Fiction: Malgré tout ce qui nous sépare (terminée)

Leurs villages sont ennemis. Ils sont adversaires, puis alliés. Leurs caractères sont opposés. Elle dynamique, et fière. Lui fainéant, et extrêmement intelligent. Dans un monde comme le leur, où l’on marche aux côtés de la mort tous les jours. Comment leur relation évoluera-t-elle ? Temari/Shikamaru
Romance | Mots: 1710 | Comments: 5 | Favs: 9
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misslilie (Féminin), le 19/11/2008
J'aime bien mettre en avant les ninjas de Suna en ce moment



Chapitre 1: Malgré tout ce qui nous sépare



Malgré tout ce qui nous sépare


Le village de Suna.

Entouré par des langues de roche naturelles, protégeant ainsi les habitants des attaques, et des tempêtes de sable qui font fureur dans la région.

Les bâtiments en terre séchés, écrasés par le soleil vengeur, se fondent dans le paysage aride.

Pas un bruit à cette heure, aucun habitant sensé ne se risquerait à sortir dehors, alors que l’astre lumineux est à son zénith.

Au cœur de ce village, un bâtiment se dresse, plus imposant que les autres, semblant défier les rayons meurtriers de cette boule de feu qui le toise là-haut.



C’est le bâtiment principal, là où toutes les décisions politiques et militaires sont prises, dans une des ailes secondaires, à l’intérieur d’une chambre agréablement fraîche aux murs clairs, une belle blonde grommelle des phrases sans sens, visiblement contrariée.

Vêtue comme la plupart des habitantes du désert, un immense éventail dans le dos, la jeune fille prépare un sac de voyage.

Après un long moment de recherche infructueuse dans son armoire, elle s’assoit finalement, lassée, sur le lit moelleux aux draps de soie bleue en soupirant.



Cette mission serait un désastre.

Son équipe devait participer à l’examen chunin qu’organisait Konoha, arriver jusqu’à la troisième épreuve, puis trahir le village de la feuille en l’attaquant avec leur allié de l’ombre, Otto.



C’était plus une mission d’infiltration au départ, cela ne posait aucun problème, sauf si on y rajoutait un élément.

Un des membres de son équipe, en l’occurrence son frère cadet.



Gaara.

Un rouquin aux yeux turquoise cernés de noir, qui a la particularité d’être le jinchuriki du démon du sable, Shukaku.

Celui-ci lui permet d’utiliser le sable comme arme, le rendant pratiquement invincible.

Mais chaque don à un prix, le possesseur de ce démon ne peut se permettre de dormir sans risque de laisser Shukaku prendre le contrôle de son corps.

Gaara est donc instable, rejeté par tout le monde durant son enfance, il obéit désormais aux demandes du démon, avide de sang et sans aucune pitié, il tue toutes les personnes croisant son chemin.



Toute la stratégie de cette mission repose sur Gaara, l’Arme du village de Suna, mais personne ne peut prévoir ses réactions à l’avance, il peut tout faire échouer, c’est du pur suicide.

Surtout que les relations entre Gaara et son frère, Kankuro, un grand brun au visage maquillé, brillant marionnettiste, sont très tendues.

C’est donc Temari qui doit jouer les médiatrices entre eux deux.

Le tournoi durerait au minimum deux mois.

Cette situation allait être insupportable.







Des kilomètres plus loin, dans le village de Konoha, une équipe s’entraînait durement sur un des terrains verdoyants prévus à cet effet.

Loin de la sécheresse aride de Suna, le village de la feuille porte bien son nom.

Entouré de forêts abondantes comme Suna l’est de sable, la vie bat son plein à toute heure du jour et de la nuit.

Un combat faisait rage sur le terrain d’entraînement.

Un véritable boulet humain fonçait sur une jeune fille blonde aux yeux bleu pale qui semblait perdue.

Alors qu’elle allait se faire écraser, l’une des personnes assise sur le côté fit quelques signes, et le boulet s’immobilisa.

L’auteur de cette prouesse était un jeune homme brun à la coiffure étrange, et au visage constamment lassé, il accompagna son action d’un « galère » ennuyé, avant de suivre le deuxième homme qui se dirigeait vers le lieu du combat.

Leur sensei, nommé Asuma, brun, une cigarette allumée au coin des lèvres, expliqua à la blonde, qu’il appela Ino, où était son erreur.

Pendant ce temps le boulet avait repris sa forme normale, celle d’un petit gros aux joues joufflues, un paquet de chips entamé dans les mains, se goinfrant joyeusement.

- Dis donc t’aurais pu y aller plus doucement Choji, grommela le brun ennuyé, t’as bien failli l’écraser.



Le dénommé Choji répondit difficilement, la bouche pleine, que de toute façon il n’aurait pas fait de mal à Ino.

Avant que Shikamaru puisse répondre, Asuma les prévint que l’entraînement était terminé.

Ino en profita d’ailleurs pour foncer sur Choji et lui hurler qu’il aurait pu la tuer.

Rien d’inhabituel en quelque sorte.







L’examen Chunin avait commencé, la première épreuve s’était déroulée sans difficulté, Gaara, Kankuro et elle-même s’entraidant sans problème.

Il y avait néanmoins eut un accrochage entre ses deux frères dans le forêt, mais la blonde avait réussi à calmer le jeu, du moins temporairement.

Ils étaient maintenant autour de l’arène où se disputaient les éliminatoires.

Plusieurs genins avait prouvé leur supériorité, mais là, c’était son tour.



La blonde se dirigea au cœur de l’arène, le regard fier, et confiant.

Son adversaire était une jeune fille, un peu plus jeune qu’elle, aux cheveux chocolat retenus par deux macarons.

Son air déterminé tranchait avec celui confiant de Témari.

Le combat débuta, dès les premières attaques la kunoichi de Suna sut qu’elle gagnerait facilement, et ce fut le cas.

En quelques minutes la fille, appelée Tenten, fut mise au tapis, affirmant la force des ninjas de Suna sur ceux de Konoha.

Mais le village de la feuille prouva sa valeur durant le combat de Gaara.

Ce Lee, faillit vaincre le jinchuriki prétendu invincible mettant ainsi leur mission en péril.

Après ce combat Temari prêta plus d’attention aux membres de Konoha, histoire de ne pas se laisser surprendre par leur force une fois de plus.

Et c’est à ce moment qu’elle le remarqua.

Ce brun bien bâtit à l’expression ennuyée.

Au début elle ne lui accorda que peu d’importance, le mettant à la même hauteur que les autres, puis elle le trouva pathétique, quand il dit en tremblant à la ninja du son qu’elle avait promis de ne pas lui faire de mal.

Mais sa toute dernière impression fut de l’admiration, il avait réussi à vaincre son adversaire par la ruse, grâce à sa comédie de ninja effrayé.

En réalité, il était beaucoup plus fort qu’il ne le laissait croire.



Quand elle apprit qu’il serait son adversaire lors de la toute dernière épreuve, elle s’entraîna d’arrache pied ne voulant pas se laisser avoir par ses talents de stratège.



Mais malgré tout, elle se fit avoir, il la battit avec une facilité déconcertante, renforçant son admiration vis-à-vis de lui, en fait, elle savait qu’il serait toujours beaucoup plus fort qu’elle.



Mais la nouvelle mission qu’on leur confia fut une aubaine pour elle, car malgré leurs disputes, et leurs piques continuelles, Temari appréciait grandement le flemmard, son flemmard.

Grâce à cette mission de secours, elle put revoir Shikamaru, et lui montrer sa puissance.

Un sentiment étrange lui étreignit le cœur lorsqu’elle discerna du respect teinté d’admiration dans son regard chocolat.

L’admiration se transforma en un sentiment plus puissant.



Leur plus grand rapprochement eut lieu à l’hôpital, lorsque Shikamaru attendait, désespéré, des nouvelles de ses amis qui étaient dans un état critique.

La blonde partagea sa douleur, et fit tout son possible pour le réconforter à sa manière, à lui faire accepter son devoir en tant que ninja, ce jour-là tout changea pour Temari, lorsqu’elle s’aperçut qu’elle ne désirait qu’une chose, se blottir dans les bras de Shikamaru Nara.





Malgré son attirance pour le géni de Konoha, sa fierté l’empêchait de faire un geste tendre envers celui qu’elle aimait.

Durant plusieurs années, la situation resta la même, une amitié taquine, pleine de piques amicales.





Pendant les deux années d’entraînement de Naruto, qu’il effectuait en compagnie du sannin légendaire Jiraya, Temari et Shikamaru furent désigné comme ambassadeur, leur permettant de se voir de plus en plus souvent.

Chacun prenant plaisir à montrer les merveilles de son village à l’autre.



On les voyait toujours ensemble, que ce soit à Suna où à Konoha.

Les deux protagonistes disaient, l’un blasé et ennuyé, l’autre taquine et moqueuse, que c’était à cause de leur nouveau statut, même si ils ressentaient tout deux une douleur diffuse au creux de l’estomac lorsque l’autre niait fermement un quelconque lien entre eux.





Mais cet équilibre précaire flancha.

Le manipulateur d’ombre perdit son sensei, Asuma, durant une altercation avec l’akatsuki.

Le jeune homme fut brisé, et tua sans remord les responsables de cet assassinat.



Mais maintenant, après l’avoir vengé, il se trouvait là, assis en haut du plus grand immeuble de Konoha, en train de ressasser ses pensées noires sous le ciel étoilé, quand une silhouette fine prit place à ses côtés.

Il reconnut immédiatement la personne assise prés de lui.

Elle seule portait ce parfum sauvage, et envoûtant, évoquant immanquablement sa personnalité tonique et farouche.

Il ferma les yeux se concentrant sur cette odeur, alors qu’elle le regardait, une lueur triste dans son regard sombre.

Aucune parole ne fut échangée pendant un long moment jusqu’à ce que Temari n’en puisse plus :

- Shika, chuchota-t-elle.



Le flemmard tressaillit, Temari ne l’ayant jamais appelé par son surnom, mais répondit tout de même :

- Tu veux me frapper pour que je réagisse Temari, comme la dernière fois.



Malgré sa boutade, la blonde vit à quel point il était malheureux.

Il tira, d’ailleurs, une bouffé de sa cigarette, vieille habitude d’Asuma qu’il avait reprise à sa mort.

La kunoichi de Suna resta silencieuse sachant qu’il poursuivrait si il le voulait, ce qu’il fit :

- C’est tellement dur, tu vas me trouver stupide mais j’ai l’impression d’être seul.



Temari se dégoûta de profiter de la faiblesse du jeune homme, mais son attirance fut la plus forte, elle se colla contre lui, prit son menton entre ses doigts fins, et tourna son visage vers le sien :

- Te sens-tu vraiment seul Shikamaru ? Murmura-t-elle.



Des sensations nouvelles parcouraient son corps, son visage était si proche, et ces mots le troublaient plus que tout, dans un sursaut d’envie, poussé par le chagrin, sa présence enivrante et son amour si longtemps réprimé, Shikamaru se jeta à l’eau :

- Je ne suis pas seul quand tu es là fille galère.



La blonde eut un sourire, et leurs lèvres se frôlèrent légèrement avant de se retrouver dans un chaste baiser.

Quand ils se séparèrent enfin, le génie fit basculer la blonde sur le sol froid, avant de l’embrasser tendrement.

Cette nuit là, seule la lune fut témoin de leur passion commune, et la jolie blonde se jura de faire sourire son futur amant, celui qui avait ravi son cœur Shikamaru.


Fin



C’est la première fois que je fais un one-shot sur ce couple alors j’espère que vous avez apprécié.

Les avis, les critiques, et les encouragements sont les bienvenus.

Kiss Misslilie




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