Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Setsujoku no mugi...

Il trouve le bonheur en exil, mais il s'exil de son exil, il perd alors le bonheur. Il pense à elle, la femme qui lui a tout donné, jusqu'à sa vie... Il retourne alors là où il a vu le jour, sans avoir retrouvé l'esprit. Tourner la page ou pouvoir prêcher ? Ou tout simplement de pouvoir se rattraper, il le découvrira en temps voulu, quand il sera de retour chez les ninjas...
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance / Spirituel | Mots: 39510 | Comments: 30 | Favs: 35
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Nerwan (Masculin), le 08/11/2009
Quatrième chapitre de la fiction. Des retrouvailles tendues, mais surtout, l'expansion de l'hypocrisie. Naruto va faire face à des choix difficiles, mais à la fois faciles. Sont objectif est unique. Aucun retour.

Bonne lecture les Woniens ! o/ Et a toi aussi Leara500 ! Et évidemment, vive les CrazyLaziers ! Le clan écrivain le plus tordu du site ! *love*




Chapitre 4: Que me présente-tu ? Ton avenir ou ton passé ... ?



Une mine déconfite, une autre se sentant de trop, et la dernière, détachée. Dans le bureau de l’Hokage, de multiple émotions, des nostalgie, mais avant tout, du regret. Tsunade se leva, s’approchant de celui qu’elle n’avait pas vu depuis dix ans, mais qui avait tant changé. Elle était terriblement déstabilisée, mais par-dessus tout, terriblement heureuse. Il était revenu. Elle avait une chance qu’il lui pardonne… Qu’il lui pardonne cette indifférence digne d’un paria qu’on lui avait offert. Elle s’arrêta devant lui, mais il ne la regardait pas vraiment, ou du moins, il survolait. Pour lui, ce n’était qu’un banal concours de circonstance. Mais elle savait qu’il discernait, elle s’en persuadait. Elle s’élança contre lui, se serrant contre sa poitrine. Il était devenu si grand. Elle pleura toute sa joie, et tout son regret…

- Je t’en supplie, pardonne-moi… Pardonne-moi ! Pitié… gémissait-elle. Pardonne-moi Naruto… J’ai été…

- Une mauvaise sœur, une mauvaise mère… Je sais Tsunade. Mais tout ça, je préfère le passer. Cela ne m’intéresse plus.

- Tu ne me sers même pas dans tes bras…

Naruto détourna son regard, il était bouleversé, lui aussi.

- A vrai dire, je n’aurais jamais pensé te revoir.

Elle ne dit rien, mais son cœur lui, avait entendu.

- Je me voyais déjà père de famille. Il a fallu qu’on m’enlève encore ce que j’avais.

Naruto mis ses mains sur les bras de sa mère de substitution.

- Lâche-moi je t’en pris Tsunade.

- Non ! Jamais je refuse ! dit-elle en raffermissant sa prise sur le buste du jeune homme, et en déposant sa tête contre son épaule.

La situation devint embarrassante. Mais il se résigna. Elle ne voulait pas le lâcher, et d’un côté, il comprenait, son empathie prenant le dessus. Il y avait bien une façon de lui pardonner, et puis, elle ne l’avait pas vraiment laissé tomber, elle. Elle ne s’était juste pas rendu compte de ce qui se passait. Il referma ses bras sur elle, et laissa tomber sa dureté. Il ferma les yeux ; puis la serra contre lui. Il aimait toujours autant cette femme comme sa mère, il ne pourrait jamais lui en vouloir. Il savait qu’elle était sincère, car elle ne parlait plus en temps qu’Hokage, mais en temps qu’être humain. Elle avait laissé les raisons quantifiables de son rôle, de sa venue, de tous les états d’arrestations, de poursuite et d’exécution qui pesaient sur lui. Puis, après que la situation se soit à peu près apaisée, il souleva sa tête, la regardant d’un œil plein de pitié.

- Quand ils apprendront mon retour, tu ne pourras pas me protéger Tsunade… C’est quelque chose que tu sais complètement. Je suis de rang S dans le bingo book. Je suis considéré comme un homme des plus dangereux, et par-dessus tout, je suis l’hôte d’un monstre. Quand Konoha verra mon visage à la final du tournoi, tu seras obligé de lancer tes forces spéciales sur moi pour me capturer, mort ou vif. De nous deux, tu le sais mieux que moi.

Mais elle préféra faire fie de cette option. Elle était dans ses bras, elle pouvait penser, son esprit étant lavé. Et même si la réalité frappait.

- Tu sais qu’en apprenant que je suis chef des forces de Suna, il y aura un état de guerre si je reste à mon poste, et que Suna ne me livre pas. Tu sais que je suis le centre de la destruction d’une paix, dans cette société.

- Ne dis pas ça je te l’interdis ! dit-elle relevant le visage, les larmes au yeux. Nous trouverons une solution je te le promet ! Fais moi confiance…

- J’aurais aimé aussi, Nee-chan. Mais je suis là non pour me repentir, mais bien pour tuer.

Tsunade prit peur. Non elle ne pouvait le croire, tuer quand, où, qui ?

- J’ai perdu un être qui compte plus que ma propre vie, à l’endroit d’où je viens. Si je suis là, c’est pour chercher les rouleaux des techniques interdites que Yondaime a mis au point pour la sauver, et éliminer une fois pour toute Danzou et sa vermine. Ensuite, je disparaîtrais…

- Mais…

- Non, pas de mais.

- Naruto !

- Ne me coupe pas Tsunade ! dit-il en lui tournant le dos.

Il remit son masque, et s’apprêta à sortir du bureau, laissant la Cinquième agenouillée au milieu de son bureau. Les larmes continuèrent à rouler sur ses joues. Elle ne savait même plus pourquoi elle pleurait. Elle pleurait juste pour lui. Où parce qu’elle voulait qu’il reste avec elle.

- Ecoute. La fin du tournoi Chuunin sera dans un mois, à compter de la fin des premières et secondes épreuves, c'est-à-dire, a compter d’une bonne semaine. Je logerais avec Gaara. Je préfère que personne ne sache qui je suis avant la finale. Danzou peut être très dangereux, et je ne veux pas me le mettre à dos pour l’instant. Ses ninjas ne sont pas très fort, mais quand il s’agit de coup en lâche, ils sont redoutables, et plusieurs personnes peuvent se retrouver impliquées.

Elle hocha la tête, confiante en lui. Qu’il soit là non pour elle à proprement parlé, qu’il soit là pour voler les rouleaux d’un homme qui n’était autre qu’à la fois son bourreau et son père, qu’il soit là pour éliminer des tâches dans la société, elle s’en fichait… Oui, elle n’en avait que faire. Il était là, et elle lui ferait confiance. Il les avait tous sauvé par le passé, les avait soutenu, les avait aimé. Pour cela, elle serait prête à mourir pour lui, à offrir le monde, tellement elle l’aimait. Les dernières années avant qu’il ne déserte, et même toute les années depuis qu’elle l’avait rencontré, Naruto avait été la personne la plus chère à ses yeux, et bien celle qui lui était le plus proche, avec Shizune et son ami défunt Jiraya, qui avait été le maître du jeune homme, et de son père. Elle baissa la tête, se sentant plus femme fragile que Hokage, une certaine preuve d’humilité aux yeux du Kasekage, qui voyait qu’elle se soumettait à Naruto. Par réflexe humain, qu’il avait appris très rapidement après être sorti de folie, Gaara vint s’agenouiller auprès de sa collègue, posant ses mains sur ses épaules. Elle prit l’une de ses mains, et la serra.

- Merci Gaara-kun. Tu es devenu un homme honorable toi aussi, j’en suis très fière.

- D’un certain côté Tsunade-san, remercions Naruto-kun, c’est grâce à lui que je suis comme ça aujourd’hui.

Elle rebaissa la tête.

- Ne vous inquiétez pas, Tsunade-san, Naruto vous aime énormément. Après sa défunte femme, vous êtes avec moi la personne qu’il chérit le plus. Pour rien au monde, il vous oubliera ou vous détestera.

Elle sourit, mais son esprit réagit au quart de tour.

- Sa femme ?

- Oui. Si Naruto est revenu sur ce continent. C’est parce qu’il veut ramener sa femme à la vie. Pour cela, il requiert l’utilisation de certains détails des jutsu de Feu Yondaime Hokage. Il les maîtrise aussi pour la plupart, mais l’un de ses Fuinjutsu est imparfait, et il doit le finaliser à l’aide de ceux de votre prédécesseur.

Il sourit de lassitude.

- J’espère que d’un côté, il n’y aura pas d’obstacle à cette épreuve. Si jamais un procès est ouvert pour mon gouvernement, je me devrais de déclarer les relations de paix levée entre Suna et les autres villages cachés. Ce qui entraînerais mon seigneur féodal à suivre ma manœuvre. Et ce serait inévitablement une guerre entre nous. Intérieurement, je prie pour que Naruto élimine l’anbu racine de Konoha, Danzou supprimé, les polémiques de propagande seront automatiquement cessées. Et le crime organisé contre lequel nous sommes incapable d’agir par la même occasion…

***

Restant digne, Tsunade se releva, difficilement. Soutenue par son acolyte du sable, ils se dirigèrent sur le toit du bâtiment. Ils se regardèrent longuement. Puis s’accoudèrent.

- Pourquoi autant de ninja du sable sont venu à Konoha, sans compter les Genins participant aux épreuves.

- Vous le savez, Tsunade-san. L’anbu racine de Konoha est puissante. Ils doivent d’après mes estimations compter plus d’une centaine de ninjas formés pour éliminer sans contrer les ordres. Ce sont des tueurs et des âmes insensibles. Etant donné que je vais être impliqué dans les combats, en compagnie de Naruto-kun, j’ai ramené mes plus fidèles ninjas, qui se sont portés volontaires pour aider Naruto.

Tsunade parut très surprise, d’autant plus que Gaara avait l’air d’être au courant de beaucoup plus de choses qu’elle. Elle soupira. Et répondit à ce monologue de briefing. Si elle avait compris ce que son égal lui disait, Suna était en grande partie au courant de l’existence de Naruto en temps que chef des forces spéciales de Suna, et qu’ils s’apprêtaient à attaquer une entité de leur plus grand allié. Et Gaara lui affirma.

- Vous ne craignez pas les fuites ? questionna-t-elle.

- Rappelez-vous de la guerre civile de Suna, entre mes fidèles et ceux du conseil. Cette guerre qui a été un véritable désastre pour mon village. Le pays du sable a pris conscience de l’importance de la menace que représentait tout ces conseillés corrompu. Nous les avons tous enfermé, puis exécuté. Certains autrefois, étaient même de mèche avec la lune rouge. Dorénavant, le village m’accorde une loyauté sans égal, la corruption est totalement effacée. Les autre pays n’ont aucune influence sur le mien, et par-dessus tout, il y a une volonté semblable à votre volonté du Feu.

Puis ils se turent, et regardèrent le soleil descendre à l’horizon. Ils se décidèrent peu après d’aller se promener, pour continuer cette discussion, dans la forêt du village. La politique était cruciale en ces temps de paix relative. Une paix fixée sur un accord commun, celui de détruire un pseudo imposteur du mal incarné. Ils discutèrent ensuite de la façon dont Gaara entrerait Naruto dans le tournoi, pour la finale, et ensuite, du raid sur les quartiers cachés de l’anbu racine. Tsunade promis à Gaara de lui octroyer des hommes, car la volonté du Feu en porterait volontaire. Du moins, elle persistait à le croire. Ils revinrent un peu moins de deux heures après, le soleil se couchant, et le village s’endormant.

Puis ils se séparèrent, presque à regret, car bien qu’on aurait pu en douter, ils étaient très proches. Leur affection pour Naruto et leur regret de le voir partir des années auparavant avaient contribué à les faire se connaître. Gaara déambula dans la grande rue. Ses ninjas étaient logés chez différentes personnes volontaires. Quand à lui, il se dirigeait vers la grande falaise des Hokage. Il savait qu’il y trouverait Naruto. Du temps où il était ninja de Konoha, tous savaient que le plus clair du temps le blond le passait sur la tête du Quatrième, à regarder l’horizon. Et ces rumeurs étaient fondées, son ami n’avait pas perdu son habitude. « Tu t’adaptes vite » avait-dit Gaara. « Va te faire foutre ! » lui avait répondu son ami, n’étant pas d’humeur, et détestant ce genre de remarque abusée. Gaara lui indiqua de se lever, il allait vers leur nouveau chez eux.

Il lui intima de rester calme, car ils allaient être hébergés chez la sœur de Gaara, Qui n’était autre que Sabaku no Temari, de son nom de jeune fille et ambassadrice de Suna. Mariée depuis à Shikamaru Nara, ambassadeur de Konoha et héritier du clan Nara. Ils décidèrent de le mettre lui aussi dans la confidence, car il aurait tôt fait de découvrir l’identité de Naruto. Il arrivèrent peu après au grand manoir des Nara, où une femme blonde ouvrit avec énergie, saluant énergiquement son frère, et s’affalant juste après et poussant un cri de terreur en voyant son compagnon. La chevelure blonde et ébouriffée, les yeux d’un bleu de saphir, et la peau blanche, elle avait d’abord cru voir le Yondaime. Mais quand elle vit les trois moustaches sur chaque joue, elle devina de suite de qui il s’agissait. Elle n’osa rien dire en le voyant, et peu après se furent Shikaku Nara et son fils qui arrivèrent en trombe à l’entrée. « Bon sang Tema tu fais flipper à crier comme ça ! » avait vociféré le jeune Nara, avant de redresser la tête, et des voir les deux hommes devant lui. Encore parut-il qu’il ne fut pas surpris de voir Gaara, mais quand son regard se posa sur la personne à sa droite, il fut complètement abasourdi. Et pour abasourdir un Nara, il fallait que l’évènement soit unique…

- Salut Shikamaru, la forme ? prononça Naruto d’un ton calme et posé.

- Heu… Nan, enfin… Naruto !? hurla celui –ci en se jetant sur lui, le touchant, l’inspectant, le scrutant.

Il revint devant ce dernier, les yeux exorbités, quant à son père qui lui non plus n’y croyait pas.

- J’affirme, c’est bien moi, j’ai juste un peu grandi, redit-il, en affichant un sourire gêné.

Tant est qu’il se prit un coup de poing dans la figure, et pas des moindres, sous la stupéfaction de Temari et Shikaku, qui n’avaient jamais vu Shikamaru réagir de la sorte. Il prit sa tête dans ses mains et tourna en rond.

- Non mais attends ! Tu t’éclipses durant dix longues années, et tu me fais le coup du fantôme ! Nan mais je rêves… Non. Je cauchemarde… Bon, entrez. Je pense qu’on va avoir plein de chose à dire.

Et ils entrèrent alors dans les appartements des Nara. Ils prirent la direction du salon, où Shikaku Nara se retira. Non que ce moment allait être inintéressant, mais que cela ne le concernait pas, il le savait. Ils prirent place dans les sièges, et un silence s’apposa… Mais pas pour longtemps, car Shikamaru, de tout son sérieux, fixa Naruto et lui posa une question d’une franchise sans précédent. « Naruto, une chose à savoir, pourquoi es-tu revenu… » Le ton si solennel, une larme perla sur la joue du jeune homme, qui se rappela la raison pour laquelle il était parti de Konoha, et celle pour laquelle il était revenu…

- Je ne le dirais qu’une fois… Alors écoute bien, Nara Shikamaru.

Et il parla…

***

Il ouvrit les yeux. Le réveil au fond de la pièce donnait six heures du matin. Il soupira, tout en se redressant sur son lit. Il regarda par la fenêtre. Cela faisait douze jours qu’il vivait « caché » chez Shikamaru. Ce dernier, après avoir discuté avec lui, en compagnie de Temari et Gaara, avait finalement pardonné au blond ce départ sans au revoir, et pendant si longtemps. A contre cœur, le couple Nara avait promis de cacher le retour de Naruto à ses amis. Mais comme ils étaient intelligents, ils comprenaient les enjeux. Tsunade et Gaara leurs interdirent ensuite, mais ils avaient prêté parole au blond. Tsunade passait alors très régulièrement le voir, pour se blottir contre lui, et qu’il lui explique sa vie depuis ces dix dernières années. Elle avait alors compris qui était réellement Armina Nadeshiko, et ce qu’elle représentait aux yeux de Naruto. Elle avait vu sa détresse, et son amour. Elle avait tout compris. Elle lui promit alors d’aller chercher, après la fin de la finale du tournoi, les rouleaux de jutsu de son père.

Aujourd’hui était encore un jour comme les autres, il passait la journée à penser, ou à déambuler dans les rues de Konoha, avec son masque sur la tête, et une armure d’anbu noire respective des ninjas de Suna. Il ne pouvait se permettre de porter son manteau long orangé, sous risque d’être reconnu. Car tous savaient que l’orange était sa couleur d’antan, et si en plus, allait la chevelure blonde ébouriffée, beaucoup l’aurait soupçonné. C’est alors que, caché derrière son masque, Naruto avait retrouvé beaucoup de personne qu’il connaissait. Mais aujourd’hui, les ninjas de sa génération, ayant formé une faction pour un raid sur un village occupé par des bandits, revenaient. Ils étaient, selon les dires de Tsunade, devenu très puissants, et étaient tous Jounins. Elle vit la nostalgie et la lassitude de vivre, dans le sourire de son petit frère de substitution, et eut de la peine. Le regret la frappait toujours, même si ils s’étaient pardonnés leurs erreurs.

Il se recoucha, mit ses mains sur son visage, et ferma les yeux. Il avait besoin de repos, il ne savait pas pourquoi. Et il se rendormit.

Une personne frappa à la porte, doucement, puis l’ouvrit. Shikamaru entra dans la chambre. Et bien que même lui qui n’était pas matinal ne se lève pas à cette heure d’ordinaire, avait pris la peine, juste aujourd’hui, de faire exception à la règle. Naruto se leva peu après, mangea un copieux petit déjeuné, et se revêtit de son habituelle tenue d’anbu. Et suivit Gaara jusqu'à l’entrée du village, avec Shikamaru, pour accueillir les plus puissants et célèbres ninjas de Konoha. Mais quel choc se fut pour lui, lorsqu’il les aperçu, tous, en groupe, souriant. Non il n’y arriverait pas. La frustration, l’émotion, l’humiliation, la haine… Ses larmes dégoulinèrent, et Gaara, Shikamaru, ainsi que Tsunade, le remarquèrent. Shikamaru lui demanda de se retirer, si cela lui faisait mal, mais Naruto refusa, répondant qu’il préférait souffrir debout plutôt qu’en lâche, qu’il en avait marre de fuir. Tsunade baissa la tête. Elle savait qu’il n’avait rien pardonné, et que même à elle, il n’accorderait plus la même confiance.

Le moment parut interminable, et ils eurent le temps de tous les observer, avant de leur adresser la parole. Ils saluèrent leur accueil par des sourires, des poignées de main et des accolades, puis ils firent la connaissance de l’ami de Gaara. C’est là qu’il leur apprit que Kitsune-senpai était un ami de longue date, et était l’invité d’honneur de Suna, ce qui lui avait valu de nombreuses rumeurs. Mais ils ne se souciaient pas de cela, c’était aux yeux de Naruto, des ninjas, mais avant tout, des « jeunes ». Ils vivaient leurs jours paisiblement, et ne s’occupaient que de leur bonheur. Mais l’un des Senseis s’approcha, sans rien dire, de Naruto. Sa tignasse blanche, il fixa d’un regard méfiant le blond, et lui serra la main. C’était Kakashi, qui avait décelé une barrière au niveau du jeune homme. Son Sharingan, bien que dissimulé derrière son bandeau, n’avait pas vu le corps du jeune homme. Il ne voyait que le vide, Kakashi avait tout de suite su que c’était une protection visant à ne pas le faire reconnaître. Ils restèrent bien une minute, la main serrée, à se fixer. Chacun ayant un masque. Kakashi ressentit alors, bien que très peu, l’émotion de son antagoniste. « Kakashi-sensei… » lui apporta le vent, comme un murmure, et une brise se leva, pour tourner autour de leurs mains liés, et finir sa courses autour du jeune homme blond, soulevant sa chevelure ébouriffée.

Le silence s’était posé, autour d’eux. A part Gaara, Shikamaru et Tsunade, personne ne comprenait se qui se passait entre eux, et pourquoi étaient-ils depuis quelques temps, la main serrée à se fixer inlassablement. Encore plus de questions circulèrent quand ils s’échangèrent quelques mots en se séparant.

- Heureux de te revoir Kitsune-kun. Notre dernière rencontre remonte à presque une décennie.

- De même, Kakashi-san. Ca fait longtemps. Aurons-nous une occasion de discuter, peut-être.

- Ce soir. Rejoins moi ce soir, dans la forêt. Nous nous y retrouverons, seul à seul.

- … Très bien.

Et il disparut dans un nuage de fumée, vite suivit de Kakashi, profitant de la confusion pour aller vaquer, et attendre impatiemment le soir. La journée se passa mystérieusement en l’absence de Kakashi, qui avait pourtant promis de payer une tournée pour ses amis.

Ce ne fut que le soir, qu’une retrouvaille lourde, que l’impatience céda à la frustration. Kakashi avait attendu à l’avance, et Naruto était venu, enfin. Et ils restèrent sans voix, tandis que Naruto le dos tourné, ne pensait plus qu’à ce qu’il allait répondre au Jounin.

- Cela fait vraiment longtemps. Je pensais vraiment ce que je t’ai dis ce matin. Je suis très heureux de te revoir, Naruto-kun. Tu étais comme un fils, pour moi, du moins, je me force à le croire…

Kakashi, à l’orée de la forêt, loin de Konoha, se retrouvait à parler à quelqu’un de masqué, d’inconnu, et qui plus est le dos tourné. Il craignait sa réponse. Il craignait que son ancien élève ne lui réponde négativement, ou pire, l’ignore. Il baissa le regard, ayant assez de voir sans cesse ce masque, ou cette chevelure blonde lui faisant penser à son maître le Quatrième. Mais il ne répondait pas. Kakashi désespéra.

- Naruto écoute-moi !

Mais rien ne venait. Son destinataire semblait de marbre.

- Je… J’ai fais beaucoup d’erreur Naruto. Je t’ai laissé tombé ! Je n’ai pas oublié, et je m’en veux terriblement… Je t’ai renié, et t’ai dit que tu n’étais pas digne de m’avoir en tant que Sensei. Je ne le pensais pas je te jure … ! C’était une erreur. Ta volonté, ton courage d’avoir ramené Sasuke, cette flamme et cette malice dans tes yeux, je m’en souviens, et j’en étais jaloux.

Les larmes se mirent à couler sous le masque de Naruto. « Kakashi, stop… » avait-il dit tout bas, et bien que son ancien maître l’avait entendu, il continua.

- Tu avais besoin d’amis. Tu étais blessé dans l’âme et dans le corps. Quand tu as massacré l’armée d’Oto qui voulait récupérer Sasuke, quand tu as appelé Kyubi. Je me rappelle de tout cela, j’étais là, en première loge ! Nous avons vu, que tu avais dompté Kyubi, nous l’avons vu. Ce n’était pas de ta faute. Mais l’opinion de Konoha est entré dans nos esprits, la corruption, et quand Hinata t’a abandonné pour son ami nous…

Naruto finit par réagir au quart de tour, il arracha son masque, le balança et se retourna brutalement, les larmes perlant de ses joues. Ses yeux aspiraient la détresse, toute son âme criait, cette période lui faisait si mal, si mal.

- Stop Kakashi ! La ferme ! Je veux pas y penser à çà ! Vous m’avez complètement détruit ! Je n’étais plus rien ! J’ai été littéralement abusé par vos conneries d’amitié de protocole à la con ! Vous… Vous vous êtes joué de moi, m’avez laissé aux mains d’une section d’anbu sanguinaire et immorale! Et même si vous ne le saviez pas, c’était évident…

Il avait hurlé sur lui, montrant tout son dégoût, vomissant sa haine, vomissant sa rage. Yondaime était devant lui, pleurant sur son sort, au début, Kakashi avait cru, il ne voyait plus Naruto mais le père de ce dernier. Il avait vu toute sa vie, toute sa lâcheté, lui éclater à la figure. Il se sentit faible, coupable –Bien sûr qu’il était coupable- Mais coupable d’un crime contre l’humanité. Une erreur fatale, celle sur son nindô, avoir délaissé un ami, une âme sœur. Et Naruto pleurait, sans s’arrêter, agenouillé et replié sur lui-même, le visage dans les mains.

D’un élan de malheur –Car il s’en voulait- Kakashi s’accroupi à ses coté, posant d’abord sa main contre l’épaule du garçon, puis sa tête.

- Je suis terriblement malheureux depuis ce jour Naruto, quand j’y pense. Je m’excuse, accepte je t’en conjure…

- Si vous saviez comme les excuses sont inutiles, si ce n’est qu’un gage de protocole humain que j’ai oublié depuis longtemps, Kakashi.

L’épouvantail ne répondit rien, il le savait. Les mots ne pourraient pas tout faire. Cette époque était traumatisante pour lui, qui n’était pas là victime, alors il imaginait ce que se devait être pour Naruto, qui s’était retrouvé l’objet de temps de conflit.

- J’ai aimé Hyuuga Hinata. Si j’ai invoqué Kyubi, hormis Uchiha et Konoha, c’était avant tout car je voulais que elle, survive. Jamais de tout une vie millénaire, et même Kyubi lui-même, n’aurions pensé qu’elle se retourne contre moi. Certain d’entre vous m’avez attaqué. Encore aujourd’hui, je ressens les blessures infligées. Elles ont été symboliques de ma niaiserie. Même le pouvoir de Kyubi ne peut les guérir, car elles sont surtout une faille dans mes convictions. Mais s’il y a bien des personnes que je hais le plus au monde ici, c’est bien Uchiha, Haruno, Hyuuga et son abominable Kiba.
« Naruto … » pensa Kakashi.

- Je te préviens Kakashi, et je ne plaisante pas, si une des quatre personnes se montre devant moi, et me parle…
Kakashi s’assit alors, et soupirant, se mit à regarder le ciel. Naruto s’était calmé, et accompagna le fils de croc blanc dans sa campagne céleste. Il reposa son regard sur l’Uzumaki, et réfléchit à poser une question.

- Te souviens tu de maître Jiraya… ?

La question ne se posa même pas. Il se montrait évident, qu’avec ses vingt ans et quelques, Naruto se souvenait de son maître de toujours. Jiraya avait été pour Naruto plus qu’un maître, plus même qu’un mentor, et encore plus qu’un ami. Jiraya était pour Naruto même plus que son parrain. C’était un père. Peu après avoir ramené Sasuke, Jiraya avait déclaré son lien de parenté avec le petit, et ce dernier était sous son entière responsabilité. L’affaire avait été longue, et cela avait été très mal pris par la population, qu’un ninja aussi renommé que Jiraya soit un parent d’un enfant démon. Sa réputation s’en fit sentir, et par concours de circonstance, ce fut une aubaine pour le conseil d’envoyer Jiraya sur une mission dont il ne revint pas. A bien y repenser, Naruto remarquait à quel point, et toujours plus a chaque fois, que Jiraya était un homme si brave, avec tant de conviction. Il n’avait pas hésité à avoir la réputation d’homme corrompu par le mal, simplement pour vivre avec la personne qu’il aimait le plus au monde. Car oui, Naruto avait été la raison de vivre de l’ermite, comme le père du blondinet l’eut été avant lui. Il n’y avait pas eu beaucoup de beaux moments pour Naruto, hormis Jiraya et sa vie avec lui, ainsi, il pensait que les années passées avec sa princesse avaient été les plus belles de sa vie.

Le jeune homme se leva, en baillant, puis s’essuyant les yeux. Les traces noires sur ses joues étaient visibles, ainsi que les cernes. Il avait mal à la tête, et sa fatigue transparaissait. Ses yeux, comme l’eut remarqué Kakashi, avaient perdu leur malice. Ils avaient dû en voir des vertes et des pas mûres, se dit-il, en admirant le visage de Naruto, qu’il crut avoir volé au Yondaime. Comment pouvait-on ressembler autant à un homme, il ne manquerait pas de le demander à Tsunade. Naruto présenta sa main à Kakashi, et ils se serrèrent amicalement la main, bien que nostalgiques d’époques lointaines, et même récentes. Puis le blond fit demi tour, prenant au passage son masque. Et prévint Kakashi de ne pas dévoiler sa présence, de l’oublier complètement. Il comprit. Dans un peu plus de deux semaines, les épreuves finales commenceraient. Naruto se montrerait là, et disparaîtrait avec les rouleaux du Quatrième, et la mort de la Racine.

***
Son cœur battit. Son cœur battit très violemment. Aujourd’hui était le jour J. Il se leva très tôt, il était angoissé. L’horloge dans le coin de la salle indiquait trois heures du matin. Un regard mélancolique le prit, alors qu’il fixa inlassablement le paysage depuis sa fenêtre. Un mélange d’appréhension et de frustration. Remarquant que son humeur n’était pas au beau fixe, le jeune fils du Quatrième se leva, et décida d’aller prendre l’air. Il avait besoin de se dégourdir les jambes. Etonnement, aucune envie ne lui prit de prendre son masque et sa tenue d’anbu, et il décida, de se vêtir de son accoutrement d’autrefois. D’un parchemin, il invoqua des habits. Un pull noir et pantalon de même couleur, qu’il mit rapidement. Enfilant ses sandales, puis son long manteau rouge orangé, à motif de flamme noir. De toute sa vie au pays du blé, cette tenue impressionnante lui avait valu comme surnom de la part de ses amis soldats, l’Orange sanguin. Depuis, il avait mémorisé cette expression.

Il avait décidé de parcourir les rues de Konoha. Si tôt le matin, il se doutait que seul certains ninjas patrouillaient à peine. La paix entière étant revenue depuis dix ans, le qui-vive n’était plus vraiment d’actualité. Alors, de ce look si comparable à celui de son père, par les vêtements, la démarche féline et le visage presque jumeau, Naruto se promenaient sereinement au beau milieu des avenues. Ce qu’il omit de savoir fut que malgré son escapade nocturne, les participant au tournoi et plusieurs personnes ne dormaient pas, et certaines d’entres elles le virent marcher dans les rues. Un fantôme… C’est ce qu’ils pensèrent. Puis il alla sur la très haute falaise des Hokage, et se posa sur la tête du Quatrième. La brise se leva alors, et, sentant sa chevelure ébouriffée soulevée par le vent, il ferma les yeux, savourant cette douce caresse, aussi délicate que le souvenir des mains de son amour. Il sourit, quel si beau souvenir… Quel amour.

Vers les échos de six heures, le soleil se levant, illuminant les yeux et les cheveux de notre protagoniste, certains purent apercevoir au son du réveil silencieux de la ville un jeune homme, de silhouette Orange, et blond comme l’astre du jour. Un fantôme. C’est ce que ces personnes pensèrent en l’apercevant. Et très vite dans les songes, la rumeur circula qu’une étrange personne ressemblant au Quatrième, les habits rouge sanguin, et les cheveux brillants comme le soleil, était arrivée en même temps que les ninjas de Suna. Rumeur qui, tellement fulgurante, arriva même jusqu’au bureau du Hokage, vers dix heures. À onze heure trente, soit dans une heure et trente minute, le tournoi commençait. Et la final se ferait en fin d’après midi, vers seize heures trente. Tsunade avait une heure trente pour rassembler les rouleaux interdits, les emmener au tournoi et les remettre à leur héritier à la fin dudit tournoi. Dans moins de huit heures, Naruto disparaîtrait après avoir fait un raid sur l’anbu racine. Elle baissa les yeux, de regret du passé. Combien de fois ces dernières semaines avait-elle espéré que le passé ressurgissent, que tout soit comme avant. Naruto lui avait bien fait comprendre que c’était impossible…

Le monde était en effervescence. Le tournoi avait lieu en ce moment. Il était treize heures, le soleil étant à son zénith. Naruto était résolu. Il n’avait pas bougé depuis qu’il s’était assis sur la tête de son père. Il était resté de marbre. Sa patiente était sans limite, mais surtout, il ressortait d’une méditation qui lui avait permis de rentrer en contact avec l’entité vivant dans son esprit. Puis, après quelque seconde d’hésitation, il se mit en marche pour le tournoi.

***

Dernier combat. La demi-finale. Depuis quelque minutes, s’étant placé en retrait, sans masque et sans uniforme, Naruto observait le match. Les combattants étaient assez forts, mais ce qui le stressait n’était pas ces derniers, surtout les spectateurs. Personne ne pourrait ne pas le reconnaître. Tout le monde apercevrait qui il était, et surtout, le match fini, il serait contraint de se battre avec la racine. Si ceux-là le voyaient, il doutait même si au début du match il les aurait sur le dos. Les deux combattants se battaient vaillamment, chacun d’eux voulaient la gloire. Ils étaient jeunes, et surtout, peu avant le match, Tsunade avait clamé haut et fort qu’un combattant de dernière minute participerait à la finale.

- Mais très chers concitoyens ! Votre attention s’il vous plait ! En l’honneur d’un grand ami de Kasekage-sama, et pour son départ du service des ninja du sable. Le Genin qui gagnera la demi finale aura le grand honneur de se battre contre cet homme ! Il est le capitaine de la section Une de Suna, et leader des forces spéciales !

Cela avait complètement abasourdi l’assemblée, mais du côté des Genins, tous avaient déjà une excitation, pour montrer ce qu’ils valaient. La finale était arrivée vite, et maintenant, le match venait de se finir. Le Genins qui avait remporté le tournoi sautilla littéralement de joie, sous les acclamations du public. Les deux Kage se levèrent, et demandèrent par des signes de bras, à la foule, de se taire. Le silence se fit aussitôt, et tous regardèrent dans leur direction. Tsunade prit la parole.

- Je tiens tout d’abord à féliciter le Genin Nakwada Kaori ! Pour cette magnifique démonstration de force, et de vaillance ! Certains n’auraient jamais cru que quelqu’un dans ton genre atteigne ces sommets, mais par ta motivation, tu t’hisses dans les sommets, et tu auras, comme convenu, le grand honneur d’affronter le Capitaine Kitsune ! Serrez tous vos cœur, soyez attentif, vous allez maintenant faire connaissance avec le numéro deux de Suna, et allez, regarder la puissance que nos alliés du Sables ont !

Tsunade avait tenu ce discours devant nombre de personne, qui alors qu’elles étaient arrogantes, étaient aussi nationalistes. Ce qu’avait toujours tenté de faire la Godaime depuis le début de son règne, c’était en l’honneur de son frère de cœur, changer la mentalité qui abrutissait, et qui souillait la volonté du feu. Mais à peine eut-elle fini son discours, qu’un kunaï à trois branches fila sur la tête du jeune Genin. Ce kunaï même qui avait surgit des mains de l’homme blond reculé derrière elle. En quelques secondes, le kunaï, qui coupa une mèche de cheveux du Genin tellement il avait été prêt, alla se planter dans le sol. Et alors qu’on retenait son souffle dans les gradins, un éclat de lumière jaune d’or se perçut, aussi rapide que l’éclair, et dans la même seconde, un homme apparut comme un fantôme en tenant dans ses mains le kunaï auparavant planté dans le sol. Des gens hoquetèrent en voyant cette technique. La technique du Quatrième, le Shuishin no jutsu. Mais quelle surprise en apercevant la personne qui avait usé de cette technique. Dans les gradins, tous crurent à tort qu’il s’agissait de leur Hokage disparu, en voyant sa crinière blonde en bataille, et ses yeux plus bleus que le ciel lui-même. Tous, sauf douze. Douze jeunes personnes du même âge que le concerné, qui étaient restés figés à la vue du blond.

- Non. Non c’est impossible, avait réussi à placer un jeune homme.

Ce jeune homme qui attira l’attention des onze autres personnes, et qui les avait choqué en apercevant dans son regard ce que l’on appelait la terreur. Il était brun, les yeux onyx comme aucun, et surtout, d’ordinaire impassible et intouchable. Mais la en le voyant, on put deviner cette terreur dans son regard, en apercevant Naruto.

- Sa… Sasuke … ? avait demandé une jeune femme aux cheveux roses. Tu crois savoir qui c’est… ?

Le dénommé Sasuke tourna son regard terrorisé vers elle, et en reprenant son calme, il reporta son regard sur l’arène.

- Sakura. Ce « Séduisant et puissant » jeune homme selon la rumeur, c’est lui. Et ce n’est sûrement pas le Yondaime…

Sakura laissa place à l’incertitude, puis la frustration, tout en tournant très brusquement le regard vers cet homme.

- Alors c’est … !

Tsunade se pencha contre le vide, et pointa du doigt le blond.

- Voici le retour de Namikaze Naruto !

La peur prit place dans les regards.

« Naruto… »


***

Tout de suite, une trentaine d’anbu de Konoha caché derrière les gradins se positionnèrent dans l’arène, en encerclant avec prudence le Namikaze. Celui-ci d’ailleurs très surpris que « La Vieille » ait le courage devant tout un village de prononcer son véritable nom. Quelle fut la surprise lorsqu’il se retrouva encerclé par un immense effectif d’anbu qu’il reconnut de la racine. Il fit un sourire narquois. Puis il fut pris d’un fou rire devant ces anbu que tout ceux qui le connaissaient bien par le passé savaient qu’il se moquait d’eux. De plus, le plus troublant, c’est qu’en voyant sa beauté, beaucoup furent perturbés. En le voyant, on ne pensait pas du tout qu’il serait capable d’invoquer le démon renard en personne, et de le contrôler comme son « animal de compagnie »…

Le Genin devant lui, fut prit d’un sursaut. Alors c’était lui. Lui dont tout le monde parlait depuis tant d’années. Comme quoi il était la réincarnation d’un démon majeure, qu’il était impitoyable, et qu’il faisait l’objet de légende affreuse pour convaincre les petits enfants d’aller dormir. De son point de vue, il n’avait rien d’effrayant, juste que sa carrure et son image imposaient le respect. Oui il était impressionnant, mais pas effrayant, loin de là. Soudain, il se souvint qu’il faisait face au criminel le plus recherché et le plus craint du continent. Ce criminel qui d’ailleurs, se calma dans son fou rire, leva un bras, et claqua des mains, geste incompréhensible pour le public. Il tonna puissamment « Anbu ! » avant qu’un nombre aussi important de shinobi du sable en tenue d’anbu surgissent tout autour de lui, comme des ombres. La pensée fut alors celle-ci. Une guerre nouvelle ?

- Kyubi-no-Yohko ! Rends toi de suite, et tu auras le privilège de mourir sans souffrance ! menaça un sbire de Danzou.

Cela fit explosé de rire le concerné.

- Kyubi-no-Yohko ?! cria celui-ci au bord des larmes, tellement cette phrase le faisait rire. Vous n’avez pas de chance ! Il n’osera plus se montrer tellement je lui fais peur, reprit plus sérieusement l’homme.
Il fit quelque pas, avant qu’un ninja se pose devant lui. Kakashi Hatake, sous les yeux ébahi de la foule, venait tout juste devant « le démon » en lui remettant rapidement un rouleaux faisant de longueur, la moitié d’un homme, et repartant après avoir serré dans ses bras son élève de toujours. Naruto attacha dans le bas de son dos à la manière de Jiraya, le rouleau des Kinjutsu et autre technique appartenant à son père, que Tsunade avait confié à Kakashi, pour que celui-ci lui remette. Une fois le rouleau attaché, un anbu de Suna se posa en face de Naruto.

- Kitsune-sempai, l’équipe deux de la section trois vient de trouver le repère de la racine. Que faisons nous ?

Naruto répondit presque aussitôt.

- Anbu, direction racine. Je vous rejoindrais après. Dispersion ! cria-t-il avant que ses hommes disparaissent aussi vite.

Il se retrouva en face d’une armée d’anbu racine. Un sourire carnassier apparut sur son visage. Finalement, il était effrayant. Très effrayant même, pensa Kaori, en ressentant, et voyant même émaner de lui cette aura de chakra rouge et démoniaque. Naruto fit quelque pas en direction des anbus de Konoha sous la tutelle de Danzou. L’aura meurtrière s’intensifia. Soudain, il se mit à remonter sa manche, et mordit son pouce. Posant son doigt saignant sur le sol, un sabre apparut de suite après. Un très long sabre qui, comme le remarqua le public toujours sous le choc, une fois dégainé s’imbiba de chakra rouge. De suite après, il le balança en l’air, le faisant tourné. De cette même vitesse, il sortit un kunaï balise qu’il envoya au milieu des anbus ! « Kage Bunchin no jutsu ! » prononça-t-il très vite alors que le kunaï se multipliait en une dizaine d’autre, qu’il rattrapa son sabre dans sa main gauche, et qu’il disparut dans un éclair. Une seconde après, tout les ninjas surentraînés de la racine tombèrent raid mort au sol, le dernier toujours debout, tenu par ce long sabre qui transperçait sa poitrine. Aucun son, à part celui sourd de corps s’affalant. Aucune panique, aucune réaction. Un anbu avait survécu à l’attaque. Il gémissait de douleur, rampant pour tenter d’échapper à un fléau. Son sang passait sous son corps. Mais il n’abandonnait pas. Il entendit un sabre rengainé dans son foureau. Puis celui d’un homme marcher vers lui. Puis il sentit un kunaï lui arracher la gorge, et peu après, le noir total.

Naruto venait à lui seul d’éliminer trente ninja, en une seule technique, et d’achever le dernier en lui arrachant d’un kunaï la moitié du cou, et ce, de sang froid. Il disparut, pour réapparaître devant les deux Kage. Deux ninjas chuunins l’observant se mirent en travers de son chemin.

- Laissez-le, avait prononcé Tsunade, en se levant de son siège.

- Bon. Nee-chan, il est temps, avait dit tristement Naruto, en baissant le regard, triste de quitter sa sœur de substitution nouvellement retrouvée.

- Naruto… Tu as eu ce que tu voulais. Que vas-tu faire… ?

Naruto regarda le ciel.

- Ben, le public est choqué derrière, j’ai tué tout le monde, c’est flippant !

Tsunade sourit.

- Je vais repartir du village. Je reviendrais peut-être avec ma femme. Si bien sur, il me reste une place ici. Après ce que je viens de faire, finit-il dans un sourire angélique.

Tsunade fit mine de réfléchir, et en rougissant légèrement, elle répondit.

- Bien sûr Naruto-kun. Si jamais tu réussis ton œuvre, j’adorerais que tu me la présentes… !

- Très bien. L’affaire est réglée. Si jamais je réussis, je reviendrais une année pile, après avoir réussi. Si j’échoue, j’irais la rejoindre, et je te le ferais savoir dans tout les cas !

Il sauta pour atterrir sur la muraille. Il lui restait deux choses à dire.

- En ce qui concerne Kakashi. Pourquoi s’est-il montré en m’aidant. Il s’est condamné en faisant cela.

- Il l’a fait pour toi Naruto, répondit Tsunade, triste.

Naruto se mit dos à elle.

- Dis lui de me rejoindre demain, à Suna, vers vingt-deux heures. Je l’emmène avec moi.
« Hein !? » fut tout ce que pensa à dire Tsunade. « Si jamais il refuse, dis lui que je détruirais ce village s’il n’obéit pas… » lui lança Naruto d’un sourire malicieux et froid à la fois. « Ah aussi, tant que j’y pense, mon clone doit être en train de s’amuser à mutiler Danzou avant le finir en ce moment même. Une fois qu’il aura fini, il disparaîtra. Ordonnez aux anbus de prendre les corps de Danzou et ses chiens, et de les emmener à Suna. Je m’en servirais. Sur ce, Gaara, à demain, Tsunade, à dans un ou deux ans, sinon, adieu. » Et il disparu en un éclair, au milieu des regards ahuris de la Hokage, inactifs du Kasekage, et terrifiés des gens du public.





J'espère qu'il vous aura plus. Car vous allez en avoir d'autre *sadique*



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