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Fiction: Namikaze School

Des vies différentes, des personnalités différentes, des personnes différentes, toutes réunies dans le célèbre internat de Konoha du nom de Namikaze. [ Amitié, amour, haine, jalousie, rêves... ]
Classé: -12D | Spoil | Général | Mots: 5440 | Comments: 29 | Favs: 36
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in0sa (Féminin), le 11/11/2008
Vous trouverez dans cette fiction les thèmes de la vie courante, amis, amour, argent, famille [...]
Bonne lecture à tous.




Chapitre 1: Première nuit



La chasse d'eau engloutit en moins d'une seconde le sachet dont le contenu blanc et poudreux était encore resté collé au fond. Karin fit basculer sa tête en arrière et la fit reposer contre la porte des toilettes, un long soupir s'échappant de ses lèvres froides. Ses doigts tentaient en vain de se crisper sur le bois dur. La tentation était forte, trop forte. Tant de fois elle s'était remise en question, tant de fois elle avait fait appel à sa raison et pourtant, elle replongeait encore et encore, restant une fois de plus prisonnière de ce cercle vicieux.
Une larme glacée déborda de son oeil clos et roula lentement sur sa joue. Et dire que sa vie se résumait à consommer cette pourriture. Ca la répugnait tellement.
Ses doigts abaissèrent le loquet. Elle sortit du cabinet, la main enfouie dans ses cheveux désordonnés, puis alla laver son visage à l'eau fraîche. En relevant la tête, elle aperçut son reflet qu'elle trouvait si atroce dans le miroir. Les yeux rouges et légèrements gonflés. Mais tout lui semblait plus flou à présent.
Une sensation de bien-être étrange la berça un instant. Elle resta appuyée aux rebords du lavabo et laissa rouler les gouttes accrochées à sa peau jusqu'au fond de l'évier.
Quelques longues minutes s'écoulèrent avant qu'elle put se rappeler de la première leçon de français de l'année qui l'attendait.
Avec lassitude, elle s'aventura dans les couloirs déserts et tenta d'imaginer une excuse valable à donner à son professeur pour avoir manqué une demi-heure de cours.
Sur le chemin, la jolie rousse tomba sur deux adolescentes qu'elle semblait avoir déjà vu dans sa classe, le jour de la rentrée. Les deux filles se retournèrent et l'observaient avec inquiétude.

"Salut. Qu'est-ce que tu fais là, tu n'est pas censée être au cours de Mademoiselle Yûhi ?

Elle bafouilla quelques mots incompréhensibles.

- Je n'ai absolument rien compris, mais ça ne fait rien, tu peux venir en cours avec nous si tu veux. On a une bonne excuse !

La grande blonde qui lui parlait lui tendit une feuille de papier où était inscrit "Mlle Yûhi, ces élèves étaient convoqués dans mon bureau pour une affaire de documents incomplets. Veuillez les autoriser à participer à votre cours. ", signé par le CPE, M. Morino.

- Le nombre d'élèves absents n'est pas précisé. Alors t'inquiète, y aura pas de problème, dit-elle avec un grand sourire.

Karin se contenta de hocher la tête puis suivit ses camarades jusqu'au troisième étage, là où se déroulait la leçon.
Plus tard, en classe, la jeune fille était assise auprès d'un brun aux allures froides et distantes. La tête enfouie entre les bras posés sur la table, elle tentait de s'imaginer un meilleur sort tout en somnolant. Insomniaque depuis plus de trois mois, son manque de sommeil suscitait des troubles comportementaux ainsi que des difficultés de concentration qui l'empêchaient d'étudier correctement.

- Ca va ? lui chuchota son voisin, qui n'avait pas ouvert la bouche depuis le début du cours.

Elle fut incapable de répondre.
Une craie atterit sur le front du brun avec une vitesse et une force impressionante. Le garçon gémit légèrement de douleur.

- Sasuke Uchiwa ! Veuillez répéter la phrase dite par votre camarade, ordonna Mlle Yûhi.
- Excusez-moi mais ma voisine ne se sent pas bien. Je peux l'emmener à l'infirmerie ?

Karin redressa vivement la tête, et avant même de pouvoir dire non, le professeur ouvrit la porte et l'Uchiwa la fit sortir. Ils longèrent le couloir lentement. Un silence pesant y régnait, ce qui redoubla l'angoisse qui était née en l'adolescente. Et si l'infirmière découvrait son secret ?

- Je... je ne veux pas.

Le jeune homme qui marchait devant elle se retourna, la fixa un instant et dit :

- Quoi donc ? Qu'est-ce que tu ne veux pas ?
- Je ne veux pas y aller !
- Pourquoi ?
- Parce que ! Je n'ai pas à me justifier ! hurla-t-elle. Laisse-moi tranquille ! lança-t-elle, prête à faire demi-tour.

Il lui saisit le poignet avec violence pour l'empêcher de partir.

- Désolé mais tu as l'air plutôt mal en point, tes yeux sont tout rouges et tu es vraiment trop pâle. De plus, tu as du mal à marcher. On dirait un mort-vivant.
- Tais-toi ! Tes remarques débiles, tu peux te les garder !

Elle se débattait mais ne parvenait pas à desserrer l'étreinte qu'il exerçait sur elle.
L'Uchiwa la traînait maintenant dehors et traversait la cour pour rejoindre l'infirmerie qui se situait au rez-de-chaussé du bâtiment des dortoirs. Une douce brise balaya les feuilles étalées sur le bitume.
Une idée traversa la tête du brun comme un éclair, il s'arrêta brusquement et se retourna à nouveau vers la rousse pour la dévisager.

- Tu te drogues ? chuchota-t-il.
- Q-que...!

Son visage s'abaissa, ses sanglots éclatèrent rapidement. L'Uchiwa la prit alors dans ses bras avec un certain gêne, lui qui n'était pas habitué à ce genre de choses, et, le coeur battant et empli de tristesse, il lui murmura dans l'oreille :

- J'ai perdu beaucoup d'êtres qui étaient chers à mes yeux à cause de cette merde. Alors sois gentille et arrête de faire ça. Arrête.

Karin replia ses doigts sur le T-shirt humide de son camarade.

- Comme si c'était aussi facile, dit-elle, la voix tremblante.

Elle se détacha de lui et fixa le sol sans rien dire.

- Allez, viens, on va faire un tour dehors, lui proposa le brun.
- Quoi ? Mais... Et tes affaires, alors ? Elles sont restées en classe !
- Les tiennes aussi, d'ailleurs. On ira les récupérer plus tard. Allez ! insista-t-il en la tirant par le bras.
- Bon, d..d'accord. Même si on va avoir de serieux ennuis...

Ils franchirent les grilles de l'établissement en silence et se retrouvèrent dans la rue marchande de Konoha en quelques secondes. Traversant les divers endroits de la ville, ils décidèrent enfin de se promener dans le parc pour être plus tranquilles et pouvoir discuter calmement. Mais leur attention se porta vite sur un groupe de filles, toutes les trois assises sur un banc, portant chacunes entre leurs mains un carton blanc où était inscrit en lettres colorées "Free Hugs*".
*(Câlins gratuits).
Sasuke souria à sa nouvelle amie et lui dit :

- Viens, on va leur demander un câlin, comme ça tu te sentiras mieux !
- Quoi ? T'es serieux ? Hé, att...

Elle n'eût pas le temps de terminer sa phrase, il l'avait déjà entraînée vers les jeunes filles.

- Bonjour, mon amie voudrait un câlin, dit le brun.

Une jeune fille aux cheveux roses s'avança vers Karin, qui faisait la moue, et l'enlaça doucement.

- Alors, ça va mieux ? demanda ironiquement Sasuke.

La rousse se contenta de lui tirer la langue comme le ferait une petite fille, tandis que celle qui l'avait enlacée s'approchait dangereusement de l'Uchiwa qui souriait à son amie. Lorsqu'il se rendit compte des minuscules millimètres les séparaient, ses joues se teintèrent rapidement de rouge.

- Et toi, tu ne veux pas de câlin ? demanda-t-elle.
- Je...

Ses amies ricanaient et dire en choeur :

- Laisse-le, Sakura, tu ne vois pas que tu le gênes ?

La dénomée Sakura s'éloigna du brun et s'approcha de Karin. Elle lâcha un cri de surprise, un énorme sourire s'étirant sur ses lèvres.

- Mais tu es en Seconde 6, non ? Il me semble t'avoir déjà vu dans la classe, à la rentrée.
- Ah. Moi je ne t'avais pas remarquée, à vrai dire, lança la rousse en riant.
- Je suis si insignifiante que ça ? soupira Sakura.
- Ce.. ce n'est pas ce que je voulais dire ! dit Karin en tentant de se rattrapper.
- T'en fais pas, va, ce n'est rien. Mais comment se fait-il que tu ne sois pas en cours ? Au fait, j'y pense, il faudrait y retourner car ils vont faire la répartition des élèves dans les dortoirs.
- Je pense qu'on va devoir courir alors, car il ne reste que cinq minutes avant la sonnerie, déclara Sasuke.
- Merde !! crièrent les filles.

Le groupe s'en alla en vitesse pour rejoindre les portes de l'établissement. Karin et Sasuke retournèrent en cours, et, bien évidemment, ils dûrent rester à la fin pour justifier leur absence auprès de Mlle Yûhi. Un magnifique mensonge pour sauver leur peau et pouvoir rejoindre leurs chambres respectives.

Plus tard, dans la soirée, les élèves de Seconde du lycée Namikaze rangeaient leurs affaires qui étaient arrivées en fin d'après-midi dans le bâtiment des dortoirs. Karin était alongée sur son lit et feuilletait un magazine, tout en écoutant du rock avec son Ipod. La musique, c'était toute sa vie. Malheureusement, son père refusait de la voir travailler dans ce milieu, et de réaliser son rêve le plus cher : celui de chanter dans un groupe de rock. Il lui répétait souvent que ce n'était pas un véritable métier, que la musique n'avait pas d'avenir, qu'il ne fallait pas confondre rêves et réalité.
Par chance, elle s'était retrouvée dans la chambre de Sakura, et d'une autre fille du nom de Tenten qui lui paraîssait assez sympathique. La chambre était grande et spacieuse, il y avait trois lits et armoires, une salle de bain personnelle ainsi que trois petits bureaux. Un petit endroit assez luxueux, digne du lycée Namikaze qui était sans doute le meilleur de la région.
La rousse observait Sakura qui accrochait des photos au mur en souriant. Elle sursauta en sentant son téléphone vibrer dans la poche de son jean. Un nouveau message, de Sasuke. Ils s'étaient échangés leurs numéros avant le dîner.

" Salut, j'espère que tu vas bien. T'as intêret à venir en cours demain matin, ne recommence pas tes conneries. Bonne nuit. "


Sakura se tourna vers Karin et lui demanda :

- Au fait, tu n'aurais pas le numéro du beau mec qui t'accompagnait tout à l'heure ?
- Sasuke ?
- Oui.
- Si, pourquoi ? Il te plaît ? lança sournoisement la rousse.
- Il est plutôt pas mal, non ? En tout cas, j'adore son style.

Karin ria, puis lui dicta le numéro de son ami.

Une surveillante vint pour annoncer l'extinction des feux.



Beaucoup de couples se formeront avec le temps, il y aura également quelques couples YAOI (mais qui se feront assez rares).



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