Fiction: Cet Ananas Et Moi (terminée)

Avis à vous, lecteurs ! Moi, Temari du Désert, entreprend de vous raconter ma vie. Attention, commentaires désobligeants de rigueur, et pétage de câble oblige, ceci est mon expérience avec un certain ananas, que vous aurez sans doute reconnu. Peut être n'êtes vous pas si bête, finalement ! Allez, je vous laisse décider d'ignorer cette fic, mais faites gaffe... La vengeance de l'éventail peut être terrible...
Humour | Mots: 7279 | Comments: 60 | Favs: 69
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Saya-chan (Féminin), le 11/12/2008
Mhmh... J'ai vu quelques impatients, alors je m'empresse de poster la suite, mais je ne peux pas donner sa date exacte de parution. ^^'
Comme dit dans les commentaires, j'avais assez intérêt à ne pas faire durer cette fic vu le potentiel agaceur de Tem' dedans. Une mauvaise foi et un égocentrisme pareil... J'espère ne jamais rencontrer quelqu'un comme ça dans ma vie ! XD
J'ai été ravie d'écrire ces chapitres, et surtout qu'ils vous aient plu. =)
Au passage, ne manquez pas ma fic de Noël que je posterai sans doute dans peu de temps. Ce sera un one shot avec également Temari en raconteuse de life.^^ Malheureusement je n'ai pas encore terminé le texte en question, et je ne lui ai pas donné de titre non plus. C'est super dur de trouver un titre !! Quasiment à chaque fois, je n'en met qu'au dernier moment. Et j'en ai bavé pour trouver celui là. (Mais j'en suis assez fière ^^') Je ne vous dévoilerai pas tous les noms plus ou moins débiles qu'elle a eu avant. =X
Allez je m'arrête là !!
Bonne lecture !




Chapitre 3: Avec vue sur le ciel



- Alors, qu’est ce que tu veux que je te fasses visiter, pleurnichard ?
Désolée, pas moyen de lui adresser une phrase sans l’insulter dedans. J’y arrive pas.
Et puis c’est drôle.

Il est huit heures du matin, le lendemain. Je prends un malin plaisir à le tirer de son sommeil. Il ouvre péniblement un œil et se redresse sur un coude, cherchant ses repères.
Et puis il paraît capter un truc.
- Ah oui, j’avais oublié que je me trouvais dans l’antre du monstre… soupire t-il en se recouchant.
- L’antre du quoi ?? Elle t’héberge le monstre !!

Un sourire se dessine sous les couvertures.
- C’est cool, Temari. Je crois bien que t’es la seule au monde à réussir à me réveiller le matin.

Cool. Je m’en fiche royal.
(C’est un compliment vous croyez ?)

- Alors, répond moi ! Tu veux visiter quoi ?

Quinze minutes plus tard, devant un bol de café (pour lui) et du thé (pour moi.)
- Galère… C’est quoi cet excès de zèle tout d’un coup ? raille t-il en se grattant la nuque. Me proposer une sortie… Encore un ordre du Kazekage ? C’est quoi le moyen de pression ? Te supprimer ton éventail ?
- Y’a dl’idée… rétorquais je en agitant ma petite cuillère dans mon bol. Mais c’est pas ça.
- Alors quoi ? Ah je sais ! Tu vas m’emmener dans un endroit que tu connais bien ici, et me jeter du haut d’une falaise !
- Pas mal. Tu me donnes de l’inspiration là. Mais non !! J’ai envie de sortir c’est tout.

Regard suspicieux.
Je me défend tant bien que mal :
- Crois moi ou non, c’est simplement de la bonne volonté. Alors tu veux visiter quoi ?

Il me jette encore un ou deux coups d’œil méfiants puis cède dans un sourire.
- Si tu insistes… Montre moi les meilleures observatoires sur le ciel.
- J’aurais dû m’en douter…

Mais j’obtempère. Je préfère ça aux musées, bâtiments de guerre etc…
Et puis, j’avoue l’idée de me retrouver seule près du ciel avec lui n’est pas tout à fait déplaisante… Mais ça ne veux rien dire, N’EST CE PAS ???

Nous sortons rapidement de mon appartement dont je referme la porte à clé.
Par où commencer ? Les toits sont vastes à Suna, ils constituent même une partie bien particulière du village, presque un monde pour celui qui les connaît.

Ici, le temps n’est pas aussi agréable qu’à Konoha, il est même carrément capricieux. Quand l’air est lourd, les nuages bas et rapides, quand le vent mêlé de sable te fouette le visage, il ne fait pas bon se balader sur les sommets.
Mais le ciel ici, nous est plus pur, plus vaste que n’importe où ailleurs. Je suis sûre que ça va lui plaire.
Je me décide pour les esplanades de la bibliothèque.
J’ai bien choisi mon jour : le temps est magnifique. Ciel en grande partie dégagé, avec juste ce qu’il faut de petits nuages moutonneux, qui se délient paresseusement. Atmosphère sèche, sans vents… Ce n’est pas tout les jours comme ça !

En escaladant les murs de terre de mon village je sens une nouvelle paix m’envahir.
(Prenez ça pour un scoop, mes amis, c’est collector !!)

- Et voilà !!
Satisfaite, je désigne à mon visiteur ce qui risque sûrement de devenir son nouveau lieu de pèlerinage quotidien.

- Qu’est ce que t’en dis ?
Je lui jette un coup d’œil triomphant.
Je suis sûre et certaine qu’il bave d’admiration.

- Sérieux ? T’as trouvé cet endroit toute seule ??
- Baka. C’est tout ce que tu trouves à dire ?
- Ce que je veux dire c’est que je pensais pas que t’étais le genre de fille à dénicher des trucs pareils.
- Et pourquoi pas ? T’as encore pas mal de choses à apprendre sur mon compte, on dirait…
Tiens ? L’insulte habituelle n’est pas sortie avec le reste de la phrase ce coup-ci. Curieux. C’est pourtant une habitude…

- Faut croire… accepte t-il en hochant la tête. En tout cas c’est super cool comme observatoire. Presque aussi bien qu’à Konoha.
Et ni une ni deux, il s’allonge sur la terre cuite du sol, les mains glissées derrière la tête.

- Pff… Je parie que t’en a jamais vu un ciel comme ça ! raillais je en désignant l’immensité bleu azur qui nous surplombait.
- Pas faux, admet-il.
Je ricane.

Vraiment, je me sens tellement bien que j’en arrive même à m’asseoir à côté de lui, le menton dans les mains et les coudes sur les genoux.
C’est fou ce que le temps à de l'influence sur mon comportement…

Pendant un moment nous ne disons plus rien.
Et pour quelqu’un comme moi, c’est assez gênant. Évidemment, comme pour d’innombrables autres choses, nous sommes radicalement différents. Lui s’en fiche royalement.

Ses yeux noirs parcourent lentement le ciel de long en large, s’arrêtant parfois sur un nuage particulier dont la forme attire sans doute l’attention de son cerveau tordu. Il penche alors légèrement la tête sur le côté, peut être pour observer sa cible sous un nouvel angle. Ce mec est bizarre.

Mais je suis fascinée.
Son monde est si calme. Tout en lui respire la maîtrise de soi, tout prône la réflexion plutôt que l’action. Bref pas du tout mon style. Et pourtant…
- Qu’est ce que tu regardes ?
La question a fusé, tandis que son regard se tourne dans ma direction.

Ma réponse, absolument pas maîtrisée sort sans permission.
- Toi.
Ses yeux se plissent.
Je me hais.

- Galère… T’es sérieuse ?
- Parfaitement. Je me demandais comment on pouvait être aussi bête.

Pas fameux, je vous l’accorde. Mais il s’agit de sauver la face dans l’urgence. Pas le temps de trouver quelque chose de sophistiqué.
Il soupire et reporte son attention sur le ciel.
Ça alors ? L’aurais je vexé ?
Voilà une première !!

Un peu troublée malgré moi, je baisse les yeux vers le sol. Qu’est ce qui lui prend, tout à coup ? Il fait le difficile ?
- Tu sais, commence t-il sans me regarder. T’as pas besoin de te trouver des excuses. T’as le droit de me regarder.

Je cligne frénétiquement des paupières. Pardon ?? J’ai bien entendu là ?
J’avoue, je ne trouve rien à répondre sur le moment. Je sèche complet.
Mais que voulez vous que je dise ???
- Tu te tais ? J’ai vu juste alors ?

Ma parole, mais il me nargue !
Mais si j’ouvre la bouche, je vais me trahir d’une façon ou d’une autre.
Respire, Temari.
- Ah, ah… Serais tu devenu muette ?
Baka.
Baka, baka, BAKAAAAA !!!

Du coin de l’œil, je le vois sourire.
- Sérieux, c’est quoi ton problème Temari ? Tu complexes d’être amoureuse de moi ?

QUUUUOOOOOIIIIII ????
Nan mais il se prend pour qui le gonze ??
Restons calme. Ne cédons pas à l’hystérie qui pointe le bout de son sale museau.

- Et toi ?
Mes premiers sons émis dans cette situation de crise. Mes premiers pas diplomatiques.
Et cette foutue voix rauque qui ne tient pas sur ses pattes. Et ce misérable accent prétendument railleur…
Je vais aller loin comme ça.

- Tu n’as jamais été honnête non plus que je saches !
Et voilà !! Je vous l’avez dit que je me trahirai !!

- Possible, rétorque t-il calmement. Mais tu ne me facilitait pas les choses avec ton attitude de porc-épic.
- Mon attitude de QUOI ?
- Voilà. Quand tu es comme ça.
- Hein ?? Faudrait savoir ! Je croyais que tu préférais quand j’étais naturelle.
- Je t’ai vexée ?

OK, OK. Machine arrière, et vite ! Pas question de le laisser penser qu’il a un quelconque pouvoir sur moi. (Ce qui est tout ce qu’il y a de plus faux bien entendu.)

- Absolument pas. Je me fiche de ce que tu…
Je m’arrête net. Son regard de charbon intelligent vient de me couper en deux, tout net.
Je retire ce que j’ai dit : Je ne me sens pas capable de résister à ce regard là. Il m’énerve à la fin ! Ça va nous mener où tout ça ??
Je baisse les yeux en me mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Cette situation est vraiment intenable. Et c’est quoi ce canon dans ma poitrine ?? Peut pas se taire, lui aussi ?

- Résumons veux tu ? reprend t-il, sans se départir de son sourire légèrement triomphant. Tu as du mal à l’accepter pour quelques mystérieuses raisons x, mais tu es amoureuse de moi. Arrête moi, si je me trompe…

Je refuse de l’admettre. Je refuse de l’admettre, je refuse de…
Bon OK, je me tais.

- Tu te persuades que tu me détestes en me bombardant jours et nuits d’insultes en tous genre. Simple stratagème de l’esprit. Les véritables sentiments demeurent.
C’est très désagréable. De voir ainsi les sombres machinations de son cerveau soudainement mises à jour. Ce serait même consternant.
Sérieusement, je ne vous souhaite pas de vivre ça.

- Arrête toi là. Ça suffit comme ça. L’interrompis-je. Et si on parlais de toi, maintenant ?
Hé hé…

Son regard naguère sûr de lui, se perd maintenant dans les environs du sol.
JE LE TIENS !

- Ce n’est pas très glorieux non plus. Admet il, en se grattant la nuque.
AH AH !!

- Sans blague… insistais-je. Tu as carrément « oublié » de me parler pendant une semaine !
- Comme si c’était facile comme situation ! proteste t’il… T’embrasses une fille au milieu d’une soirée arrosée et ensuite tu…
- Arrosée ?? T’avais pas bu une goutte !
- J’aurais pu… se renfrogne t’il.

Je grimace.
Quelle mauvaise foi !

- Je savais pas comment réagir c’est tout ! Finit il QUAND MÊME par lâcher.

Ah. Je savais bien que je n’étais pas la seule idiote dans l’histoire. Me voilà rassurée.
- Voilà qui est plus honnête en effet… assénais je, avec mon demi-sourire préféré.
- Nan mais… Et puis… T’aurais pu faire un effort toi aussi !!

Ah.
Nous y voilà.
Le « c’est pas moi c’est toi. »
Classique et inévitable, surtout quand c’est un garçon qui vous cause.
Dans ces situations-là, mes amies, on peut toujours s’en tirer avec un proverbe tout ce qu’il y a de plus bête et ringard, mais toutefois bien pratique…

- C’est les mecs qui doivent faire le premier pas. Tranchais-je.

Je vous assure, dans ces circonstances-là, on oublie immédiatement toute notion de parité.

Grognement du concerné.
- Ça vous arrange bien, hein ?
Beaucoup.

Et maintenant ? C’est bien joli tout ça. Si j’ai bien compris, nous nous sommes plus ou moins avoués nos sentiments mutuels… Pourquoi y a rien qui se passe ? Pourquoi y a un gros blanc ?? Je suis sensée faire quoi ? Mince alors, j’en ai aucune idée.
Et je commence à me sentir nerveuse. Preuve à l’appui ? Je frotte mes mains l’une contre l’autre. Et si j’avais mon éventail, il serait sans nul doute en train de marteler le sol. Et pourquoi il dit rien l’autre ??

- T’as une idée de ce qu’on doit faire ?

Il a parlé.
Mais ça n’a pas vraiment fait avancer le schmilblick. Pire ! Il me renvoie la balle !!
Mufle.

- Non.
Et voilà ! A ton tour maintenant.
Que va t-il répondre ??

- Moi non plus.
Et merde. C’était pas franchement ce que j’attendais.
Je soupire.

- Pourquoi ça se passe JAMAIS comme dans les films ??

Réflexion de sa part.
- Ben… Ça tient qu’à nous il me semble.

Réflexion de la mienne.
- Ça veut dire quoi ça ?
- Galère… Tu saisis pas ?

Je crois que… Je n’ai pas envie de réfléchir.
Je lève les yeux vers lui, il me sourit.
« Et si on arrêtait de se prendre la tête ? »
Je suis d’accord.
Me hissant sur un coude, je me penche dans sa direction avant de poser ma tête sur son torse et de me blottir contre lui.
Je l’ai fait !!
Y a quelques heures, je me serais tuée pour ça. Mais les circonstances ne sont plus les mêmes n’est ce pas ?
Et puis c’est si agréable…

Maintenant, je le sens qui, du bout des doigts, avec hésitation, presque timidité, effleurent mon front, mes cheveux. Je ferme les yeux.

Il murmure :
- Et voilà… C’était pas si compliqué que ça !

Pour la forme, je lui assène un coup tout ce qu’il a de faible sur la poitrine. Ça le fait ricaner.
- Et alors ? Être amoureuse te fait perdre tes forces ? Toi ! Sabaku no Temari, sœur aînée du Kazekage ? Où sont les caméras? Faut filmer ça !!
- Tu veux te battre misérable Nara ?
Pas question de perdre les bonnes habitudes, ce serait dommage, vous ne trouvez pas ?

- Je renonce. Ce serait bête de provoquer une guerre entre Suna et Konoha, après t’avoir victorieusement battu.
- Mouais… Dis plutôt que t’as pas envie de te battre, incorrigible flemmard!
- Je plaide coupable. Et puis… je t’aime aussi.


Il faut vous représenter cette déclaration dans le contexte adéquat, figurez vous.
Que ce soit bien clair, il allait m’embrasser.
Et il l’a fait.
C’était trop bien si vous voulez savoir. Peut être un tout petit peu galère…

FIN !




Alors... quel bonus mettre pour fêter la fin (peut être pas définitive, qui sait ?) de cette fic ?
Et si on laissait la parole à ce bon vieux Shikamaru. (NDA je vous garantis pas qu'il va sortir quelque chose d'intéressant, hein ?)

Shikamaru : Galère... C'est à moi de parler ? Mais vous voulez que je vous dise quoi exactement ?
Temari (qui se mêle de tout): Mais dis leur ce que tu veux !!
Shikamaru : J'aime les nuages.
Temari: Mais non pas ça ! Après ils vont croire que tu n'es pas intéressant.
Shikamaru: Galère... Qu'est ce que tu veux que je dise alors, mademoiselle la surexcitée de service?
Temari: Et si tu me faisais une belle déclaration d'amour ? Devant tous ces gens, ce serait hyper adorable ! *S'y croit déjà*
Shikamaru.: Ce serait pas spontané. C'est nul !
Temari: Comment ça ce serait pas spontané ! Je te prends comme petit copain, baka ! Tu dois savoir réciter une belle déclaration d'amour à chaque heure du jour et de la nuit.
Gaara : Temari t'es casse pieds là.
Temari: Toi retourne dans ton palais, c'est pas tes affaires que je sache.
Gaara: Nan mais je te dis juste que tu crains là. Tout le monde va te prendre pour une belle psychopathe.
Déjà que tu les as fait chier pendant toute cette fic....
Temari: GAAAAAARAAAAAAAAAAAA....

Auteur: Ben voilà, on se dit à plus hein ? J'espère bien vous retrouver un de ces quatre... Vous inquiétez pas je vais essayer de les calmer. Bon peut être qu'il y aura un ou deux blessés mais bon...
See you ! ^^

Shikamaru: Laissez des comm's bande d'êtres galère !




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