Fiction: Y'a une fille qu'habite chez moi (terminée)

Ne laissez jamais une femme vous sauver la vie. Jamais. Après, elle va s'immiscer dans votre existence, critiquer votre cuisine, vous faire revoir vos théories machistes et même, qui sait, vous faire tomber amoureux. Galère... ShikaTema
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Hakina (Féminin), le 28/05/2009
Re-bonjour,

Comme promis, voici l'épilogue de Y'a une fille qu'habite chez moi. Vous n'êtes pas obligés de le lire. Moi, par exemple, je n'aime pas trop les épilogues. Mais certaines personnes aiment bien avoir une vraie fin, une vraie de vraie, alors je l'ai écrite. Libre à vous d'en tenir compte ou pas. Bonne lecture et bonne nuit, je vais enfin me coucher =)

Et bien sûr, merci,

Hakina




Chapitre 9: Epilogue



Et elle était revenue. C'était un beau soir de printemps, un peu moins d'un an après son départ. Elle avait passé les portes du village aussi naturellement que si elle y avait habité toute sa vie. Elle se rendit directement à l'appartement de Shikamaru, mais personne ne lui répondit.

-Je n'habite plus ici maintenant, lui apprit une voix qu'elle ne connaissait que trop bien alors qu'elle s'apprêtait à frapper à la porte une seconde fois.

Elle se retourna et une joie immense l'envahit lorsqu'elle put constater que c'était bien Shikamaru.

-Ah oui ? fit-elle d'un air intéressé.

-Oui, déclara le jeune homme en s'approchant un peu. J'ai investi dans un appartement plus grand en attendant que la fille que j'aime me rejoigne. Elle me l'avait promis, tu sais.

-Oh, tu peux lui faire confiance, assura la jeune femme en entrant dans le jeu. Du moment que cette fois-ci tu as de l'eau chaude, elle se fera une joie d'envahir ton appartement pour de nombreuses années...

Shikamaru lui tendit la main.

-J'ai de l'eau chaude, alors qu'attendons-nous ?

Les premiers jours s'écoulèrent si rapidement que les deux jeunes ninjas n'en gardèrent qu'un souvenir confus de joie intense. Rattraper le temps perdu ne fut pas une mince affaire. En un an, beaucoup de choses avaient changé. Shikamaru avait réussi avec succès l'examen juunin et avait mis à profit l'absence de Temari pour enchaîner les missions. Il avait guetté chaque jour son retour pendant des mois et des mois et il se rendait régulièrement à son ancien appartement, en espérant y trouver celle qui l'aimait. De son côté, Temari avait réglé ses problèmes avec son frère. Il avait été si content de la revoir et il avait tant regretté de l'avoir banni que Temari n'hésita pas une seule seconde à le serrer dans ses bras. Ce ne fut donc pas la réconciliation qui la retint si longtemps si loin de Shikamaru. Non, en réalité, ce qui l'empêcha de regagner rapidement Konoha, ce fut le traître, celui qui vendait au village de la pluie des informations sur chacun des mouvements du Kazekage. Ce dernier essuya deux autres attentats avant que l'espion ne se fasse repérer par Kankurô qui avait fait circuler de fausses informations pour le piéger. Une fois son frère à nouveau en sécurité, Temari lui parla de son désir de retourner à Konoha retrouver Shikamaru. Les choses ne furent pas forcément évidentes, mais le Kazekage ne s'y opposa pas.

-Je suis une diplomate envoyée de Suna, tu sais ! murmura-t-elle fièrement. A plein temps !

Shikamaru la serra un peu plus contre lui et caressa son bras nu.

-Je n'arrive pas à y croire, soupira-t-il, profitant du bien-être qui l'avait envahi depuis le retour de Temari et qui ne le quittait plus. D'ailleurs, Gaara a-t-il accepté que tu quittes Suna facilement ?

La jeune femme remonta le drap sur ses épaules en frissonnant avant d'expliquer :

-Il se sentait un peu coupable. Après tout, c'est de sa faute si je suis tombée amoureuse de toi. Et puis, il savait que je n'étais pas vraiment heureuse. Alors il m'a nommée diplomate et m'a envoyé directement chez toi. A une condition...

Le front de Shikamaru se plissa.

-J'espère que c'est une petite condition...

Le sourire qu'arborait Temari ne lui disait rien qui vaille.

-Oh, il faut juste qu'on passe à Suna de temps en temps... Et qu'on se marie là-bas.

-Se marier ! répéta Shikamaru en se redressant brusquement, le visage paniqué.

Mais Temari ne se lança pas dans de plus amples explications et un simple éclat de rire répondit à l'inquiétude du jeune homme.

-J'ai l'impression que je me suis encore fait avoir, soupira-t-il alors, sans dissimuler le sourire qui lui montait aux lèvres.

Mais peu lui importait. Elle était revenue. C'est tout ce qui comptait.



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