Fiction: one shot"j'aurais préféré ne pas savoir" (terminée)

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Il y a un an et demi,
Sakura perd son mari suite à une hémorragie cérébrale. Le décès de cet homme la plonge dans un profond désarroi.
Puis un jour, elle découvre que celui qu’elle avait tant aimé entretenait une relation extra conjugale.

Sakura : « J’ai longtemps repoussé le moment de trier ses affaires. Le courage me manquait. J’avais envie de tout laisser en place, surtout son bureau, installé dans la mansarde. C’était son espace perso, un lieu ou il pouvait travailler au calme. Cette pièce lui ressemblait tellement, la couleur des murs, les objets, l’odeur qui n’avait pas quitté les lieux. Rien n’avait bougé depuis son départ, c’était comme s’il pouvait revenir d’une minute à l’autre. Je n’avais pas eu le temps de lui dire a dieu et j’avais besoin de cette période de transition.
Un soir, je me suis sentie suffisamment forte pour me lancer. J’avais l’intention de tout trier et de garder quelques souvenirs pour nos filles et pour moi.
Je savais que j’allais avoir du travail, Sasuke était plutôt désordonné. Au début, j’avais envie de tout garder même des pubs sur lesquelles il avait griffonné un petit dessin. Tout d’un coup, je me suis rendu compte d’un des tiroirs était fermé a clé, j’ai été obligée de le forcer. Il contenait une pile de lettres.
J’avoue que lorsque j’ai tiré la première de son enveloppe, mes mains tremblaient. J’ai essayé de me persuader qu’il s’agissait d’une écriture d’homme. Dans ces moments-la, c’est étrange comme on essaye de se rassurer.
Mais j’ai vite dû me rendre à l’évidence ; ces lettres étaient signées Ino.
La première phrase ne laissait planer aucun doute sur la nature du lien qui unissait cette femme a mon mari ( Mon amour, le temps que j’ai passé dans tes bras hier était un pur moment de bonheur) Prise de panique, j’ai commencé a pleurer.
J’ai lu toutes les lettres.
Puis, grâce au cachet de la poste, j’ai tenté de déterminer - non sans mal – d’où ces lettres avaient été envoyées. Je cherchais un détail qui me prouverait que tout cela n’était pas vrai, ou au moins, la preuve que c’était une vieille histoire ou une aventure sans importance.
Malheureusement, le timing et le contenu des lettres prouvaient le contraire.
Ino évoquait des rendez-vous. Rien, dans ce qu’elle lui écrivait, ne laissait entendre que c’était une relation uniquement basée sur le sexe.
Il me restait un dernier espoir ; celui que cette femme ait pris ses désirs pour la réalité.

Après cette découverte, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.
J’était déchirée entre des sentiments extrêmes : la colère, la peur, le chagrin et une immense incompréhension.
Je n’avais pas arrêté de pleurer ces dernier mois, et j’avais perdu 15 kilos suite au décès de Sasuke. J’avais puisé dans la force qui me restait pour veiller au mieux sur nos deux filles.
Et soudain, j’apprenais que notre amour n’était pas si réciproque que ça et que le cœur de mon mari battait pour cette femme plutôt que pour moi. J’étais ravagée par la tristesse. La seule chose qui m’avait permis de tenir le coup depuis la mort de Sasuke, c’était nos souvenirs communs.
Le matin suivant, j’ai conduit mes filles à l’école. Puis j’ai téléphoné à Tenten que je considérai comme ma sœur. J’avais besoin de me confier a quelqu’un. En réalité, je n’avais qu’une envie que Sasuke réapparaisse, pour lui crier ma colère et qu’il tente de se faire pardonner. J’aurais eu besoin d’entendre de sa bouche que cette aventure ne représentait rien a ses yeux. Que j’étais celle qu’il aimait. Ma sœur (Tenten) était aussi abasourdie que moi.
Elle nous voyait comme un couple uni et ne comprenait pas comment il avait pu mener une double vie pendant un an sans que je m’en aperçoive.

Je pense que suite a cette discussion, j’ai littéralement été déconnectée de la réalité pendant toute une semaine.
J’ai confié les enfants à ma mère, elle n’a posé aucune question. Elle savait qu’a certains moments, le chagrin m’empêchait d’assumer mes responsabilités de mère. Durant ces quelques jours, je n’ai pas cessé de penser a cette femme. J’ai pleuré, crié et écrit des lettres à Sasuke.
Parfois teintées de haine ou de colère. Je me détestais.
J’ai fouillé toute la maison à la recherche d’autres preuves. Le répertoire téléphonique de mon mari ne mentionnait aucune Hinata. Je n’ai trouvé aucune trace de lettres qu’il aurait pu lui écrire, ni de photo de cette femme mystérieuse. J’ai tenté de me souvenir d’un éventuel changement de comportement de Sasuke qui aurait pu me mettre sur la voie. Avant son décès, il avait justement reçu une promotion. Il devait donc travailler le soir et avait fréquemment des réunions après les heures de bureau. Je me suis évidemment fait des films à n’en plus finir.
Comment aurait-il pu en être autrement ? Je me sentais stupide. J’en arrivais à douter du lien qui m’avait uni à mon mari. L’infidélité est grave en soi ; ne se rendre compte de rien est tout aussi préoccupant. Je me disais que j’avais peut-être une part de responsabilité dans tout ça.
Je n’avais sans doute pas été suffisamment présente pour lui. Je lui avais sans doute fait trop de reproches au sujet de ses longues journées de travail ou de ses chaussettes qui traînaient toujours partout.
J’avais des milliers de questions mais aucune réponse.
Après une semaine Tenten est venue me voir. Elle m’a convaincue de prendre un peu de recul par rapport a cette histoire. Elle avait connu Sasuke comme étant un chouette gars et un bon père. Certes, il avait été infidèle. Mais selon elle, je devais accepter que la perfection ne fait pas partie de se monde. Elle a tenté de me persuader de me concentrer sur nos beaux souvenirs. Même si cette histoire avec Hinata avait compté dans sa vie, Sasuke était resté à mes côtés, malgré tout. Elle avait raison, mais je n’arrivais pas à m’en convaincre. Je me sentais détruite. A part avec Tenten, je ne voulais parler de cette histoire a personne.
C’était trop humiliant. J’avais, en revanche, beaucoup de mal à cacher la vérité a mes filles. Depuis la mort de leur père, j’avais toujours totalement sincères et ouverte a leur égard. Nous avions beaucoup parlé de leur papa. Mais cette vérité-la, je ne pouvais pas la partager avec elles. Ce mensonge augmentait mon sentiment de solitude. Une grande photo de Sasuke trône au milieu du salon.
Après son décès, mes filles et moi avions créé une série de petits rituels. Le dimanche soir (un jour qui nous rendait particulièrement triste), nous racontions une anecdote liée au passé ou nous feuilletions de vieux albums photos. Dans ces conditions, il me semblait difficile de révéler la vérité à nos filles et de leur annoncer, tout de suite, que leur père était un salaud. Je me remettais en question : « Quelqu’un d’aussi aveugle que moi pouvait-il être une bonne mère ? »
Aujourd’hui, je ne sais toujours pas où j’en suis. Il m’arrive d’être capable de penser à Sasuke sans faire immédiatement le lien avec cette autre femme. C’est déjà une belle victoire. Je sens toutefois que je suis encore loin d’être débarrassée de cette obsession. J’ai bien peur de vouloir un jour voir cette Hinata et même peut-être lui parler.
Je n’en suis pas encore la. Sans mes filles, je ne me vois plus de raison de vivre. Mais je sais que chacun peut avoir en lui la force intérieure plus grande qu’il ne l’imagine.
Je ne désespère pas de voir un jour le bout du tunnel ! »


Voila la fin de se one shot j’espère que sa vous a plus, laissez un com et merci a tous ^^





bin voila j'espère que sa vous a plu et de plus que vous avez bien compris l'histoire ^^
merci a tou seux qui ont lu cette fic

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