Fiction: Setsujoku no mugi...

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N’avoir plus qu’un seul souhait fataliste, ce moment où la pensée flanche, que l’on se dit : « Plus rien à perdre… » Ce moment, au bord du précipice, où l’on aimerait pleurer, mais la douleur nous l’empêche, on se sent si seul, si… dépossédé.

On a l’impression que le vécu est si loin, si tabou, si abjecte. C’était ce que lui vivait. Il n’avait plus rien perdre, il pouvait souffrir mille fois, mourir mille fois, il pouvait voir l’univers dépérir, pour lui, tout était révolu. Du haut de ses vingt années d’existence, Uzumaki Naruto était détruit, tout son monde, son château de carte, était parti en fumée littéralement.
Il avait réussi à se reconstruire une fois grâce à son âme sœur. Maintenant qu’elle était morte, tout était définitivement aux arrêts. Mais malgré toute cette terrible expérience, ce jeune homme voulait une dernière chose, revoir ses anciens amis qu’il avait quitté voila depuis presque une décennie…

Haletant, en sang, plein de crasse, sous l’astre tapant du soleil, Naruto ne put continuer. Il ralentit la marche, jusqu'à faire des pas microscopiques. Il n’avançait tout bonnement plus. Plus de souffle, plus de vitesse. Il s’agenouilla. Il ne lui restait qu’une solution pour être sorti de là. Il utiliserait sa dernière force… « Fuuton… Siphon de vent… »
Il créa une petite tornade qui aspira le sable. Une colonne de sable se forma. Elle s’éleva en tanguant dangereusement comme si elle allait s’écrouler. Puis Naruto y mis feu. Le sable durcit, et un pilier s’érigea devant lui, un signal pour avertir un éventuel shinobi passant par là. Il se coucha par terre et s’évanouit. Soit quelqu’un venait, curieux de savoir l’origine de ce phénomène, soit personne ne venait, et il mourrait enterré.

Et ce fut par chance qu’un ninja de rang supérieur s’arrêta devant la statue au beau milieu des sables. Sentant qu’il marchait sur du sable a consistance étrange, le ninja baissa la tête. Il découvrit alors, à demi enterré, le corps inerte du blond.

***

Quatre jours après…

Complètement guérit, se sentant paisible mais tout engourdi, le jeune shinobi ouvrit les yeux. Ce qu’il vit lui certifia que sa vie était sauve. Sur son corps reposait des fils de transfusion, preuve qu’il avait été sauvé. Les murs étaient ocres, faits des roches sableuse du désert.

Il était à Suna no kuni. Finalement, il avait réussi. Mais s’il était arrivé, alors cela voulait dire que plusieurs ninjas seraient au courant, et il était près à parier que parmi eux, l’un plus important que les autres, était le premier à le savoir… Il tourna la tête sur le côté, il hoqueta de stupeur…
- Et oui, c’est moi Naruto.

Adossé contre le mur de la pièce, en tenue de Kazekage, Yondaime Kazekage, Gaara no Subaku lui faisait face. Imposant et finement musclé, les cheveux roux mi-long et les cernes autour des yeux, il n’avait aucunement changé, ou si peu. Naruto resta interdit devant lui, et ce fut réciproque. Aucun des deux jeunes hommes ne savait quoi dire tant l’évènement était inattendu. Pour l’un de revoir un ami qu’il avait sorti de la folie et qu’il considérait comme un frère presque de sang, l’autre revoyant un ange gardien qu’il croyait depuis longtemps mort et enterré, d’après toutes les rumeurs existantes.
Mais Gaara n’était pas au bout de sa surprise, si on lui avait dit que c’était Naruto, à vu d’œil, il aurait dit non. Nan, devant lui, pour Gaara, il voyait la photo du plus puissant ninja qui n’est jamais existé, Yondaime Hokage.


Le silence fut pesant, jusqu'à ce que…
- Alors finalement, tu n’es pas mort Uzumaki Naruto… Les rumeurs étaient donc fausses.

Habituellement, Naruto aurait ri, mais là, il lui répondit sèchement :
- Désolé de te décevoir.

Gaara ne tint pas compte de cette provocation, et continua.
- Naruto, Naruto, où étais-tu passé ? Nous avons fouillé tout le continent durant des années, nous avons tenté l’impossible pour te ramener, mais jamais nous ne t’avons retrouvé. Tous les villages se sont mis en œuvre pour une recherche commune. Nous avons même, via ton départ, créer des accords de paix ! Vociféra-t-il en montrant du doigt la fenêtre et donc son village.
- Que dois-je donc en conclure ? Que mon absence a été bénéfique ? Parfait, je ne demandais pas mieux quand je suis parti. Vraiment Gaara, sincèrement navré que vous ayez dû vous démener pour une cause perdue. Si je suis revenu, c’est juste pour une chose précise. Je disparaîtrais de nouveau après.

Gaara fut coupé dans son élan de paternalisme, quand il entendit Naruto.
- Comment ? dit-il simplement.
- Je vais retourner à Konoha quelques jours, et… je repartirai.
- Naruto… Je ne peux pas te laisser faire ça… Je ne peux pas te laisser partir de nouveau.
- Et pourquoi ?
- Konoha a souffert de ton absence. Tout le monde regrette. Et tes amis, ils sont plus qu’affligés.

Naruto baissa la tête, mais vint à lui l’image de Konoha, puis de la princesse. Il la revit souriante, courant dans les fourrées en riant, puis l’embrassant. Il se souvint de la bataille, et sa mort, emportée dans la boule de feu. Une larme coula sur sa joue, puis une seconde.
Il releva la tête, puis se releva entièrement. Il s’assit sur le lit, et regarda par la fenêtre. Gaara se demanda l’origine de cette subite mélancolie. Il s’assit à côté de son ami, et le scruta curieusement. Il semblait ailleurs, et il en profita pour le détailler.

Il n’avait plus rien du garçon de jadis. C’était un homme au faciès mur, mais l’on percevait toujours son ancien visage dans celui-ci. Il était plus adulte, et ses yeux, plus expressif encore. C’est ce que Gaara avait remarqué. Ces yeux bleus exprimaient toujours un sentiment.
Mieux que n’importe qui, Naruto se reconnaissait toujours à son regard empli de malice et de ruse, et cette fois ci, bien que terne, il reconnaissait Naruto par ces yeux… Mais tout venait à prouver que Naruto avait souffert, cela, Gaara était prêt à le parier.
- Je veux sortir, dit soudainement Naruto.
- Très bien.

Quelques minutes après, Naruto et Gaara dévalaient les couloirs de l’hôpital. Naruto eut du mal à marcher, Gaara lui apprit alors qu’il avait été inconscient quatre jours durant, et que la possibilité de marcher après quelques minutes sans convalescence ne pouvait que lui bénéficier.
Personne n’avait une capacité de récupération aussi grande que celle de Naruto. Ils sortirent alors de l’hôpital, sous les regards respectueux des passants pour leurs Kazekage, et curieux pour le jeune homme qui l’accompagnait. Naruto respira un bon coup, il voulait un peu profiter avant de reprendre le calvaire de plein fouet.

Il ferma les yeux tout en marchant, il tenta de se calmer sous le vent chaud mais rafraîchissant.
- Raconte-moi Gaara ! Alors. Comment s’est déroulée la vie pendant mon absence… ? Ont-ils changés ? Et toi ?

Gaara sourit. Enfin Naruto s’ouvrait à lui. Rien de mieux que de se retrouver.
- Et bien, en toute objectivité, les temps sont très favorables pour la population non shinobi. Ni guerre, ni tuerie, ni assassinat, la paix partout. Sauf sur deux pays. Ame et Oto no kuni. Ces deux villages sont restés très hostiles. Mais tu m’en diras tant, Ame et Oto étaient les forces armées de deux criminels de rang S.
- Oui, l’Akatsuki et Orochimaru. Aujourd’hui, seul demeures leurs subordonnés, les mouvements ont disparus, ainsi que leurs chefs.
- Qu’est-ce qui te fais dire cela. Il reste peut être des membres de l’Akatsuki en liberté.
- Non. Crois moi, j’ai mes sources, et elles sont fiables. Quant à Orochimaru, il est mort, ça tu le sais. Lorsque j’ai ramené Sasuke, j’ai éliminé Orochimaru. Il y a de cela presque dix ans, cela remonte à loin.

Mais Gaara n’en tint pas compte, et changea littéralement de sujet, pour retomber dans une discussion morose et tabou.
- Pourquoi l’as-tu ramené Naruto… ? Sachant pertinemment qu’il te nuirait… demanda-t-il d’un ton grave.
- Qui ? Sasuke ? Car je tiens mes promesses. Un jour, j’ai fait la promesse sur mon nindô que je le ramènerais, quoi qu’il en soit. Je n’ai fait que respecter ce serment, quel qu’en soit le prix.
- Mais tu as payé un lourd tribut Naruto-kun. Tu as dû t’exiler, et je sais que tu souffrais de la solitude.
- Ce n’est pas grave. En fait, ce n’est pas important. J’ai fait ce que je devais faire, et je ne regrette pas… Ce que j’ai vécu après avoir abandonné Konoha m’a été bénéfique. En temps normal, je ne serais pas revenu, dit Naruto, finissant sa phrase tout bas, honteux.
- Et donc. Pourquoi es-tu ici ?
- Cela… Cela ne te regarde pas. Et… Je ne peux pas le dire. C’est trop dur.

Gaara comprit de suite que Naruto avait perdu quelque chose, mais restait à savoir quoi. Il n’était pas prêt, et Gaara le constata. Il lui laisserait son silence. Il sourit soudainement en voyant sourire Naruto, lui disant que ce problème ne regardait que lui, et qu’il n’avait pas de raison de s’en torturer l’esprit. Il posa une main sur l’épaule du blond.
- Naruto, sache que je serais toujours là pour toi. Même après tout ce temps d’absence, je te soutiens, car j’ai une dette éternelle à ton égard. Tu m’as sorti de mon horreur, tu as ouvert mon cœur au monde, tu m’as fait comprendre le réel sens à la vie, et cela, je ne pourrais jamais assez t’en remercier. Alors sache que, si jamais un jour, tu es dans une impasse, je serais toujours là. Je dois te laisser pour l’instant, mais je reviendrais te voir ce soir. D’après les médecins, tu dois encore rester ici une semaine, et j’aimerais que tu le fasses… A plus tard Naruto.

Naruto acquiesça, et Gaara se retira. « Malgré ton aide mon ami, jamais tu ne pourras m’aider vraiment… » Cela dit, Naruto accepta de rester le temps convenu chez Gaara. Konoha attendrait, et en y réfléchissant, il ne pensait pas être prêt pour les revoir eux… De plus, apprendre de nouveau à connaître son ami du désert ne serait pas de trop.

Il resta donc sept jours et sept nuits dans la demeure du Kazekage, dérangé seulement par celui-ci, et passant son temps à ses côtés. Ils ne firent que discuter cette semaine, et la rumeur vint aux oreilles de chaque habitant en apprenant que le Kazekage recevait un ami de cœur et qu’il en négligeait même son devoir de Kage.

Cette dernière passa vite dans chaque villages, et bientôt, la question du jour fut partout celle-ci : Qui était le fameux invité du Kazekage… ? Le soir de la septième journée, attablés tout les deux côtes à côtes, Gaara annonça une nouvelle à son ami.

Une nouvelle qui aiderait grandement Naruto.
- Naruto écoute moi. Techniquement, ce jour est ton dernier pour ce séjour à Suna. Techniquement oui, cependant, je dois te dire quelque chose que j’ai omis de te dire. La semaine prochaine, je dois aller à Konoha. La raison est simple, jour pour jour, six mois se seront passés depuis le dernier examen des ninjas de niveau moyen. Il se passe donc à Konoha le tournoi Chuunin. J’y suis convié par Godaïme Hokage, ainsi que les Kage des trois autres grandes nations.
- Et donc, je suppose que tu aimerais que je vienne à tes côtés pour faire la surprise à Konoha ?
- Parfaitement. Mais ce ne sera pas tout. J’aimerais que tu participes au tournoi.
- Participer ?
- Oui. Grâce à mon soutient, je te ferais passer les examens de première et seconde épreuve, étant donné que tu les as réussi il y a de cela presque dix ans.
- Qu’aurais-je à y gagner ? A quoi cela me servirait-il ? demanda alors Naruto, soudainement suspicieux.
- Tout simplement un beau combat. J’ai eu le projet de te faire participer contre le finaliste vainqueur, tu serais en quelque sorte l’ultime épreuve du tournoi, et il serait automatiquement attribué le grade de ninja moyen au finaliste si il arrivait à te battre, répondit alors Gaara, rêvant de se moment de pure chevalerie à sa façon. Quant à toi, tu deviendrais d’office ninja moyen, car je sais que tu le battras.

Naruto fit mine de réfléchir, mettant sa main à son menton, pas mal intéressé par cet événement. Il était vrai qu’il avait découvert un vague renouveau lors de son séjour à côté de Gaara, de plus, il avait médité à propos de Nadeshiko, qu’il considérait tout bonnement comme sa femme. Il savait quoi faire à son propos.

Pendant cette semaine qui avait suivi, Naruto venait de revivre, car il s’était encore accroché à la vie, et il voulait la vivre au côté de celle qu’il aimait toujours. Il ne lui restait qu’une seule solution. Et une fois à Konoha, il la mettrait en œuvre, il se l’était promis…
- Tu as su me convaincre Gaara. Je reste encore une semaine ici ! Prononça-t-il au Kazekage. À une condition… rajouta-t-il malicieusement.
- Et quelle est cette condition ? demanda le rouquin en haussant un sourcil.
- Je veux me battre, contre toi, la semaine prochaine. Je veux me battre dans un combat digne de ce nom, et te vaincre… !
- Me vaincre ? ajouta Gaara ironiquement. Uzumaki Naruto, m’imposerais-tu un défi d’honneur ?
- Oui. Je te défis de me battre en combat singulier, Gaara no Subaku.

Gaara sourit, il aimait cela. Voila de ce qu’il avait toujours attendu, que Naruto lui donne l’importunité d’une revanche sur sa défaite d’il y a dix ans lorsqu’ils avaient été ennemis, et que ce jours là, Naruto lui avait offert une vision de la vie différente de celle qu’il avait eu étant seul. Mais il le savait, il le sentait au fond de lui, le combat qui aurait lieu entre eux deux, un combat presque à mort, il le perdrait. Oui il en était convaincu, intimement convaincu.
- Très bien Naruto. Notre combat aura lieu dans quatre jours, c'est-à-dire jeudi prochain. Prépare-toi ami, car je ne me laisserais pas faire, je suis le Kazekage !

Naruto sourit.
- Prépare toi aussi Kazekage, car tu te bas avec l’honneur de ton village.

Naruto se leva, puis Gaara. Ils se regardèrent, puis se serrèrent en frère de cœur. Puis ils allèrent chacun dans leurs quartiers, la nuit allaient être longue, chacun ayant à penser sur les prochains jours. « Nadeshiko mon amour, j'aurais tant aimé... que tu sois là, à mes côtés, que tu vives ce que je vis, que tu vois ce monde dans lequel je suis toujours…Mais je le promets, quelque l’en soit la méthode, je te ramènerais à moi… Même si je dois défier Shinigami, même si je dois braver l’interdit… »

***

Quatre jours après…

Le jour J selon les deux shinobi.
Marchant silencieusement, côte à côte, et fièrement, le ninja du blé et celui du sable se dirigeait dans le désert. Ils avaient traversés les rues sous les yeux des habitants et des ninjas, et Gaara leur avait dit qu’ils partaient se battre l’un contre l’autre. Personne n’avait alors comprit, et le doute c’était installé. La nouvelle était parvenue au conseil qui s’empressa de quérir une équipe anbu pour leurs confier une mission, celle de filer les deux rivaux et amis.
Après trente minutes de marches dans le désert, se pensant assez loin de toute trace de vie, Gaara et Naruto s’arrêtèrent. Ils se firent face, et mirent chacun leurs bandeaux. Tandis que l’un, celui du ninja de Suna, représentait une colonne de vent, l’autre, celui de Naruto, représentait un épi de blé sur une feuille. Gaara cilla. Un épi de blé, qu’est-ce que cela signifiait ?

Naruto lui répondit que c’était pour se souvenir d’une personne très chère à ses yeux.
- Naruto, durant ce duel, j’aimerais que nous ne retenions pas nos coups. Que nous n’arrêtions seulement de se battre que quand l’un ne pourrait plus continuer. Et j’aimerais surtout que nous nous battions avec notre maximum.
- Je suis d’accord, et c’est pour cela que nous nous sommes éloignés de toute façon.
- Oui, au pire, les anbus qui croient être cachés pourront nous aider si cela tournait mal. Ce que je n’espère pas.

Le silence s’établi alors. Ils fermèrent les yeux, et restèrent de marbre. Le vent souffla, un temps passa… Puis ils ouvrirent les yeux subitement, et en même temps.
- Soit. Commençons.

Ils prirent alors chacun leurs poses de combats, et changèrent de regards. Ils attendirent que le départ se fasse. Ils se fixèrent en échangeant leurs forces de dissuasions… Le premier qui craquait serait le premier en état de faiblesse… Plusieurs minutes passaient alors, mais aucun des deux ne flanchaient… Soudain ! Ils fusèrent tout les deux l’un sur l’autre, en parfaite symbiose. Un accrochage terrible eu lieu, et une bourrasque de vent accompagné d’un siphon de sable les entoura littéralement. Ils s’agrippèrent aussi brutalement qu’ils purent, puis se repoussèrent via la même ardeur guerrière.
La sphère de sable et de vent entre eux se transforma en tornade sableuse, et ils firent un nouvel assaut en se brisant dans la tornade. Le choc la fit exploser, et ils enchaînèrent rapidement par de puissants coups d’une dextérité sans pareil. Les coups furent si puissants que l’air qu’ils émettaient créait des salves de vent et de sable derrière eux.
Quand ils paraient les coups, de vagues tremblement s’entendaient à travers le sol et l’air. Puis à un moment, leurs points se heurtèrent l’un contre l’autre, le combat venait de s’engager distinctement. La détonation du chakra créa une explosion immense, et ils sautèrent tout les deux en arrière pour un moment de répit.

- Fuuton ! Impacte tornade ! hurla le blond.
- Fuuton ! Boulet de sable ! répliqua le roux.

Naruto sembla charger dans son point une technique, il en fut de même pour Gaara. Ils relâchèrent tout les deux leurs charges de chakra, et un dantesque point de sable heurta alors un cyclone.
Ce qui se passa par la suite fut impressionnant pour les anbus les filants, qui s’étaient éloignés pour plus de sûreté. Ils n’en revenaient tout bonnement pas, le combat n’était plus de leur niveau. S’ils étaient pris dedans, ils mourraient à coup sûr. Le niveau de contrôle de chakra et de puissance leur échappait, et ils remerciaient le conseil de leur offrir la vue d’un tel affrontement.

Deux cris de guerre retentirent, et de nouveau, le Taijutsu s’enchaîna. Mais les coups étaient encore plus violents qu’avant, et les parer était trop dangereux pour la suite du combat, si l’un des deux prenaient ces coups, il serait atteint plus qu’il n’en fallait. Lorsque les coups touchaient le sol, un séisme se produisaient, tant le chakra relâché lors de l’impact était puissant. Mais vint un moment où Naruto perdit son équilibre lors d’une esquive, et se prit le coup de Gaara de plein fouet. Il vola à plusieurs dizaines de mètre tel une fusée, en défonçant totalement les dunes sur son passage.

Il cria pour évacuer la douleur. Il se releva en titubant…
- J’ai gagné Naruto. Cette fois tu ne pourras pas continuer.
- C’est ce que tu crois… Mais je suis plus robuste.

Il fit une série de mudras inconnus à Gaara, qui ne comprenait pas. Puis finit sur un mudra représentant le soleil.
- Ouverture du sceau ! Les trois queues du démon !

Gaara savait ce que c’était, il faisait appelle au démon renard. Une aura de chakra rougeoyant entoura le blond, un chakra maléfique. Gaara trépida de la suite. Naruto reprit sa pose, ses yeux devenu rouge sang, et la pupille se fendant à la manière des félins. Un prédateur dans toute sa férocité, Naruto était dans sa puissance. Il se dissipa pour apparaître derrière Gaara, et lui asséna un coup si puissant qu’à son tour, Gaara défonça quelques dunes. Son armure de sable partie en morceaux. Et il se tenait le front, il avait eut mal.
- Ne jamais sous estimer son adversaire, cela vaut aussi pour toi mon ami, dit Naruto en s’approchant.
Gaara fit un rictus, prit sourit dignement.
- Tu as raison, je ne devrais pas te sous estimer. Continuons. Rien n’est fini.
L’amure se reforma, et Gaara se replia. Il allait utiliser sa meilleure technique. Il fit une série de sceau interminable en criant le plus fort possible pour supporter la déferlante de chakra qu’il accumulait. Naruto se mit en position de défense. Un séisme encore jamais vu se produit, et au loin, un raz de marrée en sable se rapprocha à grande vitesse.
- Fuuton !! Technique de la vague ultime !
Naruto rassembla alors autant de chakra qu’il pu et fit le signe du tigre.
- Katon ! Mur suprême infernal !

Un mur de feu rivalisant avec le raz de marée du désert apparut en travers de son chemin, et se fit heurter. Un choc de titans… Un nuage de sable suivi l’explosion digne des plus grandes forces du monde. Elle avait du s’entendre et se voir jusqu'à Kumo, rien qu’a la lumière produite. Le son n’était même plus comparable. La poussière se retira doucement, Gaara avait tout utilisé. Naruto était proche de l’épuisement, cela faisait déjà trois heures qu’ils se battaient de toutes leurs forces.

Durant l’enchaînement de Taijutsu qu’ils avaient fait, ils avaient envoyé des Jutsu plus ou moins importants, mais là, ils s’étaient surmenés… Ils étaient tout les deux épuisés… Ils furent en vue l’un de l’autre, mais Gaara hoqueta. Naruto ne bronchait pas, il souffrait certes, il soufflait de la fatigue certes, mais dans ses mains un orbe bleuté se créa. « Le Rasengan… » Pensa Gaara avec fatalisme. Il avait perdu. Il en fut certain lorsque l’attaque le heurta en plein ventre, et qu’il s’envola en tourbillonnant haut dans le ciel.

Il retomba dans un sourd fracas, et dévala en roulant le long d’une dune… Un soupir mal placé lorsqu’il finit sa course face contre terre. Il se retourna mollement pour observer le ciel, tandis que Naruto approchait lentement, pour venir s’agenouiller devant son ami.
- Bon ben… Merci pour ce combat Gaara… Je vais m’en souvenir je pense… Sauf si je tombe dans le coma.

Un silence s’abattit.
- Haa… Naruto… Tu parles pour moi je crois… dit-il.

Ils se mirent à rire, un rire pas très énergique, mais un rire tout de même. Les anbus apparurent alors et se posèrent autour d’eux, inquiets.
- Kazekage-sama ! s’écria l’un d’eux.
- Ne vous en faites pas, je vais bien… proféra Gaara en gémissant.
Naruto se releva, et prit son ami par la main. Il le souleva, Gaara gémit. Puis il mit son bras sur ses épaules, et ils se mirent à marcher pour rentrer.
- Naruto…
- Oui… ?
- Tu me devras une seconde revanche hein ? Je me suis fait battre deux fois d-de suite …

Naruto sourit alors.
- Oui. T’auras ta revanche, mais dans dix ans.
- On verra. Je digère celle là pour mieux prendre la prochaine…

Et ils rentrèrent alors à Suna…




To be continued... La légende n'est pas encore finie...

Ah oui, en parlant de cette histoire, pour répondre à une remarque pertinente de sasuke dans son commentaire à propos de la mort précipitée de Nadeshiko, personnage qui pourtant, était une de mes plus belles création -j'oses le dire oui, vraiment une de mes plus belle créations...- Et bien, l'histoire tourne autour d'elle. Donc, je n'ai pas baclé ce passage, juste installé une intrigue, qui sera découverte peu après.
Je n'en ai pas fini avec elle, et vous le savez j'en suis certains x) On ne la joue pas ignare avec moi huhu xD !!

Vous allez aussi me dire, Naruto reprends la forme. Je vous répinds do'r et déjà, et bien, pour moi, je trouve ca nul et chiant, mais... C'était inéluctable pour la continuité de l'histoire. Si je fais suicider Naruto trop vite, on va faire comment ;) ? C'est pire que les dilemne cornéliens, je vous l'assure, il faut sitisfaire la plebe tout en restant raisonnable =O

Au revoir, merci ^^ !

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