Fiction: Voyage Translittéraire

Parce qu'il n'y a pas que Naruto dans la vie... Parce que l'héroïc-fantasy, c'est vraiment mortel... Plongez dans un voyage épique à travers les pages et les lignes de sept romans ou séries qui m'ont marqué, ainsi que de nombreuses personnes amatrices de fantasy. Pressez-vous ! Le voyage translittéraire n'attend personne...
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Ichigano (Masculin), le 06/11/2008
Bienvenue dans Londres. Comme certains (ou plutôt une certaine ^_^ cf ~ Ookami ~) l'ont remarqué, Johann Kathleen Rowling vit à Londres. Mais ce n'est pas le bon lien à faire, désolé.
Si vous avez trouvé, bravo, et laissez-moi vous faire partager l'univers de Jonathan...




Chapitre 2: Londres



Au premier coup d'œil, les deux ninjas s'aperçurent vite, qu'ils n'étaient pas arrivés à Suna. A moins que l'intérieur des salles secrètes de Suna ne ressemble à une ruelle sombre et sale, il y avait une petite anicroche dans le système de téléportation. Bon, pour l'essentiel, ils étaient tous les deux entiers, n'avait pas perdu leur équipement, et ne semblait pas perturbés mentalement. On ne sait jamais avec ces avancées technologiques, ça pouvait apporter tout et n'importe quoi.


Il semblait que le soleil avait honte de se poser sur la saleté de la rue et l'évitait. Ainsi on n'y voyait pas très bien, alors qu'on était en pleine matinée. Des pas se firent entendre dans la ruelle, et Neji fit signe à sa coéquipière de se cacher, ce qu'elle fit sans tarder. Tous deux se dissimulèrent derrière des tas de détritus non identifiables, même aux yeux experts d'un Hyûga. Une voix s'éleva, grave et percutante dans la rumeur de la nuit :


"Le courage ! Tu sais de quoi je veux parler ? C'est ce genre de qualité inconnue des gens de ton espèce. Vous êtes totalement faibles, et lâches, et toi tu ne fais même plus exception."


Une deuxième voix fit son entrée, hautaine et impérieuse, alors que les pas se rapprochaient.


"Tu n'y connais absolument rien. Tu extrapoles sans aucune raison valable. J'admets que certains magiciens de bas niveau…"


La première voix éclata de rire, le coupant insolemment.


"Certains ? Quelle bonne blague. Je ne savais pas que tu cultivais ton sens de l’humour. Mais tous les magiciens sont comme ça. Je suis sûr que même toi, tu serais incapable de prendre une décision, même si tu avais le feu aux fesses et une cruche d'eau à la main.
-Je ne comprends pas ta métaphore.
-Ah bon ? Si tu veux on peut tenter l'expérience, j'ai vu un joli vase dix mètres plus tôt. En plus c'est pas ton costume que je regretterais.
-Tu me donne des leçons de courage, mais j'ai entendu dire que tu te trouvais loin de la mêlée à la National Gallery cette nuit !"


La seconde voix grommela. Essayant de se tapir mieux, Tenten heurta une tasse en porcelaine abandonnée là on ne sait comment, qui alla rouler par terre en un tintement odieusement fort. Neji lui jeta un regard courroucé, et elle grimaça une mine d'excuse.


"J'ai entendu quelque chose.
-Vraiment ?
-Oui. Là devant.
-Et alors ?
-Fais ton travail !
-Travail… Corvée plutôt."


Tenten se dévoila brusquement, quittant son rudimentaire abri pour faire face aux deux arrivants. Ils ne pouvaient définitivement pas venir de Suna. Le premier, un jeune garçon brun et basané, arborait un blouson bleu foncé sur un pantalon large foncé. Ses yeux profonds ne recelaient qu'une curiosité non dissimulée. Le second était son exact opposé : un garçon un poil plus âgé, engoncé dans un costume si serré qu'il devait avoir du mal à respirer, et ornementé de quelques dentelles et volutes de tissus un peu affligeantes. Sa longue tignasse noire lui tombait sur les yeux, et il affichait un air de suffisance et d'assurance. Il s'adressa au premier.


"Que vois-tu Bartiméus ? Magiciens ou plébéiens ?
-Euh…"


Le dénommé Bartiméus (nom pour le moins étrange aux oreilles de nos ninjas) se gratta la tête d'un air indécis.


"Eh bien, parle !
-Ah c'est bon pas la peine de t'exciter, Mandrake. Je ne sais pas. Ils n'ont pas l'odeur de décomposition qui vous caractérise, mais ce ne sont pas non plus de simples humains.
-Je vois. Tu es aussi utile que d'habitude. Présentez-vous !"

Tenten sentit son coéquipier se crisper. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui parle sur ce ton, alors qu’il était l’un des ninjas les plus craints de son village. Mais le mioche - qui n’effleurait même pas la quinzaine d’année, soit dit en passant – continuait de fixer Neji d’un regard hautain. S’ils commençaient un jeu stupide d’yeux dans les yeux sans ciller, elle n’était pas rendue. Elle prend donc les devants.

"Tenten et Hyûga Neji, nous venons du village de Konoha, du Pays du Feu. Et vous, qui êtes-vous ?"

Elle s’exprima avec toute l’autorité possible, et le mioche daigna enfin lâcher le ninja des yeux pour la regarder.

"Je n’ai pas à me justifier devant de simples civils."

Neji se contracta au « simples », et rapprocha sa main de l’étui attaché à sa jambe. En réponse le garçon basané fronça les sourcils et s’avança imperceptiblement. Tenten tenta désespérément d’éviter l’incident qui n’allait pas tarder si son équipier se sentait insulté une fois de plus.

"Nous vous avions dit qui nous étions, à vous maintenant ! Et c’est quoi ce costume minable ?"

Là elle sentit qu’elle avait fait mouche. Le gamin aux cheveux noirs nommé Mandrake resta sonné et ses cheveux lui tombèrent sur les yeux. Bartiméus éclata de rire et enfonça profondément ses mains dans les poches de son pantalon.

"Ah ! Qu’est-ce que je te disais ! Voyez-vous demoiselle, je n’arrête pas de lui dire, mais il ne veut pas me croire !
-Bartiméus, je t’ordonne de…
-Ah oui ? Mais pourtant c’est d’un goût exécrable, il ressemble à un épouvantail.
-Obéis-moi, tu dois…
-Mais tout à fait ! Et un épouvantail ridicule, abandonné dans une mare de boue pendant une bonne semaine. Et je ne vous parle pas de sa coiffure, qui aurait été pittoresque au Royaume de Saba il y a deux ou trois siècles, mais ici et maintenant... Que voulez-vous, les jeunes de nos jours n’écoutent plus rien.
-C’est pas faux, répond en souriant Tenten, qui nota tout de même les étranges propos du jeune garçon à la voix trop grave.
-Je t’ordonne de… de…"

Il abandonna la lutte et se cacha derrière sa mèche. Neji se détendit un peu, en voyant l’attitude tranquille de Tenten et de l’étrange brun. Mais il y avait chez ce gamin un truc qui le chiffonnait. Il n’était pas normal, pas vraiment humain. A le voir si occupé à discuter avec Tenten, Neji en profita pour activer son Byakugan. Pas très discret, mais il se devait d’être sûr pour éviter le moindre danger. Ce qu’il vit le pétrifia. Le garçon n’avait pas de veines où coulait son chakra, il ETAIT son chakra. Entièrement façonné d’énergie, d’une essence particulière et étonnante. Bartiméus le regardait maintenant de ses yeux graves, profonds, comme s’il avait deviné que Neji avait percé à jour son camouflage. Tenten ne comprit pas totalement l’échange de regards entre les deux garçons mais se recula instnctivement de quelques pas

Mandrake lorgna d’un air suspicieux le regard glacial de Neji et marmonna :

« Vous êtes quoi, exactement ? »

Les deux guerriers se rapprochèrent l’un de l’autre, et firent face aux deux indigènes. La tension était remontée d’un cran, et Tenten se demandait si tous les hommes étaient machos et susceptibles comme ça où si c’était seulement le cas des gars aux cheveux noirs.

« Ninjas de Konoha. Et vous ?
-Je suisBartimeus, djinn, du quatrième degré si cela vous intéresse. Et lui, c’est John Mandrake, un magicien qui se prend pour quelqu’un et qui se trouve très élégant. »

Avant que Tenten ne relance la discussion sur l’étrange habit du « magicien », celui-ci fit d’une voix calme :

« Débarrasse m’en Bartiméus. »

Un long blanc suivit cette déclaration. Tenten retint avec peine ses yeux dans ses orbites, tandis que Neji, bien qu’un peu surpris, se mit en garde pour parer à toute éventualité. Bartiméus se tourna, perplexe, vers Mandrake :

« Euh… J’ai du perdre l’ouïe pendant une fraction de secondes, car j’ai cru – pardonne ma bêtise – que tu me demandais de te débarrasser d’eux.
-Tout à fait.
-Et pour quelle raison ? dit le garçon en se renfrognant.
-Je n’ai pas de raison à te donner, esclave ! »

Le mot claqua dans la ruelle, blessant. Bartiméus ferma son visage, et poussa un petit soupir de résignation. Il leva la main, présentant sa paume aux deux ninjas, qui furent loin de l’interpréter comme un geste de paix. Neji se plaça d'un mouvement fluide à droite de Tenten, qui se maudissait de n'avoir aucun parchemin d'invocation sur elle. Mandrake recula de quelques pas, se cachant derrière le brun qui prit un air désolé.

"C’est pas contre vous, hein ? Mais les ordres, c’est les ordres."

Neji prit Tenten par la taille, attendant le moment de déclencher son bouclier divin. Si leur adversaire leur en laissait le temps. Un nimbe rougeâtre auréola la paume qui leur faisait face, et le garçon au visage sans âge et à la voix grave prit une dernière fois la parole :

"Ne vous en faites pas, ça ne fait pas trop souffrir, une Détonation."




"La Trilogie de Bartiméus" de Jonathan Stroud qui est incontestblement ma série préférée, et qui domine largement toutes les autres. Sa place était là, en premier chapitre complet.

Bartiméus est le personnage le plus fascinant qu'il m'ai été donné de connaître à travaers une peuvre de fiction. Croyez-moi je pèse mes mots... REt je suis loin d'avoir ici explorer toutes ses possibilités




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