Fiction: De battre mon coeur s'est arrêté

j'aimerais vraiment faire une belle description, mais j'y arrive pas...ToT, mais si on devait résumer cette fic en un mot, ce serait "guimauve", car même s'il y aura de l'action, ça reste avant tout une histoire romantique...en espérant que ça vous plaise, sinon, ben tant pis ^^" allez enjoy yourself people ! ^-^
Classé: -12D | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 6908 | Comments: 17 | Favs: 14
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sakura2blond (Féminin), le 17/01/2009
oulah ! chapitre laborieux, je vous le dis.
je le trouve pas super en plus =/
ouais je sais, ce que je dis donne vachement envie de lire, mais en même temps, qui lis mes comms de début de chap ? à part quelques gens pas nets ? personne. donc je peux dire ce que je veux.

genre : rlututu le lutin farfelu danse en tutu en tulle en faisant des entrechats avec ses pieds fourchus, il bouge beaucoup et maintenant pue la vieille patate crue, à cause de la transpiration qui dégouline de ses aisselles poilues. aha ! celui ou celle qui a tout lu est une morue ! tu m'as crue ?

--"

enjoy quand même hein




Chapitre 3: Deep inside my heart is breaking



Quelque part, dans ce qui semble être un cachot.

Mort. Ou presque.
Dans son état actuel, la mort lui semblait préférable.
Il ne pouvait pas le croire, non !
Ou peut être, ne voulait-il pas le croire ?
Mais lui avait-il seulement dit la vérité ? Pourquoi le lui aurait-il menti ? Un mensonge pouvait-il être aussi gros, aussi énorme, aussi incroyable... non. La vérité était là. Ce n'était pas un mensonge. Au plus profond de lui même, il le savait. Il le savait, mais il ne pouvait s'y résoudre.
Il voulait la voir, l'entendre dire que c'était faux. Que tout cela était faux.
Mais elle était morte. Ou peut être pas. Elle était forte. Il avait besoin de la voir, de la sentir contre lui, comme avant. L'entendre rire aussi.
Son rire si pur, un écho en cristal.
Son visage, si parfait, sa peau si douce, son regard si profond, ses cheveux qui sentaient si bon....

Kyana... pourquoi ?
Que signifie tout ça ?
Étais-tu vraiment en route pour Konoha ? Pour quelles raisons ? Voulais-tu vraiment me sauver ? Mais pourquoi? Pourquoi ? Si tu...

Gaara se recroquevilla un peu plus au fond de sa cellule, mal en point.


Dans une chambre du Grand Hôtel de Konoha

Où... où suis-je ?
Ma tête me fait mal, la lumière m'aveugle... je...
Gaara.

Kyana se redressa brusquement, manquant de peu de mettre un coup de boule à Sakura, qui était toujours penchée sur elle, en train de l'ausculter.

- Tu te sens mieux ? lui demanda cette dernière gentiment.

- Je...

Elle ne finit pas sa phrase, une main pressée contre son abdomen encore sanguinolent.

- Oh, je n'ai pu t'administrer que les premiers soins, mais nous allons à l'hôpital pour Kankurô, tu pourras recevoir toute l'aide qu'il faut pour ton ventre là-bas, et...

La jeune fille ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase en plaçant son index sur sa bouche.

- L'hôpital ne lui servira à rien, dilue trois gouttes de cela dans un verre d'alcool buvable, et fais lui boire. Il reprendra conscience quelques heures après.

Elle lui tendit un petit flacon, et se leva.
Elle s'inclina respectueusement devant la petite assemblée, avant d'ajouter :

- Je vous remercie pour ce que vous avez fait, mais je suis pressée. Je dois retrouver quelqu'un, c'est important, et ça ne peut pas attendre. Je suis désolée pour les ennuis que je vous ai causés.

Elle se retourna et se dirigea vers la sortie, quand Temari eut comme un éclair de lucidité.

- Tu recherches Gaara ?

La brune stoppa net, et se tourna vers la jeune mariée, un air étonné sur le visage.

- Vous le connaissez ? Je... non oubliez ça. Encore désolée pour les ennuis causés.

Elle s’inclina de nouveau, et à nouveau tourna les talons.

- Je suis sa soeur ! Et nous comptons bien nous mettre à sa recherche, alors pourquoi ne pas faire front commun ?

- Je... je ne peux pas. Je vous apporterai plus d'ennuis qu'autre chose.

- Des ennuis ?! hurla Naruto. Mais Gaara en a déjà, lui ! On va pas rester là à se tourner les pouces alors que lui est aux prises d'un monstre pareil ! Si tu sais des choses, dis-les nous au moins ! On sera plus fort en groupe que séparés !

Kyana le regarda, stupéfaite.

- Pourquoi ? Pourquoi vous engagez-vous dans la voie maudite des trois M de votre plein gré ?

- Les trois M ? la questionna Sakura, toujours assise par terre.

- Mais on s'en fout ! beugla Naruto. Gaara est notre ami, alors on l'aidera ! Et puisque tu sembles savoir plus de choses que nous sur cette histoire, nous avons besoin de toi ! Nos buts sont les mêmes, alors pourquoi ne pas faire équipe ?!

La jeune fille tomba par terre, se tenant le ventre. On vit le sang coulait sous son avant bras droit.
L'adolescente aux cheveux roses se glissa près d'elle et recommença son jutsu médical.

- Tu ne dois pas bouger, expliqua-t-elle. Ta blessure est trop profonde, c'est déjà un miracle que tu sois encore en vie, alors ne force pas !

Pourquoi ?
Pourquoi accordent-ils la moindre importance à ce que je suis ? Pourquoi me proposent-ils leur aide, alors qu'ils ne savent rien de moi ? Pourquoi ont-ils confiance en moi si rapidement ?
Ils sont comme toi, Gaara... je... je ne mérite pas tout ça.
Mais alors pourquoi ?

Shikamaru, qui était resté silencieux jusque là, prit alors la parole.

- On a chacun notre raison de vouloir chercher Gaara, mais... je ne pense pas que ce soit malin de diviser nos forces. Nous avons un but commun, pourquoi ne pas coopérer ? Tu dis que l'on s'engage dans ce que tu appelles "la voie maudite des trois M", mais au pire, qu'est-ce qu'on risque ? Si y a pas de sortie dans cette "voie", on n'aura qu'à en créer une sur place. Nous avons besoin des informations que tu détiens pour arriver jusqu'à Gaara, mais tu as besoin de notre soutien pour ce qui est du combat, je me trompe ? Alors, battons-nous ensemble.

Kyana releva la tête, et le fixa intensément.

- Vous ne savez ni ce que je suis, ni mes motivations, mais vous me faîtes quand même confiance ?

- Et pourquoi pas ? Si tu recherches Gaara, c'est que tu le connais, non ? Les amis de nos amis sont nos amis, comme on dit, alors franchement, ça peut faire quoi le reste ? harangua le blond, un air buté sur son visage crispé.

Le reste, comme tu dis, peut faire toute la différence...

Elle soupira, un sourire aux lèvres, puis hocha la tête.

Les humains sont si... étranges, parfois.

Temari se pencha vers elle, lui saisit le bras gauche et passa celui ci par dessus son épaule, puis elle l'aida à se relever.

- Je t'accompagne à l'hôpital, on demandera à un mednin de te recoudre ça en vitesse. Sakura ! Prépare le remède pour Kanky, Naruto et Shikamaru, préparez un équipement conséquent pour la mission, et pensez à laisser un mot expliquant les grandes lignes du pourquoi du comment à la Godaime !

Ils hochèrent tous la tête, et les deux jeunes filles sortirent de la pièce, non sans mal.


Quelque part, dans ce qui semble être un cachot.

Il avait désormais du mal à respirer. Aucun doute, il se rapprochait. Et Gaara n'était pas sûr de pouvoir lui faire face une nouvelle fois. L'aura qu'il dégageait était bien trop forte, bien trop maléfique pour que quiconque y résiste.
La porte s'ouvrit dans un grincement, laissant passer quelques ténus rayons de lumière.
L'homme en noir entra, et libéra le Kazekage de ses chaînes. Il le souleva de force et le traîna à travers la pièce.

- On désire te voir, Jinchuuriki.

La lumière, bien que faible, suffisait à l'aveugler.
Il avait perdu trop de sang, sa tête lui tournait.
Il sombra dans l’inconscience, tandis que l’autre le tirait le long d’un interminable corridor.


Dans une chambre de l'hôpital de Konoha

- Ça va mieux ? Le mednin qui t'as auscultée et soignée te trouve en piteux état, il dit qu'il faut que tu te reposes pendant quelques temps.

Kyana ne répondit pas, perdue dans ses pensées.

Gaara, que t'ont-ils dit ?
Les crois-tu ? Ou bien...
... crois-tu encore en moi ?

Naruto entra à la volée dans la pièce, un sac en plastique à la main.

- C'est euh... Sakura qui m'envoie porter ça, c'est une nouvelle tunique, parce que la tienne est euh... en mauvais état, et... commença-t-il, visiblement gêné.

- Et ? le pressa Temari

- Et on est prêt à partir, Kankurô est remis, enfin à peu près conscient, mais il a besoin de récupérer.

La princesse du désert jeta un oeil en direction de la jeune fille toujours assise sur le lit d'hôpital, qui ne semblait pas avoir prêté attention à la scène.

- On arrive tout de suite, on vous retrouve devant les portes du village.

Il hocha la tête d'un air déterminé et quitta la salle.

La blonde prit le sac et le déposa sur le lit, faisant ainsi sursauter la brune, qui la dévisagea avec des yeux ronds.

- Ce sont des vêtements de rechange, ce sera toujours mieux que tes anciens, lui expliqua-t-elle

- Vous allez vraiment m'aider ? Pourquoi ?

- Pour Gaara. Je ne sais pas comment tu le connais, mais il est mon frère, et jamais je ne...

- Vous êtes Temari ? la coupa-t-elle. J'aurai dû m'en rendre compte plus tôt, marmonna-t-elle pour elle même.

- On se connaît ?

- Il me parlait souvent de vous, et de votre autre frère aussi. Et de beaucoup de gens d'ici, je veux dire, de ce village, Konoha.

La belle de Suna en resta sans voix.
Quel était donc ce lien qui unissait cette jeune fille à son frère, le Kazekage ?
Que partageait-ils ?
Se pourrait-il que...

- Kyana ? souffla-t-elle, hésitante.

- Oui ? répondit la jeune fille alitée en relevant la tête.

- Je... non rien. Je sors, change-toi que nous puissions nous mettre en route le plus rapidement possible.

Elle hocha la tête, Temari sortit sans plus de cérémonies.
Une fois dans le couloir, elle ferma la porte sèchement, plus qu'elle ne l'aurait voulu, et se laissa glisser le long du mur, jusqu'à ce qu'elle se retrouve assise par terre.
Cette jeune fille... qui était-elle ?
Qui était-elle pour connaître aussi bien Gaara, pour être aussi proche de lui, sans que celui-ci n'ait jamais parlé de son existence à sa famille même ?
Qui était-elle pour que dans l'état critique dans lequel il se trouvait, il n'avait eu que son prénom à la bouche ?
Qui était-elle pour être assez attachée à lui pour supporter les blessures qu'elle avait sans se plaindre ? Pour être si déterminée à le sauver ?
Qui était-elle pour qu'elle, Temari, se sente gênée en sa présence ?
Qui était-elle pour être si forte, dans une situation comme celle-ci, ou même Naruto, éternel optimiste, semblait si inquiet ?

La porte s'ouvrit soudainement, manquant de peu de faire tomber la jeune mariée à la renverse.

- Désolée je ne savais pas que tu...

- Il n'y a pas de mal, allons-y, Shika, Sakura et Naruto doivent nous attendre déjà.

Elles se consultèrent du regard, hochèrent simultanément la tête et quittèrent l'hôpital, en direction de la sortie du village.


Quelque part, dans une salle.

Il ne savait pas où il se trouvait. Pire encore, il ne voulait pas savoir.
A dire vrai, il ne savait pas non plus quoi penser, ni quoi faire. Ni même si cela cesserait un jour. Il était fatigué, fatigué de tout ça.
Il aurait tout donné pour que tout s'arrête. Et pourtant, tout était loin de s'arrêter.

La pièce était trop éclairée pour qu'il puisse voir, paradoxale comme conception mais que trop réelle. Ses yeux étaient trop habitués à l'obscurité crasse du cachot, trop habitués à être fermés.

J'ai aussi fermé les yeux sur Kyana... sur tout... sur tout ça. J'aurais dû le deviner, le voir, éviter tout ça. J'aurais dû être plus prudent. Personne n'aurait été blessé, tout irait bien, à défaut tout irait mieux.

L'air qui y régnait était trop pesant pour qu'il puisse respirer convenablement.

- Alors, jeune Kazekage, peut-être êtes-vous plus disposé à reconsidérer ma requête, maintenant ? lança une voix enjouée.

Trop enjouée pour que Gaara ne sente pas la menace qui planait dessous.
Il se força à ouvrir les yeux, et la lumière lui fit l'effet de le transpercer, amplifiant son mal de tête déjà peu supportable. Il les garda ouverts, pourtant, et releva la tête pour faire face à son interlocuteur.

- Comme je vous l'ai déjà dit, ni maintenant ni jamais. Je ne trahirai pas mon peuple. Et plus que tout, jamais je ne trahirai la confiance que mes amis et ma famille ont placé en moi ! hurla-t-il.

- Pas comme la gentille et jolie Kyana a fait avec vous, n'est-ce pas ? ricana l'homme, si l'on pouvait l'appeler ainsi, en face de lui.

Celui qui lui avait fait face environ six mois plus tôt.
L'homme contre qui il n'avait pas cédé, et contre lequel il ne cèderait pas plus à présent.

- Je vous interdis de parler d'elle comme cela ! Je... je suis sûr que tout ça n'est qu'une méprise, en admettant que vous ne mentez pas !

- Vous vous leurrez, Kazekage, mais vous vous en apercevrez bien assez tôt, articula l'autre avec un soupçon de dégoût dans la voix.

- Non, je ne me leurre pas ! Kyana... Kyana a peut-être fait des erreurs, mais je veux croire en elle !

- Tss, cette petite garce nous emmerde même une fois dans la tombe, cracha-t-il, franchement écoeuré

- Elle n'est pas morte ! Je refuse de le croire ! Et quand je la verrai, je suis persuadé qu'elle m'expliquera tout ça ! J'ai confiance en elle, et vous ne pourrez rien faire contre ça !

La détermination dont faisait preuve le Jinchuuriki du Shukaku sembla ébranler quelque peu l'arrogance de son opposant. Ce dernier fit un signe, et l'homme en noir sortit des ténèbres où il était resté silencieux pendant tout ce temps et assomma le Kazekage avant de le traîner vers son cachot.

Kyana... j'ai... raison d'agir comme cela, n'est-ce pas ?
Croire en ceux qu'on aime, vouloir à tous prix les protéger...
Alors, dis-moi... pourquoi... je doute au fond de moi ?


Aux portes du village caché de Konoha

Cinq jeunes gens, prêts à partir, attendaient le moment où l'un d'entre eux, le génie, ait fini de vérifier et compter l'équipement de chacun pour se mettre en marche.

- Ne faut-il pas établir une position de progression ? demanda d'ailleurs celui-ci à la jeune fille brune.

- Non, ils ne s'attendent pas à ce que nous les suivons.

Ils ne s'attendent surtout pas à me voir en vie.

- Il n'y a rien à craindre en ce qui concerne les pièges, continua-t-elle. Le chemin devrait se dérouler plutôt vite et sans encombre. C'est une fois que nous nous approcherons de l'Entrée que les combats commenceront.

Ils acquiescèrent tous d'un même geste.
Quels que soient les ennemis, ils se devaient de gagner. Pour Gaara.

- On te suit, prononça durement Naruto, plus déterminé que jamais.

Elle hocha la tête, et ne put s'empêcher de sourire.

Est-ce donc à cela que ressemble la vie que tu me racontais ? Avoir à ses côtés des gens qui nous font confiance, peut importe pourquoi ou comment ?
Je te sauverai Gaara, pour tout ce que tu as fait pour moi, tu le mérites. Quant à moi... et bien, advienne que pourra ? Peu m'importent les conséquences, je te sauverai, coûte que coûte.
Alors attends-moi, j'arrive. Ou plutôt...
... attends-nous.

Elle s'élança souplement, suivie prestement du reste du petit groupe



bon la fin est moins pire que le début, quoi que...

dans un comm', je traitais nana13 de sadique, parce que dans sa fic "on vous souhaite tout le bonheur du monde" elle torture temari. (et shikamaru aussi un peu quand même)
et en fait, je suis pas mal sadique dans mon genre aussi, je crois. =/

encore merci à kaze princess, hein. parce que bon, sans elle, je serai en train de dormir à l'heure qu'il est, pas à poster ce chapitre que personne ne réclame, à part les quelques pas nets qui ont lu mon délire lutinesque plus haut.
...
dois-je vraiment la remercier, alors ?

raphsody, si tu lis ceci, c'est que tu as du temps à perdre, mais bon, je te le dis ici quand même :
tu veux connaitre toute l'histoire de kyana ? nyark nyark, c'est pas dans ce chapitre là qu'on la découvre. tu t'en doutes, hein, car si tu lis cette ineptie là c'est que tu as lu le chap, ou peut être pas. touka je te préviens, que ce soit en avance ou en retard. te voilà informée xD

pour tous les autres qui lisent, qu'ils postent des comms ou pas, je les remercie eux aussi, vraiment beaucoup ! c'est très encourageant de voir sa fic lue et/ou commentée, donc merci à tous et à toutes !

comme je le dis sur le fofo "++ les p'tits choux et merci d'avoir lu !"




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