Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
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nana13 (Féminin), le 21/01/2009
Y'a pas que ça d'important mais j'avais pas d'autre idée pour le titre de ce chapitre....



Chapitre 16: Le match de Tenten



Aujourd’hui ! C’était aujourd’hui ! Tenten avait de la peine à y croire. Dans quelques heures elle serait sur le terrain de basket en train d’affronter les « Dragonnes du Nord », gloups !
Elle jeta un œil vers son réveil...son réveil ? Mais le sien n’était pas un réveil électronique.
Soudain un bras l’enlaça et Neji grogna :

« Tenten, il est à peine 7h00. Rendors-toi. »

La jeune fille se surprit à sourire tandis que ses souvenirs ressurgissaient : elle avait été tellement stressée ces derniers jours que la veille son petit ami lui avait proposé de passer la nuit CHEZ LUI !!! Dans SON appartement !!! Et inutile de signaler qu’ils n’avaient pas fait que dormir.
Elle déposa un baiser dans le cou de son chéri :

« Je vais préparer le petit déjeuner. Thé ou café ?
-Groumf...
-Ok, du café bien fort » S’esclaffa t’elle.

Quelques minutes plus tard ils buvaient en se tenant la main un café bien chaud. Tenten faisait tout pour paraître détendue mais l’angoisse se lisait comme un livre ouvert sur son visage.
L’Hyûga lui pressa gentiment le bras :

« Tu vas les aplatir, sourit-il, tu es une grande joueuse.
-Mais elles ont été trois fois championnes nationales ! Je crois que finalement ce n’est pas une bonne idée, je vais appeler Benshi Ogoto et tout annuler. »

Il éclata de rire devant sa mine déconfite :

« Tenten, si tu laisses passer la chance de ta vie je te quitte. »

Son rire s’agrandit en même temps que la figure d’effroi qu’elle affichait.

« Et si je ne gagne pas...tu me quitte aussi ?
-Ah non ! Faudra bien que quelqu’un te retienne si tu veux sauter à la gorge de l’équipe adverse.
-Neji Hyûga ! Insinuerais-tu que je suis une mauvaise perdante ? »

Il prit un air innocent et l’embrassa sur le front avec un sourire ironique qui la faisait fondre comme une motte de beurre en plein soleil.

« Mais noooon ma chérie, chantonna t’il, tu n’es pas du tout mauvaise perdante.
-Hum...
-Je vais nous acheter des croissants ?
-C’est ça, fuis ma colère...et moi j’en voudrais aux amandes. »

Il attrapa sa veste et sortit rapidement, accueilli par le froid givré de cette fin de janvier. Il se dirigea vers la boulangerie.
Une dame un peu rondelette lui fit un grand sourire en le voyant arriver :

« Oh bonjour monsieur Hyûga, une galette de riz comme tous les matins ?
-Non merci Mme Suto, aujourd’hui je voudrais des croissants.
-Aaah, dois-je en conclure que vous n’avez pas dormi seul cette nuit. »

Neji allait répondre lorsqu’il aperçu dehors une petite tête brune et des grands yeux nacrés comme les siens.
Hinata ? Que faisait-elle dehors à une heure pareille ?
Il empoigna rapidement son sachet, jeta quelques pièces sur le comptoir et se précipita dehors.

« Hinata ! » Appela t’il.

Elle se retourna, la face rougit comme si elle avait pleuré.

« Bon...bonjour Neji-san.
-Hinata, s’énerva t’il, que fais-tu dehors toute seule ? Est-ce que mon oncle est au courant ? »

Elle secoua négativement la tête.

« J’avais...juste envie de...de me promener.
-Bien sur, et moi je suis Naruto. »

Il posa une main sur son épaule et la fixa intensément, elle laissa échapper un sanglot.

« Tu avais déjà l’air d’aller mal hier, c’est à cause de Kiba ? »

À l’entente de ce nom la jolie brunette fondit en larmes et, à la grande surprise de son cousin, se jeta dans ses bras.

« Kiba et...et moi...c’est...fini. »

*******

Akamaru aboya en tenant un réveil entre ses dents pour indiquer à son maître qu’il était plus que temps de se lever.

« Fous-moi la paix... »

L’Inuzuka attrapa son oreiller et s’en couvrit la tête, le gros chien le regarda faire avant d’aboyer une nouvelle fois.

« WAF !!! (Ceci est mon dernier avertissement)
-Vas te faire cuire un os ! »

Le chien évalua la distance qui le séparait du lit de son maître.

Prit son élan.

3...2...1...

« WAOOOUF !!! (BANZAÏ !!!)
-AKAMARU T’ES COMPLÈTEMENT DINGUE !!! »

L’énorme chien blanc venait de bondir sur le lit de Kiba qui poussa un hurlement en sentant une demi tonne s’abattre sur lui. Néanmoins cela l’encouragea à se lever.

« Je vais te ramener au chenil et prendre un poisson rouge à la place si tu me refais ce coup-là ! »

En bougonnant il passa dans la salle de bain pour enfiler un jean et un tee-shirt blanc trop grand, Akamaru le regardait faire avec un froncement des sourcils. Son maître avait des cernes sous les yeux, la bouche sèche comme du carton et ressemblait plus à un zombie qu’au dragueur insupportable de d’habitude.
La rupture avec Hinata ne lui réussissait pas, ils s’étaient violemment disputés hier : Hinata tirait une drôle de tête depuis quelques jours et semblait même triste, il s’était énervé car elle refusait de lui dire de quoi il retournait. Puis finalement il en était arrivé à la conclusion qu’elle regrettait de ne pas sortir avec Naruto. Furieuse à son tour qu’il doute d’elle, elle avait fini par lui hurler que Naruto au moins il prouvait qu’il aimait sa petite amie. Finalement ils s’étaient calmés et même excusés mais Hinata lui avait dit :

« Je ne suis jamais sûre de mes sentiments avec toi Kiba...je suis désolée mais...mais je préfère arrêter là. »

Kiba donna un coup de pied rageur dans sa chaise de bureau...ce qui le fit juste hurler de douleur. Qu’est-ce que Hinata avait voulu dire quand elle avait hurlé que « Naruto au moins il prouvait qu’il aimait sa petite amie » ? C’est vrai que Kiba était d’une nature très volage, dragueur même...est-ce que la petite brune qui faisait battre son cœur avait du mal à sortir avec lui parce qu’elle avait encore peur d’être trompée ?

« Dis-moi Akamaru, fit il en regardant son chien dans les yeux, tu trouve que je suis indigne de confiance ? »

Le gémissement de son chien confirma sa réponse, l’Inuzuka s’écroula sur son lit et soupira tristement : dire qu’il se vantait de comprendre les filles quand Shikamaru s’en plaignait...en fait c’étaient vraiment des créatures trop mystérieuses.

******

Tenten fut surprise de voir revenir son petit ami avec autant de retard et pas seul. Elle sourit largement en voyant qui était la personne qui l’accompagnait :

« Bonjour Hinata, comment vas... »

Elle se tue immédiatement devant le regard de Neji où elle pouvait lire : « Encore un chagrin d’amour », elle décida de faire comme si de rien n’était.

« Tu restes déjeuner avec nous ? J’ai fait des œufs au bacon, c’est Temari qui m’a donné la recette.
-Comment...comment va t’elle ? S’enquit la cousine.
-Merveilleusement bien, cela fait un moment que je ne l’avais pas vu d’aussi bonne humeur, là elle a retrouvé toute sa vigueur depuis quelques jours.
-C’est sans doute parce que ce Mr Sai l’a invité au restaurant pour ce soir.
-Heu...oui sans doute. »

Non, selon Tenten ce n’était pas grâce à Sai que Temari était heureuse. Sûrement elle l’était plus grâce à sa bourse, mais quand elle avait parlé de son rendez-vous avec l’instituteur sa meilleure amie n’avait vu aucune étincelle dans ses yeux. Lorsqu’elle parlait de Shikamaru autrefois ses iris verts scintillaient comme des émeraudes.

« Tiens, en parlant de Temari : elle m’a appelé pour me dire qu’elle et Gaara viendront directement au stade et qu’il est inutile de les attendre.
-Très bien. »

Les trois personnes mangèrent donc dans un silence religieux, chacun tourné vers ses propres pensées.

*******

Shikaku Nara s’étira longuement en regardant par la fenêtre, pour une fois qu’il y’avait un peu de soleil et lui il devait aller travailler. Il enviait presque son fils qui n’irait pas à la fac aujourd’hui.
Tient, en parlant de sa progéniture...n’était-ce pas lui allongé sur le sofa ? Shikaku fronça les sourcils : son fils n’était pas du genre très actif mais là il semblait presque amorphe.
Dire qu’il y’a quelques semaines il semblait flotter sur un petit nuage...
Le jeune homme sentit son paternel lui caresser gentiment le crâne :

« Tout va bien Shika ?
-Bof.
-Problèmes amoureux ?
-Peut-être... »

Shikaku sourit et s’assit aux côtés de son rejeton. Celui-ci soupira avant de demander :

« Papa, tu as bien rencontré maman à la fac ?
-Oui, pourquoi ?
-Comment tu as su que c’était la bonne ? »

Son père leva les yeux au ciel avec un petit sourire nostalgique avant de répondre :

« Je suis tombé amoureux dès que je l’ai vu, avec ses cheveux noirs et son petit air endiablé...un coup de foudre quoi. Et puis c’était la miss de la fac, la moitié des garçons se serait jetée sous un train pour elle et l’autre moitié se serait contentée du lit.
-Ah bon ?
-Alors moi derrière mon attitude blasée je me disais qu’un bon petit intello ne l’intéresserait jamais.
-En fait si.
-Non, elle me haïssait cordialement. »

Là Shikamaru avait du mal à suivre son père, mais celui-ci reprit très vite :

« Et puis un jour qu’on se disputait pour je ne sais plus quelle raison, elle criait et moi je l’ai embrassé...pour la faire taire il est vrai.
-Et comment elle a réagit ?
-Tu connais ta mère, elle m’a donné une baffe bien sur. Et c’est comme ça que nous sommes sortis ensembles.
-Galère les femmes. »

L’avocat hocha la tête, content d’avoir arraché un demi sourire à son Shikamaru fainéant.

« Une belle histoire d’amour, même si mes parents ne l’entendaient pas de cette oreille.
-Pourquoi ?
-Tu ne les connais pas très bien, la seule fois où tu les as vu tu avais cinq ans. Ils habitent en France et ont toujours été très strictes, très renfermés. Enfin ils ne voyaient pas d’un très bon œil ma relation avec Yoshino, des rumeurs couraient sur elle et...
-Des rumeurs ?
-Comme partout, on disait qu’elle se droguait ou qu’elle faisait le trottoir.
-Maman...maman a connu ce genre de choses ? »

Il avait du mal à croire que sa mère ait été confrontée à ce genre de problèmes, elle si respectable et si vive dans sa gestuelle.

« Des rumeurs les gens en font tout le temps Shika, par jalousie, pour avoir des choses à raconter dans leurs petites vies grises...le genre humain est terriblement égoïste et cruel. Et je me suis fâché avec tes grands-parents en disant que s’ils refusaient de donner une chance à la femme que j’aimais...alors ils n’avaient plus à me considérer comme leur fils.
-Tu as dit ça à tes parents ?
-Pourquoi pas ? Pourquoi aurais-je sacrifié la femme de ma vie pour des personnes sans-cœur et des idées fausses ?»

Shikamaru se sentit soudain très mal-à-l’aise, quatre couettes venaient de s’imposer dans son esprit. Des rumeurs injustes ? Est-ce que Temari aussi.... ?

« Enfin bref, reprit Shikaku sans s’apercevoir du malaise de son fils, ils m’ont totalement coupé les vivres et ta grand-mère maternel nous a été d’une aide précieuse.
-Mamie Kashi ? Elle ?
-Mais oui, ta grand-mère était révoltée par l’attitude de mes parents et nous a ouvert les bras, financièrement comme affectueusement.
-Avec moi elle n’est pas aussi...sympathique. »

La mine de son père devint un peu plus sévère :

« Parce que tu as hérité de ce côté un peu snob de tes grands-parents, ces idées toutes faites sur les personnes différentes. C’est une chose que ta grand-mère ne supporte pas.
-Je suis comme ça moi ?
-Mais oui Shikamaru. »

Il se leva en laissant son fils désemparé.

« Kuso...Temari. »

*******

15h00 dans une demi-heure commencerait le match de basket le plus important du siècle, du moins pour Tenten et ses amis.
Neji avait été forcé d’enfiler un tee-shirt rayé avec le symbole de l’équipe de sa petite amie, du coup Gaara avait supplié d’en avoir un aussi. Et même une casquette trop grande. Maintenant il s’amusait à rugir sous les yeux des joueuses attendries.

« Filez, ordonna la brune, les vestiaires sont interdits aux garçons.
-A plus ma chérie, fit Neji en l’embrassant, viens Gaara on va chercher les places. »

Temari le regarda s’éloigner avec son petit frère puis reporta son attention sur son amie qui enfilait son maillot rouge.

« J’ai le trac, tu veux bien me passer la bouteille d’eau ? Poche de droite. »

Temari s’exécuta, elle ne s’inquiétait pas pour autant : Tenten était une battante, lorsqu’elle serait sur le terrain tout irait mieux.

« Tu devrais rugir comme Gaara.
-Pardon ?
-Ton équipe porte bien le nom des « Tigresses du Japon », non ? Alors rugit, ça te donnera du courage. »

Tenten la regarda comme si elle était devenue folle puis soudainement se mit à rugir comme un vrai tigre, aussitôt imitée par tous les membres de son équipe.

« ON EST DES MONSTRES !!!
-GRRRRRR !!!
-ON VA LES BOUFFER TOUT CRU !!!!
-GRRRRRR !!!
-ON VA GAGNER !!! »

Temari éclata de rire puis s’enfuit des vestiaires pour aller retrouver Neji et Gaara.

*******

Ino venait de passer une bonne heure en ville, chaudement emmitouflée dans un épais manteau, elle était plutôt frileuse de nature et les quelques rayons de soleil ne réchauffaient pas trop.

« Une gaufre s’il vous plaît. » Commanda t’elle au premier stand qui se trouvait sur son passage.

Hum, une douceur sucrée bien chaude, rien de tel. Elle s’assit sur un banc pour commencer à déguster lorsque :

« Ça fait plaisir de te voir manger un truc non diététique. »

Elle sursauta, Choji était derrière elle et la regardait en souriant gentiment. Pas moqueur du tout même. Elle répondit à son sourire :

« Tu trouves que je mange trop diététique ?
-C’est mon avis, après tu fais ce que tu veux.
-Je suis trop maigre ?
-Non, tu es très jolie ! »

Il rougit subitement et s’assit à ses côtés pour masquer sa gêne. Il enfonça ses deux mains dans sa poche pour frôler un bout de papier avant de s’empourprer encore plus.

« Ino ?
-Hum ?
-J’ai...je...j’allais chez toi justement parce que...enfin je me demandais si tu accepterais de venir avec moi voir une pièce de Shosagoto (théâtre japonais dansant) avec moi ? C’est dans deux heures et...
-Sérieux, Choji tu as des places pour ce spectacle ?
-Ben...je savais que tu aimais la « Princesse Pivoine » alors...
-JE T’ADORE !!! »

Elle se jeta à son cou avec une telle violence que le gentil Akimichi fut jeté par terre, se retrouvant pratiquement allongé sur le sol avec la chevelure blonde de son amie dans le nez.

« Ino...tu peux te lever...s’il te plait.
-Désolée. »

Ils se redressèrent et repartirent en discutant.

« Au fait Hinata et Kiba c’est fini.
-Je sais j’ai vu Kiba dans un bar ce matin avec son chien, j’ai eu un mal fou à le détacher de son verre de bière, on aurait dit une âme en peine.
-Moi c’est Hinata qui m’a appelé hier, elle se reproche d’avoir cédé à Kiba et de lui avoir donné de faux espoirs sans être sûre de ses sentiments.
-D’abord Shikamaru et Temari, ensuite ces deux-là...
-Espérons que ça s’arrangera. »

********

« ALLEZ TENTEN !!! DÉFONCE LES !!!
-GAARA !!!
-Oups ! Pardon Nee-nee. »

L’équipe des Dragonnes ne menait que par 12-10, c’était encore très jouable mais il y’avait un minuscule détail qui n’avait pas échappé à Neji : les Dragonnes étaient taillées pour le catch ou la lutte pratiquement, elles venaient d’expédier dans le décor une joueuse de Tenten rien qu’en lui reprenant la balle.
Neji affichait toujours son air tranquille et froid mais en réalité il bouillait pour sa petite amie, sûrement autant stressé qu’elle.

« Je peux m’asseoir ici ?
-Lee, s’exclama Temari ravie, tu es enfin arrivé !
-Désolé ma belle, mais Haku avait un problème avec sa voiture et j’ai du lui passer la mienne, donc pour venir en bus jusqu’ici je te dis pas la galère. »

La blonde frissonna à ce mot mais n’ajouta rien. Lin venait de marquer un panier qui égalisait le score.

« Parfait les filles, intervint le capitaine, il nous reste quelques minutes à jouer, Lin et Anna vous savez ce qu’il vous reste à faire, je passe en attaque. C’est à eux d’avoir le ballon. En avant ! »

Le match reprit, Anna passa comme une fusée, l’adversaire n’eut même pas le temps de comprendre que le ballon n’était plus dans ses mains.

« LA PASSE !!! » Hurla Tenten avec force.

Chio réceptionna la balle puis l’envoya à Lin. La jeune fille avait des jambes comme des échasses qui la faisaient ressembler et bondir comme une sauterelle.

« Elles sont bien parties, hurla Temari, elles vont gagner ! »

Neji n’avait plus d’ongles à force de les ronger, Lee semblait sur le point de s’évanouir et Gaara faisait penser à une pile électrique.

Une passe.

Une autre.

Plus que deux minutes de jeu.

Tenten se retrouva avec le ballon dans les mains et un éléphant qui lui fonçait dessus (l’autre capitaine quoi), comme au ralentit elle analysa la situation.

Le mammouth se jeta pratiquement sur elle.

Un pas de danse.

Double tournoiement sur elle-même et envoie du ballon.

La sphère orange tourna autour du cerceau métallique avec hésitation puis se laissa tomber au centre dans un cliquetis de chaînes.

L’arbitre siffla la fin du match.

Les joueuses se regardèrent, silencieusement, tout le stade était comme mit en pause.

« Les filles, balbutia Tenten, je crois qu’on a...gagné. »

Et ce fut l’explosion de joie.
Le stade sembla s’effondrer sous les applaudissements de la foule, les joueuses hurlèrent en serrant leur capitaine sous le choc contre elle. Les « Tigresses de Japon » venait de remporter la victoire, le match de la saison !
Se fichant éperdument de l’autorisation ou non Temari et Neji descendirent des gradins pour aller serrer Tenten contre eux.

« TU AS RÉUSSI TENTEN !!! Beugla Temari hystérique. TU L’AS FAIT !!! »

Neji semblait incapable d’en placer une, se contentant d’adresser un sourire rayonnant à son amour. La jeune fille semblait ne plus toucher Terre depuis quelques minutes.

« Tenten, la poussa t’il gentiment, il faut que tu ailles sur l’estrade. »

Vêtu de son plus beau costume Benshi Ogoto et des personnalités importantes (où Temari reconnu le sénateur Uzumaki) attendaient l’équipe victorieuse.
La fille aux macarons se vit remettre une coupe étincelante, pas une de ces babioles en plastique, une VRAIE coupe avec un ballon de basket doré et une plaque encore vide.

« Félicitation mademoiselle, fit Benshi Ogoto, nous aurons à parler sur vos talents de joueuses d’ici quelques semaines. Nous avons besoin de gens comme vous dans nos équipes. »

Un conte de fée, Tenten vivait un conte de fée, avec Temari et Neji qui l’acclamaient, Benshi Ogoto qui lui serrait la main jusqu’à la faire grimacer de douleur et son équipe qui sanglotait de joie derrière elle. Puis encore Temari qui lui souriait.

Si sa meilleure amie avait pu retrouver l’amour, le bonheur de Tenten aurait été complet.

*******

Mme Kashi termina son thé avec un soupir de contentement, la pendule indiquait 20h15, le match de la petite Tenten devait être terminé depuis longtemps maintenant.
Justement on frappa à sa porte, elle eut un bon sourire car elle savait parfaitement de qui il s’agissait :

« C’est ouvert Temari. »

Effectivement c’est bien Temari et son frère qui entrèrent. Il avait été convenu que la vieille dame garderait le petit pendant que sa sœur serait au restaurant.

« Oh, tu es sublime ma chérie.
-Vous trouvez ? Je suis passée chez Ino à l’instant pour lui demander de l’aide.
-Monsieur Sai sera charmé j’en suis sure. »

La jolie blonde sourit, Gaara avait prit son train électrique et commençait à jouer au milieu du salon comme il le faisait chez Kankurô.

« Allez fonce, sourit mme Kashi, tu vas être en retard. »

Temari acquiesça et dévala les escaliers sous les regards bienveillants de sa voisine et de son frère.

******

C’est ainsi qu’une heure plus tard Temari était assise en face de son nouveau courtisan et discutait avec lui, pour la première fois seul à seul.

« Voulez-vous encore un peu de vin ?
-Non merci, je...je ne tiens pas l’alcool.
-Excusez-moi. »

Hormis certains détails il lui fallait tout de même reconnaître que la soirée avec Sai était charmante. Il avait choisi un restaurant français très sympa, bien qu’un peu snob, et leur filet mignon était à tomber par terre. L’ambiance était douce, sur une piste de danse valsaient quelques couples au son d’un orchestre d’une dizaine de musiciens.
Le beau jeune homme débordait d’attention pour Temari, il s’était présenté pile à l’heure avec un bouquet de roses, il était élégant mais sans prétention, il avait de bonnes manières et de l’humour.

« Il est parfait quoi. » Songea la blonde.

Et puis il semblait très cultivé, parlant de l’art d’une manière impressionnante. Il s’arrêta un moment pour la contempler :

« Je vous ennuie, n’est-ce pas ?
-Non, absolument pas, sourit-elle, j’adore discuter avec vous.
-Moi aussi, vous êtes si intelligente et...ravissante. »

C’est vrai que pour l’occasion Temari avait fait un bel effort, il fallait surtout remercier Ino qui l’avait aidé.
Elle lui avait prêté une robe bustier soyeuse assez courte mais très simple, d’une couleur turquoise qui faisait ressortir les beaux yeux de la jeune fille, elle l’avait un peu maquillé et mit sur ses épaules un châle blanc.
Voulant rester naturelle Temari avait gardé ses quatre couettes, la seule fois où elle avait lâché ses cheveux c’était pour le bal de fin d’année.
Elle eut une pensée vers Shikamaru et son cœur se serra, bien que son magnifique sourire ne laisse rien douter.

Depuis une heure c’est Sai qui tenait la conversation, par politesse il était temps pour Temari de dire aussi quelque chose.

« Vous aimez...les auteurs chinois ?
-Pardon ?
-La poésie du 1er et 2nd siècle, est-ce que vous aimez ?
-Oh non, rie-t-il, on se lasse très vite. C’est comme regarder un panorama : on en a rapidement assez. Moi-même qui suis peintre, je ne peins jamais de paysage. »

Temari le trouva tout de suite moins rempli de qualités, et puis l’image du Nara s’imposait de plus en plus dans son esprit. Elle songeait en soupirant que son cadeau de Noël n’avait jamais quitté son sac, elle en lisait toujours un passage quand elle déprimait.
Est-ce que Sai était le genre d’homme qui emmène une fille admirer un paysage féerique pendant la nuit ? Sûrement pas.

« Oh zut, se gronda t’elle intérieurement, Sai ne me ferait jamais un coup comme Shikamaru non plus. Crétin de Nara, pourquoi tu t’imposes dans mon esprit ? Je t’ai rien demandé moi !
-Temari ? Tout va bien ?
-Oui oui, je vous remercie. »

Au dessert Sai se fit plus intime, encourageant la jeune fille à parler d’elle, semblant vraiment s’intéresser à ce qu’elle disait. D’une certaine manière, étant le professeur de Gaara, il savait déjà bien des choses sur la famille Sabaku. Aussi Temari lui parla de sa passion pour le chant, le basket et le match qui venait d’avoir lieu, Yuki, et son intérêt pour la sigillographie. Bizarrement ne pas parler poésie ne lui manqua pas, il lui semblait que seul Shikamaru aurait pu comprendre ça.
Elle se giflait (toujours intérieurement) et faisait semblant de se concentrer sur ses profiteroles au chocolat chaque fois que l’ananas se pointait dans son cerveau.
Sai lui parla à son tour de ses études pour devenir instituteur, de son club de musculation, de sa maison de vacances à Taiwan (petite conversation d’un quart d’heure sur son amie Sakura qui venait de la même région) et encore de la peinture.

Temari sursauta brusquement, il venait de lui effleurer la main avant de la saisir complètement.
Elle lui abandonna en souriant nerveusement, plus elle s’efforçait d’être bien avec Sai et plus elle pensait au contact qu’avait eut sur elle la chaude main de Shikamaru.
Sai ne s’aperçu de rien, il souriait toujours et commençait à caresser la peau fine de cette main blanche.
Cette situation allait la mettre mal-à-l’aise.
Temari ne put s’empêcher de regarder la montre de l’instituteur avant de sourire.

« Il est tard déjà, il va falloir que je rentre.
-23h00 seulement Temari restez encore un peu...je suis si bien avec vous. »

Le dîner s’éternisa une demi-heure de plus, Sai régla enfin et ils sortirent.

« Je vous raccompagne ? »

Elle accepta, le retour fut plus silencieux car le jeune homme conduisait prudemment et devait porter toute son attention sur la route.
Ils arrivèrent devant son immeuble, Sai descendit le premier et ouvrit la porte de Temari en souriant :

« S’il vous plait princesse. »

Elle rie un peu avant de se rendre compte qu’ils étaient très proches l’un de l’autre.

« Temari...vous êtes vraiment une jeune fille si attirante... »

Elle respirait difficilement, Sai venait de l’attraper par les épaules avec douceur et de fermer les yeux.

« Shikamaru... » Pensa t’elle.

Au moment où les lèvres de Sai allaient entrer en contact avec les siennes Temari baissa la tête en murmurant quelque chose.

« Oh Sai, je suis vraiment désolée.
-Ce n’est rien, que chuchotiez-vous à l’instant ?
-Suis ton cœur pour que ton cœur brille durant le temps de ta vie.
-Joli...et véridique. »

Temari avait honte, qu’est-ce qui lui prenait de sortir une telle chose au moment où l’homme le plus charmant de la Terre allait l’embrasser ?!!
Mais Sai souriait toujours :

« Je ne suis pas le bon, n’est-ce pas ?
-Pardon ?
-J’ai compris Temari, vous en aimez un autre, peut-être bien qu’il vous fait souffrir puisque vous avez l'air malheureuse, mais ce garçon vous l’aimez. »

Elle ne savait plus quoi dire, triste de ne pas aimer Sai malgré sa gentillesse et triste en pensant à Shikamaru.
Le professeur déposa un baiser sur sa joue :

« Restons amis et retrouvez vite celui que vous aimez. Soyez heureuse Temari...et merci pour cette charmante soirée.»

Il remonta dans sa voiture avec un petit signe et démarra. Temari eut l’impression de mieux respirer, dommage Sai était vraiment gentil mais...ce n’était pas lui qu’il lui fallait.




Bon, j'ai fait des chapitres un peu cool, il est temps de bouger nos chers personnages.

Vous me suivez toujours ou vous êtes tous partis ? XD

En tout cas j'ai presque autant de coms qu'avec Amnésique, c'est very trop bien (Hein ? Oui je sais ça veut rien dire. ^^")




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