin et déracinant les arbres trop proches. Ses compagnons faillirent subir le même sort. On voyait parfaitement bien et deux Byakugans s’activèrent au même instant. Seul restait une petite partie de la brume, qui entourait la chose au chakra démoniaque. Okami et sa mère repérèrent immédiatement l’autre combattant, qui semblait mal en point.

Ses canaux de chakra étaient très endommagés. Naruto apparu auprès du blessé et fut atterré par son âge : il ne devait pas être plus vieux qu’Okami. Ses longs cheveux noués en une queue de cheval atteignaient le milieu de son dos tandis que quelques mèches de cheveux entouraient son visage et ses yeux qui avaient une teinte d’acier. Sa chevelure était d’une étrange couleur neige. Il portait un tee-shirt couleur nacre avec la manche droite courte et la gauche longue, sur lequel des motifs argent s’entrelaçaient en faisant penser à du lierre. Son pantalon, dont la jambe gauche s’arrêtait à mi mollet tandis que la droite atteignait la cheville, semblait de la même couleur et avait les mêmes motifs. Il présentait plusieurs blessures qui saignaient abondement. La plus sérieuse était au niveau de la tempe et l’on voyait qu’il avait du mal à rester debout. Un chakra laiteux s’échappait de lui.

- Gobi…

Le renard demanda au garçon de fixer son œil et il utilisa le Tenshigan pour soigner ses blessures. Même ses canaux de chakra étaient intacts. Naruto désactiva son dojutsu et plaqua sa main contre celui-ci en poussant un petit gémissement de douleur. Il se tourna ensuite vers celui qui se dissimulait toujours dans la brume.

- T’es qui toi ?

- Je n’aime guère que l’on vienne en aide à mes proies… répliqua son interlocuteur d’une voix polaire.

- Tu pourrais répondre ?

- Tu ne vivras pas assez longtemps pour que ce soit utile que je te révèle mon identité…

- Tu te prends pour qui, espèce de malade !? hurla Okami.

- Et toi ? Qui es-tu pour te dresser face au spectre glacé de la Mort ?

- Je suis Okami Hyuga Uzumaki ! Et je vais t’éclater !

- Un loup, hein ? Quelle coïncidence ! Mais tu ne crois pas trop jeune pour mourir de façon aussi stupide ? Je pourrais te tuer avant même que ton cœur n’ai battu deux fois.

- Menace mon fils encore une fois et je serais sans pitié…

Sur ces mots, Naruto se jeta vers l’homme entouré de brume. Il se fit repousser par une barrière de glace de laquelle sortirent plusieurs pics gelés. Le blond recula et lança une puissante lame de vent qui vint en rencontrer une autre, lancée par son adversaire. Le choc entre les deux attaques produisit un son suraigu d’une intensité insupportable. L’homme étrange recula en se serrant le crâne. Le Kyubi en profita pour lancer une puissante onde de choc. Au dernier instant, elle se fit détruire par une autre plus intense encore. La forme lança quelques shurikens vers le jinchuriki. Ceux-ci se heurtèrent à la défense de Naruto. Après un soupir, son adversaire lança :

- Koori Oni no Hagata = La Morsure du Démon de Glace !

La mâchoire gigantesque d’un loup de givre se matérialisa à travers la brume et tenta de dévorer Naruto. Il répliqua avec une onde de choc, qui n’eut strictement aucun effet. L’auteur de la technique se mit à rire et lui expliqua calmement qu’il diffusait du chakra vent autour de sa glace pour la rendre insensible à ce genre d’attaques. Le renard esquiva d’un bond, mais se retrouva cerné de pics glacés qui manquèrent de l’embrocher. Il fit un saut périlleux et atterri cinq mètres en arrière. Depuis cette position, il invoqua un shuriken fuma qu’il lança en direction de son adversaire, en prenant soin de l’entourer de chakra vent. L’autre répliqua avec une réplique de glace de l’arme de sa proie actuelle. Naruto jura avant d’invoquer un clone et de commencer à faire le Futon : Rasenshuriken.

Lorsque le bruit suraigu qui le caractérisait commença à se faire entendre, l’autre combattant lança un pieu gelé tout en concentrant du chakra au niveau de ses oreilles. Naruto dut interrompre son attaque pour éviter de finir transpercé. Profitant de ces quelques instants de répit, l’autre relança la conversation :

- Je n’ai pas encore réinsulté ton enfant et pourtant ton attaque ne me semblent pas pleines de pitié.

- La première fois suffit amplement.

- Ce n’est pas ce que tu avais dit… Mais c’est mieux ainsi, la pitié est aussi mortelle qu’un pieu en plein cœur et l’amour que tu sembles porter à ta famille te mènera à ta perte. En ce bas monde, il n’y a ni espoir ni joie, juste la terreur, la souffrance et la mort…

- Ce n’est pas en étant défaitiste que tu y changeras quelque chose…

- Tu es donc l’un de ces idéalistes qui pensent pouvoir échapper à leur destin… Au bout du compte, tu finiras comme tous le autres … Tu ne te rends pas compte de ce qui se passe réellement, tu n’es qu’un jouet entre leurs mains !

- Leurs mains ? De quoi parles-tu ?

- Découvres-le par toi-même… Pour le moment, je vais vous laisser en vie, pour voir jusqu’où tu pourras aller avant qu’ils ne fassent disparaître la dernière parcelle d’espoir de ton âme.

Il se tourna ensuite vers son premier adversaire et déclara, tout en apparaissant devant lui, en étant toujours invisible pour Naruto et ses compagnons :

- Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça, je vais m’arranger pour que tu cherches à me retrouver.

Il apposa une main entourée d’un halo noir sur le front du garçon terrifié, qui hurla de douleur avant de tomber à genoux en se serrant le crane entre ses mains.

- Maintenant, je suis la seule clé qui te permettra de sortir des ténèbres…

Il disparut ensuite tandis que tous les autres accouraient pour aider le jinchuriki de Gobi. Ils découvrirent avec horreur que les yeux du gamin étaient dorénavant entièrement blancs, iris et pupille manquant à l’appel. La seule chose qui apparaissait sur ces yeux vides était un sceau rouge sang, qui se dilua rapidement dans le blanc des globes oculaires du garçon, les laissant immaculés.

Hinata tenta de calmer la douleur du mieux qu’elle put en serrant cet enfant contre elle et en essayant de le rassurer. Elle lui demanda son nom d’une voix apaisante.

- Ha… Haraï… répondit-il en se mettant à pleurer.

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: