Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Le cadavre du lac (version Naruto)

À l'occasion d'un congé, un enseignant aux méthodes strictes organise un cours intensif dans un chalet isolé sur les rives d'un lac. Quatres filles et quatres garçons. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Pour Itachi, l'un des jeunes du groupe, c'en est finit pour toujours. La peur, la panique, les soupçons s'emparent du reste du groupe. L'assassin rôde-t-il encore ? Dort-il sous le même toit qu'eux ? Un suspens angoissant !
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Haushinka (Féminin), le 09/11/2008
L'histoire n'est pas de moi ><
J'lai un tout petit peu modifier pour qu'il aille avec les perso de Naruto... Je tenais à le préciser.




Chapitre 2: Chapitre 1



Sasuke Uchiwa dépose ses livres et son sac sur la table basse. Son trousseau de clés à la main, il ressort immédiatement et court en direction des boîtes aux lettres au coin de la rue. Depuis qu'il est tout petit, il a toujours adoré aller chercher le courrier. On ne sait jamais quelle merveilleuse surprise nous attend dans une enveloppe ou un colis adressé à notre nom. Aujourd'hui, à quelques jours à peine d'un grand congé, il a eu quatre-vingt-dix pourcent dans son examen de français, le soleil brille et la brise fraîche du début d'octobre souffle sur Konoha, dispersant des nuages gris qui refusent d'éclater. En cette journée déjà parfaite, il ne peut qu'y avoir quelque chose d'excitant dans le courrier ! Dès qu'il jette un coup d'oeil à l'intérieur du petit casier, il voit qu'il se trompe. Il fronce les sourcils et s'empare d'une enveloppe adressée « aux parents de Sasuke Uchiwa ».

Aux parents de... Le cauchemar de tous les élèves ! Mais pour Sasuke, ces mots ont une saveur particulièrement amère. « Au frère de Sasuke Uchiwa », corrige-t-il mentalement.

Il a les larmes aux yeux tandis qu'il se retourne vers sa maison. Depuis deux ans, Sasuke et son frère vivent seuls.
Si leurs parents auraient été emportés par un accident de voiture ou autre, le jeune homme se dit qu'il aurait probablement surmonté l'épreuve plus facilement. Des choses épouvantables et injustent se passent dans le monde : des détournements d'avions, des attentats à la bombe, des enlèvements, des tremblements de terre, des désastres nucléaires, des meurtres en série... Mais comment des gens peuvent-ils quitter ceux qu'ils aiment comme ça, sans raison ?
Sasuke cligne des yeux pour chasser ses larmes, s'asseoit sur les marches en béton devant leur jolie maison en brique rouge et fixe l'enveloppe. Sa curiosité est piqué.

-Est-ce que je t'ouvre ou non ? demande-t-il tout haut.

Il élève l'enveloppe dans les airs, mais il ne distingue rien. Même pas une ombre. Impulsivement, il vérouille la porte et court au bout de la rue. Son frère travaille au secrétariat de l'école durant les périodes d'étude, il pourra peut-être lui dire ce que contient l'enveloppe.
Quelques instants plus tard, les luxueuses propriétés au pied de la montagne se dressent devant lui. Sasuke tourne dans la première allée, emprunte un petit trottoir et sonne à la porte des Yamanaka. Un carillon résonne quelque part dans la maison.
En attendant qu'on vienne lui ouvrir, il contemple son reflet dans l'une des vitres biseautés qui bordent la porte. Ses cheveux noirs d'ébène tombent en quelques mèches sur son visage, son teint pâle et ses yeux noirs profonds. Sasuke sourit, révélant des dents blanches et droites.

-Qu'est-ce que tu fabriques, Ino ? marmonne-t-il en sonnant une deuxième fois.
Il appuie l'oreille contre la porte. Pas de doute, il entend des voix à l'intérieur. Même si celles-ci lui parviennent étouffées, Sasuke peut dire qu'on discute avec animation. Peut-être qu'il ferait mieux de partir et de téléphoner plus tard.

La porte s'ouvre toute grande.
-Sasu ! s'exclama Ino Yamanaka, la petite amie d'Itachi.

C'est une fille blonde et délicate, à la voix douce et aux immenses yeux bleus. Elle a un coeur d'or et depuis toujours, elle porte secours aux chats de gouttière, aux oiseaux blessés et à d'autres petites créatures en détresse. Chez elle, le garage est une vraie ménagerie encombrée de cages d'oiseaux rouillées et de contenants en plastique de toutes sortes. Plus que tout, Ino désire être vétérinaire.

-Salut ! J'espère que je ne vous dérange pas.
Ino fronce les sourcils.
-Non. Pourquoi dis-tu ça ?
-Tes parents ne sont pas là, je crois. Si j'étais seul chez moi avec mon petit ami, j'ose espérer que ça nous dérangerait de voir arrivé quelqu'un à l'improviste !
Sasuke contourne Ino et entre dans le vestibule en marbre et en miroire.
-Où est Itachi ?
-Dans la salle de télé. Mais on était en train de discuter et...
-Ça ne fait rien. Je n'en ai que pour une minute.
Sasuke se dirige vers la salle de télé. La pièce est aussi vaste que tout le rez-de-chaussée de sa propre maison. Bien qu'elle soit équipée d'une table de ping-pong et d'une autre de billard, d'un bar, d'un écran de télévision géant, d'un canapé et d'énormes coussins douillets, il reste amplement de place pour danser. Dans le quartier, la salle de télé des Yamanaka est l'endroit de prédilection pour les soirées entre amis.

-Salut, Itachi ! dit Sasuke en l'apercevant étendu sur le canapé en cuir blanc.
Le garçon se redressa vivement et lui adressa un sourire resplendissant. De toute évidence, il est ravi de le voir.
-Sasu ! Que fais-tu ici ?
-Bien...
Il se laisse tomber par terre sur l'un des gros coussins.
-Tu travailles au secrétariat, commence-t-il. Peux-tu me dire s'il y a eu un envoi à tous les parents, pour une assemblée, peut-être, ou quelque chose du genre.
-Non, pas à ma connaissance.
C'est bien ce qu'il craignait. Si ce n'est pas une lettre de routine, il ne peut s'agir que d'une mauvaise nouvelle. Pourtant, ses notes sont excellentes depuis le début de l'année scolaire.
C'est dommage, murmure-t-il. Il y a une lettre pour toi dans le courrier d'aujourd'hui et j'espèrais découvrire ce que c'est.

Pour la première fois, Sasuke se rend compte qu'Ino a les yeux rougis, comme si elle avait pleuré. Il se dit que les deux amoureux ont dû se disputer de nouveau au sujet de leur avenir. Ils sortent ensemble depuis la première secondaire, se rappelle Sasuke. C'est un véritable exploit pour un couple de cet âge de durer quatres ans. Mais Ino et Itachi semblent faits l'un pour l'autre. En fait, Itachi ressemble beaucoup à sa petite amie sous plusieurs aspects : il a le teint pâle, il est sensible et intelligent. Itachi réussit bien à l'école et désire suivre les traces de son père en tant que Ninja d'élite, au grand désespoir d'Ino.
Depuis quelques temps, Ino le supplie de revenir sur sa décision afin qu'ils puissent poursuivre leurs études ensemble. Itachi a l'habitude de céder aux désirs de sa petite amie, mais cette fois-ci, il semble bien qu'il ne le fera pas. Sasuke est convaincu qu'ils trouveront un terrain d'entente. Ils sont visiblement très amoureux et ils veulent vivrent ensemble. Sasuke regrette de ne pas avoir quelqu'un dans sa vie qui compte autant pour lui.

Ino toussote comme si elle avait hâte d'en finir.
-Mes parents ont reçu une lettre de l'école hier.
-Pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt ?
-Je n'y ai pas pensé. Je croyais être la seule à aller au lac. Puis Itachi s'est inscrit et...
-C'est donc ça ? s'étonne Sasuke. C'est à propos du cours intensif donné par Ibiki Morino ?
-Oui, répond Itachi.
-Je ne peux pas y croire ! Je ne veux pas y aller ! Cinq jours ! Cinq jours à étudier !
-C'est la vie, dit Itachi doucement

* * *


Ce jour-là, Naruto Uzumaki quitte l'école trente minutes avant la fin des cours grâce à un billet de sa mère soigneusement rédigé par... lui. Il monte dans sa voiture blanche et roule jusqu'au stationnement réservés aux enseignants devant l'école. Il laisse le moteur tourner et tambourine des doigts sur le volant tout en attendant.

-Où es-tu, salaud ? mamronne-t-il entre ses dents. Montre-toi !

Il sait que le professeur d'histoire, Ibiki Morino, part toujours tôt.

« Je suis payé pour donner quatre cours, cinq jours par semaine, dit-il aux élèves chaque année à la rentrée. Je vous demande d'être ponctuels et prêts à prendre des notes jusqu'à en avoir des crampes au petit doigt. Quatre heure par jour : voilà ma limite. Je ne peux pas supporter la présence d'adolescents plus longtemps. Quant à vous, je suis persuadé que vous m'aurez assez vu au bout de soixante minutes. »

Monsieur Morino ne mâche pas ses mots. Il ne tolère pas non plus la moindre impertinence dans sa classe. On raconte que l'homme a un tempérament violent. Naruto ne l'a jamais vu s'emporter, mais il sait par expérience que l'enseignant possède un regard perçant qui fait trembler même les plus braves.
Au cours de l'année précédente, il a bûché pour réussir son cours d'histoire. Curieusement, c'est la seule matière dans laquelle il n'a pas obtenu une note supérieur à quatre-vingt-dix pourcent. Il se considère quand même chanceux. Il y en a de pires que lui.

Pendant un instant, Naruto quitte la porte des yeux et reporte son regard sur le terrain de football. Il aperçoit plusieurs de ses amis vêtus de leur maillot rouge et or, mais ils ont tous l'air de nains à côté de Juugo. Les mains et le visage couvert de sueur et ce, malgré l'air frais de cette journée d'octobre. Ses épaules, ses biceps et ses pectoraux font saillie sous son maillot, et il ne porte même pas de protecteurs ! Naruto est trop loin pour distinguer les yeux du garçons, mais il est certain qu'ils sont petits et impitoyables, comme lors des matchs auxquels il a assisté. « Ce gars-là est terrifiant », se dit Naruto.

Il perçoit un mouvement à la sortie de l'édifice. Ibiki Morino marche rapidement sur le trottoir en direction du stationnement, son porte-documents à la main.
Naruto coupe le contact, ouvre la portière et bondit sur le trottoir. Monsieur Morino paraît un peu surpris en voyant que Naruto lui bloque le passage, mais il se ressaisit immédiatement.
-Uzumaki... Euh, Naruto, c'est ça ?
-Oui, monsieur.
-Je peux t'aider ?
L'enseignant frise la trentaine, il mesure un mètre quatre-vingt et paraît en assez bonne condition physique.
« J'en viendrai à bout », se dit Naruto pour se rassurer. Après tout, il pratique l'art martial depuis deux ans et pèse soixante-seize kilos. N'empêche qu'il sent fondre son courage sous le regard glacial de monsieur Morino.
-En fait, commence-t-il prudemment en s'éclaircissant la voix, je me demandais pourquoi vous aviez contacté mes parents à propos du cours intensif.
-Contacté ?
-Oui, monsieur. Je trouve ça injuste.
-Tes parents ont appris que j'organisais un cours intensif d'une fin de semaine comme tous les autres, c'est-à-dire par le biais de la lettre postée aux parents des élèves de cinquième secondaire il y a deux semaines.
-Ah ! Je n'étais pas au courant, bredouille Naruto.
Il se sent ridicule. Ibiki Morino le foudroie du regard.
-Autre chose à ajouter ? demande-t-il
-Je... euh... Non.
-Très bien. Alors on se reverra jeudi le 10 octobre, à six heures quarante-cinq. Un autobus nous attendra devant l'école.
Naruto a la bouche sèche. Il n'arrive pas à avaler sa salive ni a prononcer un seul mot. Pourtant, il n'a rien d'une personne timide. Pourquoi cet enseignant parvient-il à lui faire perdre tous ses moyens ?

Monsieur Ibiki le contourne et s'éloigne.
-Je ne crois pas avoir besoin de suivre ces cours, lance Naruto d'une voix rauque.
Le professeur s'arrête et se retourne lentement.
-Tes parents ne semblent pas partager ton avis.
-Vous savez comment sont les parents. Ils s'énervent pour rien. Je n'ai pas besoin d'encadrement.
-Tu veux devenir médecin, n'est-ce pas ?
-Bien sûr. C'est ce que je souhaite le plus au monde !
-Alors ?
Naruto prend une grande inspirations.
-Bon, d'accord, grogne-t-il. Je viendrai.
-Très bien.
Naruto se dandine, mal à l'aise.
-Dans la lettre, vous mentionnez que nous serons huit élèves. Puisque je serai du voyage, je me demandais si... Enfin, pouvez-vous me dire de qui il s'agit ?
-Ça ne devrait pas de préoccuper. Ce n'est pas un party que j'organise.
-Je sais, mais...
Ibiki ouvre son porte-documents et lui tend une feuille.
-Tiens. J'avais l'intention de la poster à tous les élèves inscrits, mais le bouche à oreille est plus rapide que la poste.
-Merci, dit Naruto.
Celui-ci parcourt la liste de noms tandis que l'enseignant s'éloigne sans bruit.

* * *


Avant de monter dans sa voiture, le professeur d'histoire se retourne. Durant une dizaine de secondes. Ibiki Morino observe le grand jeune homme aux cheveux blonds. C'est un élève brillant et populaire qui a une grande influence sur ses amis.
Celui-là pourrait lui causer des ennuis, se dit-il d'un air mécontent. Il se promet de l'avoir à l'oeil. Car il ne laissera personne l'empêcher de mener sa tâche à bien.



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