Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Setsujoku no mugi...

Il trouve le bonheur en exil, mais il s'exil de son exil, il perd alors le bonheur. Il pense à elle, la femme qui lui a tout donné, jusqu'à sa vie... Il retourne alors là où il a vu le jour, sans avoir retrouvé l'esprit. Tourner la page ou pouvoir prêcher ? Ou tout simplement de pouvoir se rattraper, il le découvrira en temps voulu, quand il sera de retour chez les ninjas...
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance / Spirituel | Mots: 39510 | Comments: 30 | Favs: 35
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Nerwan (Masculin), le 16/11/2009
Et bien voici le sixième chapitre. C'est le fin de l'arc "Pays des blés" avec le suivant. En somme, les deux chapitre avenir feront dénouement de l'arc, et introduiront une nouvelle histoire.
J'espère que ce chapitre vous plaira, bonne lecture aux nouveaux lecteurs comme aux anciens, et heu... Je le dédis à qui celui-là ? Allez ! A la gloire de WoN !




Chapitre 6: L'inconnue aux cheveux d'ambre...



Le soleil était haut dans le ciel. Gaara n’en revenait pas. Il avait plu pendant sept jours et sept nuits, et ce matin là, il avait aperçu un ciel sans nuage. Un ciel d’un bleu qu’il n’avait jamais vu, ou très peu. La fin de l’après midi arrivait, et Gaara n’avait pas vraiment envie de travailler. Il décida d’aller se dégourdir les jambes. Bizarrement, dans le palais, il n’y avait aucun bruit. Cela l’avait choqué au début, mais il s’y était fait. Il passa dans la grand-rue, humant l’air chaud et frais à la fois, celui du désert, puissant et rêveur. Il regardait non sans curiosité et amusement, le marché. Les passants se retournant à son passage, en lui faisant de grand sourire et des signes de mains, auquel il y répondait, mi enjoué mi distrait. « Bonjour Kasekage-sama ! » ; « Salutation Sabaku-san ! » que les passant lui disaient. Et oui, il était aimé de son peuple, car lui les avait aimé, et s’était battu pour eux, mainte fois dans mainte guerre. De son statut d’homme sanglant et immoral, il était passé de ninja responsable, ordonné, respectueux. Il était tombé amoureux de son élève, et cela faisait cinq mois que celle-ci était sa femme, et attendait son fils.

Oui en effet, la nouvelle avait fait ébullition chez les admiratrices du Kage du vent, mais le fait de le savoir père d’un enfant avait encore renforcé sa carrure, et son charme. Par delà cet amour, Gaara avait appris qu’il était le dépositaire d’un pouvoir des ancêtres de sa famille maternelle. Le contrôle du sable, et avec tant de facilité, était tout sauf normal. Ce pouvoir était héréditaire, et il l’avait appris depuis peu. En faisant un enfant à Matsuri, il venait de recréer le clan No Sabaku. Quel choc cela lui avait fait, mais jamais il y a dix ans, il aurait pensé être autant heureux. Savoir cette vie, issue de son amour pour Matsuri. Il avait pleuré de joie dans ses bras. Qu’est-ce qu’il avait changé. Tout cela grâce à cet homme. Grâce à lui. « Naruto… je ne te remercierais jamais assez… »

Ce dernier était parti un jour après l’accident. Il avait emporté avec lui son Sensei de toujours, Kakashi Hatake. Ils s’étaient retrouvés dans le bureau de Gaara, s’étaient tout pardonné. Naruto n’avait jamais été aussi jovial depuis son retour. Gaara devinait pourquoi. Il était empli d’espoir de retrouver sa femme, depuis qu’il avait en sa possession la finalisation d’une de ses techniques. Il avait alors étreint de tout son cœur le fils du croc blanc. L’émotion que ce dernier ait sacrifié sa réputation pour lui, lui avait fait pensé à Jiraya. Il s’était rendu compte tout de suite que Kakashi était pareil malgré tout ce qui s’était passé par le passé, et cette indifférence dont le blond avait été la victime. Ils étaient alors parti en riant et se racontant des blagues. Mais le plus surprenant, ce fut que, partirent avec eux les quatre de Suna. Gaara ne leurs avait pas refusé. Ils voulaient en savoir plus sur Naruto, et si le voyage durait moins de deux ans, le Kasekage pouvait leur laissé cette chance que de devenir de bons shinobis. Il comptait maintenant les jours. Cela faisait déjà un an, et onze mois. Il avait reçu une lettre comme quoi, Naruto avait ordonné aux quatre de rentrer à Suna. Ils étaient formés comme Naruto et Kakashi l’avaient voulu. Ils avaient été séparés. Les quatre de Suna étaient revenu il y a deux mois, avec une technique et une sagesse qu’il ne reconnaissait pas. Satochi, ce jeune imbécile, était devenu plus humble, et les autres n’avaient pas changés. Mais depuis, sans nouvelles.

L’affaire n’avait jamais été close à Konoha. Un sommet des Kage avait eu lieu environ quatre mois après, dans lequel ces derniers débattirent sur le cas Namikaze, comme l’avait bien dit l’Hokage, en précisant que Naruto Uzumaki, du nom de sa mère, était en fait le fils de Namikaze Minato. Les regards des Kages de Kiri, Taki, Kumo et Iwa étaient véritablement choqués. Le chef du village caché de Uzu, pays des tourbillons, avait sourit.

Village qui avait été récemment reconstruit avec l’appui du concerné de l’affaire. Car oui, Naruto Namikaze de son vrai nom, était le fils de la princesse du clan Uzumaki, étant tombé à la dernière guerre ninja. Mais l’influence que Naruto, de part son sang, avait motivé les ninjas dispersés du pays. Ils avaient nommé Naruto, Uzukage, et ce dernier avait fait, en deux mois, de Uzu no kuni la grande puissance qu’elle était autre fois. Shodaime Uzukage, Naruto Namikaze Uzumaki, était une légende depuis. Lors du sommet, l’Uzukage s’était révélé être un grand ami de son prédécesseur. Il avait avertit les Kage des grand nations que le fils de l’éclair jaune, était devenu plus puissant que son père et qu’une fois revenu, il reprendrait les rênes de Uzu no kuni. Dès lors, sachant que le soi-disant déserteur de rang S était en fait un Kage… Toutes les charges contre lui furent suspendues, pour éviter une guerre dans laquelle ils étaient sûrs de perdre. Uzu no kuni, était alliée avec Suna no kuni, qui était elle-même allié à Konoha no kuni –Bien que Konoha était vindicative par rapport à l’Uzumaki, ils seraient forcés de le soutenir, pour maintenir l’alliance avec Suna valable.. Les deux grand soutenant Uzu, rien ne pouvait être fait contre elle.

Gaara en avait été très fier. Son ami était devenu Kage. Il aurait toujours pensé qu’il serait devenu celui de Konoha. Mais qu’il l’était devenu à Uzu, par amour pour sa mère, l’avait empli d’autant de joie. Que tressaillent ceux qui oubliaient son nom, de celui qui avait établi une vraie paix, et qui était parti sans réclamer son dû, pour aller sauver sa femme. Quelle romance, et quelle histoire, pensaient-ils. Mais, tellement dans ses pensées, il n’avait pas vu qu’il était à l’entrée de son village, en train d’y sortir, par ailleurs ! Mais… Quand il croisa ce regard. Quand il tourna la tête vers ce regard, et qu’il y vit deux grands oeil d’ambre, pétillants de curiosité, et ce visage blanc presque comme neige aux traits fins, trois traits étranges sur chaque joues, son cœur sauta. Une femme, qu’il n’avait mais alors jamais vue, entrait dans son village avec un sourire magnifique. Il vint vers elle, vers cette fille, une question pendue sur ses lèvres. Qui était-elle… ? Lorsqu’elle lui répondu, le monde aurait pu mourir autour de lui, sa surprise l’en aurait rendu aveugle…

- Je m’appelle Nadeshiko…

***

Assi derrière son bureau, Gaara se massait les tempes. La jeune femme splendide devant lui, ses cheveux et ses yeux si ambre, le fixait maintenant depuis près de quinze minutes. Il ne savait pas par où commencer. Il releva alors la tête, et se mit à poser la première question. Qu’elle lui rappelle son nom. Cette dernière lui fit un sourire angélique, qui fit une chaleur au cœur de Gaara. Elle était vraiment magnifique.

- Je le répète une seconde fois. Je m’appelle Nadeshiko.

- Nom de famille ?

- Na…

Elle baissa honteusement la tête en rougissant. Elle ne devait pas le dire. Gaara ne lui laissa même pas le temps de réfléchir. Après lui avoir fait savoir qu’il était le chef de Suna et qu’il était digne de confiance, elle releva la tête, un regard déterminé se lisant dans ses yeux.

- Je m’appelle Namikaze Nadeshiko, je suis en ce moment à la recherche de mon mari. Nous nous sommes donné rendez-vous ici, dans ce village. D’ailleurs, non content de parler à un inconnu, j’aimerais savoir qui vous êtes de nom.

Gaara parut complètement choqué. Alors c’était elle, Naruto attirait vraiment de très belles femmes. Quel imprévisible homme, avoir une compagne si jolie et si fidèle… Non il racontait quoi, Matsuri était unique ! Et puis, il aimait sa femme.

- Donc vous êtes la compagne de Naruto. Dans ce cas, vous êtes la bienvenue ici. Je suis Gaara no Sabaku, ami de votre mari, et Kasekage. Si vous êtes là, il ne tarderait pas à rentrer. Mais vous laisser seule dans le désert sans aucune protection… Le désert abrite l’hostilité vous savez !

Elle se mit à rire doucement, comme pour le rassurer.

- Je suis presque aussi forte que Anata, Gaara-kun. Je ne suis pas non plus sa femme pour rien, dit-elle sur le même ton.

« Presque aussi forte ?! Si c’est le cas mon dieu ! Belle et forte, qui plus est gentille comme tout ! Kami-sama… » Nadeshiko tourna la tête brusquement, et sortit de sa poche un drôle de kunaï. Gaara le reconnu tout de suite, un kunaï balise du Namikaze. Il n’eut pas le temps de penser plus, la seconde d’après, dans un éclair jaune, deux personnes s’étreignait de toute leur force en s’embrassant dans de long soupirs de soulagement. « Naruto-chan… » avait prononcé la jeune femme sur un ton suave, presque fiévreux. La brune était dans les bras d’un homme arborant toujours ce manteau rouge sanguin, cette crinière blonde en bataille et ces yeux si bleus. « Nade-chan ! » s’était-il écrié en passant ses bras autour du cou de cette femme, de l’envelopper de ses bras protecteurs, et de l’embrasser avec beaucoup d’entrain, cette dernière se laissant faire, blottie contre lui. « Tu as l’air de chérir ta femme Naruto-kun. Je suis content, tu es enfin heureux comme jadis… » pensa Gaara en voyant ce couple angélique devant lui.

Quand Naruto remarqua enfin la présence de Gaara, alors qu’il embrassait le front de sa femme, il devint rouge de gène, en se confondant en excuse de s’être ainsi emporté, qu’il n’avait pas vu sa femme depuis deux semaines, et qu’il voulait profiter de sa peau. Puis il se confondit encore dans tout un tas d’excuse tandis que Nadeshiko le reprenait sur ces soudaines timidités quand on les surprenait à se câliner. Naruto rougit de plus belle. « Nadeshiko, tu n’es pas aussi bien placée en matière de timidité, quand Kakashi t’as surpris en tenue plutôt légère… » Elle cessa alors de suite de le réprimander avant de prendre une teinte plus cramoisie que celle de son homme. Son regard avait exprimé « un cache-moi ! » très compréhensible, alors qu’elle réfugiait sa tête dans le manteau de son homme. Il rit légèrement devant le comportement de la Namikaze. Et tandis qu’elle profitait de l’alibi de la gêne pour se blottir contre son jeune mari, ce dernier fixait Gaara. Gaara souriant d’amusement.

- Alors ta quête est-elle finie ? Souhaites tu rentrer à Uzu no kuni… ?

Naruto lui sourit, Gaara était vraiment un frère pour lui.

- Oui, je reprendrais mon poste. Mais pas maintenant ! J’ai promis à la princesse de lui faire visiter Konoha, dit-il tout heureux.

Nadeshiko releva la tête, frôlant le cou du blond. Elle eut un regard mélancolique à l’entente du titre de « princesse ».

- Je ne suis plus une princesse Anata…

- Plus que tu ne le crois ma chérie. Je suis Kage du pays de Uzu no kuni maintenant. Et puis, tu as la grâce d’une princesse, dit-il en plaçant ses bras avec plus d’emprise sur sa moitié. Bref Gaara. Nous
resterons pour la journée au village, nous partirons demain matin, quand madame Namikaze sera en pleine forme, si tant est que je la laisse dormir cette nuit… rajouta-il ironiquement tandis que sa femme s’indignait faussement.

Gaara, amusé de la dernière allusion de son frère de cœur, appela un anbu en riant, qui s’empressa de le saluer en bonne et due forme, reconnaissant l’anbu numéro un. « Conduisez Namikaze-san et sa compagne dans leurs quartiers, Sempai. » avait gentiment indiqué le Kage avant de voir disparaître son ami, Nadeshiko dans ses bras

Le soir ne tarda pas à venir. Une personne frappa à la porte de leur appartement, les prévenant que Gaara les attendait avec des amis. Naruto se réveilla d’une longue sieste. Il n’avait pour aucune envie du monde de quitter en ce moment, ce lit. Il avait ouvert les yeux au son de la voix, et s’était découvert sa tête posée sur la poitrine dénudée d’une certaine femme à la chevelure châtain, qui dormait apparemment mieux que lui. Il résista à l’envie de l’embrasser, voyant le corps dénudé de sa compagne, qui n’était qu’a lui… Discrètement, il parcourut les formes de sa femme, sans la réveiller, la faisant légèrement soupirer d’aise dans son sommeil. Il l’embrassa sur le front. Quelle sensation, elle était douce, sa femme. Il se redressa, et s’étira, baillant à s’en décrocher la mâchoire. La larme à l’œil, il décida
de lever son corps nu jusqu'à la salle de bain, où il s’éclipsa doucement pour y faire un brin de toilette.

Peu après, une Namikaze ouvrit les yeux en entendant le son d’une douche dans une petite salle, à côté. D’un sourire malicieux, elle se leva et retira le peu de vêtement qui lui restait, se posant un temps devant la glace pour observer la nudité de son corps, détaillant chaque partie, se tâtant avec précaution. Elle en était fière de ce corps qui rendait si amant la personne qu’elle idolâtrait. Après avoir fait glissé ses mains le long de ses formes, en souriant, elle s’enticha d’aller occuper un certain blond de son cœur une arrière pensée -pas particulièrement très digne- lui titillant l’esprit. Maintenant que sa noblesse ne l’empêchait de se comporter en amante, en comptait bien rattraper ce qu’ils n’avaient commencé à avoir qu’à Entaka, la veille de sa destruction.

La porte s’ouvrit alors, quelques minutes après, sur deux jeune gens, au milieu d’un grand couloir totalement désert. Se tenant la main, ils descendirent en direction des salles à manger, lavés et sereins. Ils prirent l’escalier, estompant la fatigue avant d’entrer dans la salle. Naruto, dans un élan « désespéré » et espiègle, fit un dernier baiser à sa tendre épouse, prétextant qu’il n’aurait plus l’occasion d’en faire avant la fin du repas, elle lui répondit d’un radieux sourire, et ils s’engouffrèrent dans la salle adjacente.

Gaara leur avait parlé d’une femme à l’allure svelte, timide et fragile. Ils ne pensaient pas que ces mots allaient si bien à la description de « Mademoiselle Namikaze ». Naruto, tenant la main de Nadeshiko, venait d’arriver dans la salle, saluant d’un revers de main les personnes présente. Il fut surpris d’ailleurs de reconnaître les personnes présentes dans la salle. Elles étaient au nombre de six, entourant une table très basse rectangulaire, à hauteur de genoux, à laquelle présidait Gaara. Gaara qui, d’une humeur très joviale, avait invité Naruto et Nadeshiko à s’asseoir. Naruto aperçut alors le couple Nara, Temari et Shikamaru, qui les saluèrent énergiquement. Il y avait Matsuri et Kankûro no Sabaku, la femme et le frère du Kasekage. Et bien sûr, Kakashi Hatake, qui fit un « Yo ! » très chaleureux en apercevant le couple Namikaze. Il était revenu rapidement de Uzu pour les retrouver ici. Naruto s’installa à l’autre extrémité de la table, Nadeshiko à sa gauche.

- Bonjour à vous six, les amis, prononça calmement, mais avec émotion, l’Uzukage.

- Bonjour, renchérit sa femme, une touche de timidité dans sa voix.

Shikamaru, avant que la restauration ne commence, avait opté pour un petit apéritif, histoire de discuter, et de faire connaissance avec cette ravissante demoiselle. Naruto, joyeux, fit les présentations du couple Nara, puis de Kankûro no Sabaku en passant par Gaara et sa femme, Matsuri no Sabaku. Puis présenta son amour à ses amis.

- Alors comme ça, vous êtes Nadeshiko dont nous a parlé Naruto ? s’exclama de vive voix Temari, un sourire pétillant.

Ce n’était pas vraiment une question, juste une affirmation ; La Namikaze étant encore distante par rapport à eux lui répondit d’un timide hochement de tête et d’un gentil sourire. Par la suite, Kankûro, épargnant la pauvre jeune femme, reprit Temari en lui disant de ne pas être entreprenant avec la femme de Naruto, cette dernière devant être assez fatiguée de son voyage. Ne voulant pas entamer un conflit « fratricide » contre son débauché de frère, Temari porta son attention sur Naruto, en lui posant une question, qui finirait vite centre de discussion.

- Naruto. Tu nous avais pourtant dit que ta femme était vraiment morte. Comment se trouve-t-elle devant nous… ? avait alors demandé la kunoichi.

Par réflexe, Nadeshiko s’était approché de Naruto, et voyant sa détresse, il l’avait prit dans ses bras en déposant un doux baiser sur son front.

- Et bien. Nadeshiko-chan était vraiment décédée.

Devant l’incompréhension de ses amis, Naruto prit son inspiration.

- Je vais vous expliquer brièvement. Libre à vous par la suite, de me croire ou non. Nadeshiko a été assassinée il y a un peu plus de deux ans. C’est à l’aide d’une technique de réincarnation majeure que j’ai rendu la vie à ma femme. Pour résumer, j’ai invoqué « Le Shinigami » et je lui ai contraint de me rendre ma femme.

Les yeux furent exorbités.

- Pour tout dire, ça n’a pas été simple. Dans sa colère, il m’a laissé une belle cicatrice.

Kakashi fronça les sourcils. Alors voila d’où venait cette profonde entaille parcourant de son épaule droit à son bassin.

- Pour exécuter ce jutsu, il me fallait un côté plus noir même que la mort ! J’ai remercié plusieurs fois Kyubi sur ce coup ! Il se fait bien docile des fois, et puis, il ne détestait pas Nadeshiko, question d’aubaine. Mais il ne fallait pas que cela. Il fallait aussi des vies humaines. Et pas qu’un peu. A part toi Kankuro-san, et vous Matsuri-san, je pense que vous êtes tous au courant de l’examen Genin d’il y a deux ans. Et bien, ce jour-ci, j’ai emporté les dépouilles de Danzou et ses mécréants. Pas inutilement, car il m’ont servi pour reprendre l’esprit de Nadeshiko. Je les ai offert au Shinigami. Satisfait, il m’a rendu l’esprit de ma femme. J’ai retrouvé par la suite… La dépouille de Nadeshiko que j’avais envoyé au mont Myouboku. En combinant sa dépouille, mon chakra, celui du Kyubi, et son esprit, je lui ai redonné vie avec la finalisation d’une technique, qui était principalement tirée d’une théorie de mon père. Non seulement je lui ai rendu la vie, mais je lui ai donné la même force que je possède. J’aurais préféré qu’il en soit autrement, mais maintenant, Nadeshiko dispose d’un pouvoir très grand. Elle a en elle le chakra de Kyubi. Comparé à ma quantité de chakra, elle en a les trois quarts.

Captivant. C’était le mot. Le concept même de franchir les portes de la mort, et d’y revenir, c’était absolument inconcevable. Mais en plus de redonner vie, il insufflait le chakra d’un Bijuu, source de puissance incommensurable en tant que charge de vie indispensable à la technique. Il n’y avait bien que Naruto pour tenter un tel acte, acte qui n’avait jamais été finalisé, à part peut-être par des hérétique, ou le Rikôdou-sennin lui même. Orochimaru avait bien tenté de le refaire, mais il n’avait fait que transférer une âme dans une enveloppe vide de toute vie. Voué à l’échec. Shikamaru posant par la suite une seconde question, qui fit arborer la fierté sur le visage de la Namikaze.

- Tu as donné de ton pouvoir à ta femme… !?

- Oui, car je sais qu’elle sera capable de le maîtriser.

- A savoir ?

- Je l’entraîne à l’art des shinobi depuis presque huit mois. Et je suis parfois étonné d’un tel talent !

Elle rougit légèrement à ce compliment. Elle n’aimait pas que Naruto la vante.

- Tu es bien ma femme, Nade-chan, susurra Naruto à la belle contre lui.

- Je n’ai pas de mérite Naruto-chan, dit-elle comme pour s’excuser, avant d’avoir un baiser sur la commissure des lèvres.

- Bien sûr que si tu en as du mérite, tu es très forte, bien plus même que plusieurs ninjas de niveaux supérieurs. Et puis, tu es une Namikaze, s’esclaffa-t-il joyeusement. Allez installe-toi, c’est bientôt prêt.

Elle reprit place. Le repas se passa calmement, passant sur des sujets divers et variés. Gaara demanda pourquoi Naruto ne semblait-il pas au courant des agissements de Kage, alors que lui-même l’avait été. Mais Naruto lui répondit rapidement qu’il n’était resté que deux mois sur à son poste, le village était même encore inconnu des cartes et des personnes autres que les habitants du pays des tourbillons. Puis, le sujet revint alors sur l’absence de Naruto, par la question de Kankûro sur le pourquoi du départ du blond, dix ans auparavant. Réponse par énigme. « Les actes de héros sont bien souvent confondus avec ceux de criminels… » C’est sûr cette phrase que Nara Shikamaru décida d’intervenir.

- Certes. Mais cet acte inhumain que tu as fait Naruto. Certains ont pensé que tu étais sous l’emprise du démon.

- Non.

Naruto n’avait répondu simplement que par ce « Non » dépourvu de sentiment. Il n’appréciait pas Shikamaru Nara. Peut-être parce que ce dernier s’évertuais à croire que Naruto avait sa part de faute dans ce qui lui était arrivé huit années auparavant, pendant la guerre d’Oto.

- Non. Personne n’a pensé que j’étais sous l’emprise du démon. Ils étaient sous l’emprise de leur démon à eux, celui de me voir sanglant comme Pein lui-même.

Ce mot glaça d’effroi tout les gens ici, de souvenir de cet homme ayant en une attaque fait explosé Konoha sauf Nadeshiko. Elle savait qui il était, mais elle avait compris, elle.

- Les gens me voyaient comme cela depuis la naissance. Ils m’ont sans cesse détruit, sans jamais avoir de répit. En se rendant compte de leur atrocité, ils ont eu peur. Quand ils m’ont vu épuisé, tout ces ninjas qui avaient participé à ma torture, ils se sont dit, autant aller au bout de leur œuvre. Ils ont crié des atrocités sur moi, profitant du fait que je venais de détruire l’armé d’Oto. Cela s’est retourné contre moi. De plus, je n’ai jamais eu d’ami à Konoha…

Naruto regarda le plafond et soupira. Shikamaru était étonné, il ne comprenait toujours pas.

- En fait, la solitude m’a fait sortir de ma niaiserie. Que se soit toi à l’époque Shikamaru, toi aussi Kakashi. Vous n’étiez pas intéressé. En même temps, je cachais bien mon jeu, mais je ne pouvais faire autrement. Si vous n’aperceviez ne serait-ce qu’un peu de ma véritable facette, vous auriez été dégoûtés.

- Dégoûtés ? demanda Shikamaru.

- Oui ! lui affirma Naruto en souriant. Un sourire faux, mais significatif pour Shikamaru. Naruto savait dissimuler ses sentiments. Je vous dégoûtais déjà beaucoup à l’époque. Je n’étais apparemment pas très beau, avec un sens de l’honneur et de la vertu complètement ridicule, une réputation exécrable, et selon tout le monde, j’étais en plus de tout cela faible et bête ! La belle affaire… Mais bon, j’avais Kyubi en moi. Il fallait un bouc émissaire, et comme j’étais Kyubi pour eux… Heureusement que Sandaime avait encore un peu de sa tête. Au moins, on ne me tuait pas. Certains comme Hiruzen savaient que le Quatrième était mon père, et que tout ceux qui avaient attenté à ma vie avaient mystérieusement disparu.

Un silence pesant se fit, ou Gaara tentait de ne pas montrer sa colère.

- Ce n’est pas très gai tout ça ! Gaara, ne t’inquiète pas. Aujourd’hui, j’ai tout ce qu’il me faut. Les gens de Uzu m’aiment énormément, l’honneur est très important là-bas, et par dessus tout, j’ai une femme exceptionnelle…

- Mais Naruto, insista Shikamaru. Tous nos amis regrettent beaucoup ce qu’ils ont fait…

- Tes amis, pas les miens, Nara, coupa nerveusement le Namikaze, le Nara commençant à l’agacer par son obstination à croire que Naruto leur pardonnerait. Ne parlons plus de ça. Si ils veulent clamer leur innocence devant moi, c’est peine perdue. Ils m’ont trop déçu pour que je puisse l’oublier, je ne veux plus en entendre parler !

Autrefois, il aurait été recalé par ses supérieurs. Maintenant, on devait lui obéir. Il était aussi puissant que Gaara, et Shikamaru frustra de ne pas pouvoir le raisonner. Il était borné, et Temari le voyait bien, lui souriant d’un air désolé.

- Tu leur pardonneras un jour ?

- Peut-être… avait dit Naruto sur un ton entre le détaché et l’énigmatique. Mais j’en doute.

Le repas se termina une heure après. Ils restèrent bien plusieurs heures par la suite, discutant de tout et de rien, riant, se rappelant le passé sans pour autant penser à de triste événement. Les blagues très infantiles que leurs sortit Naruto rappelèrent à Shikamaru et sa femme le temps où ils étaient Genin, quand ils avaient treize ans. Cela faisait presque dix ans maintenant, ils étaient nostalgiques. Le passé avait toujours tendance à étreindre les cœurs. Après avoir passé une bonne soirée, ils se séparèrent. Les couples revinrent dans leurs quartiers, tandis que Kankûro s’en retourna chez lui, n’habitant pas ou n’étant pas hébergé au palais. Les Namikaze remontèrent dans leurs appartements.

Tandis que l’ex Princesse des blés se couchait sur le grand lit à drap bleu nuit, Naruto sortit s’accouder à la barre du balcon, fermant les yeux et se détendant en inspirant l’air frais de la nuit déjà bien entamée. Il repensa alors à la demande de sa femme de passer par Konoha. Il stressait pour elle. Il savait que Tsunade et le clan Nara feraient leur possible pour le protéger mais même avec cette diplomatie, il craignait qu’on s’en prenne à elle. Après tout, qui était aussi effrayant que la peur incarnée, si ce n’était sa femme. Mais on le sortit de son état de profonde réflexion lorsque qu’une paire de bras vint entourer sa taille dans son dos. Il se retourna alors, s’appuya contre la barre, et prit dans ses bras celle qui avait senti sa détresse. Il s’agenouilla devant elle, enfouissant son visage au regard embué de larme contre son ventre. Elle le laissa faire, Naruto avait ses moments de faiblesse. Il se laissa aller aux larmes. Il était tout puissant en matière d’expérience dans les combats, mais ses sentiments eux, n’allaient pas en ordonnée. Sa mentalité –sur la vision du pire- le faisait souvent fléchir, et les bras de sa femme étaient toujours là pour le rassurer. Toujours la tête contre son ventre, Naruto la releva vers le visage de sa moitié. Puis il posa une question.

- Nade-chan… J’ai peur. De tout ce que j’ai fait dans ma vie, le seul soutient que j’ai eu est si petit comparé à l’inconnu… Et j’ai peur. J’ai peur qu’ils s’attaquent à toi, je ne veux pas que quelque chose t’arrive, à toi.

Elle l’invita à se relever, ce qu’il fit doucement, avant de la serrer, comme ci il ne voulait pas qu’elle lui échappe.

- Naruto. Jamais rien ne m’arrivera. Depuis que je te suis semblable, as-tu déjà vu quelqu’un me tenir au respect ?

Il fit un petit sourire, rassuré. C’est vrai que Nadeshiko était maintenant une ninja. Et pas n’importe laquelle. Elle avait les mêmes attributs génétiques que lui. Sa maîtrise dans le ninjutsu et le chakra, sa dextérité, son expérience. Elle avait acquis tout cela au court de leur voyage, à l’aide de Kakashi et lui-même. Elle avait même dépassé le ninja copieur, et l’avait battu en combat singulier, faisant apparaître dans son dos deux queues de chakra, les même que celles de Naruto. Mais malgré que sa femme était aussi intouchable que lui ne l’était, les remises en question qu’il avait lui envoyaient toujours la dure réalité de cet univers shinobi, la guerre et les relations telle que la haine primaient sur l’entente et la fraternité.

Il sentit une caresse sur sa joue, et revint à la réalité. Nadeshiko le fixait d’un regard si amoureux. Il se surprenait à voir ces regards qui s’intensifiaient toujours depuis qu’il l’avait retrouvé. Elle était à lui pour la vie, c’était la seule chose dont il était certain, avec le fait qu’il mourrait pour elle sans hésitation.

- Viendrais-tu satisfaire ta tendre renarde … ? avait questionner la jeune femme en chuchotant à l’oreille de son mari, dans un petit gloussement taquin et… coquin.

Il émit un petit rire en entendant ce ton adopté des femmes malignes qui avait manie d’exciter n’importe quel homme. Aussitôt demandé, aussitôt fait. Elle se retrouvait portée jusqu’au lit dans de long baisers où le jeune homme prit le temps de lui ôter son kimono, par-dessus quelques sous-vêtement très légers. Elle eut tôt fait de se retrouver dans le plus simple appareil, avant que Naruto ne la rejoigne dans sa nudité, la dévorant de baisers et de caresse sur chaque recoin de sa peau douce qui s’hérissait à son passage, la faisant patienter par des poussées de désirs ardant. Petit jeu avant de lui donner ce qu’elle attendait avec délectation. Attente qui lui fut récompensée par une fougue incontrôlée de sa compagne… Il avait eu raison finalement, pendant une partie de la nuit, il s’occupa à écouter les plaintes de plaisirs et les appels d’amour de la déesse qui jouissait dans ses bras, et à supporter ses mains se crisper, lui griffer la peau légèrement. Oui c’était une déesse… Et non contente d’être divine, elle portait le nom de Namikaze.

« Une déesse au nom divin… » dit-il dans un murmure, fatigué. « Et une déesse perverse… ! » rajouta-t-il avec humour alors qu’elle se remettait de son bonheur intense. Elle sourit, en étouffant un petit rire. « Pervertie d’amour… » répondit-elle. Et ils scellèrent cette fusion sur un baiser passionné, avant de s’endormir, l’un contre l’autre. Naruto, étrangement, ne s’endormit que très tard cette nuit là, encore sous l’émotion d’avoir chéri sa femme, et toujours ému par l’entrain qu’elle avait en le serrant dans son sommeil. Quand il s’endormit, ses rêves furent aussi beaux que ce qu’il avait passé avec sa moitié. À croire qu’il rêvait sa vie.

***

Le soleil étant assez haut dans le ciel, les Namikaze songèrent alors à partir. Naruto fit de longs adieux à Gaara, qui furent plus difficiles qu’il l’avait espéré. Le Kasekage le prévint que Tsunade avait été prévenu de son arrivée et qu’ils étaient attendus à l’entrée par les anbus de Konoha. Il soupira, puis se dit que cela serait mieux comme ça. Et tout en marchant, ils sortirent lentement de Suna, faisant de long au revoir à leurs amis des sables. Bien qu’une certaine tension était palpable, les deux renards essayaient d’être sereins. Naruto s’approcha de la princesse, et prit la main de sa femme, pour lui faire comprendre que tout allait bien. Elle tourna la tête vers lui, surprise, et eut le droit à un radieux sourire suivi d’un fougueux baiser. Ils reprirent leur chemin sur la route, main dans la main. Puis Naruto commença à parler.

- Qu’as-tu fais ces deux dernière semaines, en entrant dans le pays du vent Nade-chan ?

Elle fit mine de réfléchir.

- J’ai entendu mon influence sur Kyubi. Grâce à tes instruction, je peux contrôler jusqu’aux trois queux. Ensuite je ne peux pas continuer, la douleur devient insupportable.

Le blond passa une main sur l’épaule de sa mie. Il l’embrassa sur la joue tout en marchant, puis leva sa tête au ciel.

- Fais tout de même attention ma chérie. Kyubi reste très instable si tu ne contrôles pas tes sentiments. Quand nous serons à Konoha, puis à Uzu, je t’enseignerais la maîtrise du démon. Avec ton potentiel actuel, tu devrais normalement parvenir à contrôler cinq à six queues.

- Tu as certainement raison… Combien arrive-tu à maîtriser de queues Anata ?

- Je les contrôle toutes. Mais la neuvième mutile l’esprit en compensation de la puissance qu’elle nous donne. Si tu ne te maîtrises pas à son déploiement, tu meurs inéluctablement. Kakashi m’a aidé ces deux dernières semaines à mieux la maîtriser en émettant plusieurs théorie.

Nadeshiko acquiesça suite aux informations de son mari. Puis le fait que Kakashi n’était pas avec eux attisa sa curiosité. Quand elle posa la question de savoir ou ce dernier était maintenant, Naruto lui répondit qu’il était aller à vitesse maximale au pays des tourbillons, pour prévenir le Nidaime Uzukage du retour de son prédécesseur à Konoha, et de son arrivée prochaine à Uzu no kuni. Nadeshiko demanda ensuite si le pays d’Uzu allait relaisser sa place à Naruto. Ce dernier lui adressa un sourire en lui promettant de lui expliquer tout à Konoha. Ils marchèrent deux jours. La fatigue se lisait un peu sur leurs visages, mais ils étaient résistants. Les portes du village furent alors en vue, ils eurent un regain de santé. Mais quel fut leur surprise en voyant l’accueil qu’on leur avait réservé. Enormément de ninja, et pas seulement des anbus… Gaara avait vraiment octroyé les grands moyens de prévention. Quel passionné celui là ! Quand il s‘agissait de son ami Naruto, le Kasekage était prêt à donner la lune !

« C’est bien lui… Il est vraiment là devant nous… »

Le Namikaze fronça les sourcils. Il n’aimait pas les accueils de la sorte. Konoha était si extravagante. Il jura…




J'espère que cela vous aura plu !

Sur les autres sites (Fanfition.fr) certains commentaires m'ont fait beaucoup réfléchir et m'ont fait remettre en question la crédibilité de mon histoire. Avec du recul, je vois que les réactions de mes personnages et leurs sentiments ont été remanié si bien qu'on a l'impression qu'ils sont immuables.
Rassurez, quand j'ai écrit mon histoire, j'ai calqué et retranscrit toute les réactions que moi-même j'aurais pu avoir, de même pour les sentiments émis.

Si vous trouvez ne serait-ce qu'un défaut dans ce domaine-ci, je vous en conjure, prevenez moi ! Pas que je sois perfectionniste... Enfin si, dans ce domaine, je préfère rester crédible ! ^^

Voila,
Bonne journée.

Cordialement Nerwan.




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