Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Je t'attendrai

Mon cœur me fait mal….il souffre…..Il saigne. « Pourquoi ? Comment avons-nous put en arriver la….. » Mais une chose est sûr aussi sûr que l’amour que je te porte : « Je t’attendrai » Naruhina
Spoil | Romance | Mots: 5074 | Comments: 28 | Favs: 22
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edwige-brun (Féminin), le 14/01/2009
Voici une nouvelle histoire qui sera en quelques chapitres, c’est la suite d’un one shot qui m’avait beaucoup ému, cette auteur est sur fanfiction-fr.net sous le pseudo de "mag-chan" dans " Une série de One-shot " puis "Je t'attendrai"

elle m'a donner la permission d'en faire une suite

En espérant que sa vous plaise je vous dis :

Bonne lecture !!!




Chapitre 3: chapitre 3



--Hinata—

La tension était palpable dans la salle alors que je me concentrais. Mon byakugan était activé au maximum, je faisais face à mon adversaire du jour qui était déjà en position de combat. Ne bougeant pas d’un pouce, j’attendais qu'il face un faux pas qui me donnerait rapidement l’avantage afin de gagner ce duel. Lui ne faisait aucun geste. Tout comme moi, il cherchait une faille dans mon attitude. Je ne pus empêcher un sourire narquois d'apparaître sur mes lèvres … gagné !… Avec des gestes lent je me mettais en position de combat, gardant toujours se petit sourire qui semblait tant l’énerver vu sa mâchoire crispée … Je songeais qu'il n’allait sans doute pas tarder à passer à l’action, et c’est ce qu’il fit…

*******************

Souriante, je regarde Aya-chan étalée sur le sol, les bras écartés au maximum et essayant de reprendre son souffle. Une satisfaction sans borne se répandit en moi à l'instant où je vis le regard noir qu’elle me lançait. Je me retournai afin qu’elle ne voit pas mon air triomphant et partis prendre ma serviette qui était posée non loin de là, pour m'essuyer le visage.
« Tu es devenue trop forte, Hinata-sama » me dit-elle visiblement contrariée.
« Cela n’a pas l’air de te réjouir » répondis-je le nez toujours plongé dans ma serviette.
« Bien sur que cela ne me réjouit pas ! Je suis ton garde du corps ! Et il est de mon devoir d’être forte et puissante afin de te protéger efficacement ! »
Je soupirai avec lassitude. C'était le même discours depuis huit ans … On aurait cru entendre Neji-ni-san ! D’ailleurs si celui-ci connaissait le fond de ma pensée, il s’en offusquerait et les démentirait avec la véhémence qui le caractérise si bien. Pouffant discrètement, je me retournais vers Aya-chan qui m’attendait déjà devant la porte de sortie … Toujours fidèle à son poste, pensais-je avec regret me demandant si un jour je la verrais rire ou se détendre … Toutes mes tentatives pour la faire sourire se sont révélées infructueuses, et ce depuis huit ans …
Le ciel était clément aujourd’hui et laissait filtrer les timides rayons du soleil qui n’arrivaient malheureusement pas à me réchauffer, à cause de la fraicheur ambiante. Je pressai le pas afin de rentrer rapidement à la maison, mon garde du corps me suivant de près. Une fois arrivées, je souris … c’était le calme plein … Qu’allait elle encore inventer aujourd’hui ? Avec précaution j’ouvrais la porte d’entrée et aussitôt je me mis en position de défense alors qu’un puissant coup de pied de ma fille me faisait reculer de trois pas. D’un mouvement vif, je me saisis de sa jambe au vol et l’envoyais valser dans le jardin ou elle explosa dans ... un nuage de fumée ? … C'était un clone, elle a enfin réussi à maîtriser cette technique ! Je souris alors qu’une dizaine de clones me faisait face. Encore un combat passionnant, mais celui-ci était différent : Il était contre ma fille, ma fierté.

********************

Quelques bleus supplémentaires s’étalaient sur mon corps alors que je regardais Ren-Ai qui tentait désespérément de se redresser. Coriace et imprévisible, voilà ce qu’elle était … Tout en elle te ressemblait. Levant mon visage vers le ciel, je me plongeai dans la contemplation de ce bleu qui me fascinait tant avant … Il y a huit en encore ... Tant que ça ? Cela fait huit ans que je ne t'ai plus vu ! … Je me demande si tu vas bien, si tu es heureux avec Sakura-san et votre enfant … je ne peux m’empêcher de penser à toi … J’aimerais tant pouvoir t’oublier, me dire enfin « Je ne t’aime plus » … Mais mon cœur s'y refuse, il ne veut pas t’oublier ni oublier cet amour qui jadis faisait de moi une femme heureuse. Aujourd’hui encore, il crie « Pourquoi ?! ». Cette seule question qui attend une réponse depuis si longtemps mais qui maintenant n’espère plus l’avoir…
Ce fut une voix affolée qui me sortit de mes songes. Baissant la tête, j’aperçus une des nombreuses domestiques de la famille Fukui qui se dirigeait vers moi avec empressement. Que se passe-t- il donc ? Me demandai-je en fronçant les sourcils. Une fois arrivé à ma hauteur, elle se dépêcha de me dire la raison de sa venue sans même prendre le temps de reprendre une respiration normale.
« H…Hinata-sama, le maître requiert votre présence dans son bureau de tout urgence, une lettre de Konoha lui est parvenue et elle concerne votre père… »
Je n’attendis pas qu'elle termine pour me précipiter à toute vitesse vers le bureau du chef de clan, une peur sourde me taraudant les entrailles. Oubliant toute forme de politesse, j’entrai dans son bureau dans un grand fracas.
« Fukui-dono !! Que se passe-t-il… »
Je m’arrêtais subitement face à son air grave et cette tristesse marquer dans son regard…Mon dieu faite que sa ne soit pas grave…
« Ma chère enfant… »
Je souris faiblement en m’asseyant face à lui
« …J’ai reçu cette lettre de la part de votre Hokage … et j’ai le regret de vous annoncer le décès de votre père. Il a succombé à ses blessures, suite à une attaque surprise de ninjas renégats lors de son voyage au pays de la terre … je suis désolé d’avoir a vous l’annoncer si abruptement… de plus votre famille vous ordonne de retourner dans votre village et ce au plus vite afin de désigner leur nouveau chef de clan. »
Je ne répondis rien….je me sentais vide. Ça n’avait pas pu arriver … ce n’était qu’un cauchemar n’est ce pas ? Cela ne pouvait être vrai ! J’allais me réveiller d’une minute à l’autre….il ne pouvait pas mourir… pas maintenant ! Pas comme ça …
La réalité me rattrapa quand mon interlocuteur posa une main compatissante sur mon épaule. Un violent tremblement me prit dans tout le corps…
« Dites moi que ce n’es pas vrai » soufflais-je, ma vue se brouillant déjà de larmes.
« Hélas non … soyez forte Hinata-san. »
Forte ? Qu’est ce que c’était qu’être fort ? Ne pas pleurer face à la mort de son père ? Ne pas s’effondrer devant le désarroi de sa fille ? Était-ce cela « être forte » ? J’avais envie de hurler à qu’elle point être forte n’était qu’une lubie, une illusion, afin de pouvoir croire en ses rêves … Je m’étais tant entrainée afin de devenir forte pour que tu me remarques, pour que tu me vois comme une femme et non comme une petite fille sans défense … et j’avais réussi, ou du moins je pensais avoir réussi à être importante à tes yeux. Mais finalement, je ne l’étais pas, il n’y avait qu’elle dans ton cœur … Finalement, j'avais échoué, encore une fois ...
Et voila qu’aujourd’hui je me devais d’être forte, à nouveau, et pas seulement parce que je venais de perdre un être cher à mon cœur, ni parce que j’allais devoir affronter ton bonheur… mais tout simplement parce que j’allais devoir me battre pour mon titre d’héritière et retourner dans ce lieu qui signifiait tant de souffrance pour moi quand j’étais jeune.
D’un revers de manche je séchai mes larmes et me relevai le regard déterminé.
« Je vous remercie de m’avoir avertie, je partirai dès ce soir afin de faire un dernier hommage à mon défunt père ».
Je m’en allais rapidement après un bref salut militaire. Le plus dur restait à venir.

**********************

« Maman, je suis prête », me dit Ren-Ai en entrant dans la pièce où je rangeais nos derniers bagages dans un sceaux de rangement.
Je la regardais avec tendresse, son sac à dos posé négligemment sur son épaule droite les yeux rouges d’avoir trop pleuré. Du haut de ces onze ans, elle avait vainement tenté de ne pas laisser place aux larmes, mais elle avait échoué … La consoler était la tâche la plus difficile que j’ai eu à accomplir. Moi aussi j’avais envie de pleurer encore, jusqu'à l’épuisement ...
Trois coups secs donnés à la porte m’avertirent d’une visite. J’allais ouvrir, et je découvris avec surprise Aya-chan en tenue de voyage, sa longue chevelure rousse attachée en queux de cheval.
« Je viens avec vous, Hinata-sama »
Je plongeai mon regard dans ses yeux sombres si brillants de détermination.
« Ton maitre à besoin de toi… » Commençais-je, tentant de la faire changer d’avis.
« Fukui-dono m’a mise sous votre protection Hinata-sama, afin que je bénéficie d’un bon enseignement pour devenir plus forte », me coupa t’elle vivement. Puis elle me donna un parchemin au nom du chef.
Je soupirai, fataliste : je savais que c’était elle qui avait demandé à venir.
« Fukui-dono peut être fière de sa cinquième fille », dis-je en souriant.
Elle rougit admirablement, ce qui me fit rire (ça me fit beaucoup de bien), et l’embarrassa encore plus.
« Très bien, tu peux venir » conclus-je après avoir repris mon calme.

*********************

Le voyage fut plus rapide que je ne pensais, si bien que nous arrivâmes après une journée et demie de course intensive. Nous ne nous étions accordées que peu de pauses. Je me sentais excitée, effrayée et triste à la fois, alors que l'on franchissait les portes de Konoha. Les visages de Ren-Ai et d’Aya-chan étaient si resplendissants face au village qu’elles contemplaient béatement ! Cela me fit esquisser un sourire. Brusquement le regard de ma fille devint de plus en plus froid et son visage se ferma, transformant cette si belle expression qui illuminait son visage en un masque sévère, dur et impénétrable … Elle prenait enfin conscience d’où elle était et de la personne elle allait revoir sous peu.
Je n’eus pas le temps de m’attarder plus longtemps sur tout ce que mon retour a Konoha allait engendrer que je reçus de plein fouet une énorme touffe de poils blancs, qui me fit atterrir sur les fesse dans le sol poussiéreux. Je reconnus immédiatement Akamaru, dont je caressais la tête avec affection. Il m’avait soigneusement léché le visage. Je cherchais son maître du regard mais seul Akamaru était présent. Déçue, je me retournais vers mon amie et ma fille … En croisant son regard, je sus qu’il était temps. Je ne pouvais qu’appréhender ce moment qui, j'en étais sure, nous blesserait autant l'une que l'autre.
Alors que nous nous avancions vers la grande tour de l'Hokage, une poigne forte me stoppa. Avec un sourire moqueur je me retournais vers un Kiba essoufflé, qui grognait contre son chien :
« Tu aurais pu m’attendre tout de même Akamaru »
Celui-ci jappa joyeusement.
« Ça me fait plaisir de te revoir Kiba-kun ! »
Il me répondit par un grand sourire, posant une boîte par terre que je n’avais pas remarqué et me pris dans ces bras
« Comme tu m’as manqué, ma petite co-équipière »
« Je ne suis plus petite Kiba-kun » dis-je en répondant à son étreinte.
Je me détachai de lui, toujours souriante, et le regardai filer comme une flèche prendre Ren-Ai dans ses bras pour la faire tournoyer dans les airs.
« Oncle Kiba, repose moi au sol, je vais avoir le tournis » dit elle en rigolant.
« Argh ! Pas oncle Kiba, je suis encore jeune tout de même ! » Réplica t’il en la posant.
Je le vis prendre le carton et le lui tendre. Je me demandais bien ce qu’il y avait dans cette boîte ! Je n’eus pas à attendre longtemps pour découvrir qu'un mignon petit chien au pelage noir s'y nichait.
« C’est pour moi ?! » s’exclama-t-elle abasourdie, regardant les yeux verts sombre. de l’animal
« Oui mais à deux condition » répondit il.
« Tout ce que tu veux !! »
« De un tu ne m’appelle plus Oncle Kiba, et ... de deux, tu prends soin de lui »
Très enthousiaste, et d'un peu meilleure humeur qu'il y a trois minutes, elle s’empressa d’accepter. Elle prit le petit animal dans ses bras et lui donna immédiatement le nom de Kauno … J’eus un sourire en la regardant : elle était redevenue elle-même. Fronçant les sourcils, je levais les yeux au ciel en signe d’impuissance. Kiba le séducteur reprenait du service, et la pauvre Aya-chan en était la victime ... Et au vu des rougeurs de celle-ci, ça ne m’étonnerait pas qu'un nouveau couple se forme dans les jours à venir … Ou pas me rattrapai-je au vu du magistral coup de poing qu’elle lui asséna soudain. Elle fulminait de rage, et tapait rapidement du pied alors qu’il se relevait le plus naturellement du monde, nullement vexé du rejet qu’il venait d’essuyer. Je lâchais soudain, très accidentellement bien évidemment, un petit rire qui énerva un peu plus mon amie.
« Alors Kiba-kun, à ce que je vois, tes performances restent inchangées », le taquinai-je.
« Tu me vexes Hinata : je me suis amélioré depuis, non ? »
Je lui répondis par une grimace fort peu gracieuse, lui faisant ainsi comprendre le fond de ma pensée. Il me sourit en retour.
« Alors tu vas voir l'Hokage je suppose.. »
Cette seule phrase suffit à jeter un froid insoutenable. Du coin de l’œil, je vis ma fille se refermer comme une huitre. Je soupirai, et lançai un regard déprimé à mon ancien co-équipier, qui m’en rendit un plein de compassion, tout en serrant mes épaules de ses grand bras. J’aimais ce contact. Il ne réchauffait certes pas mon cœur meurtrit -après tout, mon meilleur ami n’était pas toi- mais ça me réconfortait de sentir quelqu’un contre moi …
« Ren-Ai, peux-tu nous laisser seuls, ta mère et moi ? Je dois m’entretenir avec elle ... Part devant, nous te rejoindrons », déclara mon ami brun.
Elle hésitait, et je le voyais bien. Il fallait que j’y aille avec elle ! Mais à ma grande surprise, avant que n’ai pu faire un geste, elle se reprit et s’en alla sans un mot, suivie d’Aya-chan.
« Je sais que c’est dur mais elle doit y aller seule » ajouta mon ami.
« Je le sais bien Kiba-kun, mais ... cela me fait tout de même un peu peur » répondis-je en regardant sa silhouette se fondre parmi les habitants
« Viens allons nous assoir dans un coin tranquille…il y a beaucoup de chose que je dois te raconter ! »
Je le suivais docilement, malgré tout intriguée par ce qu’il avait à me dire. Et bizarrement, j'ai le pressentiment qu’elles ne me seront pas très agréables à entendre ...







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