Fiction: Un bonheur tout rond

Tous ces souvenirs que nous avions ensemble, gais ou tristes... Mais pourquoi est-tu partie ? Pourquoi ? Et quand reviendras-tu ? S'il te plaît fait que ce soit le plus vite possible... Pourquoi ne reviens-tu pas vers moi ? Tu sais, malgré tout, je continuerai à t'attendre... Jusqu'à ce que tu donnes un signe de vie...(Shika/Tema)
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Kaze Princess (Féminin), le 03/11/2008
Hello les gens ^^ Et je reviens avec un tit One-shot à l'eau de rose qui m'est venu comme ça et que j'aime beaucoup (j'espère que ce sera pareil pour vous...)

Donc voilou, souvenirs de Shika ^^

Amis de la guimauve, ceci est pour vous !

Mais j'aimerai remercier avant tout sakura2blond qui m'aide et m'encourage quotidiennement, et qui m'ai aidé à choisir le titre parmi diverses propositions. B'zouille à toi, Yuya-Sempaï, sans qui ça aurait été sans nul doute beaucoup plus laborieux !

Donc voilà;je vous laisse à votre lecture, en espérant que vous aimerez!

PS : Pour les lecteurs de "Hobbys" et "Une journée...spéciale", le chap 3 de cette dernière fic est posté et le chap 3 également de la première est en cours de rédaction, donc ne vous inquiétez pas ^^ (s'il y en a qui s'intérressent à ce que j'écris en dehors de ma Sempaï citée ci-dessus) Et pour les autres, ben ça fait un peu de pub ^^ donc si vous avez le temps (et l'envie), allezvoir !!

Sur ce, enjoOoy !!




Chapitre 1: Souvenirs, regrets, espoir, soulagement, bonheur.



Debout sur le quai, je me souviens. Je me souviens de notre histoire, notre rencontre, de tout ce temps passé ensemble. Je me souviens de nos chamailleries, de nos fous rires, de nos joies, de nos pleurs. Je me souviens des moments passés ensemble à regarder les nuages, alongés dans l’herbe, où nous essayions de leur trouver une forme particulière. Je me souviens de nos soirées d’hiver passées à rire, chez moi, devant la cheminée, de chaque côté d’une table où reposaient notre repas et le plateau de shôgi. Je me souviens de ton rire, de ton très léger accent qui te restait encore de là-bas, chez toi, là où le vent et le soleil règnent en maîtres, de la couleur de tes yeux, si particulière. On pouvait y retrouver des milliards de nuances de bleu, de vert, parfois de gris, lorsqu’il pleuvait. Oui, la couleur de tes yeux changeait en fonction du temps. Je me souviens d’un jour de tempête où ils étaient devenus un mélange entre le vert foncé et le gris acier. En ajoutant ceci à tes cheveux d’or, ta peau bronzée, tes joues roses et tes lèvres pourpres, on pouvait penser à la chanson des Rolling Stones « She’s like a rainbow ». Et c’était vrai, peu de chansons ne pouvaient mieux t’aller, à toi, le croisement entre une tornade et un rayon de soleil.

Je me souviens de tous ces moments que jai passés avec toi. Tu sais, lors de notre rencontre, à l’examen Chûnin, je ne t’ai pas appréciée le moins du monde. Je te trouvais ventarde, tout d’abord, je trouvais que tu te donnais de grands airs, pour une étrangère qui venait de débarquer. Ca pour sûr, tu étais bien sûre de toi ! Elle était fière, la demoiselle, de représenter son pays ! Sûre de sa force, sûre d’elle-même. Et je crois que j’étais jaloux de cette confiance en soi, moi qui avait toujours peur de rater, sans en avoir l’air, moi qui pensais que je faisait partie des « ratés », des « nuls ». Je savais que j’avais des capacités, je nétais pas si idiot, mais voilà, on m’avait tellement répété que j’étais un gros flemmard que je m’étais conforté dans cette idée, l’utilisant comme une excuse, une justification, un prétexte pour ne pas participer. Dès qu’on me demandait quelque chose que je ne voulais pas faire, je me disais « de toute façon j’aurais la flemme », ce qui rendait mes chances de le faire encore moins importantes. Alors pour moi, pauvre garçon qui avançait à reculons, une fille comme toi, qui marchait rapidement, à grands pas déterminés, ouvrant toutes les portes sur son chemin avec de grands coups de pied, ça fait un gros changement !
Déjà qu’Ino, avec sa bonne humeur naturelle et constante me déstabilisais parfois, alors un garçon manqué qui n’en
faisait qu’à sa tête comme toi…

Puis il y a eu notre combat. A ce moment-là, j’ai vu que ce n’était pas de la vantardise, que ta force était réelle. S’il n’y avait pas eu ce trou, je n’aurais certainement pas trouvé de plan valable pour te contrer. Je dois ma promotion à Naruto, en quelque sorte. Et je n’ai pas pu. Je n’ai pas pu me résoudre à te faire perdre, je me disais que tu méritais mieux que moi, que quelqu’un comme toi avait le droit de continuer, de pouvoir faire ses preuves, que ça aurait été trop dommage. Je ne m’en suis pas voulu de l’avoir fait, lorsque vous vous êtes retournés contre nous. A quoi bon ? A ce moment-là, je n’avais jamais eu l’occasion de regretter mes actes, alors je ne m’en faisait pas pour ça. Et puis, de toute façon, j’ai été promu quand même, alors à quoi bon regretter ?

Et puis il y a eu la fois où tu m’as sauvé la vie. Tu t’en souviens, n’est-ce pas, de ce combat contre Tayuya, la kunoïchi d’Oto. J’étais sur le point de céder, j’allais me faire tuer d’une seconde à l’autre, et tu as déboulé, comme un cheveu sur la soupe, juste prête pour exploser la tête de notre amie flûtiste. C’est à ce moment que j’ai vraiment pris conscience de l’empleur de ta force. Ces progrès monstrueux que tu avais fait en quelques mois, augmentant encore la puissance de la lame du vent, et en maîtrisant le Kirikiri no maï, attaque qui cumule à la fois un jutsu de vent et une invocation, cela me dépassait de loin, moi et mon petit répertoire de techniques toutes semblables et pas encore bien dangereuses. Car à ce niveau, la manipulation des ombres, contre un adversaire pareil, nécessitait au moins un coéquipier. Tandis que toi, tu n’as eu besoin de personne. Tu n’as jamais eu besoin de personne d’ailleurs. Tu as juste pris le temps d’écouter les informations concernant notre adversaire et en deux temps trois mouvements c’était terminé. Je me souviens m’être dit à ce moment que tu était terriblement effrayante.

Puis il y a eu toutes ces fois, où nous nous voyions pendant des échanges entres nos villages. Les examens Chuunins, par exemple. Je me souviendrais toujours du premier auquel j’ai officié. A ce moment là j’y étais comme pion pour la première épreuve. C’était le deuxième qui avait lieu depuis celui où nous nous sommes rencontrés. Tu n’avais pas participé au précédent pour Gaara, je crois. Il ne voulait pas venir. Pas encore, aviez-vous dit.
Tu étais donc là, au troisième rang, en plein milieu des gradins. J’ai bien remarqué ton sourire en coin lorsque tu m’as vu avec mon carnet à la main, ma veste zippée jusqu’en haut, tout bien comme il faut. J’ai cru que tu allais t’étouffer en te retenant de rire, d’ailleurs… Je te revaudrais ça, sois-en sûre.

Enfin bref, toi et es frères avez bien entendu passé la première épreuve. Je n’ai toujours pas compris comment vous aviez eu une feuille remplie de réponses exactes, d’ailleurs. En haut de la tienne, il y avait écrit : « Je connais le principe, mais bon, jouons le jeu… »Du Sabaku no Temari tout craché... !

C’est quelques heures plus tard que la vraie surprise est arrivée. Anko Miratashi a débarqué dans la salle où s’organise les formalités de l’examen (paperasse, invitations pour la dernière épreuve etc…) et a hurler (Anko ne sait pas parler, elle ne sais que hurler à pleins poumons) :

« NARA !!!! ICI TOUT DE SUITE !!! »

Et j’ai avancé (il ne faut JAMAIS contrarier Anko), légèrement angoissé par ce que j’avais bien pu faire de mal (d’après la rumeur, les châtiments d’Anko sont assez… pénibles… et je n’ai pas vraiment envie de vérifier…)

« Nara, une équipe a terminé la 2° épreuve !!! Tu sais ce qu’il te reste à faire !
-Oui, Anko-sama… »

Je me suis donc dirigé vers le point d’arrivée de ladite épreuve, je suis entré dans la salle où attendaient les Chuunins qui devaient être invoqués à l’aide des rouleaux, salle qui était bien sûr encore vide. C’est à ce moment que je me suis senti comme aspiré, je me suis mis à tourner sur moi-même de plus en plus vite, et puis tout d’un coup tout s’est arrêté et paf ! deux secondes plus tard, je me suis retrouvé devant vous.

« Nara ! Mon flemmard préféré ! Ca fait plaisir de te revoir !!!
-J’aurais dû m’en douter… galère… »

Tu m’as jeté un regard blasé, tourné le dos et t’es éloignée, la tête haute l’air outrée. Kankurô me dit :

« Essaye donc d’apprendre la politesse à une fille comme ça…
-Essaye donc de l’apprendre à un Nara ! tu jetais, de loin.
-Je crois qu’elle attend quelque chose de précis, non ? »

Je pris une grande inspiration et dit :

« Bien le bonjour, Mademoiselle Temari, ça fait plaisir de vous revoir. Comment allez-vous ?
-Très bien, et vous, monsieur Shikamaru ? tu t’exclamais en te retournant, un grand sourire aux lèvres. Toujours aussi trouillard ?
-Là, t’es témoin, c’est elle qui cherche, fis-je à ton frère, qui avait l’air franchement exaspéré.
-Et tu te dis que je vis toute l’année avec elle…
-J’vais m’barrer, tiens, ça t’fera une belle jambe !
-Galère…
-Comme tu dis… comment je peux supporter cette fille ?!»

Bien sûr, cette année là, ton équipe entière fus promue Chûnin. Gaara eut à peine besoin de se fouler un peu, tu passas haut la main et Kankurô s’en tira d’un cheveu.
Des exemples comme ça, j’en ai des milliards à raconter. Des tonnes de petites disputes sans importance, mais qui faisaient toute la particularité de nos rencontres. Ces vannes lancées à tout bout de champ étaient en quelque sorte notre façon de nous saluer. C’étaient nos « politesses » à nous. Quelque peu étranges, d’accord, mais bon, il y a pire comme protocole, non ? Et puis, sans ça, tu n’aurais pas été Temari, et je ne t’aurais sans doute pas aimée. « Fille galère », comme je t’appellais… bientôt, pour moi, la fille galère devint une femme…

J’espérais chaque jour ta venue, me portant volontaire pour chaque examen, prenant le maximum de missions à Suna. Nous devenions de plus en plus complices, au fil du temps. Si tu venais, je savais que tu prendrais coûte que coûte un moment pour venir regarder les nuages avec moi, quitte à devoir rester une journée de plus ; et si j’allais à Suna, tu savais d’avance que je viendra passer un peu de temps avec toi écouter de ton rock pur et dur dont tu me faisait découvrir un nouveau morceau à chaque fois. Tu n’avais pas que ça, d’ailleurs, on pouvait aussi trouver ans tes CD des vieux groupes, du punk, du jazz, du jazz manouche également, mais aussi des variétés (je me souviens de ta tête lorsque tu as vu mon expression au moment où tu as passé du Edith Piaf… « Bien, puisque Monsieur ne veut pas élargir sa cuture musicale, nous allons donc piquer des CD à Kankurô » « Non, non, ça ira, c’est très bien comme ça ! » ai-je crié, avec aucune encie de savoir quel genre de musique écoutait Kankurô. « Ca tombe bien, il en a pas »as-tu déclaré. Et au moment où, rassuré sur mon sort,je m’asseyais en écoutant la voix de la chanteuse – que j’ai trouvé très belle, soit dit en passant-, tu t’es écriée : « Ah, si ! Son album de Bob Marley ! Je te le ferai écouter la prochaine fois !»…enfin bref, fin de cette paranthèse musicale, où nous aurons appris que Kanky écoute du reggae, ce qui est en soi une découverte majeure… je crois que Galilée, Descartes, Newton et autres peuvent s’incliner… !). A chaque fois, nous nous envoyions ue lettre quelques jours à l’avance pour prévenir l’autre de notre venue. Et à chaque fois, nous nous attendions de pied ferme.

Tous ces petits moments passés avec toi contribuaient à me faire sourire, me donner l’envie de continuer à vivre, et me séparer de toi devenait plus dur à chaque fois que nous nous voyions.

Et puis il y a eu ma déclaration, que je ne raconterai pas ici. Pourquoi ? Parce que je n’ai aucune envie de me taper la honte du siècle, tiens ! (nda : Trop tard, mon p’tit Shika !) Et parce que l’auteur a trop la flemme mais aucune inspiration (nda : Mais ça fallait pas le dire, bécile !! Shika : Chacun son tour. En attendant, un partout, la balle au centre. ). Dites-vous seulement que c’était très romantique (haem) et que je n’avais pas l’air con du tout (re-haem). Eh, oh, l’auteur, tu vas te calmer, un peu, oui ? Je disas donc que j’ai essayé que ce soit romantique et de ne pas avoir l’air d’un parfait idiot, ce qui a lamentablement échoué. Mais ‘faut croire que ça t’a plu, puisque tu t’es mise à pleurer et que tu m’en tombée dans les bras. Je ne raconterai pas la suite, par pudeur cette fois.

Nous avons vécu un an ensemble. Je me suis installé dans un appartement et tu m’as vite rejoint. J’étais heureux. Je crois que toi aussi. Du moins je l’espère.
Et puis tu es partie
Comme ça.
Du jour au lendemain.
Sans même une explication.

Je reconnais que ce matin-là, je n’ai pas forcément été très délicat. Tu avais quelque chose à me dire, et mi, j’étais pressé par une mission urgente. Je suis désolé, je n’aurais pas dû te parler comme ça, et te dire que j’étais pressé n’est certainement pas une bonne excuse.

« Shika, je peux te parler une minute s’il te plaît ?
-Galère, Tem’, on peut pas en parler ce soir ? ‘Chuis à la bourre, là.
-Mais… c’est important…
-Tema, merde, quoi, je vais me faire tuer si j’arrive en retard ! On en reparle ce soir, ok ? »

Je t’ai déposé un rapide baiser sur le front et suis parti. Quand je te revois, toute recroquevillée, attablée devant on bol vide, j’ai honte.Cette image de toi me fait penser à une petite fille apeurée, bien différente de la femme forte et belle que j’avais l’habitude de voir. En plus, tu avais été malade quelques jours avant. Ca n’a rien à voir, mais ça suffit pour augmenter encore mon malaise. Je n’ai pas été assez attentionné avec toi, je te demande pardon. C’est de ma faute. C’est à cause de moi que, le soir, quand je suis rentré, tu étais à la douche et, épuisé, je me suis endormi directement, sans manger, tout habillé. Le lendemain matin, je me suis réveillé en pantalon, torse nu, la couette rabattue sur moi, mes chaussures au pied du lit. Et quand je me suis levé, en arrivant dans la cuisine, je ne t’ai pas trouvée. Je suis aussitôt allé voir dans le salon, mais tu n’y étais pas non plus. Il n’y avait personne dans la salle de bains. Je suis retourné dans la chambre, commençant à m’inquiéter. Tu ne devais pas être partie Tes affaires étaient en vrac, et tu n’en avais emporté que la moitié. Un petit mot confus sur la table disait que tu étais entrée à Suna, que tu étais désolée, que tu me demandais de ne pas t’en vouloir, tu ne voulais pas me faire de peine, mais que pour le moment c’était mieux comme ça pour tout le monde. Autant dire que je n’ai pas compris la raison de tes excuses embrouillées, mais je m’en fichais, tout ce que je voulais c’était te voir, là, maintenant, devant moi.

Je ne savais que faire. Aller à Suna ? Oui, mais si tu me rejetais ? Je ne l’aurai pas supporté. T’attendre ? Mais quand reviendrais-tu ? Dans une semaine ? Un mois ? Un an ? Deux ? Trois ? Ou jamais ? Oh non, pas ce mot horrible, si froid, si dur. Jamais… Terme inconcevable, pour moi qui t’aime depuis toujours.

Je t’ai donc attendue. Tu peux dire que je suis un lâche, un bon à rien, mais je t’ai attendue. Je t’ai attendue en pleurant. En pleurant toutes les larmes de mon corps, au point de n’être devenu plus qu’un fantôme, un être inconsistant, une ombre. Oui, c’est cela, une ombre. Ombre parmi les ombres, j’errais dans les rues du village au crépuscule, restai assis sur un banc dans le parc toute la nuit, rentrait chez moi à l’aube et restai enfermé le jour. J’étais devenu un être nocturne, dépressif, renfermé. Je ne sortais plus, ne voyais plus personne, ne faisais plus de mission, ne répondais même pas au téléphone.

Ce sont mes amis qui m’ont tiré de cette situation. Sans eux, j’étais perdu. Ils sont venus me voir, tous les jours, se relayant. Ils m’ont tenu informé de ce qui se passait dehors, demandaient de mes nouvelles de la part d’autres personnes qui n’avaient pas pu venir, m’apportaient à manger des choses meilleurs que des raviolis en boîte (merci Chôji), et me forçaient même à faire les tâches ménagères (même s’ils le faisaient un peu plus que moi…enfin, un peu…). Peu à peu, j’ai recommencé à marcher dans les rues en plein jour, à parler (mais jamais longtemps), à faire de petites missions (généralement de rang D, que j’acceptais sans faire de commentaire, m’intéressant très peu au contenu de l’ordre de l’Hokage me remettait chaque matin). Mais, au fur et à mesure de la journée, je ne pensais plus qu’à une chose : toi. Et le soir, au lieu de rentrer chez moi, mes pas me conduisaient toujours au même point : les portes du village, où je restais des heures, planté là, à attendre.
Certains de mes proches commençaient à s’impatienter, tels Ino ou ma mère. Parfois, elles me disaient des choses du genre :

« Tu ne peux pas rester comme ça, Shika, ça fait plus de trois mois qu’elle est partie !
-Ca en fera quatre dans une semaine, Ino.
-Raison de plus pour ne pas rester là à te morfondre et te bouger un peu ! »

Sur quoi je lui lançais un regard blasé et disait :

« Laisse tomber… Tu verras quand Saï aura une mission dangereuse sur plusieurs mois l’effet que ça fait… Crois-moi, c’est loin d’être drôle…
-Je sais que ce n’est pas drôle mais tu te fais du mal en vivant comme ça, dans le souvenir de cette époque. Il faut bien se résoudre à tourner la page un jour, Shika.
-Jamais, tu m’entends ? Jamais ! Elle va revenir, je le sais ! Au moins pour s’expliquer ! C’est une fille droite et honnête, elle donnera au moins des explications, si ce n’est des nouvelles ! Elle ne laisserait jamais quelqu’un qui lui est ou a été proche en plan comme ça !
-Alors comment expliques-tu qu’elle ne l’ait pas déjà fait ?!
-Je…je ne sais pas… Elle a sûrement besoin… d’un peu plus de temps…
-Elle a déjà eu largement le temps, tu ne crois pas ? »
Cette dernière phrase me laissa silencieux, avec une énorme boule dans la gorge qui me donnait envie de fondre en larmes d’une seconde à l’autre.
« Ino, sors de chez moi, s’il te plaît.
-Mais…
-Ino, s’il te plaît, j’ai besoin d’être un peu seul.
-Comme tu veux… »

Les incidents de ce genre sont arrivés plusieurs fois. Mais je n’ai jamais cessé de t’attendre, d’espérer que tu reviennes.

Et ta lettre a été ma délivrance. Je ne l’ai que depuis hier mais je la connais déjà par cœur, pour l’avoir relue une quarantaine de fois. Elle dit :

Shikamaru,

Tout d’abord, je tenais à m’excuser. Pardonne-moi. Pardonne-moi, si tu le peux, d’avoir été si odieuse avec toi. Mais je ne sais pas si tu le pourras. Quoiqu’il en soit, je te dois des explications, et je te demande seulement de ne pas jeter cette lettre à la poubelle dès que tu la recevras.
Si je suis partie, c’est à cause d’une crise de panique, en quelque sorte. Ces derniers temps, tu avais de plus en plus de responsabilités à Konoha, et tu partais tôt le matin pour revenir tard le soir, épuisé, et t’endormir sans même manger un minuscule bout de quelque chose. Et moi, c’tait à ce moment que je devais t’annoncer une nouvelle aussi lourde. Alors j’ai eu peur. Peur que cet évènement qui me rendait si heureuse soit trop « galère » pour toi. J‘ai eu peur que tu rejettes cette nouvelle si inattendue. Et à force de le ressasser, je m’en suis peu à peu à moitié persuadée. Et, lâche comme je suis, j’ai fui.
Pourquoi ne pas t’avoir prévenu peu de temps après, dans ce cas, au lieu de laisser filer les mois ? Je n’en sais trop rien. Au début, je n’ai même pas pu me résoudre à sortir de ma chambre. J’ai sûrement eu peur, là encore, que tu me repousse en me disant quelque chose comme « Tu n’avais qu’à ne pas partir. C’est trop tard maintenant », ou quelque chose de ce goût-là. Je n’ai pas eu la force ni le courage de regarder en arrière. Excuse-moi.
Je ne dois ma bonne santé physique et mentale qu’à Kankurô et Gaara. Sans eux, j’aurais aussi bien pu m’endormir et ne pas me réveiller, sans le vouloir, bien sûr, car je ne suis pas si cruelle.
Mais maintenant je suis prête. Si tu veux encore de moi, j’arriverai samedi matin à la gare Ouest de Konoha par le train de 11 heures .Je t’attendrai. Si à midi tu n’es pas là, j’en conclurai que tu ne veux plus de moi, et je repartirai en sens inverse, avec ma déception, ma tristesse et tout mon amour.
Souviens-t-en, s’il te plaît : je t’aime toujours.
Pardonne-moi, si tu le peux.
Avec toute ma tendresse,
Temari.


Tu sais, durant ces quatre mois, j’ai ressassé sans cesse tous ses souvenirs que nous avons ensemble, les tristes comme les gais. Mais j’en suis formel, jamais, jamais je n’ai été aussi heureux qu’en cet instant précis. Car rien ne m’a été plus précieux à ce jour que cet instant où tu cours vers moi, en larmes, ton sac cognant tes jambes, et tenant d’une main ton ventre. Ton ventre tout rond. Tout rond, de notre bonheur, d notre amour. De notre enfant.
Te serrant fort dans mes bras, vous serrant fort ans mes bras, et pleurant moi aussi, je murmura à ton oreille :

« Temari… Moi aussi, je t’aime encore… »

Et quelques secondes plus tard, tandis que tu étais toujours fourrée le nez dans mon cou, je dis :

« Eh,mais… Comment on va l’appeler ?! »




Alors ? Ca vous a plu ?

Eh ben oui, c'est déjà fini !! XD Normalement il n'y aura pas de suite sauf si on me le demande et que j'ai une inspiration fulgurante...

Spéciale dédicace à galere-man, mon Shishouille à moi >///< <3

Commz, please !!




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