Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: C'est si difficile de dire adieu..

C'est si dur parfois, de rester quand ceux qu'on aime partent. C'est si dur de continuer à vivre. On aimerait souffrir toujours pour ne pas les trahir ; on aimerait ne vivre que dans le passé pour ne pas les oublier. Mais ce n'est pas vivre, cela. C'est se laisser dépérir peu à peu...
Classé: -12I | Spoil | Romance / Suspens | Mots: 5587 | Comments: 38 | Favs: 20
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~ Ookami ~ (Masculin), le 30/10/2008
elle me trottait dans la tête sans que je parvienne à la saisir, cette fic... maintenant, le premier chapitre est lancé, ça devrait aller ^^

c'est une première pour moi :
première fois que je traite un sujet pareil...

bref, je vais faire de mon mieux mais je ne promet rien '^^

au fait, il y aura de la romance, mais j'aimerais que jusqu'à un moment précis on ne puisse pas savoir de qui shika (oui, tout tourne autour de Shika) est amoureux...
donc, ce serait gentil de me donner vos pronostics pour que je voie si c'est trop prévisible ou pas ^^




Chapitre 1: Il n'y a pas de fumée sans... cigarette ?



*Kof, Kof*

Il étouffa discrètement la toux dans son poing. Leva à nouveau les yeux vers ses nuages. Personne n’avait rien remarqué.

-Chôji, je t’autorise à bouffer l’ananas s’il n’accélère pas.
-Galère… t’aurais pas un peu trop fréquenté Temari, toi ?
-… et c’est toi qui dit ça, Nara Shikamaru ?
- Ino a beau être excessivement et paranoïaquement jalouse, je suis d’accord avec elle… A ce propos, elle devait pas venir pour la fête, Temari ?
- Jalouse ? Qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés, jalouse ?
-Comment veux-tu que je sache si elle vient où pas ? J’suis pas son secrétaire… T’imagines la galère que ce serait ?

Sur ces paroles ô combien aimables, le jeune homme brun porta la main à sa poche, que ne quittait plus le paquet de cigarettes, et alluma une clope en ralentissant davantage encore l’allure. Bon, avouons-le, il le faisait un tout petit peu exprès. Mais c’était si amusant de taquiner Ino… il la connaissait par cœur, depuis le temps.
Celle-ci se retourna vers son flemmard de coéquipier, leva les yeux au ciel et renonça à prendre à témoin son ami Chôji. C’était un duo assez insolite : elle, courant après les gaçons et les régimes, lui mangeant « un peu plus » que de raisonnable et s’intéressant à peu près autant aux jeunes filles de son âge qu’aux escargots asthmatiques. Lui papillon guère léger assumant son poids avec une désinvolture dont témoignait la lourde armure, elle jeune fleur qui se cachait derrière des apparences de perfection…
Ajoutez à ce tableau un flemmard qui laissait hiberner ses 200 de QI 23heures sur 24, et vous obteniez l’équipe 10.
Il manquait un membre bien sûr, mais ça on n’en parlait pas. Jamais.

*Kof, kof.*

Pas plus qu’on ne parlerait de ça. Shikamaru était tacitement, presque inconsciemment devenu le chef de la team. Et il n’avait pas du tout, du tout envie d’en parler. Après tout, s’inquiète-t-on d’une grippe ?



__________________________________
Konohagakure, trois jours plus tard.
Ambiance festive.
Et pour cause : on met la dernière main aux préparatifs d’une soirée prévue depuis longtemps.

Ino et Sakura se disputent sur la déco. Lee rougit en matant la dernière. Hinata contemple Naruto qui, torse nu, a décidé d’ « aider ». Neji et Shino échangent des banalités désespérement… banales. TenTen hésite : onigiri en forme de shuriken ou de kunai ? Kiba négocie avec Sasuke la présence d’Akamaru à la fête. Gaara se demande s’il ne devrait pas faire un peu semblant de participer. Temari essaie de convaincre Kankurô de renoncer au maquillage s’il espère trouver une cavalière et non un cavalier. Au fait, son frère ne serait pas gay par hasard ?
Shika et Chôji discutent. L’un taffe à la bouche, l’autre poings serrés. Et la discussion n’est pas particulièrement amicale.

-Tu crois pas qu’il serait temps d’arrêter de déconner, Shikamaru ?
-Pour ça, faudrait que je sache de quoi tu parles…
-Oh, tu le sais très bien. Et ça commence par ça ! s’exclama Chôji en arrachant la cigarette des lèvres de son ami.

Il prit soudain conscience qu’il n’avait pas été franchement discret. Ce n’était pas que tout le monde les regardait, mais… ben… presque.
Il attrapa son ami par le col et le traîna dehors sous les regards ahuris ou gênés. Shikamaru se laissa faire, plus ébahi qu’autre chose. Il était vraiment rare de voir le doux Chôji sortir de ses gonds.
A peine la porte passée, celui-ci murumura :
-Pour moi et Ino aussi c’est dur, Shikamaru. Je suis bien placé pour savoir que c’est pas facile tous les jours. Mais on essaie de faire de notre mieux, tu comprends ? Et toi… je ne supporte pas de te voir foutre ta vie en l’air ! Tu n’es plus le Shika que je connaissais. Ca fait combien de temps que t’as pas touché une pièce de go ou de shôgi ? Combien de temps que tu ne viens plus traîner avec les autres ? Que t’as pas parlé à Temari ? Ressaisis-toi un peu, bon sang !

Shikamaru se sentit étrangement remué. Son ami avait rompu le tabou –à demi-mot seulement, certes, mais tout de même- pour… lui.

-Chôji… qu’est ce que tu attends de moi, exactement ?

La voix de Shika avait des accents de désespoir.

- Mais… je ne sais pas, moi, que tu te secoues ! Tu crois vraiment qu’«il» serait heureux de te voir ainsi ? Tu crois vraiment que te laisser aller comme ça fera disparaître ton chagrin ?

Devant l’absence de réaction de son ami, Chôji décida de prendre les choses en main.

Chôji n’avait jamais eu à frapper pour entrer chez son meilleur ami, et les Nara considéraient sa présence à n’importe quelle heure de la journée comme tout à fait normale. La mère de Shikamaru marqua cependant une pause, quelque peu étonnée, en voyant le fils de Chôze la saluer d’un grand « Bonjour ! » avant de traîner son bon à rien de fils dans les escaliers par la ceinture du pantalon.

Shikamaru se souvenait de son lit comme d’un refuge douillet. Son ami osa casser ce mythe en l’y balançant certes très grâcieusement, mais… euh… grmpfhk.

*Kof, kof*

A peine le brun avait-il réussi à se débarrasser de l’avalanche de coussins, que déjà il s’ensevelissait sous une autre. Vêtements, cette fois.

De fait, Chôji fouillait sans vergogne dans son armoire, lui lançant tous les vêtements décrétés «potables». Situation pour le moins inquiétante. Bah, tant que ce n’était pas Ino qui se chargeait l’habiller…Il se retrouva finalement affublé d’un baggy kaki et d’une chemise noire discrètement ornée d'un sigle que Shikamaru renonça à décrypter. Il avait réussi à négocier la coiffure, le pire était évité…
Ou pas.

Car bien sûr, Chôji tint à faire approuver le tout par sa charmante coéquipière –de plus en plus inséparables, ces deux-là. (Mais non, il n’était pas jaloux, enfin !)
Ino, ravie que Shikamaru ait fait tant d’efforts, lui décréta qu’il fallait absolument qu’il entrouvre sa chemise… et puis… mais on ne mettait pas de ceinture avec un baggy, voyons ! Hein ? mais bien sûr qu’on voyait son caleçon, c’était fait pour…

Bref, la fête n’avait pas encore commencé que Shikamaru cherchait déjà une échappatoire. En vain, car Naruto eut soudain très besoin qu’on lui explique les règles des échecs, après quoi Neji voulut absolument comprendre l’erreur qu’il avait commis lors de sa dernière mission à Oto… Oui, celle qui remontait à sept mois… Ils parlèrent donc stratégie, avec beaucoup d’animation, pendant une bonne demi-heure, jusqu’à ce que Neji s’excuse pour aller danser avec Tenten.

Le brun ne sentit pas venir le danger. En fait, il était même plutôt content, enfin libre de ne plus réprimer sa toux et d’observer tranquillement les autres.
Chôji laissa galamment sa cavalière rougissante aux mains de Naruto pour aller le voir, verre d’alcool à la main.
-Je crois qu’il y a une jolie blonde qui ne demande qu’à danser… lui glissa-t-il.
-Euuh… laquelle ?
- Tu en connais beaucoup, toi ? demanda son ami en levant les yeux au ciel.

« Non… juste deux. »

Il soupira, vida le verre et se jeta dans la gueule du … euh… sur la piste de danse.
Houlà… c’était pas du Champomy, ça…
Mais bon, l’avantage c’est qu’il n’avait pas besoin de danser : les objets le faisaient pour lui.
Quelques tours de piste plus tard, il chancela, se raccrocha à ce qu’il put… Le Kazekage, se méprenant sur son geste, se retourna et, en une fraction de seconde, sa main s’abattit sur l’épaule du brun tandis qu’il coupait court à ses balbutiements d’une voix tranchante :

-Oh ! Désolé, Shikamaru, je n’avais pas vu que tu voulais danser, dit-il en lui confiant d’autorité sa sœur, condamnant Shikamaru à une nouvelle danse.

Vraiment terrible, ce Gaara. On comprend pourquoi il a été élu.

Temari, qui l’entraînait sur le rythme d’une chanson assez douce, étouffa un rire.

- Tu t’essaies à l’autodérision, l’Homme à la coiffure bizarre ?

Surpris, Shikamaru suivit son regard, constatant au passage qu’elle était bonne cavalière et faisait tout le travail. Sur la poche de sa chemise s’étalait l’inscription "Banananas, Sortez de la masse !", en gros sur le dessin d’un ananas hilare.

-Dis donc, je te rappelle qu’au sujet de la coiffure, tu…

Pas de chance ; tout à sa honte, il ne s’était pas aperçu que Temari avait lâché les cheveux. Pris de court, il bredouilla un compliment qui se perdit dans une quinte de toux.

-Hey ! Ca va, Shika ?

Non, ça n’allait pas. Cette fois, il songea qu’il aurait peut-être dû s’inquiéter, finalement…
Un voile sombre le recouvra et il sombra lentement dans l’inconscience.




Voilà voilà... commentaires, impressions, mécontentement, ahurissement, appréciation, dubitation...
ou rien du tout, si vous avez la flemme ^^

rendez-vous au prochain chap !




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