Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Setsujoku no mugi...

Il trouve le bonheur en exil, mais il s'exil de son exil, il perd alors le bonheur. Il pense à elle, la femme qui lui a tout donné, jusqu'à sa vie... Il retourne alors là où il a vu le jour, sans avoir retrouvé l'esprit. Tourner la page ou pouvoir prêcher ? Ou tout simplement de pouvoir se rattraper, il le découvrira en temps voulu, quand il sera de retour chez les ninjas...
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance / Spirituel | Mots: 39510 | Comments: 30 | Favs: 35
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Nerwan (Masculin), le 21/09/2009
L'émancipation est arrivé. Naruto entame une aventure folle et dangereuse en tant que subordonné de son ami le plus cher, Gaara No Sabaku !
L'un des plus grand passage de mon histoire, à vous les studios !

PS : Ouais ouais j'sais, j'abuse... J'ai pas publié depuis belle lurette, et pourtant j'avais dis que je ne serais pas long. Je suis pas très simpa pour ceux qu'attende, et je m'en rend compte en tombant sur des histoire non achevées. Je me sens frustré de ne pas avoir la suite, et je pense a ceux qui me lisent. J'essaerais de mettre a jour le répertoire !

Prochainement sur mon receuil, une nouvelle fiction, ainsi que la suite de Adieu mes amis (Owned ! :p )




Chapitre 3: L’émancipation ninja.



- Ah ! Naruto, nous t’attendions ! avait prononcé Gaara, toujours de cet air décontracté qui gênait Naruto plus qu’autre chose.

- Bonjour Gaara, répondit-il en se frottant les yeux. Encore un peu fatigué. Comment vas-tu ? Tu as récupéré du combat ?

Gaara lui fit un V de la main gauche, et Naruto prit cela comme un oui. Il soupira, oui il était fatigué, et il supposait que son ami aussi.

- Qu’on dit le conseil et Suna à propos de notre affrontement ? demanda-t-il alors, en fixant le Kasekage.

- Et bien, pas grand-chose, fort heureusement.

- Ah ?

- En fait… Je m’attendais à me faire réprimander par tous ces idiots bureaucrates. Finalement cela c’est bien passé, du moins en apparence. Quant au village, pour eux, le mystère reste total. J’ai étouffé rapidement l’affaire.

- Ton pouvoir permet le silence, audacieux !

Ils rirent légèrement, avant de reprendre le sérieux.

- Et parmi les ninja Gaara ? Qui sait que je suis en vie, ici avec toi.

- Et bien, à part moi, une seule personne sait qui tu es. C’est mon ancien sensei, Baki. Il a gardé le silence car il me respecte, et qu’il m’est redevable du passé. Pendant ton absence, je lui ai sauvé la vie d’un criminel de rang S. Tiens à propos, c’est aussi pour cela qu’il a gardé le silence. Je lui ai contraint, dit Gaara, tout bas, comme s’il goûtait à quelque chose d’amère, le sujet allait être compliqué.

- Comment ? Pourquoi cette contrainte ? Qui y a-t-il de si contraignant pour obliger le silence de la sorte ?

- Et bien Naruto, tu es aussi un criminel de rang S, une cible à vue.

- Pardon ? vociféra le blond, complètement prit au dépourvu.

- C’est parce que je suis le Kasekage, et que tu es mon meilleur ami. Mais, en temps normal, tu sais ce qui doit advenir de ces individus.

Naruto resta silencieux. Il osait à peine imaginer ce que pourrait lui faire les bourreaux.

- Explique.

- L’exécution non pénale, ou sans procès, si tu préfères. On a donné l’ordre aux forces spéciales de te capturer, mort ou vif. C’est cela la véritable source de recherche. Si les villages ont lancé leurs hommes à ta recherche, c’est bien parce que Hokage-sama, par mesure de protocole envers ses conseillers, a annoncé que tu étais le Jinchuuriki du démon renard.

Naruto resta cette fois dans un mutisme de haine intense via cette trahison. Ainsi, sa mère de cœur, celle qui voulait faire de lui un homme, l’avait trahi. Elle l’avait trahi de la même manière qu’elle avait trahi Jiraya, et celui-ci était mort comme de la chair à canon. Elle le mettait en premier plan de massacre, par soumission face aux caprices du conseil.

- La vieille… C’est elle qui a donné mon nom aux autres villages. C’est çà ?!

- Oui. Je suis désolé.

- C’est-à-dire.

- Que le but a été assigné aux anbus de Konoha et peut être de certains autres villages, de te tuer. Et ce, par les Kages en personne.

Naruto tapa du poing le mur, et serra les dents.

- Et fais chier ! Tu as trempé là dedans je paries Gaara !

- Je n’ai pas eu le choix crois moi, tout comme Tsunade... J’ai découvert ce cercle vicieux dont tu parlais tant. Ce cercle vicieux du monde shinobi dont toi et ton maître vouliez vous débarrasser. Je l’ai vu, du premier plan, depuis mon poste de Kage, Naruto. Je sais, je suis sûr même que si Feu Sandaïme Hokage était encore en vie, nous aurions pu trouver un compromis et rétablir l’équilibre de la politique intercontinentale. Tu sais que Suna et Konoha sont les pays les plus puissants des cinq nations souveraines, et notre influence est plus élevée.

Et oui, ils le savaient tout deux.
La politique de l’économie était fourbe et maléfique, sans fin. Le monde tournait autour de la guerre, c’était le conflit qui garantissait le rendement et autres services privés. Gaara d’ailleurs, n’en revenait pas, la politique s’était adoucie depuis la fuite de son ami. Il avait crée une terreur si grande parmi les villages que ceux-ci s’étaient presque alliés pour faire disparaître l’Uzumaki.

- Cela dit Naruto, j’aimerais que tu te fasses faire un autre bandeau. Tu as l’insigne de Konoha sur celui-ci. C’est simple, si un ninja de Konoha te vois avec un bandeau de Konoha, quel qu’il soit, tu seras en danger.

Naruto vit le coquin regard de Gaara, presque magouilleur.

- Que veux-tu, dis-le moi.

- Que tu ais un bandeau… A l’effigie de Suna… ? J’aimerais que tu sois un de mes ninjas Naruto.
Naruto n’en crut pas ses oreilles.

- Cela va dans notre intérêt à tout les deux. Je te protège de l’extérieur, tandis que j’évite de créer d’autres tensions. Si les villages apprennent que tu es devenu ninja de Suna, que ta situation est régularisée, et que tu ne poseras pas de problème de vengeance, sous ma responsabilité, ils n’avanceront rien. Sinon des revendications que je saurais gré de ridiculiser.

Naruto sourit, si Gaara faisait tout pour lui venir en aide, Naruto faciliterait alors la tâche. Gaara voulait que Naruto soit son ninja, alors il le serait, jusqu'à ce que la situation soit détendue. « Soit ! A partir de maintenant Naruto, tu es de service dans l’anbu, je te fais force spéciale, de ma garde rapprochée, et superviseur tactique en cas de conflit ! » tonna le Kasekage. « A tes ordres Sabaku no Sama ! » Naruto disparut comme une ombre, il était l’anbu numéro un de Suna, l’ombre de son meilleur ami, tout allait de pire en mieux pour lui…

***

Ils se chamaillaient à coups de vannes puérils. Ils se les renvoyaient, histoire de faire passer le temps dans l’humour au lieu que le silence, qu’ils n’avaient jamais aimés, sauf en mission. Quatre personnes, deux filles, deux garçons. Quatre anbu d’élite, formant la garde rapprochée de Godaime Kasekage, Sabaku no Sama. Etrangement, ils étaient aussi de sa génération, et aujourd’hui même, ce dernier leur avait dit qu’un chef après lui leur était assigné, et qu’ils le rencontreraient ce jour même, après la pause du déjeuner. Il était sensé arriver dans quelques minutes à peine…

- J’espère que ce ne sera pas un tire au flanc ! avait prononcé l’un des deux garçons.

- Nagoya voyons, un peu de respect, tu lui devras obéissance, répliqua sagement l’une des filles, nommée Kasuha.

- Quand bien même Kasuha a raison, je suis aussi d’accord avec Nagoya, dit a son tour le deuxième garçon, appelé Satoshi. Pas vrai Mira ? rajouta-t-il à l’intention de la seconde fille, qui apparemment, avait voulu rester en retrait.

- Et bien… Heu… Sûrement…

Il lui balança un regard méprisant et hautain, se demandant pourquoi cette femme était-elle l’une des quatre ninja d’élite du village caché du sable…

- Bien le bonjour très chers amis ! prononça Gaara de vive voix en entrant par la porte coulissante sans se faire voir.

Ils sursautèrent en entendant leur Kage entrer dans la salle et s’inclinèrent respectueusement en guise de salut.

- J’ai entendu toute vos questions, et permettez moi d’y répondre partiellement en attendant votre commandant. Premièrement…

Gaara s’assit alors sur l’un des sièges en s’installant face à ses quatre subordonnés un peu partout dans la salle.

- Tu n’as rien à craindre à propos de sa valeur et de sa force Nagoya. Par ailleurs oui, Kasuha a raison. Tu ne peux te permettre de revendiquer ton chef, et je pense que l’on te l’a assez répété. Il sera le meilleur anbu que Suna aura connue

Les quatre se demandèrent de quoi parlait leur chef.

- Pardon ? Le meilleur anbu de Suna c’est moi Kasekage-sama…

- Et bien tu ne seras que le second anbu, Satoshi.

- Qu’est-ce qui vous fait dire que cet homme mérite la seconde place de Suna ? demanda haineusement Satoshi, qui tenait à sa place de second.

Gaara se mit à rire franchement, tant la niaiserie du jeune devant lui le perturbait.

- Et bien car il est de loin ton maître dans tout les domaines je ne le crains, de plus, désolé de vous l’apprendre, mais si hiérarchiquement parlant il aura la seconde place, en parlant de puissance il n’est pas second.

- Je vous le disais ! Pff, il ne doit pas être notre chef.

- Je disais, il n’est pas second en terme de puissance, il est le premier.

Ils furent tous coupés dans leurs élans de reproches ignares et sans logiques. « Comment !? » s’écrient-ils en cœur à l’intention de Gaara.

- Il est plus fort que moi hélas. Ma force face à la sienne, je suis dérisoire.

Évidemment, ils restèrent dubitatifs.

- Je lui ai donné ce poste car je voulais le garder à Suna, c’est un ami de très longue date, je lui dois une dette éternelle de cœur, car il m’a un jour sauvé d’un être abominable.

Évidemment, tous arrogants qu’ils étaient, les jeunes anbu restèrent réservés. Pour eux, et depuis toujours, Godaime Kasekage était le plus puissant ninja, et le plus monstrueux en termes de chakra. Leur dire un jour qu’il existait plus puissant, et ce, de la bouche même de Godaime, ils ne pouvaient presque pas le croire… Ils étaient puissants, leur Kage encore bien plus, mais dire que ce dernier était dépassé par un autre…

Gaara s’amusa alors à observer ses quatre subordonnés. Par la suite, son regard s’attarda sur le plus entêté des quatre : Satoshi. C’était le plus pénible de tous, vaniteux, ambitieux, caractériel et revendicateur, c’était le plus exécrable des ninjas de Suna. Né d’une famille très aisée, ce dernier avait suivi une formation shinobi dans son clan, le célèbre clan des Asa-Umete. C’était un clan de ninja ayant la main mise sur une partie du village du sable, et son chef siégeant au conseil. Satoshi reprochait constamment à Gaara de ne pas être un bon Kage, et qu’à sa place, lui-même aurait révolutionné Suna. Mais Satoshi était un enfant qui avait toujours tout eu, et il ne savait pas, au contraire de Gaara, que tout devoir était sacrificiel, que pour un bon résultat obtenu seul, se devait d’un sacrifice, quel qu’il soit… Pour cela, Gaara ne l’appréciait pas. Le conseil lui avait imposé comme l’un de ses second le jeune homme, il n’en avait rien fait, Satoshi ne le dérangeait pas plus que çà pour le refuser.

Son regard se porta ensuite sur l’autre garçon du groupe, Nagoya. Ce jeune homme rappelait à Gaara son ami blond dans son enfance, toujours à l’affût d’action quelle qu’elle soit, c’était un gentil garçon serviable, spontané et impulsif. Il venait d’un milieu quelconque, Gaara ne connaissait même plus son nom de famille. Il savait que Nagoya était débrouillard, plus homme de front que officier certes, mais Gaara l’avait choisi parce qu’il était équilibré, et que, malgré son caractère puéril, il connaissait ses responsabilités, et avait le sens de l’honneur… Rien ne vaut mieux chez un ninja que l’honneur, sauf l’amour… Il sourit en le voyant rêvasser, le regard plonger sur le panorama, visage contre fenêtre. Puis il se posa sur Kasuha.

Pour Gaara, Kasuha n’avait aucun défaut à part entière, si ce n’était de trop prendre son poste au sérieux, et donc de s’empêtrer dans les affaires privée et confidentielle de son Kasekage. Et oui, son poste était très haut placé certes, mais certaines enquêtes, affaires d’état, ou tout simplement affaires de cœur, n’étaient pas à sa portée… Et c’était ce côté mère poule ou commère qui l’agaçait sérieusement. Mais qui dis deux dit trois, où simplement, qui a des défauts, a aussi des qualités. Il en tiendrait compte aussi, car elle avait aussi ses qualités.
Et pour finir, le regard de Gaara se posa sur « la petite dernière » … La plus mystérieuse de toute, Mira, la femme au yeux d’or. C’était une jeune femme d’un probable ancien clan de Suna, en lien avec le surnom qu’elle possédait. Elle était nommée « La femme au yeux d’or » pour le jutsu monstrueux dont elle était détentrice. À l’aide d’un dojutsu inconnu des services shinobi, elle transformait d’un simple regard ses adversaires en or, qui, bien entendu, mourrait de la pétrification. En altercation avec cette technique impitoyable, Mira était très douce et attentionnée avec les gens qui lui étaient proches, presque trop, et particulièrement avec son Kasekage. Elle exécutait le moindre détail à la lettre, et sans aucun retour possible. Ce caractère étrange rappela au rouquin une personne tout aussi terrible, dont il eut préféré ne pas penser.

Tout à coup, des pas se perçurent dans l’escalier. Un homme marchait, lentement, fatalement… Gaara se retourna brutalement, sentant comme une pression. Les pas s’intensifièrent, et s’arrêtèrent derrière la porte. Elle s’ouvrit, laissant à la vue de Gaara un anbu immobile. Mais Gaara tiqua à sa vue, il eut comme un doute. Et ce doute fut justifié lorsque l’anbu tomba raid au sol, dévoilant un autre anbu bien plus charismatique. À contrario du premier, qui n’était que dans une armure simple de son rang et un masque, le second portait un long manteau épais et oranger par-dessus l’armure, brûlé par endroit. Derrière le masque bizarrement ressemblant à un renard se dressait une épaisse chevelure blonde. Il avait la main toujours dressée, portant auparavant le soldat des forces spécial par le col. Aussitôt, le quatuor en charge du Kage se mit en position de combat, prêt à recevoir les attaques du soi disant infiltré… L’anbu gisant au sol n’étais autre que le capitaine de l’unité de surveillance du bâtiment du vent. Si il avait été battu, c’est que l’homme devant eux était très dangereux. Mais rien ne vint…

Gaara commença à avoir de légères convulsions, puis sombra dans un fou rire devant la tête que faisaient les quatre jeunes protecteurs. Ils le regardèrent, complètement pris au dépourvu, et leur attention revint soudainement à l’anbu imposteurs devant eux, qui à son tour, se mit à rire. Il retira sont masque d’anbu, regarda brièvement les quatre anbus ainsi que Gaara, et prononça un « Yo ! » neutre comme pour donner une touche d’humour supplémentaire à la situation déjà comique.

- Satochi, Mira, Kasuha, Nagoya, je vous présente Uzumaki Naruto, votre commandant, mon meilleur ami et mon aîné aussi bien en force qu’en expérience.

Naruto émit un rire gêné en se grattant timidement le crâne.

- Voyons arrête Gaara, tu vas me faire rougir.

Et ils reprirent leurs rires durant quelques secondes. Ils se calmèrent aussitôt, et Naruto fronça les sourcils en regardant durement Gaara.

- Tu veux me dire quelque chose Naruto ? demanda Gaara, presque inquiété que son ami soit contrarié.

- En effet oui, j’ai neutralisé tout les anbus du quartier sans aucuns problèmes… Comment se fait-il qu’il y ait des quiches pareilles au sein des forces spéciales ?

- Tu as quoi ?! s’exclama Gaara en ce demandant comment Naruto avait pu battre à lui seul les équipes du village du sable.

Naruto prit par le pied l’anbu au sol et le traîna jusqu'au canapé de la salle, où il l’y balança sans aucune vergogne. Soudain son regard se fit froid, et il fixa Gaara pour juste après poser son regard sur la dernière équipe d’anbu en live dans le quartier. Ils sursautèrent à la froideur du regard, cela ne disait rien de bon.

- Gaara… prononça-t-il presque excédé. Je te jure qui si ces quatre là sont aussi merdique que tes autres hommes, je vais devoir refiler des cours à la section anbu personnellement.

Le ton très menaçant et si peu connu de Gaara venant de son ami lui fit froid dans le dos, bien qu’une touche d’ironie fut perçue. Il sembla hésiter à répondre, lorsque ce fut le plus indiscipliné des quatre, c'est-à-dire Satochi, qui lui répondit d’un ton haineux, hautain et sûr de lui comme il avait l’habitude de faire. Mais il oubliait qu’il avait affaire à plus puissant même que son Kasekage. Sans se rendre compte de quoi que se soit, Naruto apparu devant lui en lui enfonçant son poing dans le ventre. Un bruit sourd, et Satochi s’effondra face contre sable.
Naruto regarda tout étonné le jeune homme en soupirant, blasé.

- Aie … Bon, je vais reprendre en main la section, je vais remettre dans le bain tes forces spéciales avant de partir pour Konoha.

- Pardon ? redemanda Gaara, pris au dépourvu.

- Ils ne se sont aperçus de rien, je les ai enchaîné trop facilement, j’aurais pu être un ennemi. Que se serait-il passé ? fit-il sur un ton de reproche. Même mes samouraïs auraient pu me parer…

Mais il se tue, s’apercevant de la bêtise qu’il venait de dire. Il reparlait de cela, la référence du passé. Il s’en retourna sans rien dire, la fatale réalité lui retapant de plein fouet… La fatale réalité que Nadeshiko était dans un endroit impossible d’accès… Il partit du bâtiment, s’effaçant totalement, ses yeux devenant tout à coup humides… Et lui qui ne pensait plus pouvoir pleurer, surtout dans un environnement aussi aride…

***

Il fixait inlassablement le désert, depuis l’un des murs de Suna. Muet, restreint. Toujours et toujours ce souvenir, ce retour. Ce besoin de philosopher sur une solution insensée. Naruto philosophait, se posait des questions. Il était passé par tant de sentiments, et maintenant, il ne savait plus quoi penser tant est qu’il en avait déjà trop fait. Il était amoureux, amoureux d’une personne disparue. Et cet amour détruit le rongeait. Des bruits de pas se distinguèrent, dans le sable.

- Qui est-il ? avait prononcé Gaara, en se plaçant à coté de Naruto, tout en fixant lui aussi l’horizon.

- Pardon… ?

- Tu as très bien entendu Naruto. Dis moi qui était cette personne que tu as perdu. Je veux t’aider tu le sais, alors parle, dit-il calmement, mais avec fermeté et détermination. Perdre un être cher… Etant petit, cela a été la cause de ma folie. Je connais cette souffrance, cette solitude et ce passé. Je viens ici en ami, en frère de coeur, alors je t’en conjure, dis moi, Naruto.

Il y eut un silence de quelque seconde, un répit aux yeux de Gaara, un vide pour son ami. Un soupir du blond accompagna le souffle du vent d’Est.

- C’était la femme que j’aimais, Gaara-kun. La femme que j’aimais…

Une brise sonore et imprécise se leva, et le sable sembla tourbillonner autour d’eux, en symbiose avec la surprise du jeune Kasekage.

- J’ai vu mourir la seule personne avec qui j’avais construit ma vie. C’est mon âme qui a disparu se jour là…

Il était détruit, il l’avait dit. Le poids de cet effort l’obligea à s’asseoir. Il était trop bouleversé. Gaara était choqué. L’espace d’un instant, il avait pensé à Matsuri, sa disciple et amante.

- Elle est morte au combat, alors que je défendais le dernier rempart de mon royaume.

La surprise s’amplifia sur le visage de Gaara. Il ignorait ce que Naruto cherchait à lui dire. Le blond lui demanda de s’asseoir. Il allait lui raconter, tout.

- Je ne le dirais qu’une fois, Gaara. Et une fois les examens Chuunin passés, je partirais pour la ramener. Je trouverais un moyen.

- Alors va, je t’écoute, clama solennellement l’homme du désert.

- Je suis capitaine recherché par un empire d’une puissance colossale. Tu te souviens de la raison pour laquelle j’ai quitté Konoha ?

-… Oui.

Gaara ne préféra pas y penser. Le mal était fait, mais cela restait une période terriblement marquante et morose.

- A partir de là, j’ai fuis. Je n’ai eut cesse de fuir que quand j’ai franchis la limite du monde que nous connaissons. Je suis allez au-delà de l’océan, Gaara. J’ai vaincu la mer, et arrivé de l’autre coté, j’ai voyagé. J’en avais besoin, je me devais de ne pas rester sur cette tristesse, sur cette déception. J’ai vu beaucoup de chose, et j’ai grandi avec le monde. Il y a un peu moins de cinq ans, je suis revenu ici dans l’espérance d’y retrouver ma place, me réintégrer, mais ça, vous ne le savez pas. Seul les services anbu racine de Konoha le savent. Ils ont appris mon retour dans ces terres, et ont tenté d’attenter à ma vie. Cette fois, je suis reparti du continent. Mais de l’autre côté.

Gaara écoutait attentivement, c’était à peine concevable que l’homme qu’il avait à coté de lui ait fait le tour du monde, ait découvert l’inconnu des shinobis.

- Je suis parti loin à l’ouest, plus déçu qu’autre chose. Je m’étais fait une promesse, faire hélas ma vie ailleurs. Je peux te dire qu’à partir de cette époque, j’ai été très heureux. Il y a quatre ans, je suis arrivé dans un pays à système féodal, nommé pays du blé. J’étais exténué. Et les gardes du pays m’ont trouvé semi inconscient, couché sur le bord d’une grande route menant à la capitale.

- Tu aurais un point pour le situer ? Naruto ?

- Plus de sept mille kilomètre à l’ouest. C’est un changement de culture radical, mon ami. J’ai trouvé ma place là-bas. J’ai rencontré beaucoup de gens. Il se trouve que peu après, j’ai secouru par concours de circonstance la princesse à la tête du pays, et suite à de nombreux services, je suis devenu capitaine des troupes de cette principauté. J’étais heureux. Je me suis rapproché de la dirigeante du pays, nommée Nadeshiko… Je ne pourrais te la décrire que si je te montrais mes souvenirs, sa beauté est inimaginable. J’étais amoureux, ça aide beaucoup. Je l’ai beaucoup aidé, crois moi. Et puis, elle a finit par tomber amoureuse de moi. On ne se l’avouait pas directement, mais notre temps ensemble n’était qu’un cocon de bonheur. Elle était douée, forte et belle, je ne pouvais demander plus, si ce n’était qu’elle vive…

- A savoir ? Que c’est-il passé ?

- Le pays du blé a été envahi. Notre frontière a été prise par un pays ennemi depuis longtemps. Nous avons fait un barrage avec ce qui restait de notre peuple. Nous nous battîmes des jours entiers. Puis… Puis…

Naruto bloqua. Il revit en mémoire la grâce au combat de sa douce, puis la boule de feu ravager la forteresse…

- Une vieille connaissance ninja m’a retrouvé, et a tenté de me tuer. Pour se faire, il a massacré tout mes amis, et Nadeshiko, à l’aide d’un Katon ultime que je lui avais appris. J’ai tout perdu Gaara.

- Pourquoi es-tu revenu…

Les yeux de Naruto devinrent rouges sang, sa fureur s’intensifia. Gaara la ressentit, mais il ressentit par la suite un grand désespoir.

- C’est simple. Je vais revenir à Konoha. Je passerais voir ce que sont devenu les gens de là-bas. Je ferais sauter la racine avec quelques jutsus de ma conception. Et pour finir, je m’emparerais des rouleaux du Quatrième, qui me revienne de droit.

Gaara fut exorbité. Il enchaînait les surprises. Mais ça, c’était complètement dingue.

- Que tu massacres Danzou et ses mécréants, encore, je pense que cela arrangerait moult mouvements. Mais en ce qui s’agit des rouleaux du Quatrième. Ce serait presque considéré comme un crime contre la paix…

- A contrecoeur j’en rirais presque. Les techniques dans ces rouleaux sont des techniques de Fuinjutsu majeur et aux pouvoirs que personne n’oserait imaginer. Je connais déjà certains d’entre eux. Mais il me faut ces rouleaux pour approfondir mes sources de connaissances. Mon ultime but Gaara, c’est de redonner vie à ma femme. Quel qu’en soit le prix, quitte à y donner mon âme au diable, je suis prêt à tout.

Le Kasekage prit note. C’était un niveau de jutsu dont il ne préférait pas imaginer, il ne se préoccuperait qu’à aider son ami. Il connaissait parfaitement les liens entre lui et le Quatrième Hokage, concernant Kyuubi, c’était une sorte de remboursement de dette…

***

Ils marchaient. Sur la grande route d’axe du commerce de l’alliance du Sable-Feu, qui unissait Suna et Konoha. Gaara, entouré de ninja de rangs supérieurs de Suna. Cachés plus loin dans les fourrées et les arbres, ses milices anbu, à leur tête l’Uzumaki, qui supervisait les déplacements furtifs de défense. Ils étaient rentrés depuis peu dans le pays du Feu, et le jeune homme stressait de plus en plus. Il en oubliait que techniquement, malgré que sa chevelure puisse le trahir, il portait un masque qui le cachait, à la vue des personnes qui ne le connaissait pas.

Et ce ne fut que quelques heures de marche après que, arriva en vue le village de Konoha, et ses murs blancs dominant la forêt. Foule de personne attendaient, à l’entrée. Allant du simple civil au ninja d’élite. Les anbus de la feuille surveillaient depuis les hauteurs des murs, et, par mesure de protocole, Naruto et ses hommes revinrent dans le cortège de Suna. Ils s’arrêtèrent devant les gens de Konoha, et Naruto se posa à côté de son ami Kasekage. Sortit alors de la foule, l’Hokage tant attendu, qui, par sa présence, fit monter le stresse déjà très grand du chef de l’anbu du sable.

- Bonjour Tsunade-sama, prononça de ce ton toujours aussi solennel Gaara, et serrant la main de son auxiliaire de la feuille.

- Bonjour Gaara-kun ! tonna-t-elle.

Sont regard tomba sur l’anbu et ses cheveux blonds en cascade, qui la salua d’une révérence, sans parler.
- Tsunade-sama, permettez moi de vous présenter le second de Suna, chef des forces anbu. Chez nous, nous le nommons Kitsune-senpai, si je puis me le permettre.

- Salutation Hokage-sama, heureux de faire votre connaissance, dit Naruto, d’un ton sans ressenti.

- Enchanté Kitsune-senpai. Venez donc dans mon bureau.

Et ils déambulèrent dans les rues abondantes de monde, c’était un grand événement que de recevoir le Kasekage, dont tant de rumeur de puissance et de bonté influençaient les opinions publiques des villages. Et les rumeurs ayant passé sur la personne qu’il hébergeait enthousiasmaient encore plus la population de l’accueillir, pour que le secret leur soit révélé. Beaucoup de gens saluèrent les ninjas de Suna, qui répondaient par des saluts de la main et des sourires. Mais Gaara gardait son ton glacial. D’ordinaire, il aurait été aussi heureux que ses hommes, mais la raison de sa venue, en omettant l’examen, était tout sauf une visite de courtoisie. Il regarda furtivement Naruto, qui marchait sans émaner de lui une émotion. Il s’était préparé à ce moment, il ne voulait rien laisser transparaître…

- Tu ne te sens pas bien ici, Naruto-kun… ? demanda tout bas Gaara.

- Je dois bien avouer que non… Mais nous verrons cela plus tard. Ils sauront tôt ou tard qui je suis, à ce moment là, je devrais repartir. Sinon mes jours seront en danger.

- Je le sais bien. Mais j’aimerais qu’une fois dans le bureau de Tsunade…

- Oui, qu’elle sache qui je suis. Je sais Gaara. Elle sera mise dans la confidence.

Cela dit, son cœur se serra quand ils furent au pied du bâtiment. Et ils avancèrent, suivis des ninja de Suna, et accueillis par l’assistante de Tsunade, Shizune. Les ninja restèrent dans le hall d’entrée, tandis que les Kages et le chef des anbu de Suna montèrent. Ils passèrent la porte du bureau, et cela fut une éternité pour Naruto. Il s’arrêta devant la porte, la main posée dessus. Il ne bougea plus. Ils se tournèrent vers lui, intrigués.

- Quelque chose ne va pas ? demanda Tsunade en fronçant les sourcils.

Naruto leva la tête.

- Heu… Bien… Si tout va bien, ne vous en faites pas trop pour moi…

Mais les anbus étaient formés pour ne pas avoir de ressentis, cela fit un tilt à la femme Hokage. Mais elle ne préféra rien dire. Elle marcha jusqu'à son bureau, et s’y assit, proposant une chaise à Gaara, son second restant en arrière dans l’ombre de la salle. Il y eut un silence, Gaara voulait donner l’identité de Naruto, mais il n’en avait pas la force. Ni mot ni argument… Tsunade vit que Gaara et son second étaient suspect, et préféra aller franc jeu. Elle s’accouda et parla.

- Vous n’êtes pas là que pour le tournoi. Kasekage-sama. Parlez, dit-elle durement.

Gaara redressa la tête et inspira avec difficulté. Et il se mit à parler, tandis que Naruto s’avança derrière lui.

- Tsunade-san, écoute. Cet anbu n’est pas un simple anbu. C’est…

Et la phrase même pas finie, ce dernier retira son masque, devant l’ébahissement de l’Hokage. Elle ne put rien dire. Tout son passé repassa devant elle, en fixant ces yeux si bleus, d’une dureté et une lassitude absolue. Elle n’arriva pas à le croire. Malgré la ressemblance frappante avec son prédécesseur le Quatrième, la Cinquième reconnue immédiatement le jeune homme pour qui elle avait eut tant d’amour et d’admiration maternelle. Ce jeune homme, dont elle avait fait un faux deuil.

- Na… Naru…

- Salut Nee-chan, ça fait un bail, la coupa-t-il, avec un bref revers de main et un ton neutre.

Des larmes coulèrent, et tombèrent sur le bureau…




Hm... Je le dédis à Kawaii-kun celui-là ! =)
Kawaiiiiiii <3




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