Fiction: Y'a une fille qu'habite chez moi (terminée)

Ne laissez jamais une femme vous sauver la vie. Jamais. Après, elle va s'immiscer dans votre existence, critiquer votre cuisine, vous faire revoir vos théories machistes et même, qui sait, vous faire tomber amoureux. Galère... ShikaTema
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Hakina (Féminin), le 31/12/2008
Coucou =)

Et oui, c'est le troisième chapitre. Posté juste après les fêtes. Alors que je me sens plus lourde qu'une dinde farcie. Que je suis courageuse ! Bon, ok, il était écrit avant... Mais on a qu'à faire abstraction de ce petit détail pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2009, même si ce n'est pas très original.

Quant au chapitre, rien de bien particulier. Lui et le suivant achèvent de poser l'intrigue et, après, on passe aux choses sérieuses. Si si. J'en profite aussi pour vous remercier pour vos commentaires et je vous souhaite une bonne lecture,

Hakina




Chapitre 3: Bon appétit !



Ce fut une délicate odeur de pain grillé qui réveilla Shikamaru. Les yeux encore fermés, il renifla avec avidité en se demandant qui avait bien pu lui préparer son petit déjeuner. Il eut un instant l'impression d'être rentré chez ses parents et s'attendait presque à entendre sa mère lui hurler de se dépêcher de venir manger et plus vite que ça. Puis, il se souvint qu'il était toujours chez lui, bien qu'un parasite indésirable prétendait le contraire. C'était d'ailleurs ce même parasite qui le tira brusquement de ses pensées, d'une voix moqueuse.

- Tu comptes te lever un jour, flemmard ?

Le jeune homme poussa un profond soupir et se redressa lentement en jetant un regard morne vers Temari, qui dégustait une tartine assise à la table.

- Si tu crois que je vais t'apporter ton petit déjeuner au lit, tu te trompes, continua-t-elle en voyant que Shikamaru ne semblait pas vouloir bouger.

Ce dernier ne bougea pas d'un pouce. Il laissa juste échapper un bâillement avant de lui demander :

- C'est ma mère qui t'a donné des conseils ?

- Pourquoi ? s'étonna Temari qui ne voyait pas le rapport.

- Parce que tu es au moins aussi chiante qu'elle.

Un sourire amusé apparut sur le visage de la jeune fille. Décidément, en voilà un qui ne changerait jamais... Il s'extirpa de son lit de fortune et s'étira en soupirant. Puis, il se dirigea vers la table et lorgna avec envie les tartines grillées déjà tartinées qui s'y trouvaient.

- Si tu avoues que je ne suis pas aussi chiante que tu le prétends, tu as le droit de te servir, proposa Temari, on ne peut plus sérieuse.

- Très bien... Je suppose que ces délicieuses tartines valent bien un petit mensonge...

Et il ajouta, d'un air moqueur:

- Tu n'es pas aussi chiante que je le prétends. Tu l'es un tout petit peu moins.

- Ca, ça ne mérite même pas une bouchée mais je suis généreuse, soupira la jeune femme d'un air magnanime.

Shikamaru laissa échapper un véritable sourire, ni moqueur, ni condescendant, de ceux qu'on voyait rarement sur son visage. Finalement, cette situation n'allait peut-être pas aussi chaotique que ce qu'il avait tout d'abord prévu... Il aurait pu rester sur cette bonne pensée, mais le destin en décida autrement : une dizaine de coups violents se firent entendre, faisant trembler les murs de son petit appartement. Quelqu'un de visiblement surexcité s'acharnait contre la porte. Shikamaru soupira en regardant avec envie son appétissante tartine et la reposa à contrecœur, avant de se lever pour aller ouvrir. Aussitôt, un jeune homme blond s'infiltra à l'intérieur de l'appartement, sans attendre une quelconque permission, visiblement à la recherche de quelque chose ou plutôt de quelqu'un... En effet, son regard finit par se fixer sur Temari, ses yeux bleus rieurs s'agrandirent et, finalement, un sourire victorieux s'étala sur son visage. Il se retourna donc vers Shikamaru avant de jubiler:

- Je le savais ! Je le savais !

- Tu savais quoi, Naruto ? soupira Shikamaru en se promettant de tout faire pour pouvoir déménager au plus vite vers un endroit désertique où il aurait enfin la paix.

- Que vous finiriez ensemble ! répondit le jeune homme comme s'il s'agissait d'une évidence.

- On n'est pas ensemble ! protesta Temari d'un ton qu'elle voulait persuasif.

- Mais oui, acquiesça Naruto, moqueur. Tu es venue de Suna juste pour dormir chez lui... Et lui préparer son petit déjeuner. Mais vous ne sortez pas ensemble, hein ?

Puis, il ajouta d'un ton hilare:

- Non mais à qui tu veux faire avaler une histoire pareille ?

Jugeant que l'heure n'était pas aux démentis de ragots, Shikamaru empoigna le jeune homme par le col de son éternelle combinaison orange et le mit dehors avant de refermer la porte, à double tour, histoire de pouvoir enfin déjeuner en paix.

- Tu vas le laisser colporter n'importe quoi dans tout le village ? lui demanda Temari, étonnée.

- C'est le ninja le plus têtu que je connaisse, expliqua Shikamaru. Plus tu perdras ton temps à essayer de lui faire entendre raison, plus il sera convaincu d'avoir visé juste. C'est galère, je sais, mais c'est comme ça.

La jeune femme haussa les épaules. S'il se fichait de ce que pensaient les gens de son propre village, alors elle devrait s'en moquer éperdument. Après tout, il n'y avait aucune chance pour que cette stupide histoire parvienne à Suna...

- Tu ne m'as toujours pas dit ce qui t'amène ici ? Gaara t'a confié une mission ? lui demanda subitement Shikamaru.

En entendant le nom de son frère, le jeune femme se rembrunit instantanément. D'une voix étrangement froide, elle rectifia :

- Kazekage-sama. Et ça ne te regarde pas.

Le jeune homme ne broncha pas. Il savait pertinemment qu'il venait de mettre le doigt sur quelque chose, même s'il ignorait encore sur quoi. Il savait aussi que ce n'était pas le moment d'insister. Il aurait bien le temps de découvrir plus tard ce que Temari faisait à Konoha et pourquoi elle semblait si... furieuse à l'égard de son frère. Il se réinstalla donc à table et commença à manger, en jetant de rapides coups d'oeil, à intervalles réguliers, vers la jeune femme. Elle semblait plongée dans de sombres pensées. Sans crier gare, faisant presque sursauter Shikamaru, elle se leva et lui lança d'un ton neutre:

- Dépêche-toi, il faut y aller.

Le jeune homme regarda avec regret la tartine qu'il n'avait même pas terminée et ne put retenir un soupir.

- Tu te lèveras plus tôt la prochaine fois, siffla-t-elle en guise d'excuse.

- Finalement, je retire ce que j'ai dit, soupira le jeune homme. Tu es au moins aussi chiante que je le pensais. Et quelque chose me dit que je suis loin d'avoir tout vu...


OoOoO


- Vous êtes en retard, constata Tsunade en regardant les quatre ninjas qui se tenaient devant elle.

- Pardonnez-nous, Tsunade-sama. On a du attendre Temari et Shikamaru, expliqua Ino en lançant un regard meurtrier au jeune homme. Connaissant ce dernier, il a certainement trop traîné au lit.

- J'ai pourtant fait ce que j'ai pu pour le presser un peu, précisa Temari sur le ton de la plaisanterie.

- Je vois, soupira Godaime en observant le jeune shinobi.

Il restait impassible et lointain, comme à son habitude, comme si rien ne le touchait. Depuis la mort d'Asuma, il ne semblait pas avoir beaucoup changé mais elle savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Il avait besoin de quelqu'un pour le remuer, pour le forcer à avancer et à progresser. Ino et Chôji le soutenaient, oui, mais ce n'était pas suffisant. Ils étaient trop proches, trop intimes, trop soucieux de préserver les liens qui les unissaient pour être véritablement sincères. Elle en était sûr, ces deux-là étaient prêts à beaucoup pour aider leur ami mais pas à lui dire que s'il continuait comme ça, il ferait honte à la mémoire de son senseï. Le regard de Tsunade se fixa alors sur Temari. Elle, elle était capable de le faire. Mais peut-être avait-elle déjà assez d'ennuis comme ça? Peut-être que ce n'était pas le moment de lui rajouter une charge supplémentaire?

Le discret toussotement d'Ino tira Tsunade de ses pensées. Elle secoua la tête, pour se concentrer sur le problème actuel, et commença .

- J'espère que votre dernière mission vous a ouvert les yeux. Une équipe de trois ninjas est par nature incomplète. J'ai laissé cette situation perdurer par faiblesse. Je pensais que vous pouviez faire face à n'importe quelle situation. Je me suis trompée.

- Ce n'était pas un mission de rang C, contrairement à ce qu'on nous avait dit, protesta Shikamaru. Ce n'était pas prévisible !

- Ce sont des dangers inhérents à la vie d'un ninja, répliqua Tsunade. Si tu n'es pas capable de les accepter, oublie cette voie !

Le jeune homme serra les poings. Tsunade-sama avait raison et il le savait mais ça ne rendait pas les choses plus faciles à accepter.

- Si vous aviez été quatre, vos vies n'auraient pas été mises en danger. Temari complètera votre équipe le temps de son séjour à Konoha. Ensuite, je me chargerai de vous trouver un coéquipier permanent.

Tsunade-sama ne laissait place à aucune contestation. Shikamaru releva la tête et, sans crier gare, sortit du bureau de l'Hokage. Il le fit en silence, sans même claquer la porte, comme une muette protestation, une ultime révolte. Asuma-sensei...

Godaime soupira avant de tendre à Ino leur ordre de mission. Une fois que la jeune kunoichi s'en fut saisi, elle ajouta :

- Rejoignez-le et faites-lui entendre raison. Temari vous rejoindra dans quelques minutes...

Ino acquiesça et sortit à son tour du bureau, suivie de près par Chôji. Les deux coéquipiers avaient tous les deux adoptés une expression neutre mais on lisait clairement l'incertitude dans leur regard. Lorsque la porte fut refermée et que les deux kunoichis furent seules, Tsunade prit quelques secondes pour observer Temari. Puis, elle lui demanda :

- Comment vas-tu ?

- Ca va, merci, répondit la jeune femme laconiquement, espérant ainsi montrer qu'elle n'avait aucune envie de discuter.

Godaime le comprit et n'insista pas. Elle se contenta d'ajouter:

- Tu pardonneras à ton frère. Tu comprendras qu'il a ses raisons.

- Je ne suis pas d'accord avec vous.

Tsunade acquiesça. Il était inutile d'essayer de recoller les morceaux cette fois-ci. Un peu de patience serait nécessaire avant d'arriver à quoi que ce soit.

- Je sais, soupira-t-elle. Mais ce n'est pas pour te forcer à parler que je t'ai fait rester. J'ai une mission parallèle pour toi.

Le visage de Temari perdit sa dureté au profit d'une expression surprise. Étonnée par ce changement de sujet aussi brusque qu'inattendu, elle répéta à voix basse:

- Une mission parallèle ?

- Exactement. Je ne peux te forcer à l'accepter car elle est assez... particulière. Disons que je te demande plutôt un service.

Temari acquiesça, sa curiosité piquée au vif. Elle attendit patiemment que Tsunade-sama reprenne.

- Je t'ai placée dans l'équipe de Shikamaru pour plusieurs raisons, expliqua-t-elle. Bien sûr, il te fallait une équipe tant que tu seras au service de Konoha et il y avait une place vacante dans la dix mais ce n'est qu'une heureuse coïncidence.

-Je ne comprends pas, avoua la jeune femme.

-C'est pourtant simple. Tu as combattu contre Shikamaru, tu as travaillé avec lui, tu lui as même sauvé la vie. Deux fois. Tu ne le connais pas aussi bien que ses coéquipiers mais tu as une longueur d'avance sur n'importe quel autre ninja de ce village.

- Sans compter que je me suis incrustée chez lui pour un mois, ajouta Temari en songeant que si la fin justifiait les moyens, elle y avait quand même été un peu fort.

Un petit sourire joyeux illumina le visage de Tsunade-sama à la mention de ce tour de force et cette dernière félicita la jeune femme :

- Un exploit dont tu peux être fière. Je suis prête à parier mon titre de Hokage que quand Shikamaru a quitté la maison de ses parents, il s'est juré que plus jamais une femme ne passerait le pas de sa porte.

- Trop chiante, trop galère, sourit à son tour Temari, dans une parfaite imitation de son nouveau coéquipier.

- Exactement. Tu es donc la mieux placée pour cette mission.

Le visage de Temari retrouva instantanément tout son sérieux. Tsunade poursuivit:

- Tu ne mâches pas tes mots, tu es sincère et franche. Tu es la seule qui puisse blesser Shikamaru suffisamment profondément pour le réveiller de la torpeur dans laquelle il s'enfonce et sans risquer de perdre son amitié. Tu es la seule à qui je puisse demander de mettre Shikamaru face à ce qu'il est devenu sans concession et sans pitié.

La jeune femme plissa les yeux. Elle comprenait parfaitement ce que Godaime-sama lui demandait. Mais d'autres choses restaient floues.

- Pourquoi voulez-vous le faire changer ? Je n'ai pas remarqué qu'il allait mal ou qu'il déprimait... Il m'a paru exactement comme avant. Toujours aussi flemmard et désintéressé. Toujours aussi blasé...

- Justement ! Shikamaru est un bon ninja mais, en près de quatre années, il donne l'impression d'être toujours resté le même. Il se contente du rang de Chuunin, malgré ses capacités exceptionnelles... Quant aux missions, il en fait le moins possible, de quoi gagner le minimum vital. Depuis la mort d'Asuma, il vit sans vraiment exister, il survit.

- Il a l'air assez heureux, objecta Temari.

- Peut-être même l'est-il, qui sait ? Nous réagissons tous différemment face à la solitude qui suit la perte d'un être cher. Certaines personnes vont déprimer, d'autres s'entraîner plus fort que jamais.. D'autres encore vont fuir ou culpabiliser pendant des années. En ce qui concerne Shikamaru, il a tout bonnement décidé de ne jamais remplacer le vide laisser par Asuma. Il refuse de se prendre en main et vit au jour le jour, assez heureux de sa condition, en apparence du moins. Il ne réfléchit pas au sens de sa vie parce qu'il sait très bien qu'elle n'en a pas et que s'il le faisait, il serait obligé de se remettre en question et de souffrir... Il se protège sans se rendre compte qu'il se perd peu à peu.

Temari resta silencieuse. Maintenant qu'elle y pensait, Tsunade-sama avait raison. La vie de Shikamaru n'était qu'une suite de jours sans but, sans lendemain. Rien ne le motivait. Était-ce cela, vivre ? Ou n'était-ce pas plutôt survivre ?

- Ses amis l'épargnent et je ne peux le leur reprocher. Faire souffrir un être cher, même pour son bien, c'est parfois au-dessus de nos forces. Ino s'y essaie, mais son courage flanche sans cesse. Quant à Chôji, il estime que Shikamaru l'ayant accepté comme il était, sans compromis, avec ses vices et ses défauts, c'est son devoir de faire de même.

- Je comprends, assura Temari. Mais pourquoi ne pas le faire vous-même? Vous êtes bien placée, en tant que Hokage, pour forcer vos ninjas à ouvrir les yeux...

Tsunade soupira:

- Je suis si mal placée pour lui dire d'aller de l'avant... J'ai eu tant de mal à le faire moi-même... Shikamaru est une des principales forces de Konoha et je l'apprécie mais je ne suis pas assez proche de lui pour avoir une véritable discussion. Effleurer le sujet, lui donner des ordres qu'il suivra à moitié oui... mais ce n'est pas la solution. C'est pour ça que je veux te confier cette mission.

- Ca prendra un certain temps mais je pense pouvoir le faire, affirma Temari.

Godaime acquiesça et la jeune femme comprit qu'il était temps de se retirer mais, au moment de passer la porte pour rejoindre sa nouvelle équipe, Tsunade ajouta:

- Plus tu te lieras avec lui, plus cette mission te sera difficile. Alors... fais attention.

Ce conseil sonnait comme une mise en garde aux oreilles de la jeune femme mais son visage resta impassible lorsqu'elle referma la porte. Ce n'était rien d'autre qu'une simple mission. Une simple mission qui n'était même pas dangereuse...


OoOoO


- Dis-moi, Temari, tu comptes faire à manger un jour ?

Le soir était tombé sur le village depuis bien longtemps. La journée n'avait pas été facile. La nouvelle équipe 10 avait du surveiller la frontière sud de Konoha, toute la journée durant, sous un soleil de plomb. Rester aux aguets tout en fixant un horizon parfaitement calme était l'une des missions les moins appréciées des ninjas : c'était à la fois ennuyeux et dangereux. En cas d'attaque, ceux qui faisaient le guet étaient en première ligne et devaient organiser rapidement et efficacement la défense du village. Quoi qu'il en soit, cette fois-ci, rien de notable ne fut à signaler. Ino était bien entendu furieuse d'avoir encore récolté les dernières missions restantes, les pires, uniquement parce que Shikamaru n'était pas fichu d'arriver à l'heure. Ce à quoi ce dernier lui répondit qu'elle n'avait qu'à renouveler son excellente initiative d'y aller seule et tôt... Et, une fois de plus, sa technique de manipulation des ombres lui fut très utile pour immobiliser sa coéquipière le temps qu'elle ait suffisamment recouvré son calme. Ils avaient alors pu regagner leur demeure respective, épuisés et fourbus.

- Temari, répéta-t-il en voyant qu'elle ne répondait pas, tu comptes faire à manger un jour, oui ou non ?

- Oui, demain soir, répondit la jeune femme sans lâcher son livre des yeux.

- Demain soir ? répéta le jeune homme abasourdi. Mais c'est maintenant que j'ai faim, moi !

- Ca tombe bien. C'est à toi de préparer le diner, puisque je l'ai fait hier.

Shikamaru en resta bouche bée. Puis, il soupira, en se levant à contrecœur :

- T'es dure...

- Ah, tu trouves ? demanda Temari avec un petit sourire en coin. Dans ce cas, ce n'est peut être pas le moment d'ajouter que c'est aussi à toi de faire la vaisselle, vu que j'ai du la faire à ta place la dernière fois.

Shikamaru retint de justesse le "galère" qui lui montait aux lèvres. Rester indifférent à cette fille, c'était aussi simple que de battre son père au shôgi, autrement dit pas si facile que ça. Maudissant toute la gente féminine dans son intégralité et Temari en particulier, il prépara sa spécialité : ramens instantanés et ses boulettes de viandes surgelées rechauffées. Simple et efficace.

- Calorique, rectifia Temari, comme si elle avait lu dans ses pensées, avant de renifler avec un scepticisme affiché. Tu es sûr qu'il y a au moins un élément d'origine naturelle dans ces boulettes ?

-Non, répondit le jeune homme en toute sincérité.

Ils s'installèrent à table et mangèrent en silence. Une fois qu'elle eut avalé la moitié du contenu de son assiette, Temari la repoussa et piétina les piètres talents de cuisinier de son hôte :

-Trop salé. Trop gras. Trop cuit.

La réponse de Shikamaru fusa aussitôt:

-Trop chiante.

Il débarrassa ensuite la table et fit la vaisselle pendant que Temari lisait tranquillement sur son lit. Il songea alors que si ça continuait comme ça, il finirait comme son père, chose qu'il s'était juré d'éviter depuis sa plus tendre enfance. La consigne était pourtant simple: fuir les femmes. Malheureusement, ces dernières semblaient prendre un malin plaisir à s'incruster dans votre vie sans autorisation. Et cela compliquait gravement les choses...



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