Fiction: Quand un flocon prend son envol...

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Lentement, on commença à installer les décorations de Noël partout dans le village. Kakashi observait les gens s'aider mutuellement à hisser les décorations sur les toits. Il resserra sa cape d'hiver. Il faisait déjà noir, et ils étaient à peine en fin d'après-midi. C'était comme ça, l'hiver... Il ne pleurait plus, ces temps-ci, il en était incapable, mais il allait chaque jour prier à la stèle. Parfois, certains des Junins ou des Chuunins venaient avec lui, et ils restaient silencieux. Ça lui suffisait amplement...
-Hé, Kakashi-sensei!
Il se retourna et sourit. C'était Naruto.
-Kakashi-sensei! Je peux vous accompagnez un peu?
-Bien sûr, Naruto. Alors, du nouveau?
-Pas vraiment, fit le jeune Jinchuriki en croisant les bras. L'ermite pas net est parti je ne sais pas trop où, encore, Sasuke s'entraîne, comme toujours, Sakura est avec sa famille, je suis encore tout seul. Tout les autres aident leurs parents à mettre des décorations...
-Ne fais pas cette tête-là, voyons, tu veux m'aider à mettre les miennes?
Le visage du blond s'éclaira.
-Bien sûr que je veux! Allons-y! s'écria-t-il, tout heureux.
Amusé par l'enthousiasme de son élève, Kakashi souria et lui ébouriffa les cheveux.
-Iruka va venir m'aider, lui aussi, précisa-t-il.
-Super! Je sens qu'on va passer un super moment!

-Shikamaru? Tu peux venir m'aider à rentrer l'épicerie?
-Maman, je suis occupé!
-Écoute ta mère et va l'aider, répliqua Shikaku.
-Galère, soupira Shikamaru en se levant du sofa. On ne peut pas avoir deux minutes de repos, ici?
-Tu comprendras lorsque tu seras grand, dit son père.
Shikamaru alla dans la cuisine en marmonnant et aida sa mère à défaire les sacs. Tout à coup, il tomba sur une boîte de...ramens.
-Maman? Tu m'avais pas dit que tu aimais cette sorte de ramens!
Yoshino s'approcha et observa la boîte qu'il tenait dans les mains.
-Oh, je me suis trompée! Je voulais l'autre d'à côté! Je vais aller l'échanger. Toi, continue de vider les sacs.
-Oui, patron!
Elle sourit, amusée, et sortit en prenant soin de mettre sa cape. Il faisait un froid de canard. La boîte de ramens dans sa main, elle emprunta le chemin qui passait par la forêt. Ses pensées étaient dirigées vers sa famille. Son fils était lâche et paresseux, mais il était prêt à tout pour sauver les siens. Ça, elle le savait mieux que quiconque. Son mari, quant à lui... Son fils était son portrait craché. Elle secoua la tête en souriant. Prise dans ses pensées, elle ne sentit pas l'approche de gens par les airs, qui sautaient d'arbres en arbres. Tout à coup, de la neige tomba sur son épaule. Elle leva la tête. Il ne neigeait pas, pourtant. C'est alors qu'elle les vit; des ninjas d'Oto. Elle les reconnut grâce à leur bandeau. L'un d'eux, le plus grand, sauta et la plaqua durement au sol. La boîte de ramens vola dans les airs et alla s'écraser contre un arbre. Les ennemis étaient environ une vingtaine. Elle n'était pas une ninja, il était donc impossible pour elle de se défendre, ne l'ayant jamais appris. Tout à coup, l'homme qui la tenait plaquée par terre hurla et s'écroula, son sang se répandant sur la neige. Yoshino leva la tête. C'était un jeune garçon d'environ une quinzaine d'années, toujours en position de combat, kunaï en avant. Il était grand, et il avait des cheveux noirs aux épaules et des yeux gris. Une écharpe rouge cachait la moitié de son visage, et il portait l'habit habituel des Jounins.
-Vous allez, bien, madame? demanda-t-il en s'agenouillant.
Elle saignait de la tempe et du bras.
-Je...Attention! cria-t-elle.
Le jeune garçon se retourna et tua d'un geste l'homme qui s'était approché de lui.
-Fuyez, et attendez-moi à l'orée de la forêt. Je viendrai vous rejoindre, dit-il.
Elle hocha la tête, se releva, et partit à courir. Alors que certains des ninjas d'Oto voulaient la suivre, le jeune garçon s'écria:
-Oh non, vous, vous restez ici!
Il se mit à faire tourner une boule de chakra devant lui qui resta suspendue dans les airs. Lorsqu'elle eut atteint sa vitesse maximale, il la stoppa et la lança vers les cinq ninjas qui courraient après la femme. La boule se sépara en cinq et chaque nouvelle sphère s'accrocha aux ninjas. Après trois secondes, elle explosa, les réduisants ainsi à l'état de cendres. Il se retourna ensuite vers les treize ninjas restants.
-Allez, approchez, mes cocottes! N'ayez pas peur, je ne vous mangerai pas!
-Comment oses-tu...! s'écria le chef.
-C'est simple, je le dis!
Et d'un mouvement, le garçon s'élança. Il concentra son chakra dans sa main, produisant ainsi un Chidori, et en tua trois d'une seule attaque. Ensuite, il fit trois gestes.

-NIMPÔ: L'ATTAQUE DE L'ESPRIT!

Il ferma les yeux. Les ninjas, voyant là une occasion de l'attaquer, puisqu'il avait baissé sa garde, firent un geste pour foncer. Mais ils se mirent alors à hurler et à prendre leur tête dans leurs mains. La moitié s'écroula à terre, le sang coulant de leurs oreilles.
-Je n'aime pas qu'on attaque les femmes sans défense! Vous allez mourir!
Il fronça les sourcils sous la concentration et augmenta la puissance de son attaque. Les ninjas hurlèrent de plus belle. Puis, au bout de quelques instants, ils s'écroulèrent tous par terre, morts. Le jeune Junin s'adossa à un arbre, épuisé.
-Je n'aurais pas dû faire ça... ça prend trop de chakra... Je le savais...pourtant...
Il se releva avec peine et incendia les corps avec un justu de feu. Ensuite, en grimaçant, il se mit à courir vers l'orée du bois. La femme l'attendait. Lorsqu'elle le vit dans un tel état de faiblesse, elle s'inquiéta.
-Vous êtes épuisé! Que s'est-il passé? Je les ai entendu hurler!
-Ça...ça va aller. Montrez-moi vos blessures.

«Je...je dois tenir...»

Il posa sa main au-dessus de son bras et produisit une lueur verte. La blessure se referma. Il fit de même pour sa légère blessure à la tempe. Ensuite, sa vision se brouilla et il tituba. Il s'écroula dans la neige, le cri de la jeune femme résonnant dans ses oreilles.

-Maman! Il se réveille!
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le jeune homme vit une tête avec une coiffure d'ananas. Il fronça les sourcils. Puis, il se leva brusquement en écarquillant les yeux.

«Merde, j'espère que ça a tenu le coup!»

Il se cogna durement la tête contre le plafond, qui se révéla être le dessous d'un lit. Il était couché dans un lit à deux étages, et en-dessous. Les larmes lui montèrent aux yeux.
-Hé, doucement! s'écria Shikamaru en le forçant à se rallonger.
Il posa un morceau de glace sur la bosse qui grandissait sur sa tête.
-C'est quoi ton nom, en fait? On sait juste que tu as sauvé ma mère de ninjas d'Oto. Je t'ai jamais vu dans les parages.
Le garçon passa une main sur sa tête. Il avait toujours les cheveux courts. Il soupira de soulagement.
-Je m'appelle Erik. Erik Nimagashi, dit-il.
-Moi, c'est Shikamaru Nara.
-Nara? s'étonna Erik. Le clan qui maîtrise les ombres?
-En plein dans le mille. Merci d'avoir sauvé ma mère. Elle est arrivée ici en courant, paniquée, en disant qu'un jeune homme l'avait sauvée. Mon père t'a amené ici.
-Merci.
À ce moment même, Yoshino entra dans la chambre d'amis.
-Oh, vous êtes réveillé! J'avais tellement peur pour vous! Merci infiniment de m'avoir sauvé!
-Ce n'est rien. Et en passant, désolé pour vos ramens, j'ai pas pu les sauver à temps, fit Erik.
-Ce n'est pas grave, je déteste cette sorte, rigola-t-elle.
-Il s'appelle Erik, lui apprit Shikamaru.
-Erik, vous resterez bien à souper?
Mal à l'aise, le jeune homme chercha ses mots.
-Eh bien...c'est que...
-Super! Ce sera prêt dans quinze minutes!
Et sur ces mots, elle sortit, laissant Erik estomaqué.
-Tu vas devoir t'habituer, elle est toujours comme ça, soupira Shikamaru. C'est galèeeere...
-Tu devrais apprécier d'avoir une mère encore en vie. Profites-en pendant qu'il en est encore temps.
Shikamaru écarquilla les yeux.
-Mes deux parents sont morts lorsque j’avais tout juste six ans, fit-il en souriant tristement.
-Désolé...
-Ce n'est pas grave. Désolé pour le souper, mais je ne peux vraiment pas rester. Je dois y aller.
-Pas de problème. Je comprends. J'expliquerai tout à ma mère. Sors par la fenêtre, comme ça, elle ne te verra pas.
-Merci, Shikamaru, je ne l'oublierai jamais.
Le jeune Nara lui souri et Erik disparut par la fenêtre.

Nyanie se retourna en entendant quelqu'un entrer dans la vieille grange.
-Erik!
Elle se précipita vers lui pour le soutenir; il menaçait de s'écrouler à tout moment.
-Où...où sont les autres?
-Ne t'inquiète pas, ils vont bien. Aller, tu dois te reposer.
Elle l'amena vers une pièce à part, où se trouvait un grand lit double. Erik se laissa tomber sur le matelas et s'endormit aussitôt.

Un peu plus tôt...

-Naruto, viens ici! cria Kakashi.
Le jeune blond sauta par terre et courut vers son sensei.
-Va porter ça à Iruka, ordonna-t-il en plaçant un tas de guirlandes dans ses bras.
-Tout de suite, chef!
Il se retourna et sauta sur le toit, là où se trouvait Iruka. Le professeur prit le tas de décorations dans ses bras et commença à les accrocher sur le bord.
-Vas à l'autre bout et commences à les accrocher, fit Iruka.
-Ouais!
Naruto était heureux. Il adorait rendre service à son sensei et à son ancien professeur. Tout à coup, il vit un jeune garçon aux cheveux noirs, avec une écharpe rouge et un habit de Jounin passer en courant dans la rue. Il le suivit du regard. Il n'arrêtait pas de regarder derrière lui, comme s'il craignait quelque chose...ou quelqu'un. Mais il disparut bientôt de sa vue, caché par les bâtiments. Naruto haussa les épaules et se remit à la tâche.

Kakashi sourit, heureux, les mains sur les hanches. Le travail réalisé par lui-même, Iruka et Naruto était splendide. Une guirlande de lumière s'étendait le long du toit et autour de la porte et des fenêtres. Une couronne de gui était accrochée sur la porte.
-Beau travail, Naruto, fit Kakakshi en posant sa main sur sa tête.
Le jeune Jinchuriki sourit de toutes ses dents.
-Bon! Ça vous dirait un chocolat chaud? proposa Kakashi.
Iruka et Naruto acceptèrent joyeusement. Ils entrèrent chez Kakashi. Pendant que ce dernier préparait les tasses, Naruto observa les photos accrochés dans le couloir. Il y avait celle de l'équipe 7, Kakashi et son père, Kakashi et sa meute de chiens, Kakashi et son équipe lorsqu'il était jeune, Anako, qu'il reconnaissait, Anako et son équipe, Kakashi et Anako, Kakashi, Anako, Teka, Iny et Miro, et ainsi de suite. Iruka s'approcha de lui.
-Dites, Iruka-sensei... vous deviez les connaître vous aussi, non?
-Oui. Et d'une façon, Anako te ressemblait. Vous êtes tout les deux très déterminés, et vous vous donnez toujours à fond.
Iruka posa sa main sur l'épaule de Naruto. Ils restèrent silencieux un moment. Puis, ils allèrent rejoindre Kakashi à la table. Ils finirent de passer l'après-midi ensemble, à parler du passé et du bon vieux temps...




Auteure: Voilà! Chapitre 4!
Shikamaru: Quelle galère... même pas capable de faire plus de 2000 mots...
Auteure: (Éclair dans les yeux) Ta mère va être contente d'apprendre que t'as rien foutu de l'après-midi... Et que tu m'as même pas aidée!
Shikamaru: Euh... C'est bon, on va s'en passer...
Auteure: Allez, chapitre 5 en cours d'écriture! Toi, le flemmard, t'es mieux de m'aider!
Shikamaru: C'est ça, c'est ça...

PROCHAIN CHAPITRE: FLASHBACK DE KAKASHI...

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