Fiction: On vous souhaite tout le bonheur du monde. (terminée)

L'histoire se déroule dans notre milieu. Shikamaru Nara est un étudiant à la fac de 19 ans, ainsi qu'un enfant gaté par ses parents qui l'aiment plus que tout, il découvrira que tout le monde ne peut mener la belle vie comme lui. Comme par exemple Temari qui a la charge de son frère de 5 ans, un poste dans un bar plus que louche et un mal fou à s'en sortir. Une histoire pour apprendre que les véritables héros sont ceux qui se battent jusqu'au bout. Pas besoin de kunai pour ça.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 80367 | Comments: 760 | Favs: 443
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nana13 (Féminin), le 04/01/2009




Chapitre 14: Tout le monde a ses soucis.



« Neji lâches-moi immédiatement !
-Pas tant que tu ne seras pas calmée !
-Lâche-moi je te dis !!! Il faut que je tue Shikamaru Nara !!! Je vais dégommer sa tête de crétin prétentieux et macho !!! Je vais en faire des rondelles et je jetterai le tout dans une marmite d’huile bouillante !!! Quand je pense à ce qu’il a osé lui dire... »

Sakura et Ino se concertèrent du regard, Neji avait de plus en plus de mal à retenir sa petite amie qui s’était jurée de faire de la purée d’ananas pour ce soir.
Elle était arrivée à la fac Konoha exprès pour savoir comment s’était passé l’entrevue avec Temari et Shikamaru. Au fur et à mesure que Neji lui avait raconté, sa colère avait grimpé comme un thermomètre dans un volcan.

Brusquement la porte de la salle où ils se trouvaient s’ouvrit, Hinata essoufflée entra :

« Ah...vous êtes là ? Je vous cherchais.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-J’ai entendu Tayuya se vanter d’une farce qu’elle avait fait à Shikamaru, il paraît qu’elle l’a appelé hier et.... »

Rapidement elle fit un résumé de ce qu’elle avait perçu.

« L’IMMONDE GARCE, rugit Tenten, JE VAIS EN FAIRE DE LA CONFITURE !!!
-A...attends, paniqua Neji, y’a cinq minutes tu voulais la peau de Nara, maintenant celle de Tayuya...
-Ok, alors d’abord la garce et ensuite le crétin !!!
-Heu... »

Sakura expliqua le plus calmement possible à Hinata qu’il y’avait une erreur : Gaara n’était pas le fils mais le frère de Temari, pendant qu’elle y était elle lui parla aussi de la mort des parents de la Sabaku.
Hinata repartit aussitôt pour mettre Kiba au courant, la bande ne devait pas avoir de fausses idées sur leur amie.

« Bon, souffla Tenten en se calmant, qu’est-ce qu’on fait ?
-On empoisonne Tayuya, proposa Ino sombrement, c’est propre et ça fera une vipère en moins.
-Je voulais dire : qu’est-ce qu’on fait pour Temari ?
-Mon dieu, paniqua la rose, et si elle se suicidait ? »

La fille aux macarons secoua la tête négativement (décidemment Sakura regardait trop de films dramatiques), ça au moins c’est une chose que la blonde ne tenterait pas, elle en était sûre. Elle enfila sa veste et déclara qu’elle allait chez sa meilleure amie pour tenter de lui remonter le moral.

« Je t’accompagne, dit l’Hyûga, en voiture on y sera plus vite. Et ne crois pas que je ne remarque pas que tu es aussi bouleversée. »

Tenten sourit tendrement et lui vola un baiser. Ils laissèrent les deux cousines seules, Ino passa un bras autour des épaules de la rose :

« Quelle histoire.
-Tu l’as dis, en plus je n’en reviens pas que Naruto ne m’ait pas dit qu’il était allé au Crapaud Baveur.
-Il ne voulait pas t’inquiéter, ne lui fais pas la tête, on a suffisamment de problèmes comme ça.
-Tu as peut-être raison. »

Au moment où Sakura allait sortir c’est Naruto qui entra timidement dans la salle de classe. Il tenait en main une petite rose joliment arrangée dans du papier kraft. La jeune fille lui sauta au cou et déposa un tendre baiser sur les lèvres de l’Uzumaki qui rougit :

« T’es vraiment un baka. »

Sous le regard, un peu moqueur, d’Ino, les deux amoureux quittèrent la fac, Sakura accrochée au bras du blondinet :

« Les garçons ont réussi à calmer Shikamaru ?
-Ça oui, ricana t-il, il les a envoyé bouler, y’a que Choji qui a pu rester.
-Il y’a plusieurs choses que vous devez savoir : le petit Gaara n’est pas le fils de Temari.
-Comment ça ?
-C’est un vrai mélodrame son histoire et... »

Naruto la fit taire en posant un doigt sur ses lèvres :

« Si on allait se boire un thé dans un salon ? Comme ça tu pourras tout me raconter...et j’ai moi aussi quelque chose à te dire.
-Bon, c’est d’accord. »

******

Comme Tenten l’avait prévu, Temari était rentrée chez elle. Elle ne pleurait plus mais elle s’était enfoncée dans son vieux canapé, un coussin sur le ventre et Yuki sur l’épaule.
Sa meilleure amie n’eut pas besoin de sonner, la porte était restée ouverte, Neji et elle trouvèrent une blondinette qui avait arraché plus qu’enlevé son uniforme et s’était pelotonnée dans une couverture. Il y’avait une bonne dizaine de kleenex par terre et Tenten se félicita d’avoir déconseillé à Temari de conserver de l’alcool chez elle. De toute façon, même sobre, elle ressemblait à un naufragé à la dérive.

« Kuso Tem, jura la brune, je te lâche deux heures et je te retrouve dans cet état. »

Neji entreprit de ramasser les mouchoirs trempés, comme Tenten serrait la blonde contre elle il demanda :

« Je peux faire quelque chose ?
-Vas nous acheter des roulés au chocolat et ensuite fais-nous du thé. »

Elle lui fourra un billet dans la main et l’Hyûga ne se fit pas prier. Il dévala l’escalier et courut jusqu’à la première boulangerie du coin. Il préférait obéir au doigt et à l’œil à sa petite amie, n’ayant pas l’expérience de soigner un chagrin d’amour.
Quand il revint et que le thé fut près, Tenten et Temari semblaient ne pas avoir bougé du canapé, les trois tasses fumantes déridèrent un peu les visages, d’ailleurs Temari paraissait maintenant plus furieuse que triste, bien que Neji la soupçonna de cacher sa peine.

« Alors, risqua Tenten, qu’est-ce que tu compte faire ?
-Ne plus adresser la parole à Shikamaru, et puis je vais attendre une semaine avant de revenir à la fac, histoire de me faire oublier de tous ces idiots.
-C’est une sage décision. »

Neji savait que Tenten disait ça par amitié pour Temari, seulement en agissant comme ça la vérité ne serait pas rétablie et la jeune fille resterait dénigrée aux yeux du Nara.

« Hé bien tant pis, s’exclama la jolie blonde quand il lui en fit la remarque, il n’a fait qu’écouter Tayuya sans entendre ma version ! Je sais que j’aurais du lui parler dès le début mais... »

Elle se mordit la lèvre et se tue, avala précipitamment une gorgée de thé brûlant sans paraître s’en rendre compte, le jeune homme la trouvait carrément effrayante dans cet état : impossible de savoir si elle allait tuer quelqu’un ou se suicider directement.
Finalement c’est elle qui les poussa dehors, après que Tenten lui ait arraché la promesse de l’appeler si ça n’allait pas.

Une fois seule, elle replaça les coussins jeta les mouchoirs oubliés par Neji. Elle lava les trois tasses et jeta les restes des roulés au chocolat qu’elle avait plus pétri que mangé.
Pile à l’heure Kankurô ramena Gaara, tout de suite il remarqua que sa sœur n’allait pas bien, mais du regard elle le supplia de ne pas poser de questions, pas devant leur benjamin.

« Nee-nee, dit Gaara une fois qu’ils furent seuls, pourquoi on voit pas Mme Kashi aujourd’hui ?
-Elle passe la nuit chez sa famille, je crois. Vas jouer pendant que je prépare le repas. »

Il était à peine six heure du soir mais le garçon ne discuta pas, toujours en fixant sa sœur de ses yeux clairs il essayait de voir ce qu’elle lui cachait.
Il alla sagement jouer dans sa chambre, puis se laver les mains au bout d’une demi heure alors l’odeur de la soupe envahissait l’appartement. Lorsqu’il revint dans la cuisine le couvert était mit et le repas finissait de cuire :

« Pourquoi tu pleures Nee-nee ? »

Temari sursauta et s’essuya vivement les yeux en montrant des pelures de légumes :

« Ce sont les oignons, je...je ne les supporte pas. »

Il n’avait aucune pelure d’oignon dans l’évier mais le garçon ne fit pas réflexion.
Le repas fut calme, rompu parfois par une anecdote amusante. Temari jouait comme d’habitude son rôle de grande sœur attentionnée, et personne n’aurait réussit à comprendre ce qui la tourmentait.

******

Naruto et Sakura avaient passé la soirée ensemble et venaient de se quitter alors que la nuit tombait, l’Uzumaki était partagé entre deux sentiments : désolé pour Temari qui nageait dans un délire de confusion et ravi car la rose venait de répondre positivement à sa demande. Ils allaient louer l’appartement en centre-ville et emménager ensembles.

Il n’y avait personne chez lui, juste une vieille femme de ménage complètement sourde, ce qui fit que le blondinet attrapa un bol de ramen à réchauffer et monta directement dans sa chambre.
Il jeta son sac de cours sur son lit et alluma l’ordinateur pour répondre positivement à l’achat de son nouvel appartement, s’imaginant lui et Sakura seuls, rien que tous les deux.

« Tient, songea t’il, j’ai oublié de consulter un mail ce matin. »

Il cliqua dessus, la lecture le laissa sans voix :

« Sasuke ! Bon sang, il...il a essayé de... »

Bondissant hors de sa chambre il s’empara du téléphone de la maison et composa le numéro de l’Uchiwa.

« Allo ?
-Sasuke ? Qu’est-ce que ça veut dire ce mail ?
-Ah...Naruto...
-Tu as essayé de nous prévenir pour le coup que préparait l’Akatsuki ?
-Oui mais visiblement ça a échoué...deux fois.
-Kuso ! À quoi tu joues ? Et de quel coté es-tu ? »

Il y’eut un silence, l’Uzumaki soupçonnait son ex-meilleur ami d’être aussi tendu que lui.

« J’ai...j’ai été stupide.
-Hein ?
-Me force pas à répéter ! Je suis désolé d’avoir quitté la bande pour l’Akatsuki ! Je me suis rendu compte que tout ce qu’ils faisaient c’était mal.
-Attends que je comprenne....le grand, l’orgueilleux Sasuke s’excuserait-il d’avoir été le dernier des crétins ?
-Avant-dernier ! C’est quand même toi le meilleur à ce jeu !
-Humour non changé, pauvre tâche ! »

Pourtant Naruto se sentit tout d’un coup flottant dans une petite bulle de bonheur, cinq ans sans se parler c’était long, et rien ne lui avait autant manqué que leurs petites vannes.
Sasuke le mit au courant de divers choses : Tayuya se droguait et devenait vraiment dangereuse, Itachi ferait n’importe quoi pour avoir Temari et mieux valait veiller sur elle.

« Vous vous êtes trompé sur son compte, l’informa l’Uzumaki, le petit de cinq ans ce n’est pas son fils mais son frère.
-Je m’en doutais. Et l’histoire de sortir avec des mecs fortunés ?
-Totalement faux aussi d’après Sakura, elle et Ino étaient au courant depuis le début de l’année.
-Parle-moi d’eux Naruto, comment vont-ils ? »

La conversation s’éternisa pendant deux longues heures, le blond promit à son ami de plaider en sa faveur auprès des autres dès que possible.

*******

Le lendemain Temari accompagna Gaara comme à son habitude à son école, Sai le maître la regarda embrasser son petit frère sur le front avec, non plus ironie, mais attendrissement. Lorsque le garçon se fut éloigné il s’approcha de la blonde :

« Bonjour mademoiselle, je... »

Il se rendit brusquement compte qu’il s’était approché d’elle sans avoir la moindre chose à lui dire, juste pour le plaisir de lui parler. Il chercha rapidement un prétexte :

« Heu...je venais vous rappeler que la réunion parents-profs aura lieu dans une semaine.
-Je vous remercie, sourit-elle, je vous promets d’y être. »

Ils n’avaient pas grand-chose à se dire mais étrangement le professeur commençait à plaire à la jeune fille, elle lisait en lui de l’admiration et de la compréhension, une chose qu’elle n’avait pas vu chez les autres. Peut-être parce que Sai était plus âgé.

« Vous savez, dit-elle pour détendre l’atmosphère, vous m’avez demandé de vous appeler par votre prénom, alors pourquoi ne pas faire de même pour moi ?
-Ce sera avec grand plaisir...Temari. C’est un si joli nom. »

Elle s’en voulut de rougir, il l’intimidait. Elle salua et s’éloigna précipitamment.
Comme elle l’avait annoncé hier à Tenten, elle ne prit pas le chemin de la fac mais celui de son appartement, elle refusait de se montrer là-bas pendant une semaine. Elle avait besoin de respirer.
Maintenant qu’elle avait quitté Sai ses soucis lui revenaient en tête, elle se sentait mélancolique, un sentiment qu’elle n’avait pas éprouvé depuis longtemps.

Mme Kashi l’attendait sur le palier, ses yeux bruns étaient si doux. Elle n’avait pas vu son petit-fils hier, il s’était enfermé dans sa chambre et refusait de parler à quiconque. Et voilà que Temari faisait aussi une tête d’enterrement, le chagrin était-il contagieux chez les jeunes ? La vieille dame posa sa main sur son épaule :

« Tu sais Temari, le bonheur ce n’est pas nous qui décidons quand il doit venir...mais il revient toujours. »

La jolie blonde acquiesça doucement.

Avant de fondre en larmes.

******

Shikamaru lui était allé à la fac, il avait dormi pendant tous les cours et la plupart des élèves le trouvaient normal.
Ses amis bouillonnaient parce que, eux, ils savaient que le Nara n’allait pas bien. D’ailleurs la seule personne qui pouvait lui parler c’était toujours Choji.

« Pourquoi on ne lui dit pas toute la vérité ? S’énerva Ino au bout d’un moment.
-Parce que Temari ne veut pas ! Répondit Sakura sur le même ton. Elle nous a expliqué par téléphone qu’elle refusait d’avoir à se justifier devant un tel...baka.
-C’est de l’orgueil mal placé ! Lança Kiba.
-Non, intervint Hinata, je pense que Shikamaru a plus tort qu’elle. »

Bref, les avis étaient partagés. Mais ils étaient tous d’accord sur un point : le couple du Nara et de la Sabaku était définitivement rompu.
Naruto arriva à cet instant, comme promit il allait tenter d’expliquer aux autres le revirement de son meilleur ami.

« Hé ! J’ai une importante nouvelle à vous...
-Ooooh oui, l’interrompit Sakura, j’ai oublié de vous dire ! »

Elle empoigna son petit ami ahuri et lança d’une voix éclatante :

« Naruto et moi allons prendre un appartement en ville, rien que tous les deux. »

Il y’eu un petit silence avant que Neji ne serre la main de l’Uzumaki de façon très solennelle :

« Félicitation, sincèrement. »

Il avait l’air si sérieux que Kiba éclata de rire et frappa l’épaule du blond.

« Extra mon vieux, te voilà enfin devenu un homme. Il était temps !
-C’est sur que toi tu ne dépasseras jamais le stade « toutou ».
-T’AS DIT QUOI ESPÈCE DE BAKA ?!! »

Ino serra sa cousine contre elle, celle-ci se tourna vers son futur colocataire :

« C’est bien ce que tu voulais leur annoncer ?
-Ben...pas exactement....
-FAUT FÊTER ÇA ! » Hurla Kiba.

L’Uzumaki jeta un regard vers les casiers où patientait Sasuke. Avec un regard d’excuse il lui fit comprendre que ça ne serait pas pour tout de suite la fraternisation.

******

« Moins de jeu de jambes Anna, on ne fait pas du patinage artistique ! Souviens-toi de notre dernier match.
-Ne me rabâche pas les oreilles avec ça ! Cette fille pesait au moins cent kilos !
-Et tu t’es mis à tourner autour d’elle en espérant la déstabiliser ? Ce truc ne marche que dans les films. Toi Chido tu es trop perso, tout à l’heure tu avais au moins trois passes possibles. Et par pitié...arrêtes de vouloir à tout prix défoncer les lignes ennemis ! Le but n’est pas de tuer les adversaires. Tu as manqué quatre fois d’être expulsée.
-Heureusement que Lin a montré ses jambes à l’arbitre.
-Ha ha ha ! Morte de rire ! »

Tenten fit ses dernières recommandations avant de laisser son équipe partir aux douches, être capitaine était stimulant mais véritablement crevant. Ses joueuses avaient parfois de petits différents et de sales caractères mais côté basket c’étaient de vraies pros. Jamais elles n’avaient aussi bien joué.
La jolie brune fit quelques étirements, elle se souvenait encore de son premier match : le lendemain elle avait hurlé à la mort rien que pour se lever.
Son portable sonna avec tant d’intensité qu’elle en lâcha son ballon qui roula plus loin, un appel inconnu.

« Oh zut, grogna t’elle, j’aurai aimé que se soit Neji ou Temari. »

Néanmoins elle décrocha, c’était une voix d’homme :

« Allo ?
-Bonjour, suis-je bien en ligne avec Tenten Hitora ? Le capitaine de l’équipe de basket de l’école Kusa ?
-C’est moi, et vous êtes...?
-Benshi Ogoto. »

Tenten manqua de s’étouffer avec sa propre salive : Benshi Ogoto était THE organisateur des plus grands matchs de basket du Japon, THE grand patron d’une société de marketing toujours en quête de nouveaux talents pour se faire de la pub, une fois qu’on le représentait on pouvait devenir une célébrité en un rien de temps.

« Voyez-vous, continua t’il, nous avons été réellement impressionné par votre équipe lors des rencontres amicales des écoles de notre ville.
-Vous...vous assistez à ce genre de match ? » Ne put s’empêcher de demander la jeune fille.

Aussitôt elle se traita intérieurement de tous les noms d’oiseaux, ce n’était pas ce genre de questions qu’on posait à Benshi Ogoto. Pourtant celui-ci n’en tint pas compte et elle perçut un petit rire :

« Oui, et croyez-moi on y fait parfois des découvertes très intéressantes. Ainsi notre société a véritablement été charmée par le style de jeu de votre équipe, et nous aimerions vous voir nous représenter d’ici trois semaines à la finale du pays.
-Vous...vous plaisantez ?
-Jamais quand je parle affaires mademoiselle. Votre entraîneur et le proviseur de Kusa ont déjà donné leur accord. Il ne manque plus que celui du capitaine de l’équipe.
-.... »

Devant son silence, il crut qu’il allait devoir essuyer un refus :

« Evidemment vous avez le droit de ref...
-VOUS PLAISANTEZ ?!! EVIDEMMENT QUE J’ACCEPTE !!! C’EST TROP BIEN !!! C’EST FORMIDABLE !!! C’EST...
-Ravi de vous voir si enthousiaste, c’est à ça qu’on reconnaît une grande joueuse. A bientôt mademoiselle. »

Il raccrocha pendant que Tenten hurlait et bondissait comme une folle, seule, dans le gymnase.
Son équipe allait jouer dans une finale nationale, contre de véritables basketteuses, des pros, des célébrités même.
C’était tellement merveilleux !
Tellement inattendu !
Il fallait qu’elle mette son équipe au courant. Et puis Temari et Neji aussi.

La tête qu’ils allaient faire.

*******

Quatre jours passèrent encore, il faisait mauvais mais le moral de Temari était remonté maintenant. Son meilleur salaire allait lui permettre d’offrir plus de choses à Gaara et Yuki, Homi se portait parfaitement bien et rayonnait de bonheur, Kankurô était toujours autant émoustillé à l’idée d’être papa, Sakura allait emménager avec Naruto et Tenten allait jouer une finale dans deux semaines et demi contre les « Dragonnes du Nord » l’équipe de basket la plus coriace du Japon.
Alors Temari ne pouvait pas s’autoriser à être malheureuse, elle avait décidé d’effacer Shikamaru de son esprit, tant pis pour lui !

« Nee-nee, appela Gaara, j’arrive pas à faire l’exercice 7. »

Souriante, Temari montra à son petit chéri comment réaliser une addition. Mme Kashi s’affairait dans la cuisine, heureuse de voir la forte nature de la blonde reprendre le dessus.

« Temari, cria t’elle, où ranges-tu la farine de riz ?
-La boite en fer rouge, vous n’avez pas besoin d’aide ?
-Saperlipopette, s’exclama la vieille dame, il ferait beau voir que je ne sois plus capable de faire des mochis (gâteau japonais) seule ! »

Le rire de Temari traversa l’appartement, la voisine songeait en souriant que c’était ce genre de petite amie dont son petit-fils aurait eu besoin. Selon sa fille, il tentait de se comporter normalement mais elle voyait bien que quelque chose n’allait pas, impossible de savoir quoi.

« Alors tu retournes en cours aujourd’hui ?
-Oui, je commence à 14h, c’est vraiment très gentil à vous de me garder Gaara toute l’après-midi.
-Penses-tu, un petit ange comme ça c’est une véritable bénédiction. »

La « bénédiction » ne travaillait plus, il mordillait son crayon en contemplant ses chiffres soigneusement écris. Lorsque sa sœur déposa devant lui un verre de jus de fruit il lança :

« Mon maître Sai il est amoureux de ma Nee-nee. »

Temari manqua de renverser le verre et fixa son fraternel avec des yeux ahuris :

« Gaara...qu’est-ce qui te fais dire ça ?
-Il me retient toujours à la fin de la classe pour me demander comment tu vas. Et puis une fois j’ai trouvé un annuaire posé sur son bureau et ouvert avec un post-ite rose. »

Il marqua un temps d’arrêt avant de reprendre :

« Même moi je sais lire quand c’est écrit « Sabaku » dessus. C’est toi qui me l’avais montré.
-Et bien Temari, sourit Mme Kashi en revenant, il semblerait que tu ais du succès.
-Un peu trop si vous voulez mon avis, même si Mr Sai est charmant c’est la dernière chose que je désire en ce moment : un autre petit ami. »

Pour échapper aux sourires un rien moqueurs des deux personnes face à elle, ou pour ne pas leur montrer la rougeur qui couvrait ses joues, Temari empoigna son sac de cours.

« Je vais à la fac Mme Kashi, à ce soir.
-A ce soir. »

La vieille dame et le garçon restèrent seuls. Gaara lança furieusement son crayon sur la table en grognant :

« Pourquoi ma Nee-nee elle est malheureuse ? Elle avait rien fait pour ça !
-Tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait Gaara, parfois c’est dur même pour les adultes.
-C’est la faute de son Shikamaru, je savais que c’était pas son chevalier des ombres !
-Comment tu l’as appelé ? »

La vieille dame fut très surprise d’entendre le nom de son petit-fils dans la bouche du garçon.

« Non, pensa t’elle, ça ne peut pas être lui le fauteur de troubles, il y’a plus d’un Shikamaru au Japon et puis Gaara peut se tromper de nom...quoique ça expliquerait beaucoup de choses. »

******

La fac était pratiquement vide, les cours de 13h n’étaient pas terminés encore et la Sabaku se rendit compte qu’elle était arrivée trop tôt. Il fallait vraiment qu’elle calme son tempérament qui la faisait toujours pédaler comme une dératée.

« Bon, autant me rendre tout de suite en salle de littérature, j’en profiterai pour potasser un peu mes leçons. »

Elle grimpa rapidement au premier étage, la salle était vide évidemment, elle allait poser ses affaires quand un panneau sur le tableau attira son attention :

« Le cours de Kakashi Hatake se fera aujourd’hui dans la salle de mathématique de Kurenai Yuhi....Zut, pesta-elle, c’est carrément à l’opposé. »

En maugréant, elle rajusta son sac sur son épaule et gagna la porte pour sortir.
Mais ne parvint pas à l’ouvrir.

Elle était fermée à clé.

« Mais enfin, qu’est-ce que ça veut dire ?
-Un problème...fille galère ? »

Cette voix glaciale et moqueuse...elle se retourna précipitamment pour faire face au brun qui la regardait en souriant toujours. Il était entré sans bruit et semblait s’amuser beaucoup de son air affolé.

« Quatre jours absente, commenta t’il comme s’il parlait de la pluie et du beau temps, tu nous a manqué.
-Toi tu ne m’as pas manqué, siffla t’elle rageusement, ouvres cette porte immédiatement.
-Pourquoi faire ? On est bien tous les deux, non ? On va pouvoir s’expliquer tranquillement. »

Elle frissonna et recula, le jeune homme avait une lueur assez inquiétante dans le regard. Elle sentit brusquement une odeur inhabituelle : oh non ! Il avait bu.

« Tu cachais bien ton jeu, pas vrai ? On a tous cru que tu étais une petite sainte-nitouche innocente. Moi aussi j’ai cru ça.
-Ne m’approche pas !
-Tu t’es bien moqué de nous...tu ne crois pas que le moment est venu de te faire...pardonner ? »

Il était trop près d’elle, elle avait peur, voulut se dégager mais il la retint et lui serra les poignets jusqu'à la faire grimacer de douleur.

« Maintenant...fille galère, montres-toi un peu telle que tu es. »

L’envie de hurler la saisie à la gorge tandis qu’elle sentait son souffle dans le creux de son oreille.
Elle était seule, à sa merci.
Il allait faire une chose abominable, et elle ne pouvait rien faire pour se défendre, il la retenait trop fermement.

« AU SECOURS !!! » Hurla t'elle en désespoir de cause.

Cette fois ce n’était pas une feinte pour rire, elle avait vraiment besoin de d’aide.

Avant qu’il ne soit trop tard.





Je sais je suis une fille horrible, sadique et tout.
Mais vous allez continuer à lire ma fic ? S'il vous plaaaaaît !!! * Petits yeux de cocker*




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