Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
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nana13 (Féminin), le 03/10/2009
Désolée pour le retard, ma fic est terminée mais j'ai un problème d'ordinateur.
Enfin je poste quand même ^^

BISOUS !!!!!!!!!




Chapitre 20: Procédure...Hinata met les choses au clair



Un mois plus tard, Temari et Gaara prenaient leur petit-déjeuner dans leur HLM, tous deux assez sombres. La jeune fille s’inquiétait de revoir son tuteur, qui sait comment il allait réagir en les voyant. Kankurô leur avait donné rendez-vous devant le tribunal à 10h, il tenait à être présent également, bien qu’il sache qu’il n’y aurait rien pour lui. Ce que Temari trouvait très noble de sa part.

« Nee-nee, comment je m’habille ?
-Mets ton pantalon bleu et ta chemise rouge. »

Elle l’aida ensuite à se chausser, puis attrapa un peigne pour soigner sa petite tête rousse ébouriffée. Elle-même était assez élégante avec les mêmes vêtements utilisés pour la cérémonie du semestre, coiffée de ses couettes habituelles, elle ne voulait pas paraître faible devant Baki.

« Comment on mangera à midi ?
-L’affaire ne durera qu’une heure, le procès ne sera que plus tard. Nous irons manger au fast-food si tu veux.
-Oh oui ! »

Heureux à l’idée de manger un bon steak-frites avec un jus de pomme et une glace à la fraise, Gaara finit de se préparer seul et avala rapidement tartines et lait. Temari se regarda une dernière fois dans la glace avant de saisir sa veste et de s’assurer que le blouson de son frère ne comportait aucun accroc.

******

Le tribunal était assez impressionnant, lorsque les trois Sabakus entrèrent ils se sentirent brusquement intimidés. Instinctivement Gaara resserra sa prise sur la manche de sa sœur qui se blottit contre son frère aîné. Des tas de personnes passaient sans leur accorder la moindre attention et les jeunes gens ignoraient dans quel bureau se rendre.
Heureusement un homme, que Temari reconnu comme Shikaku, s’avança vers eux et serra la main des deux adultes avec cérémonie.
Il esquissa un sourire en sentant la fine main de Temari dans la sienne, elle gardait un aplomb farouche malgré la peur qu’on lisait dans ces yeux. Il lui dit d’un ton paternel :

« Ne vous inquiétez pas pour la rencontre. Il vaudrait mieux pour Mr Baki de ne pas aggraver son cas en tentant de vous intimider ou autre. Et si cela tournait mal, il y’a un policier qui attend derrière la porte. Maintenant si vous voulez bien me suivre... »

Il les fit entrer dans une pièce aux murs blancs dont le seul mobilier était une table de bois ciré et des chaises. Un autre avocat et Baki étaient déjà installé, le tuteur fixait exagérément ses papiers et son avocat paraissait bien moins imposant que Mr Nara, moins charismatique et moins sûr de lui.
Baki leva alors les yeux et croisa ceux de Temari, elle avait changé, s’était mue en une jeune fille superbe, élégante et fière. Kankurô affichait un air bien plus mature qu’autrefois, c’était désormais un bel homme qui avait fait sa vie comme il l’entendait, qui était certainement amoureux, comblé etc. Et le petit Gaara, trop jeune encore pour comprendre la situation, c’était un enfant rêveur, aimé par sa sœur comme par une vraie maman, peut-être le plus heureux des trois en ce moment. Ils étaient réunis et solidaires, c’est à ce moment que Baki comprit qu’il ne gagnerait plus jamais contre eux.

L’entrevue commença, le tuteur et son avocat tentèrent d’expliquer que jamais ils n’avaient été mis au courant d’un quelconque testament caché à Londres. Mais Mr Nara les fit vite déchanter en présentant un papier signé de Baki où il garantissait à son « ami » de veiller sur ses enfants et de leur remettre la totalité de l’héritage à la majorité de Temari.

« Nous avons retrouvé la trace d’un Monsieur Tâo, termina Shikaku, il était jardinier et revenait souvent au manoir. Il a témoigné avoir plusieurs fois aperçue Mlle Temari avec des blessures et des bleus.
-Absurde ! Je ne touchais pas cette enfant !
-Affirmez-vous avoir nourri et soigné Gaara no Sabaku, avoir apporté du respect à Temari no Sabaku. Regardez-moi et jurez-moi que jamais ils n’ont eu à souffrir de vous. »

Le regard noir et perçant de Shikaku eut raison des dernières résistances de Baki qui poussa un profond soupir et signa tous les aveux voulus. Il leur apprit qu’une grande partie de l’argent avait été dépensé et des objets de valeur vendus, mais que le manoir était toujours en état. Temari regarda alors son poignet avec insistance, il portait une montre qui avait appartenu à leur père. Avec fermeté elle lança :

« Mr Baki, commencez donc par rendre ceci avant le reste. »

Ce fut la jeune fille qui s’approcha pour récupérer la montre, puis dans un geste tendre la noua autour du poignet de Kankurô surprit. Un sourire éclaira son visage :

« Papa me disait toujours qu’elle devait te revenir, tu es notre aîné Kankurô et nous ne l’oublierons jamais. »

Doucement le brun enlaça sa sœur, les yeux brillants et humides, ce que sa sœur venait de lui offrir ce n’était pas simplement un bijou de grande valeur, c’était aussi la reconnaissance et la considération qu’il attendait depuis sa naissance venant de ses parents. Pour lui ça valait bien plus qu’un tiers du compte en banque.
Le policier emmena Baki, son avocat salua et sortit, Shikaku présenta des dossiers à signer à Temari, elle lui fit vœu de remettre à son aîné une partie de l’argent pour lui permettre de monter sa propre entreprise de jouets. Le Nara accepta et passa au second de ses frères :

« En tant que tutrice de Gaara no Sabaku, vous devrez veiller sur lui et l’éduquer jusqu’à sa majorité, ensuite lui donner sa part de l’héritage et lui apprendre à en faire bon usage.
-Bien monsieur.
-J’ai confiance en vous Temari, dit-il familièrement, j’ai déjà eu la preuve que vous étiez plus courageuse et responsable que bien des adultes...Shikamaru avait raison : vous êtes une jeune fille exceptionnelle. »

Le regard noir se couvrit d’un voile de tristesse que Temari ne s’expliqua pas, mais qui la mit mal-à-l’aise. Cela faisait deux semaines que Shikamaru n’était pas venu en cours, qu’elle ne le voyait plus nulle part....et il lui manquait affreusement.

Elle salua et sortit, un poids en moins sur les épaules et une boule de tristesse dans sa gorge.

« On se paye le restaurant pour fêter ça ? S’exclama joyeusement Kankurô. C’est moi qui invite pour fêter l’ouverture prochaine de Kankurô et Cie, la plus belle fabrique de jouets du Japon !
-Non ! S’exclama Gaara avec une mine boudeuse. Je veux le fast-food, Nee-nee me l’a promit ! Je veux un steak-frites avec un jus de pommes ! »

Rien ne changerait vraiment avec leur petit frère déterminé et les deux adultes éclatèrent de rire.

********

Choji consulta une nouvelle fois la carte en pestant, Shikamaru leur avait donné rendez-vous dans un bar près de la fac, mais impossible de le trouver. Il vit alors arriver vers lui une jolie blonde dans une veste rose :

« Hello my friend, how are you ?
-Pas terrible, avoua t’il, je ne trouve pas le bar Drink Station où Shikamaru nous a donné rendez-vous.
-J’y vais justement, sourit Ino, c’est au bout de l’avenue. »

Elle lui attrapa le bras et s’élança, ne remarquant pas que Choji était devenu rouge comme un bacon trop cuit.
La neige tombait encore, Ino sentit les doigts doux de l’Akimichi chercher les siens et les enlacer doucement, elle ralentit le pas au grand bonheur de son ami et posa la tête sur son épaule :

« Tu sens bon. Remarqua t’elle.
-Je...j’ai pris une douche avant de venir.
-Tu sens le savon au lotus avec une touche de crème, reconnu t’elle ravie, c’est le dernier parfum créé par mon père avec son industrie de fleurs. »

Choji prit une grande respiration, c’était le moment de tout avouer à la fille de ses rêves :

« J’achète toutes les créations de ton père, je suis toujours le premier dans votre magasin.
-Pourquoi ?
-Parce que...parce que ces huiles me rappelle l’odeur de tes cheveux, de ton cou, de tes mains...
-Choji...
-I love you Ino. »

Elle sourit doucement et entoura le cou de son ami avec ses bras en se dressant sur la pointe des pieds, puis elle déposa un baiser sur la joue en déclamant :

« Savon de lotus à la crème de mangue.
-Senteur de vanille, avec un brin de cannelle. » Répondit-il en se prenant au jeu.

Ayant reconnu le parfum respectif de l’autre, ils resserrèrent leur étreinte et...

*******

« Je crois qu’Ino et Choji ne viendront plus, soupira Shikamaru, ils ont une demi-heure de retard. »

Toute la bande, plus Shino le nouveau membre, était maintenant réunie. Naruto et Sakura partageaient une tarte aux fraises, Kiba et Hinata se faisaient la tête, Neji entre les deux tentait de faire la conversation, Sasuke parlait avec lui de tout et de rien. Shikamaru prit une bouffée d’air et leur annonça que l’entrevue s’était bien passée, que Temari allait récupérer son argent et ses droits sur le manoir tandis que Baki serait jugé pour escroquerie et mauvais traitements.

« Et toi ? »

La question avait été lancée par Naruto, tous les yeux se tournèrent vers le Nara, très intéressés par sa réponse.

« On va rester amis, elle m’a clairement fait comprendre qu’elle ne voulait plus de moi.
-Mais..., balbutia Sakura, vous étiez un si beau couple...ça ne peut pas s’arrêter comme ça.
-Dis-lui que c’est toi qui a tout organisé, assura Kiba, et elle se jettera dans tes bras.
-Ce n’est pas son genre. »

C’est alors qu’il se passa une chose absolument extraordinaire : Hinata la timide se leva brusquement, le teint rouge et ses yeux perles lançant des éclairs. Elle inspira un grand coup et hurla :

« VOUS N’AVEZ VRAIMENT RIEN COMPRIT AUX FILLES ALORS !!! »

Kiba et Shikamaru se fixèrent éberlués, d’abord parce qu’Hinata en colère c’était surprenant, ensuite parce qu’ils ne voyaient pas où elle voulait en venir.

« QU’EST-CE QUE VOUS CROYEZ À LA FIN ?!! QU’IL SUFFIT DE SOURIRE ET DE JOUER DES BICEPS POUR ÊTRE ADMIRÉ DES FILLES ?!! QU’EN BALANÇANT L’ARGENT PAR LES FENÊTRES ON VA SUCCOMBER ?!!! MAIS EST-CE QU’IL VOUS AI DÉJÀ ARRIVÉ D’ÊTRE VOUS-MÊME SANS ARTIFICE ?!! D’ÊTRE TENDRES ?!!
-T...tendres ? Qu’est-ce que tu racontes ? »

Hinata pointa son doigt vers Naruto et Neji qui se baissèrent comme si elle leur infligeait une terrible malédiction.

« NARUTO RÉPÈTE SANS CESSE À SAKURA QU’IL L’AIME, NEJI PASSE SON TEMPS LIBRE A S’INFORMER DE CE QUI FERAIT PLAISIR À TENTEN, IL LA SOUTIENT QUAND ELLE A PEUR, NARUTO RECONNAÎT SES FAUTES IMMÉDIATEMENT !!! SHIKAMARU, EST-CE QUE TU AS DÉJÀ DIT SIMPLEMENT À TEMARI QUE TU L’AIMAIS ?!!
-Heu... »

Il n’avait jamais vu les choses sous cet angle, mais même en creusant bien il n’avait jamais réellement dit à Temari qu’il l’aimait. Mince...c’était donc aussi bête que ça ?
Kiba, lui, semblait avoir reçu un coup de poing dans la figure. Jamais il n’avait vu sa copine ainsi, furieuse et rageuse comme une lionne. Il attendit qu’elle se soit rassit pour lui prendre la main doucement :

« Donc tu voulais rompre avec moi parce que...je ne suis qu’un dragueur joueur de biceps ?
-Tu ne peux pas t’empêcher d’aller dans des bars louches pour mater des filles, avoua t’elle en reniflant, tu te fiches pas mal que je sois à côté de toi pour siffler une bimbo dans la rue...j’en ai eu assez à la fin.
-Mais je croyais...normalement les filles vous aimez les caïds, non ? »

Il se tourna vers Sakura qui rougit et secoua finalement la tête de droite à gauche. L’Inuzuka se mordit les lèvres et soupira :

« Je suis désolé Hinata, je suis un bel idiot.
-Ça tu peux le dire. Rajouta Naruto sous les rires des autres garçons.
-Tais-toi baka ! Hinata, demandes-moi ce que tu veux pour me faire pardonner et je le ferai.
-Je veux que tu arrêtes d’aller voir des filles dans les bars, je ne veux plus avoir l’impression permanente d’être trompée par le garçon que j’aime.
-Je ne t’aurais jamais trompé, mais...tu as ma parole. »

Il ajouta avec un clin d’œil malicieux :

« Et tu es très belle en colère. »

Ils s’embrassèrent sous les « Ooooh » attendris de leurs amis. Puis tous sortirent joyeusement...pour tomber sur Choji et Ino, assis sur un banc, qui s’embrassaient langoureusement. Ils se relevèrent en rougissant :

« Heu...on vous a enfin trouvé...
-KUSO !!! Beugla Naruto. CHOJI ET INO ENSEMBLES !!! FRAPPEZ-MOI JE RÊVE !!! »

PAF !!!

« KIBA !!! ESPÈCE DE CRÉTIN !!! PAS LA PEINE DE ME PRENDRE AU MOT !!! »

Naruto et Sakura, Neji et Tenten, Kiba et Hinata, Choji et Ino, Shikamaru et...personne. Alors qu’il y’avait la plus jolie et la plus extraordinaire fille qui l’attendait peut-être.
Décidemment son père avait raison quand il disait qu’il ne s’y connaissait pas du tout en fille.

********

Trois jours plus tard Temari reçu une lettre de la banque lui indiquant qu’une somme astronomique allait être sans plus tarder déposer sur son compte. Bien qu’elle en donne une grande partie à son frère, il lui restait largement de quoi payer ses études et s’offrir une petite maison bien plus confortable. Elle regrettait juste de quitter Mme Kashi qui avait été si bonne pour elle et Gaara.

« Je vous rendrais visite très souvent.
-Je n’en doute pas ma petite, tu as beaucoup de cœur toi. »

La voisine se proposa même de les accompagner dans sa voiture pour visiter une maison à louer.
Temari en avait trouvé une très bien pas trop loin de la nouvelle école de Gaara qui entrerait l’année prochaine au CP. Ils s’y rendirent tout de suite pour le visiter.

« Je croyais que tu voudrais vivre dans le manoir Sabaku.
-Il est trop grand et trop dur à entretenir pour l’instant, je me suis habituée à ma nouvelle vie de toute manière. »

Deux jumeaux en costumes les accueillir :

« Je suis Ukon et voici mon frère Sakon. »

Temari dû masquer la bouche de son petit frère qui pouffait derrière elle. Les deux agents immobiliers les conduisirent devant une maison toute simple avec un petit jardin devant entouré de murs en briques. Gaara poussa un cri de joie en passant le portail :

« Regarde Nee-nee, y’a même la place pour une balançoire ! »

Les cinq personnes entrèrent ensuite, toute la maison semblait avoir été remise à neuf, le parquet était ciré, les murs propres, les carreaux luisants. La porte d’entrée s’ouvrait sur un corridor, à droite un escalier et des toilettes, à gauche la pièce principale avec salon et cuisine à l’américaine.

« Au fond du corridor il y’a une buanderie et une pièce bien éclairée qui donne sur l’arrière du jardin.
-Ça te fera un bureau parfait pour réviser tes cours Temari. » Sourit Mme Kashi.

Ils montèrent à l’étage, trois chambres et une grande salle de bain. Gaara se précipita dans la première en hurlant :

« JE VEUX CELLE-LÀ !!! Y’A MÊME UNE TERRASSE !!! »

Temari trouva que la seconde chambre serait parfaite pour elle, restait la dernière...qu’allait-il en faire s’ils achetaient la maison ?

« Ben une chambre pour Mamie Kashi quand elle viendra nous voir ! S’exclama Gaara en se jetant dans les bras de la vieille dame.
-C’est gentil mon petit, sourit-elle, mais je serai de trop pour vous deux. Maintenant vous n’avez plus besoin de moi...
-SI !!! JE VEUX QUE TU RESTES AVEC NOUS !!! SINON MOI JE DÉMÉNAGE PAS !!! »

Temari sourit à son tour et regarda la vieille femme avec insistance, elle avait les mêmes yeux que Shikamaru.

« Moi aussi je serai ravie de vous voir plus souvent chez nous. D’une certaine façon Mme Kashi, vous êtes un peu notre famille. »

J’espère surtout devenir ta grand-mère par alliance un jour, ma petite Temari.





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