Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
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nana13 (Féminin), le 08/04/2009
Je sais que la plupart d'entre vous ont dû être très fachés contre moi, et honnêtement je ne peux que vous comprendre.
L'excuse je dirais que c'était le vide intersidéral pour cette fic, plus d'idées, le trou noir.

Je présente donc mes excuses à tous mes lecteurs et je vous annonce que je continue cette fic maintenant !!!

Nana13




Chapitre 17: Mettre les bouchées doubles



Temari sonna à la porte de sa voisine, la vieille dame allait sûrement être désespérée devant cet échec supplémentaire avec un garçon. C’était vraiment une soirée gâchée, dire qu’elle voulait juste une vie simple et voilà que...
Hum...elle en mettait du temps à ouvrir Mme Kashi.

Temari re-sonna une seconde fois...puis une troisième...enfin la vieille dame vint lui ouvrir.

« Ah Temari, sourit-elle, figures-toi que ma famille m’a rendu une petite visite surprise. Pour une fois que ce sont eux qui se bougent !
-Maman, intervint une voix féminine, tu n’as pas cessé de nous faire des reproches toute la soirée !
-C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! S’exclama alors une voix d’homme.
-Taisez-vous, ordonna la vieille dame, viens Temari que je te présente à mon petit-fils. »

La jeune fille se laissa guider par la vielle dame et arriva dans le salon...avant de rester figée.

« Allons Shikamaru, lèves-toi que je te présente Temari no Sabaku. »

L’ANANAS !!! LES YEUX BRUNS !!! LUI !!! CHEZ MME KASHI !!! AVEC TOUTE LA FAMILLE !!!
Un cauchemar, une hallucination, une mauvaise blague...tout mais pas ça !!!
Shikamaru avait perdu son air endormi et ressemblait à un poisson hors de l’eau, leurs cris furent parfaitement synchronisés :

« TEMARI !!!
-SHIKAMARU !!! C’EST TOI LE PETIT-FILS DE MME KASHI !!!
-ET C’EST TOI LA JEUNE FILLE ADMIRABLE QUI A PERDU SES PARENTS ET QUI VEILLE SUR SON... »

Le reste de la voix se perdit dans un étranglement, la vérité venait de sauter aux yeux du Nara, il murmura le reste comme pour lui-même :

« ...Frère...qui veille sur son frère comme une mère. »

Les trois adultes auraient volontiers disparus sous la table. Yoshino tombait des nues et interrogeait sa mère du regard : « Si quelqu’un pouvait m’expliquer... »
Shikaku commençait à entrevoir un peu pourquoi son fils lui avait posé de telles questions quelques heures plus tôt.
Quant à Mme Kashi, elle saisissait parfaitement la situation et le cafouillage, involontaire, où elle avait mit son petit-fils.
Devant le regard noir dont Temari dardait leur héritier, les trois Naras décidèrent d’un commun accord d’aller dans la cuisine pour préparer n’importe quoi, café, thé, cocktail de fruit...du moment que ça prenait du temps.

Les deux jeunes gens continuèrent à se faire face un petit moment avant que Shikamaru ne se décide le premier :

« Temari...pourquoi tu ne m’as rien dit ?
-Tu n’as jamais cherché à le savoir. »

Sa voix était dure, hargneuse, il baissa la tête, au fond il l’avait un peu mérité.

« Je pensais que tu te moquais de moi...
-C’est ça, ironisa t’elle, on sortait ensembles, mais au lieu de m’écouter moi tu préférais les ragots...entre moi et les mensonges de Tayuya tu as vite choisi.
-Mais...
-T’as raison remarques, j’aurai fait pareil à ta place. »

Elle fit mine de partir, mais il la retint par le bras :

« Attends, je suis vraiment désolé.
-Tu n’as pas à être désolé (elle commençait à sentir les larmes lui monter aux yeux) ce n’est pas de ta faute si mes parents sont morts en avion il y’a cinq ans !!! Pas de ta faute si un tuteur ignoble m’a battu pendant tout ce temps avant de me piquer mon héritage !!! Si je ne suis plus rien ce n’est pas de ta faute...c’est juste moi qui croyais trop... »

Elle caressa sa robe tristement :

« ...à la princesse du désert. »

Elle se dégagea doucement et sortit dans le couloir, elle allait entrer chez elle, mais il se planta devant elle :

« Temari, dis pas que tu vaux rien ! Je t’assure que tu comptes beaucoup pour moi.
-Tu l’as bien prouvé !!! Barres-toi Shikamaru Nara, retournes à tes voitures de luxe, à tes belles maisons avec piscine et laisses-moi tranquille !!! J’ai encore un petit frère, c’est tout ce qui me reste et je ne veux plus entendre parler de toi !!! »

Elle le repoussa et referma sa porte. Yoshino apparut derrière celle de sa mère et dit :

« Hem...quelqu’un veut du café ? »

Le brun regarda sa grand-mère qui fronçait les sourcils, il avait le sentiment d’avoir été un parfait crétin un bourreau des cœurs et un imbécile prétentieux. Pas fameux comme mélange...

Mais la porte se rouvrit soudain, il eut un faible espoir mais Temari lui balança à la figure :

« Oh fait, mon autre frère s’appelle Kankurô, il est marié et il va avoir un enfant, c’est avec lui que tu m’as vu au parc !
-Mais...et le barman ?
-Lee est gay, espèce d’idiot !!! Il vit avec un certain Haku depuis trois ans !!! »

VLAM !!!

La porte claqua à en faire trembler les murs, Shikamaru reçu un peu de plâtre sur les épaules mais ne s’en préoccupa pas.
Il gardait les yeux obstinément fixés sur la place où se tenait encore la jeune fille quelques secondes avant.

*******

Une semaine plus tardon re-sonna à la porte de Mme Kashi.

« Shika, s’exclama t’elle en le voyant entrer, tu vas donc venir rendre visite à ta grand-mère maintenant ?
-Heu...je suis venu voir Temari.
-Et les jonquilles ? C’était pour elle ?
-Ben oui.
-Très mauvais choix ! Des roses Shikamaru Nara ! Combien de fois faudra t’il que je te le répète ?!! »

Des dizaines de fois, peut-être aurait il dû écouter Ino finalement, ses parents étaient fleuristes après tout. Il s’assit sur le canapé et jeta les fleurs à côté de lui.

« Je viens ici tous les jours, expliqua t’il, pour essayer de lui parler.
-Elle devait s’en douter, c’est pour ça qu’elle passe beaucoup de temps chez son frère aîné.
-Ah oui... »

Elle lui prépara une tasse de thé qu’il ne toucha pas, il paraissait abattu comme jamais.

« Mamie...tu penses que je suis un idiot ?
-Oui, tu as réagit comme un gamin immature et prétentieux. Tu as profondément blessé une jeune fille qui t’aimait...oui, tu es un idiot magnifique Shikamaru Nara. »

Ce n’étaient pas exactement des paroles de consolations, mais le brun se contenta de plonger la tête dans ses mains et de soupirer, ce qui énerva encore plus sa grand-mère.
Il releva la tête doucement et dit :

« Je n’ai même pas prit le temps d’apprendre à la connaître mieux, j’aurai dû plus m’intéresser à elle...qu’était-elle devenue réellement en cinq ans ? »

Mme Kashi fixa son petit-fils quelques secondes avant de saisir des clefs et de disparaître dans le corridor de l’immeuble. Elle revint cinq minutes plus tard avec une boite en carton.

« Quelques affaires de Temari, expliqua t’elle, elle me les a montré une fois où elle n’avait pas le moral.
-Mais comment...
-J’ai un double des clefs de son appartement. »

La vieille dame s’assit et ouvrit la boite avec autant de précaution que s’il s’agissait d’un trésor de pirates. A l’intérieur Shikamaru trouva des élastiques, une boite à musique cassée et une photographie de Temari à six ans avec un garçon plus grand (son frère sans doute) et une très belle jeune femme qui tenait la main de son mari : les parents de Temari !
La photo avait été prise en pleine air, derrière on apercevait une grande maison, bien plus luxueuse que celle des parents du Nara.

« Mr Sabaku était propriétaire d’une grande entreprise, expliqua Mme Kashi, et avait amassé une assez belle fortune. Temari m’a raconté qu’elle avait vécu dans le manoir Sabaku toute son enfance, une riche propriété qu’on se passait de père en fils dans la famille.
-Que s’est-il passé exactement ?
-Les parents de Temari sont morts dans un accident d’avion en pleine mer, on n’a jamais retrouvé leurs corps. Ça aussi ça a été dur pour Temari : ne pas pouvoir leur offrir de sépulture.
-C’est...horrible.
-Le pire est à venir : Mr Sabaku avait un ami qu’il considérait comme un frère, il l’a nommé tuteur de la jeune fille et de Gaara qui venait de naître. Il était sensé veiller sur eux et leur remettre l’héritage à la majorité de la jeune fille.
-Pourquoi ne pas l’avoir fait alors ?
-Parce qu’il n’y avait pas de testament, parce que Temari n’a jamais eu la force de porter plainte contre son tuteur par peur de se qu’il aurait pu infliger à Gaara. Par affection pour son frère, elle a toujours supporté toutes les humiliations et tous les châtiments. »

Si Shikamaru avait été désemparé, là il était carrément abattu. Sa Temari qui ne se plaignait jamais, toujours souriante, caractérielle...il avait vraiment été stupide.

« Je suis rentrée Mme Kashi ! »

Oups ! La voix de Temari résonna dans l’entrée de la vieille dame, celle-ci s’empressa de planquer la boite sous un coussin. Elle saisit ensuite son petit-fils par le col et le jeta sans ménagement dans sa penderie.
Super, y’avait des toiles d’araignées partout, depuis combien de temps sa grand-mère n’avait-elle pas passé un coup de plumeau dans cette saleté d’armoire ?
A travers le rideau Shikamaru vit Temari arrivé, elle portait un petit garçon roux dans ses bras et le berçait tendrement.

« Gaara aime un peu trop les pâtisseries de ma belle-sœur, j’ai dû le porter jusqu’ici.
-Pauvre ange, il est si mignon. »

Shikamaru ne regardait lui aucunement le garçon mais sa sœur, elle souriait doucement, une petite grimace presque résigné très lointain de son beau sourire qu’elle donnait habituellement.

« Vous n’auriez pas prit Yuki avec vous par hasard ? Elle n’est pas chez nous.
-C’est possible qu’elle soit entrée, la fenêtre de ma cuisine est ouverte. Mais je ne sais pas où elle se cache. »

Shikamaru lui le savait parfaitement puisqu’une petite masse blanche venait de lui tomber dessus.
Aaaaah !!! Il avait horreur des rats !!! Il couvrit sa bouche de sa main pour ne pas crier, alors que la chose blanche paraissait très amusée de son petit effet provoqué sur cet intrus.

« Dégages le rat...ouste...j’vais le faire repérer si tu restes. »

C’était certain que si la fille galère le voyait, cette fois elle le tuerait sans préambule. Et elle n’adresserait plus la parole à sa voisine.
Yuki comprit-elle ? Toujours est-il qu’elle quitta la penderie et sauta sur l’épaule de sa maîtresse bien-aimée.

« Te voilà crapule, rit celle-ci, on va rentrer. Il faut que je couche Gaara et je reprends mon service tôt demain.
-N’avais-tu pas cours de littérature ?
-Si, mais Jiraya a besoin de ses serveuses et risquerait de se fâcher si je ne me plis pas encore. »

Ne voulant pas voir sa voisine secouer la tête, Temari sortit de son appartement. Mme Kashi attendit d’être sûre qu’elle ne reviendrait pas pour aller voir son petit-fils.
Lui n’avait pas bougé de sa place, il s’était même assis par terre et semblait intensément réfléchir. Finalement il regarda sa grand-mère et dit :

« Mamie, est-ce que tu es sûre que le père de la fille galère n’a jamais fait de testament ?
-Heu...je n’en sais rien. »

Les 200 points de QI du Nara recommençaient à bouillonner après avoir étés trop longtemps à l’arrêt.
Il allait sortir la fille de ses rêves de cette vie de m.... vite fait, bien fait.

Mais il lui faudrait de l’aide.

*******

L’antre du monstre de l’informatique, c’est ainsi que les élèves avaient nommés la salle que louait Shino dans l’université pour créer ses programmes informatiques. Assez flippante avec son ordinateur, ses enceintes et surtout les dizaines de tableaux où étaient épinglés des insectes tous plus gros les uns que les autres.
Ino avait refusé catégoriquement de pénétrer dans cette salle, Choji était ravi du revirement soudain de son meilleur ami et, bien qu’un tantinet effrayé, il l’avait suivit.

« Tiens, dit Shino en voyant entrer les deux garçons, je croyais avoir été oublié dans cette histoire moi.
-J’ai besoin de tes compétences informatiques.
-Pour reconquérir le cœur de ta belle ?
-M’oui...en gros c’est ça.
-Les blessures d’amour ne peuvent guérir que par celui qui les a faites. »

Le Nara et l’Akimichi s’entreregardèrent...bon, on les avait prévenu que ce type était louche.

« Bon, de quoi as-tu besoin ?
-Des infos sur une société dirigée par monsieur Sabaku.
-Très bien. »

Il surfa quelques minutes sur le net, trifouillant les informations, les rubriques des affaires, même le cours de la bourse jusqu’à ce que...

« Voilà : Entreprise Sabaku fermée il y’a cinq ans suite au décès du grand patron. Et voici la biographie complète de Sabaku senior.
-Ouah ! S’exclama Choji. Qu’est-ce qu’il était riche ! »

Shikamaru était loin d’être satisfait, il n’y avait aucun testament prouvant que Mr Sabaku avait laissé de l’argent pour ses enfants...pourtant ils les avaient aimé, donc logiquement il aurait dû le faire. Bien sur il ne pouvait pas prévoir sa mort, mais les gens riches étaient généralement très prévoyants.
À moins que...

« Shino, tu crois que tu serais suffisamment doué pour intercepter des infos sur un compte en banque surprotégé ?
-No problemo, je suppose que tu en veux un de la banque nationale de Tokyo.
-Mieux, sourit le Nara, de Londres. »

********

« Tu sais ce que mijote Shikamaru ces jours-ci ?
-Aucune idée ma chérie, depuis la visite chez ta mère il a été déprimé une semaine, et le voilà tout feu tout flamme...à peine s’il prend ses douze heures de sommeil. »

La jeune Temari lui avait vraiment tourné la tête, Yoshino secoua la sienne avant de prendre une boite de petits poids dans le rayon des conserves.

« Tiens, remarqua Shikaku, quand on parle de la jolie louve... »

Temari tenait son sac et son frère, Gaara serrait contre lui la dernière saison de Shukaku l’esprit du sable.

« Tu vas voir Nee-nee, Shukaku est trop fort ! Il y’a un sale type qui lui jette des explosifs à la figure, mais il se protège avec son sable et... »

Il se figea soudain et montra un lampion rose et bleu au rayon décoration.

« Quoi, rit Temari, tu veux un joli lampion tout rose ?
-Non, rougit-il, mais je voulais l’offrir à Matsuri pour la fête de mon école. »

Cette fois le rire de Temari partit tout seul, elle dû s’essuyer les yeux avant de saisir le lampion et de le mettre dans son sac.

« C’est le dernier caprice que je te cède, entendu ?
-Promis juré craché !!!
-Heu...la dernière option tu évites s’il te plait. »

Ils partirent, les parents Naras se sourirent, leur rejeton devrait mettre les bouchées doubles pour récupérer une telle fille.
Le potable de Shikaku vibra, il fit un mouvement d’excuse à sa femme et l’attrapa, c’était son fils qui l’appelait.

« Allo Shikamaru, non...là franchement ce n’est pas le mom...tu as QUOI ?!! Mais pourquoi tu...ok, je me débrouille comme je peux...retrouves-moi à mon cabinet dans une heure. »

Il raccrocha et poussa un long, long soupir.

« Que fait ton fils ? » Demanda Yoshino Nara d’une voix qui n’annonçait rien de bon.

Son mari lui sourit et la serra contre lui devant tout le monde, elle rougit à cette étreinte soudaine avant qu'il ne lui chuchota dans l’oreille.

« Il grandit. »




J'écris la suite, promis vous n'aurez plus à attendre autant^^



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