Fiction: Un pour tous et tous pour un jinchuriki

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Quand Hakumo se réveilla, Gaara avait encore les yeux fermés. Elle ne s'était pas beaucoup reposée, la crainte l'en empêchait encore, de ce fait elle se sentait fatiguée. Elle regarda le jeune homme dormir. Sa respiration était calme, il était détendu, pas comme elle qui stressait, sursautait pour un rien. Personne n'avait jamais voulu d'elle et avec ce qu'elle avait vécu, elle avait peur des autres. Mais ce Gaara était si gentil. C'était la première fois que quelqun se montrait aimable avec elle. Cela lui avait d'abord fait peur, puis l'avait surpris. Maintenant elle commençait à s'y habituer, et à lui faire confiance. Après tout, pourquoi l'aurait-il ammené ici si il lui voulait du mal? Même son frère et sa soeur semblaient gentils. C'était assurément parce qu'ils ne savaient pas. Si ils savaient, ils l'auraient rejeté comme tout le monde.

Gaara se réveilla et, voyant qu'Hakumo était éveillée, il lui demanda:

- Tu as bien dormit?
- Pas beaucoup, mais ça va.
- OK, tu viens manger?
- J'arrive.

Ils se levèrent et descendirent à la cuisine. Après le petit-déjeuner, Gaara demanda à sa soeur de prêter des habits à Hakumo pour un petit moment, car elle avait toujours ses vieux habits déchirés, puis il proposa à la jeune fille:

- Je vais t'emmener acheter des vêtements neufs, si tu le veux bien. En attendant, Temari t'en prête des corrects, c'est mieux pour aller en ville.

Hakumo baissa la tête et regarda de quoi elle était vétue, puis ceux que Gaara tennait dans ses mains, ainsi que tout ceux de la famille, elle comprit alors pourquoi elle devait changer. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas fait, c'était vrai qu'elle en avait vraiment besoin. Elle accepta donc la proposition de Gaara, de plus elle se sentait prête à sortir de la maison maintenant, avec Gaara à ses côtés bien entendu.

- Tu veux te laver? demanda-t-il.

Se laver? Combien de temps cela faisait-il qu'elle n'avait pas prit une douche? Une vraie douche, pas dans une rivière. Elle accepta également et se dirrigea vers la salle de bain. Elle fit couler de l'eau chaude,ce n'était pas très adapté au temps. Elle refroidit donc la température de la douche et cela fut plus agréable. Ca faisait beaucoup de bien, elle y resta un bon moment. Quand elle sortit, elle enfila les habits de Temari. Ca aussi, c'était agréable. Elle se sentait propre, rafraichie, bien.

Hakumo rejoignit Gaara et tout deux sortirent dans les rues de Suna. C'était la première fois qu'elle y allait vraiment. Elle avait fait le trajet de l'hopital à la maison de Gaara mais dans un état de panique. Là, elle était toujours un peu angoissée masi par dessus tout, elle était curieuse. Elle observait le village de Suna et ses habitants. Certains saluaient Gaara par un "Kazekage-sama", mais la plupart des passants le regardaient avec étonnement.

- Gaara? demanda faiblement Hakumo.
- Oui.
- Pourquoi les gens t'appellent Kazekage-sama? C'est quoi Kazekage?
- Ah, c'est le chef du village de Suna.
- Le chef! Tu es le chef?
- Oui.

Hakumo ne s'attendait pas à ça, le jeune homme ne lui ayant jamais dit.

- Alors je devrais t'appeler Kazekage-sama moi aussi.
- Non, ce n'est pas la peine.
- Pourquoi?
- Parce que nos relations ne sont pas les mêmes qu'avec les autres villageois.
- Ah bon! C'est quoi nos relations?
- Eh bien, je suis un peu ton protecteur, fit Gaara avec un sourire. Et puis tu habites chez moi, nous sommes toujours ensembles, et tu m'as toujours appelé Gaara, ne changes pas.

Hakumo acquiessa. Son protecteur? Cela lui plaisait. C'est vrai, il la rassurait, l'aidait, s'occupait d'elle. Hakumo posa une autre question à Gaara.

- Pourquoi tous ces gens nous regardent bizarrement? Ils me font un peu peur.
- C'est juste parce qu'ils ne te connaissent pas. Et puis, ils n'ont pas l'habitude de me voir en compagnie d'une autre fille que Temari. Mais ne t'en fais pas, la rassura-t-il, ils ne te veulent pas de mal. Et si jamais l'un d'entre eux essayait, jamais je ne le laisserait faire. Je suis le Kazekage, ils m'obéissent. Et je sais également me défendre en combat.

Ces paroles rassurèrent Hakumo. Si Gaara lui disait qu'elle n'était pas en danger, aucune raison de s'inquiéter. Elle lui faisait confiance. Il était avec elle, son protecteur, et elle se sentait en sécurité.

Tout deux arrivèrent finalement devant un magasin de vêtements où ils entrèrent. Il y avait des habits de toute sorte, de tailles et de couleurs différentes. Hakumo observa le contenu de la boutique avec émerveillement.

- Prends ce que tu veux, je peux tout t'acheter, déclara Gaara.
- Tout? s'exclama-t-elle avec étonnement.
- Oui, enfin pas tout le magasin, mais n'importe quel article.
- Waouh, fit-elle.

Mais, alors que beaucoup de filles dans cette situation se seraient jetées sur les habits les plus chers, Hakumo ne se souciait pas du prix mais de ce qui lui plaisait. Elle trouva beaucoup de choses jolies et montra ce qu'elle aimait bien à Gaara.

- Oh regardes, c'est beau!

Elle désignait une tunique bleue claire et légère avec des motifs de fleurs noires.

- Tu veux l'essayer? proposa Gaara. Pour voir si ça te plait.
- Ca me plait! affirma-t-elle. C'est très beau.
- Comme tu voudras, on le prend alors?
- Oui!

Ils prirent également d'autres vêtements, Gaara paya puis ils se rendirent dans un magasin de chaussures. Ils y passèrent moins de temps car Hakumo choisit tout de suite des sandales légères, pratiques pour marcher sans se bruler mais ne tennant pas trop chaud. Gaara pensa aussi qu'il fallait lui acheter des sous-vêtements, mais cela, il en laisserait le soin à sa soeur, n'ayant pas l'intention d'entrer dans une telle boutique. Ensuite, Gaara proposa de rentrer car la grosse chaleur allait bientôt arriver. Hakumo accepta et tout deux se dirrigèrent vers la maison du jeune Kazekage.

- Allez, vas y Ino! insistait Sakura.
- Ouais courage, ajouta Tenten.
- Tu lui tournes toujours autour de toute façon, reprit la fille aux cheveux roses, alors lançe toi!
- Non, je vais avoir l'air trop bête, répliqua Ino.
- Mais non, impossible d'avoir l'air bête devant Saï! assura Sakura.

Les trois filles, ainsi qu'Hinata discrète, discutaient pas loin de celui-ci qui peignait. Malgré les encouragements de ses amis, Ino n'arrivait pas à lui faire sa demande. Lui courir après, le drager, elle le faisait bien pourtant, mais ça c'était plus difficile. Finalement, poussée par les trois autres, après un grand moment d'indécision, elle se décida.

- Hé Saï, fit-elle en s'avançant vers lui. Il fait beau aujourd'hui non?
- Oui.

Quelle imbécile! se dit Ino à elle même.

- Heu, qu'est ce que tu dessines?
- Je peind, corrigea-t-il.

Meeeerde! Je suis vraiment débile, pensa-t-elle. Qui disait qu'on ne pouvait pas avoir l'air bête devant Saï.

- Désolé, fit Ino.
- C'est pas grave, lança-t-il avec un grand sourire qui la fit fondre de bonheur. Regardes, dit-il en lui montrant son tableau.
- C'est magnifique! s'exclama la blonde, bien que cela ne soit pas vraiment à son goût.
- Merci. Alors, qu'est ce que tu voulais Ino?
- Heu, je... je voulais te demander si... si tu voulais que, toi et moi, tout les deux, enfin qu'on...
- Je ne comprend pas trop, essayes d'être plus claire.
- Et bien, je voulais savoir si tu voulais sortir avec moi, débita-t-elle à toute vitesse.
- Ah, et bien...

Il réfléchit. Il n'avait jamais essayé, pourquoi pas? Il aimait beaucoup Ino, et elle était jolie.

- D'accord, accepta-t-il alors.

Ino fit un grand sourire, lui sauta au cou et l'embrassa. Le garçon trouva cela agréable et il répondit au baiser qui s'éternisa.

Shikamaru regardait les nuages, mais contrairement à son habitude, il n'y trouvait pas un grand intérêt. Choji à ses côtés, machait quelques chips et contrairement à son habitude, il ne trouvait pas ça si bon. Ino et Saï s'embrassaient un peu plus loin. Soudainement, Ino débarqua devant ses deux coéquipiers, après avoir dit à Saï de l'attendre quelques minutes.

- Vous savez quoi les gars? s'exclama-t-elle toute exitée. Je sors avec Saï!!!
- Non, sans blague, lança Shikamaru.
- Ino, c'est fantastique!!! s'écria Choji d'un ton beaucoup trop enthousiasme aux yeux de son ami qui lui jeta un regard suspicieux. Vraiment, c'est génial, je suis tellement content pour toi! continua Choji.
- Merci Choji! Shika, aucune réaction comme toujours, même devant une aussi grande nouvelle.
- Tu parles d'une nouvelle, répliqua le flemmard. Après vous avoir vu vous embrasser toute l'aprèm, excuses moi de ne pas avoir l'air étonné.
- Oh, espèce de rabat-joie! Bon excusez moi, je vais retrouver SaÏ!

La blonde partit en courrant et se remit à embrasser son copain. Le grand sourire que Choji affichait face à sa coéquipière se transforma en une moue dépitée.

- Je ne savais pas Choji, fit son ami calmement.
- Hein?
- Je ne savais pas, qu'Ino te plaisait.
- Hein, pas du tout, qu'est ce que tu racontes!
- Ton grand sourire et ta voix faussement enjouée ne m'ont pas trompés. Et je ne t'ai jamais vu manger tes chips avec si peu de plaisir.
- Et toi alors, répliqua l'Akimichi, pourquoi as-tu passé une période plus flemmard et râleur que d'habitude après le départ de Temari? Et là, ce nouveau couple t'as fait penser à elle, c'est pour cela que tu regardes les nuages d'un air vide.
- Cette fille galère! T'es malade mon pauvre. Pour une fois que j'ai pas à la supporter, fais moi le plaisir d'arrêter d'en parler s'il te plait.
- Eh ben, si tu ne parles plus d'Ino, je ne parle plus de Temari, OK?
- Ca me va.

Puis après un moment, Shikamaru déclara:

- Elles sont galères les filles hein?
- Tout à fait d'accord, approuva l'Akimichi.

En rentrant à la maison, le jeune Kazekage dit à sa soeur qu'il restait les sous-vêtements à acheter à Hakumo et qu'il comptait sur elle pour le faire. Temari accepta, et le soir elle sortit en ville avec Hakumo. La jeune fille demanda pourquoi elle n'y allait pas avec Gaara. Celui-ci répondit que c'était plutôt quelque chose à faire entre filles et il laissa le soin à sa grande soeur d'en expliquer la raison. Elles se rendirent donc toutes les deux dans une boutique de sous-vêtements. Hakumo était un peu inquiète, Gaara n'était pas à ses côtés. Temari lui montra tout les articles du magasin, elles y passèrent des heures, presque jusqu'à la fermeture.

- Hé Hakumo, lança Temari.
- Quoi?
- Tu veux quoi? Choisis!
- Heu, fit-elle en réfléchissant.

Il y avait tellement de choix. Ce n'était pas si facile.

- Tu sais, c'est Gaara qui paye, tu peux acheter même les trucs les plus chers.
- Mais à quoi ça sert de prendre des sous-vêtements jolis puisqu'ils ne sont pas censé se voir?
- Ben, pour te faire plaisir à toi. Et puis un jour tu les montrera, fit-elle d'une voix pleine de sous-entendus.

Hakumo la regarda avec incompréhension.

- Nan laisses tomber, lacha Temari. Choisis plutôt!

Elles en prirent un petit nombre et Temari paya, avec l'argent de Gaara. C'était sa protégée, c'était à lui de payer, et puis c'était lui le plus riche, il pouvait se le permettre.

Quand ils rentrèrent à la maison, Gaara avait fait à manger. Hakumo n'avait jamais gouté sa cuisine jusqu'à ce jour. C'était délicieux, elle en reprit trois fois. Elle mangea toujours avec autant d'appétit, ayant tant souffert de la faim dans la forêt. Gaara s'assurait qu'elle puisse manger à sa faim et qu'elle ne manque jamais de nourriture pour qu'elle reprenne des forces. Temari et Kankuro avaient reçu ces mêmes consignes, de ce fait, le repas était toujours copieux, mais il n'en restait jamais une miette. Sauf bien entendu quand c'était le marionettiste qui faisait la cuisine, parfois ses repas étaient mangeables, parfois non. Mais en ce moment, c'était plutôt l'ainée de la famille qui se chargeait des repas. Après le diner, Gaara et Hakumo montèrent se coucher. Cette fois, elle ne mit pas aussi longtemps à s'endormir. Elle avait apprécié cette journée. La ville de Suna était jolie, bien qu'il y fasse très chaud. Elle avait aussi trouvé Temari gentille, un peu exitée mais gentille. Gaara aussi était content de sa journée. Hakumo avait eu l'air heureuse et il aimait passer du temps avec elle. Mais quelque chose surgit soudain dans son esprit: peut être était-t-il temps de se remettre au travail?

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